Le tribunal rejette à nouveau la demande de mise en liberté des pro-Soro

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rejeté mercredi, à nouveau, la demande de mise en liberté provisoire, réitérée par la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés d’atteinte contre la sûreté de l’État.

A l’entame du procès, les avocats de la défense ont soulevé la question de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui demande à l’autorité judiciaire de surseoir aux différents mandats de dépôt.  

Le président du tribunal criminel, le juge Charles Biny, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par le Conseil de M. Soro et ses proches. 

Lors de la première journée de l’audience, il avait rejeté  l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

La défense avait notamment sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

Des personnes ont été entendues par le tribunal. Le sergent chef Fofana Kouakou a dit qu’il a « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ». 

« Je ne me rappelle pas du nombre d’armes, et je ne sais pas si c’est à Assinie qu’ils ont jeté les armes », a-t-il ajouté à la barre.

Quant à Souleymane Bamba, il a laissé entendre que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l’ordre de jeter dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j’ai jeté neuf kalachnikovs ».   

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane. 

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Côte d’Ivoire: des managers créent un réseau de partage d’opportunités

Des chefs d’entreprises, cadres et managers ayant suivi des programmes de formation de haut niveau au Cabinet Ethsun Institute, viennent de créer un réseau Alumni afin de partager dans cette communauté, leurs expériences et leurs opportunités.

Le lancement de cette plateforme a été l’objet d’une cérémonie organisée le 29 mai 2021, dans un hôtel de la place au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. Avec cette communauté, le Cabinet se positionne comme l’université des entreprises performantes.

Les Alumni, réunis en nombre important, ont échangé autour du thème « les aptitudes du manager performant » avec pour speaker M. Didier Kla, directeur d’Orange Business et Brandboard, qui a partagé de riches expériences.  

Situant le contexte et l’intérêt de l’institution du réseau Alumni, le directeur général du Cabinet de formation, M. Jean-Calvin Ethien, a fait observer qu’après avoir renforcé les capacités de plus de 500 cadres et dirigeants d’entreprise, il apparaissait opportun de réunir ces esprits brillants.

Cette communauté, dira-t-il, vise à consolider les liens familiaux en partageant les uns avec les autres, leurs expériences et surtout les opportunités professionnelles, ce qui devrait permettre de forger davantage les acquis managériaux de la communauté.

Une charte du réseau Ethsun Alumni a été approuvée par les membres pour marquer leur adhésion effective à cette initiative. En outre, un Comité ad’hoc a été mis en place pour engager les premières actions du réseau.

Ensuite, les Alumni et les instructeurs se sont « accordés sur la primordialité de la formation continue pour actualiser les connaissances afin d’être mieux outillés pour faire face aux défis quotidiens qui nécessitent des méthodes et techniques de travail appropriées ».

Les participants ont reçu une distinction, notamment ceux ayant suivi plus de trois formations avec le Cabinet, récompensant ainsi leur fidélité à cet institut, spécialisé dans le renforcement des capacités techniques, stratégiques et managériales des cadres, managers et des chefs d’entreprises ou d’organisations.

L’une des principales activités de l’Institut est l’organisation de l’«Université de l’Immobilier » dont la deuxième édition devrait se dérouler du 27 au 31 Juillet 2021 à l’amphithéâtre du Conseil national de l’Ordre des architectes, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Sénégal : échange entre Macky Sall et António Guterres

Le chef de l’Etat sénégalais et le Secrétaire Général des Nations Unies ont eu, ce mercredi, une discussion portant principalement sur la situation dans la sous-région ouest-africaine.Macky Sall, dont le pays est frontalier avec le Mali, est un interlocuteur de choix aux yeux du Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu). Sur son compte Twitter, le président sénégalais a déclaré que les « questions de paix, de sécurité et de stabilité » étaient au cœur de son entretien avec António Guterres.

Au lendemain du coup de force de la junte militaire contre le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, le SG des Nations Unies s’était dit « profondément préoccupé ». A ce jour, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union africaine (UA) ont suspendu le Mali de leurs instances.

Niger : 140 millions de dollars US dans le système éducatif

Le président de la République, Mohamed Bazoum, a procédé ce mercredi à Niamey au lancement d’un projet d’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.L’éducation, c’est l’une des composantes majeures du programme de campagne de Mohamed Bazoum. Le projet Learning improvement for results in education (Lire, sigle en anglais) est financé par l’Association internationale de développement (IDA).

