Adoption d’un accord-cadre pour le développement de l’enseignement supérieur au Tchad

Le 18 septembre 2024, le Conseil national de transition (CNT), a adopté le projet de loi portant ratification de l’ordonnance…

Le 18 septembre 2024, le Conseil national de transition (CNT), a adopté le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°004/PR/2024, relative à l’Accord-cadre pour le financement du Projet de Développement de l’Enseignement Supérieur au Tchad (PRODEST).

Sous la présidence de Malloum Yoboïdé Djeraki, 3e vice-président du CNT, et en présence du ministre d’État, ministre des Finances Tahir Hamid Nguilin, les conseillers ont voté massivement en faveur du projet, avec 140 voix pour, 0 contre, 3 abstentions et 2 non votants.

Le coût global du projet est estimé à 82,59 millions d’euros, dont 64,30 millions d’euros seront financés par la Banque Islamique de Développement. Le ministre Nguilin a assuré aux conseillers que la gestion du prêt serait rigoureuse et conforme aux conditions de l’institution financière, soulignant que le Tchad a déjà bénéficié de financements similaires par le passé.

Le PRODEST, qui s’étendra sur cinq ans, concerne plusieurs institutions universitaires, notamment la faculté des Sciences Exactes et Appliquées de l’Université de N’Djamena et l’Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et Technologies Agro-alimentaires de Laï. Ce projet répond à la nécessité d’accroître la qualité de l’enseignement supérieur et de renforcer sa gouvernance.

Les conseillers ont exprimé des préoccupations concernant la dépendance du Tchad aux financements extérieurs pour l’enseignement supérieur, appelant à faire de ce secteur une priorité nationale. En réponse, le ministre a souligné l’importance de ces investissements pour l’avenir de l’éducation au Tchad et a annoncé la construction de deux nouvelles universités dès l’année prochaine.

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