Sommet de la CEMAC : la situation économique de la zone en discussion à N’Djamena

C’est ce 25 octobre que se sont ouverts les travaux du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat des pays de la…

C’est ce 25 octobre que se sont ouverts les travaux du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat des pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.

 

L’avenir des économies de l’Afrique centrale est en débat ce jeudi à N’Djamena, à l’occasion du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale. Les dirigeants de la CEMAC se réunissent, en effet, dans des circonstances particulières marquées par une crise économique sévère, comme l’a concédé le président de la commission de la CEMAC à l’ouverture solennelle de la conférence. Pour Pr. Daniel Ona ONDO, les résultats des 21 mesures, prises en 2016 en réponse à la crise, sont en deçà des attentes. A la croissance économique très faible et contrastée, Pr. Daniel Ona ONDO ajoute une autre menace, celle de la faiblesse dans les efforts de redressement contenus dans les engagements avec le Fonds Monétaire International (FMI).

Pour le patron de l’organe exécutif de la CEMAC, l’urgence est signalée pour maintenir le cap des reformes économiques. Face à cela, il faut agir urgemment, a laissé entendre le Président de la République Idriss Deby Itno, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement. « Nous n’avons pas le droit de trahir les espoirs que suscite légitimement ce rendez-vous de N’Djamena », a déclaré le Chef de l’Etat, qui a aussi invité ses pairs à s’investir pour restaurer les grands équilibres macroéconomiques, doper la croissance et renforcer la soutenabilité extérieure de la sous-région.

Au nombre des facteurs qui plombent les efforts de redressement, le Président en exercice de la CEMAC a évoqué le relâchement de la discipline budgétaire, les délais importants enregistrés dans la conclusion des accords avec le FMI, le rapatriement insuffisant des recettes d’exportation, ainsi que les écueils constatés dans la réforme de certaines institutions communautaires. C’est à quoi doit se pencher le sommet. Un sommet qui d’après lui, doit donner le ton d’un nouvel élan à imprimer à l’ensemble de la communauté.

 

 

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