Le successeur de Mahamadou Issoufou, dans son discours, a diagnostiqué le système éducatif du Niger : « (Il) est confronté à des problèmes caractérisés entre autres par une faiblesse constante des taux bruts  de scolarisation et du maintien (à l’école), une faible scolarisation des jeunes filles, un niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula inadaptés, une insuffisance des infrastructures ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés ».

Une liste non exhaustive de maux auxquels veut s’attaquer le chef de l’Etat nigérien pour les cinq prochaines années. Mohamed Bazoum a affirmé, en effet, accorder « un intérêt particulier à l’éducation »  car persuadé que « l’homme est le capital le plus précieux ».

Ce postulat l’autorise à dire qu’ « investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital ». De l’avis de l’ancien ministre de l’Intérieur, le projet Lire « paraît particulièrement important » dans la mesure où il prend en charge « la faiblesse des capacités de l’apprentissage et (celle) de la capacité des enseignants » considérées comme « le cœur des difficultés » du système éducatif nigérien.

En dépit d’un contexte sécuritaire tendu avec l’omniprésence de la menace jihadiste, le gouvernement du Niger, d’après le chef de l’exécutif, s’attèle à réaliser tous les objectifs qu’il s’est assignés en matière d’éducation.

Mais, a signalé l’ex-ministre des Affaires étrangères,  les difficultés à mobiliser davantage les ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif.

Partant de là, il a demandé « à la Banque Mondiale (et) à tous les autres partenaires du Niger d’accroître les ressources dédiées » à ce secteur parce que « c’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement » de son pays.

Et Mohamed Bazoum a conclu son intervention sur une note d’espoir : « Je suis convaincu, qu’au terme de la mise en œuvre du projet Lire, certains des problèmes de notre système éducatif parmi les plus préoccupants, connaitront un début de solution au grand bonheur des enfants et de leurs parents ».

Entrepreneuriat: Bpifrance lance à Abidjan «Inspire & Connect Africa»

La banque publique d’investissement (Bpifrance) a lancé mercredi à Abidjan « Inspire & Connect Africa », une trilogie visant à renforcer les relations économiques entre l’Afrique et la France, et favoriser des partenariats fructueux et durables entre entrepreneurs.

L’événement, tenu à l’Institut français d’Abidjan, a réuni 500 participants (sur 1.000 inscrits) pour mettre en lumière et connecter la nouvelle génération d’entrepreneurs, autour du thème l’audace d’entreprendre « Inspire & Connect Africa ».

Il a été lancé en présence de M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et de M. Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France.

Selon M. Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, Inspire & Connect Africa se veut un accélérateur qui va « permettre à des individus, des femmes, des hommes de s’accomplir et de réaliser leur rêve ».  

La banque met à disposition des consultants, des financements en crédits en se glissant dans « le désir de la liberté de l’entrepreneur », a dit M. Nicolas Dufourcq, ajoutant « on souhaite que dans un monde incalculable de cas, des projets sortent, beaucoup plus qu’on pourrait le penser ».

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, Franck Riester, a fait savoir que « la France veut absolument mobiliser beaucoup d’énergies pour refonder sa relation avec l’Afrique en misant sur l’économie, l’éducation, sur la jeunesse et sur une relation gagnant-gagnant ».

Pour améliorer le climat des Affaires, il faut améliorer la compétitivité, a-t-il soutenu, estimant que cet outil va permettre une «accélération de la reprise économique en Afrique » mais aussi de la France qui veut se « déployer à l’international tout particulièrement en Afrique ».  

Il s’agit de mettre du financement et de l’accompagnement à l’accroissement des activités des chefs d’entreprises africains, de « soutenir l’augmentation des échanges, que ce soit des exportations de France de Côte d’Ivoire vers la France, vers des partenariats plus nombreux, plus nourris pour bâtir ici des chaînes de valeur qui permettent de créer de la richesse sur le temps long», a-t-il poursuivi.

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que depuis 2013 jusqu’à maintenant, la Côte d’Ivoire a gagné 67 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, ce qui traduit que le pays a un climat des affaires assez incitatif.

« L’un des défis majeurs que nous constatons aujourd’hui, c’est le financement des entreprises et dans ce cadre, des dispositions ont été prises, avec la mise en place d’un fonds de garantie des Petites et moyennes entreprises (PME) et des lignes de garanties de la Société financière internationale (SFI) auprès de banques locales», a-t-il relevé.

En outre, l’Etat de Côte d’Ivoire a structuré les dispositifs d’appui au niveau des PME avec la création de Côte d’Ivoire PME, une agence qui accompagne les entrepreneurs dans leur écosystème, a-t-il renchéri, invitant les entrepreneurs à l’audace, à oser et prendre des risques.

Inspire & Connect Africa  s’inscrit « dans un plan Afrique plus large, impliquant l’ensemble des opérateurs de Team France Export pour faire évoluer les montants de financements d’entreprises de 3 Mds d’euros injectés en 2020, à 10 Mds d’euros d’ici à 2024 ».

Ces financements concernent notamment l’ensemble du continuum de Bpifrance : le crédit, l’investissement, l’assurance et l’accompagnement des entrepreneurs. Entre 2014 et 2020, Bpifrance a produit 700 millions d’euros de crédit export sur le continent soit 116 millions d’euros par an en moyenne.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à un doublement de ce rythme annuel, pour arriver, toutes solutions d’accompagnement confondues, à 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

En investissement indirect, le véhicule en fonds Averroès Africa lancé en partenariat avec Proparco en 2003, a permis de drainer 1 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à 123 millions d’euros investis par Bpifrance pour permettre aux fonds partenaires de lever 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

L’ambassade du Niger à Abidjan dément une nouvelle vidéo virale visant ses ressortissants

L’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire dément une nouvelle vidéo circulant sur les réseaux sociaux, attribuant à ses ressortissants une «scène horrible d’exécution » de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, dans un communiqué.

« L’ambassade de la République du Niger en Côte d’Ivoire tient à apporter un démenti formel sur les commentaires visant à attribuer cette vidéo à des personnes de nationalité nigérienne », indique le communiqué.   

Dans ce communiqué, l’ambassadeur du Niger à Abidjan, Moussa Aloua, a dénoncé « les auteurs de ces fausses informations qui mettent en danger la sécurité des ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire et leurs biens ».  

Cette image, qui selon M. Aloua montre « une scène horrible d’exécution de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, faussement attribuée à des Nigériens », intervient après une vidéo ayant suscité des violences en mai sur des Nigériens. 

La représentation diplomatique « voudrait rassurer les populations ivoiriennes que toutes les personnes étrangères résidant ou de passage au Niger sont convenablement traitées dans le respect des droits humains et des conventions régionales et internationales », souligne le texte.         

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a « fermement condamné les incidents qui ont marqué la ville d’Abidjan, le mercredi 19 mai 2021» à la suite d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, ayant entraîné des violences contre des Nigériens qui ont fait un mort.   

Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire fait face à une flopée de fake news (fausses informations) mettant parfois en mal la cohésion sociale du pays. 

Mali : diagnostic des problématiques des droits de l’homme

Ces consultations visaient à réaliser un diagnostic et une analyse approfondis des problématiques des droits de l’homme au Mali.Il s’agissait d’examiner les progrès accomplis, d’identifier les défis à relever ainsi que les opportunités pour une meilleure promotion et protection des droits de l’homme.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) explique que ces assises, tenues en mai dernier, voulaient également améliorer la collaboration avec les partenaires dans le cadre d’un dialogue critique afin de consolider les stratégies de prévention et de réponse avec une orientation basée sur la protection des civils.

« Les consultations ont été rythmées par des séances de travails de groupes, d’interventions et d’interactions avec le leadership de la Minusma notamment l’intervention en ligne depuis Bamako de Joanne Adamson, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée des affaires politiques », rapporte la Minusma dans un communiqué.

Elle souligne que Mme Adamson a tenu une séance interactive avec les participants où elle a souligné la vision de la Mission, axée sur la prévention, l’action et l’impact, ainsi que sur la centralité des droits de l’homme dans toutes ses opérations, en particulier durant la période de transition politique.

Ces consultations ont permis de réaffirmer la nécessité de coordonner les efforts entre toutes les parties concernées. Ceci, afin d’optimiser l’utilisation des ressources, en vue d’apporter une réponse coordonnée dont la finalité est d’avoir un meilleur impact. Prevention ; action et réponse ; suivi et impact resteront les mots clés de cette rencontre.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Af’Sud/Covid-19 : un million de personnes vaccinées (ministre)

Plus d’un million de Sud-africains ont été vaccinés contre la pandémie de coronavirus depuis le lancement en mi-février dernier de la campagne de vaccination, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que le pays avait vacciné 479.768 agents de santé à l’aide du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, tandis que les autres étaient 565.336 bénéficiaires âgés de plus de 60 ans qui ont reçu leurs premières injections du vaccin Pfizer à double dose.

« Par conséquent, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons franchi la barre du million avec 1.045.104 personnes ayant reçu leur injection», s’est réjoui le ministre.

Il a remercié les personnes impliquées dans la campagne de vaccination, du directeur général du ministère de la Santé à chaque vaccinateur, pour avoir continué à diriger les premières lignes du pays.

« Nous allons intensifier les vaccinations quotidiennes, en collaboration avec le secteur privé, pour atteindre les objectifs auxquels nous nous sommes engagés en tant que gouvernement », a ajouté Mkhize.

Ces objectifs engagés sont la vaccination de 1,5 million de personnes en première ligne pour les fortifier afin de vacciner à leur tour quelque 40 millions de personnes, pour créer une immunité collective au sein de la population sud-africaine forte de 59 millions d’habitants.

L’Afrique du Sud a perdu 56.601 vies à cause du virus, la dernière en date étant 95 personnes qui y ont succombé du jour au lendemain, depuis que la pandémie a frappé le pays en mars 2020.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies, quelque 170.426.245 cas confirmés de Covid-19 à travers le monde ont fait 3.548.628 décès.

Espagne-Maroc: Le chef du Polisario serait déjà en Algérie

Par Hicham Alaoui — Le chef du polisario Brahim Ghali aurait déjà quitté l’Espagne pour l’Algérie. La justice espagnole qui l’a laissé en liberté, mardi, lui a pourtant demandé de fournir une adresse en Espagne.Hospitalisé en Espagne, le chef du polisario, Brahim Ghali a été entendu mardi, 1er juin,  par la justice espagnole suite à deux plaintes majeures retenues contre lui pour des faits de « torture », « terrorisme », « crimes contre l’humanité » et « enlèvement ». Récit.

Le chef du front polisario, Brahim Ghali, admis dans un hôpital de Logroño, depuis le 21 avril dernier, a été auditionné, en vidéoconférence, par le juge Santiago Pedraz Gomez de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Le juge d’instruction près l’Audience nationale espagnole n’a pas ordonné la détention préventive ni même le retrait du passeport du chef du groupe séparatiste hébergé et soutenu par l’Algérie hostile à la marocanité du Sahara occidental.

Selon un communiqué du Pouvoir judiciaire espagnol, « le juge de la Haute cour nationale espagnole, Santiago Pedraz, a refusé d’ordonner la détention provisoire ou tout autre type de mesures conservatoires à l’encontre de Brahim Ghali, après la comparution de ce dernier par visioconférence à partir de l’hôpital de Logroño ».

« Dans des dossiers séparés, le magistrat décide que Ghali doit fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne afin d’être localisé. Le procureur et l’avocat de la défense se sont opposés à l’adoption de mesures conservatoires », ajoute le document.

Ainsi, le juge souligne que dans la présente affaire, « il n’existe aucun risque de fuite. Il n’y a aucune preuve qui permet de dire que la personne faisant l’objet de cette enquête peut ou veut se soustraire à l’action de la justice, d’autant plus que dès qu’elle a eu connaissance des faits faisant l’objet de l’enquête, elle a accepté de comparaître, malgré son état de santé. Sa défense aurait pu demander le report de l’audience ».

« De plus, Ghali ne peut ni cacher, ni altérer ou détruire les sources de preuves pertinentes ».

Enfin, le juge indique que « l’accusation ne dispose pas d’éléments circonstanciels qui prouvent l’implication de Ghali dans les crimes qui lui sont reprochés », notamment les crimes de génocides, de torture, de fusillades et de viols.

Le magistrat s’est contenté de demander à l’accusé de fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne pour le localiser.

L’affaire est à l’origine d’une vive tension diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Pour le royaume chérifien, la présence dans un hôpital espagnol du chef du font Polisario est un geste « hostile » depuis que ce dernier a été accueilli en Espagne sous une fausse identité et avec de faux documents diplomatiques algériens.

Dans une déclaration publiée lundi, le ministère marocain des Affaires étrangères a souligné que la crise entre le Maroc et l’Espagne ne peut s’arrêter sans la comparution du chef du polisario, d’autant plus qu’elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition par la Haute Cour Nationale espagnole.

Le Maroc, qui met l’Espagne devant ses responsabilités, assure que ses « attentes légitimes » se situent bien au-delà . « Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l’Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions », souligne la déclaration.

Pour le Maroc, Brahim Ghali n’est qu’à l’image du « polisario ».  La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – « trahit l’essence même de cette milice séparatiste », pointe le ministère des Affaires étrangères.

« Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l’Espagne à l’égard de la question du Sahara marocain.  Elle a révélé les connivences de notre voisin du nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc », déplore le ministère.

Brahim Ghali aurait quitté l’Espagne quelques heures après son audition et se trouverait désormais en Algérie, ce qui semble pourtant contraire à la décision de la justice espagnole de lui imposer de fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne.

Maroc : la BAD souligne l’importance des sauvegardes sociales et environnementales pour une relance plus inclusive

La Banque africaine de développement (BAD) organise, du 1er au 3 juin, un séminaire sur les sauvegardes sociales et environnementales qui encadrent ses opérations dans le Royaume.Tenu en distanciel, l’atelier a réuni plus d’une centaine de participants et experts des agences d’exécution et des unités de gestion de projets financés par la Banque.

Cet atelier, organisé en partenariat avec les autorités marocaines, a pour principal objectif de renforcer la prise en compte des mesures sociales et environnementales dans la gestion opérationnelle des projets actifs et en préparation, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

Il a contribué à sensibiliser les parties prenantes sur les exigences de la législation nationale applicable aux opérations et dans les accords de financement.

Le séminaire a également favorisé une meilleure appropriation des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre et le suivi des mesures environnementales et sociales des projets. D’autres dimensions ont pu être appréhendées, liées notamment à l’appropriation du mécanisme de gestion des recours et du suivi.

A l’ouverture de l’atelier, Brice Mikponhoue, représentant le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, a affirmé « l’engagement de la Banque africaine de développement à soutenir une relance socialement inclusive et écologiquement durable au Maroc. Ce séminaire conjoint a renforcé l’excellent partenariat que nous entretenons avec nos partenaires marocains pour soutenir encore plus cette dynamique en adoptant les meilleures pratiques en la matière. »

« Il est impératif de consolider le suivi social et environnemental des projets, en particulier dans le contexte actuel de crise que nous traversons », a souligné, pour sa part, Issa Maman-Sani, directeur du département des Sauvegardes et de la Conformité à la Banque africaine de développement.

Les échanges entre les participants et les experts de la Banque ont permis de répondre aux attentes des institutions publiques marocaines, qui ont souligné la « nécessité d’approfondir davantage la connaissance des mécanismes et outils de sauvegarde » afin de « structurer une nouvelle génération de projets priorisant les dimensions sociales et environnementales, au bénéfice des populations ».

Les spécialistes de la Banque ont, quant à eux, insisté sur l’importance des sauvegardes et leurs objectifs respectifs. Leur maîtrise, ont-ils affirmé, permet de « mieux anticiper certains risques opérationnels, tout en garantissant la durabilité environnementale et sociale des opérations de la Banque qui sont les préalables à une croissance inclusive et durable. »

Ils ont ainsi rappelé le déploiement d’un ensemble d’instruments dans le cadre du Système de sauvegardes intégré, avec l’objectif de promouvoir le bien-être des populations africaines, en adéquation avec les cinq priorités stratégiques de la Banque.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement total de la Banque africaine de développement au Royaume s’élève à plus de dix milliards d’euros, avec des financements couvrant les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Nigeria : un fils de l’ex-président Babangida sort indemne d’un grave accident

Mohammed Babangida, le fils de l’ancien dirigeant militaire nigérian, Ibrahim Babangida, a survécu à un très grave accident de la circulation, qui a coûté la vie à trois soldats, a appris APA mercredi.Le fils de l’ex-président se trouvait dans un bus Honda Space qui se rendait à Abuja en provenance de Minna, la ville natale de Babaginda, lorsque son véhicule de sécurité qui se trouvait devant lui a percuté un camion qui venait en sens inverse. Le camion articulé était chargé de tomates.

Mohammed Babangida était en compagnie d’autres membres de la famille qui s’en étaient apparemment sortis indemnes, ont déclaré des témoins. Trois d’entre les soldats qui assuraient l’escorte et qui se trouvaient dans le 4×4 Prado placés à l’avant du bus sont morts sur le coup.

Un quatrième soldat serait grièvement blessé et serait soigné à l’hôpital national d’Abuja. Le père de Mohammed Babangida a dirigé le Nigeria entre 1985 et 1993.

Sénégal : politique, économie et agriculture au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’agriculture sans oublier l’actualité économique.La correction des imperfections notées dans le fichier électoral, avant les Locales, fait la Une de Sud Quotidien. Le journal informe que « la Société civile met en demeure l’Etat ».

Les différentes organisations de la société civile « sont en phase avec la quasi-totalité des recommandations formulées par la Mission d’audit du fichier électoral 2021. Par conséquent, Moundiaye Cissé, Secrétaire général de l’ONG 3D et compagnie invitent les autorités à corriger, dans les plus brefs délais, lesdites imperfections notées par les experts, pour être à l’abri des difficultés, lors des élections prochaines », écrit le quotidien.

« La Société civile veut l’application des recommandations » de la Mission d’audit du fichier électoral 2021, informe Le Quotidien.

Entre la majorité et l’opposition politique qui a chacun son interprétation des résultats de la mission d’audit du fichier électoral, EnQuête souligne « le jeu d’équilibriste de la Société civile ».

Les Locales du 22 janvier 2022 seront marquées par l’introduction du suffrage universel direct pour les maires et conseillers départementaux. Mais « l’ardeur de l’opposition qui crie victoire est (toutefois) refroidie par la majorité qui en a une autre lecture », note WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Scrutin direct aux Locales : ce couteau à double tranchant. »

WalfQuotidien va « au-delà la tournée +économique+ de Macky » à l’intérieur du pays et met en avant le « bien-être humain ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « A défaut d’usines qui devraient permettre à des centaines ou des milliers de personnes de trouver de l’emploi, Macky Sall offre aux populations de Kaffrine (centre) et Kédougou (sud-est) la santé. Sa tournée +économique+ était destinée à inaugurer deux hôpitaux ».

Seydou Guèye, ministre porte-parole de la présidence de la République répond aux opposants qui critiquent la tournée économique de son mentor. « Cette fusion avec les Sénégalais montrent qu’ils préfèrent ceux qui travaillent. […] Il n’y a rien de politique dans ces tournées économiques, quand viendra le temps de la campagne, nous ferons de la politique », déclare-t-il à la Une de L’AS.

En économie, L’Observateur informe que « pour accompagner le plan de relance de l’économie fortement impactée par la crise sanitaire du coronavirus, le Sénégal va émettre aujourd’hui un Eurobond sur le marché financier international pour un reprofilage de dettes ».

Sous le titre « France des gages », Le Quotidien revient sur la présence des entreprises tricolores en terre sénégalaise et donne la parole au ministre français du commerce extérieur, Frank Riester, qui assure que « la France sera davantage présente au Sénégal » malgré les attaques dont elle en cesse de faire l’objet du fait de certains milieux activistes.

L’avenir de l’horticulture dans la zone des Niayes (Dakar) préoccupent les journaux sénégalais. « La vocation agricole (est) menacée » dans cette partie du pays, alerte Sud Quotidien. Plus alarmiste, EnQuête parle d’un « péril sur les Niayes ».

« Le grenier se vide, à cause de la raréfaction de l’eau et du péril foncier. L’abandon des petits producteurs fait le bonheur des spéculateurs fonciers », font remarquer nos confrères d’EnQuête.

Migrants: Le roi veut récupérer les mineurs marocains migrants en Europe

Rabat a décidé de trouver une solution à ses migrants mineurs se trouvant en Europe.C’est un des points les plus complexes des mesures souhaitées par les pays européens pour juguler le flux des clandestins originaires d’Afrique. En dépit de leur volonté de contribuer à trouver une solution au problème de leur  mineurs se trouvant dans une situation illégale en Europe, les pays africains se sont toujours retrouvés devant un vrai casse-tête. Le Maroc,, un des pays du continent noir des plus concernés par le phénomène,  a décidé d’en faire une priorité. Mardi 1er juin, le roi Mohamed VI a donné ses instructions aux ministres chargés de l’Intérieur et des Affaires étrangères afin que la question des mineurs marocains non accompagnés, se trouvant en situation irrégulière dans certains pays européens, soit définitivement réglée. 

Selon un communiqué conjoint des ministères de l’intérieur et des Affaires étrangères, le Souverain a  signifié, à plusieurs reprises, y compris à des chefs d’Etat étrangers, l’engagement clair et ferme du Royaume à accepter le retour des mineurs non accompagnés dûment identifiés.

 

Des mécanismes de coopération ont été mis en place à cet effet avec certains pays, notamment la France et l’Espagne et qui ont abouti au retour au Maroc de plusieurs dizaines de mineurs, précise le communiqué.

 

Les lenteurs constatées dans la concrétisation de cette coopération sont essentiellement liées à des blocages dus aux procédures (administratives et judiciaires) complexes dans certains pays européens, ajoute la même source, précisant que le Maroc est le premier pays concerné par certains cercles de la société civile, voire même des réseaux criminels, qui prennent prétexte des conditions soi-disant précaires des mineurs pour les instrumentaliser.

 

Le Maroc est disposé à collaborer, comme il l’a toujours fait, avec les pays européens et l’Union européenne (UE), pour le règlement de cette question, poursuit la même source, relevant que le Royaume espère que l’UE et les pays concernés sauront dépasser les contraintes procédurales pour faciliter cette opération.

 

Le Maroc regrette à nouveau que la question migratoire, y compris la question des mineurs non accompagnés, soit utilisée comme alibi afin de contourner les véritables causes de la crise politique actuelle avec l’Espagne dont les origines et les fondements sont bien connus.

 

Réagissant à cette initiative royale, l’académicien et analyste politique marocain, Mohamed Bouden a relevé que le Souverain accorde une priorité à l’intérêt supérieur des enfants et ses instructions données aux ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères « revêtent le caractère d’une intervention urgente pour réduire l’aggravation de la souffrance des mineurs non accompagnés dans les pays de destination et éliminer leurs manifestations d’abus dont ils font l’objet ».

 

« L’initiative royale protège les plus vulnérables des migrants en situation irrégulière et confirme l’engagement du Maroc envers le droit international, y compris la Convention relative aux droits de l’enfant. Il s’agit également d’une   réponse explicite à certaines voix qui présentent le Maroc comme un pays qui se sert de ses enfants pour exercer un chantage sur les Européens, et ce pour fausser le vrai débat », a-t-il souligné dans une déclaration à APA.

 

Aujourd’hui, le message véhiculé à certaines parties du nord de la Méditerranée  est que « le Maroc tient à cœur à ses enfants, qui sont la richesse de l’avenir, et ne peut pas permettre que la peur et l’anxiété puissent gagner les jeunes générations dans une société étrangère qui pourrait les engloutir, les mettre en situation de détention administrative ou les faire subir un traitement discriminatoire en les considérant comme des immigrants et non comme des enfants », a enchainé Pr. Bouden

 

Pour lui, il s’agit donc d’une intervention légale pour faire face à la situation d’un groupe qui ne dispose pas de documents officiels lui permettant de se déplacer dans un cadre légal et peut donc être exposé à des pratiques inégales, ce qui peut menacer ses droits et en faire une marchandise.

 

« L’État a décidé d’assumer la responsabilité de s’occuper des enfants qui ont été séparés de leurs parents ou de leurs proches et que personne n’est en mesure d’assumer cette responsabilité en vertu de la loi », a-t-il indiqué.

 

L’intervention marocaine, en coopération avec l’Espagne et la France notamment, s’inscrit dans le cadre de la protection consulaire des enfants migrants non accompagnés par des adultes, ou après qu’ils apparaissent maltraités pendant leur détention, ou encore par négligence la notification de leur mission consulaire n’a pas été faite.

 

Et d’ajouter que le Maroc déploie davantage d’efforts pour faire face à la question de la migration, notant que la véritable crise maroco-espagnole est principalement liée à la position espagnole sur la question du Sahara marocain. « L’Espagne doit agir de manière raisonnable pour tirer profit de la coopération avec son voisin du sud, le Maroc. L’accueil par l’Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, a affecté les relations entre les deux pays et mis en doute à l’avenir les initiatives de bonne volonté menées par Madrid », a martelé l’académicien marocain

 

Abondant dans le même sens, le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub a estimé que l’accueil des mineurs immigrés marocains non accompagnés dans les pays européens est « une question qui revêt de nombreuses dimensions, notamment humanitaire, juridique et sociale, du fait qu’elle impose, de par la loi et la réalité, plusieurs contraintes, que ce soit au niveau du pays d’accueil ou du pays d’origine, c’est-à-dire le Maroc dans ce cas ».

 

« Nous ne prendrons aucun risque si nous disons que ce type de migration peut être assimilé à un type d’exploration d’un espace culturel et social différent du Maroc, non pas à cause de la pauvreté, mais aussi à cause de la recherche d’un espace autour desquelles les aspects de la liberté et de la promotion sociale ont été imposées à l’esprit des jeunes, ainsi qu’à un certain nombre de familles à éducation limitée », a-t-il relevé.

 

Certes, il existe des contraintes juridiques, administratives et judiciaires qui compliquent le processus de réintégration de ces mineurs immigrés. Des systèmes administratifs, des procédures judiciaires, des textes juridiques nationaux propres à chaque pays, des accords internationaux ou régionaux, sont autant d’instruments qui régissent cette relation complexe entre le mineur migrant, son pays d’accueil et son pays d’origine, a fait savoir M. Benyaacoub.

 

Selon lui, le Maroc fait tout ce qui est en son pouvoir pour mobiliser les missions consulaires et diplomatiques en vue de traiter le dossier de ces immigrés afin de les renvoyer au Maroc dans de bonnes conditions après les avoir identifiés. Toutefois, les procédures administratives complexes et longues de certains pays d’accueil ne permettent pas de résoudre la question du retour au Maroc dans des délais raisonnables, outre parfois des problèmes d’hébergement qui n’atteignent pas le niveau adéquat du traitement humain, a encore fait observer.

 

Cependant, la bureaucratie de certaines administrations de pays étrangers contribue déraisonnablement à embrouiller les processus de retour, ce qui soulève de réelles questions politiques et culturelles sur les objectifs derrière la complexité de ces procédures dans les pays d’accueil.o

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Jean-Baptiste Essis

Le journaliste ivoirien, Jean-Baptiste Essis, est décédé mardi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

« Il est décédé aujourd’hui (mardi), en partance pour la clinique (où), les gens ont dit qu’ils ne peuvent pas le garder (demandant à sa famille) d’aller au CHU, et c’est au niveau du CHU qu’on leur a dit qu’il est déjà décédé », a rapporté à APA une source proche du défunt. 

M. Jean-Baptiste Essis a officié au journal Le Temps, un quotidien proche de l’opposition, notamment de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Avant son décès, il correspondait en free-lance pour des médias. 

Côte d’Ivoire: des agents du ministère des Eaux et forêts en grève

Des agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts, réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), ont entamé mardi une grève pour exiger la transformation de la régie interne en trésorerie, selon une note officielle .

En dépit des décisions du ministre Alain-Richard Donwahi « en faveur de la décrispation », les agents des Eaux et Forêts sont entrés en grève dès ce 1er juin 2021. 

Cette grève intervient au terme d’une Assemblée générale de leur faîtière syndicale, la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), tenue le samedi 8 mai à Yamoussoukro.  

Cette grève trouve son fondement, selon l’Assemblée générale, dans la transformation de la régie interne en trésorerie. Pour ces agents cela leur permettra d’avoir des primes. 

Soucieux du bien-être des agents de son département, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi a « mené plusieurs démarches et continue de multiplier des rencontres dans ce sens », souligne la note.  

Par correspondance en date « du 10 juillet 2019, le ministre Donwahi a sollicité que soit érigée en trésorerie, la régie des recettes et d’avances spéciales auprès du ministère de l’Economie et des Finances ».  

En réponse de ce courrier, le 22 juillet 2019, le ministre ivoirien de l’Economie d’alors a indiqué que « dans le cadre de la transposition des directives de l’UEMOA, il est prévu la création des postes comptables ministériels chargés de l’exécution des budgets et autres ressources générées par les activités des ministères », mentionne le texte. 

Le ministre de l’Économie avait conclu qu' »il lui paraît dès lors judicieux d’attendre la mise en œuvre de cette réforme en cours », poursuit la note, qui relève qu’au terme de la mise en œuvre de cette réforme, le ministre des Eaux et forêts a « relancé son homologue à l’effet de la création de la trésorerie attendue par les agents ».  

« Sur instructions du ministre des Eaux et Forêts, plusieurs autres démarches administratives ont été menées dans ce sens par les directeurs centraux, en vue de régler définitivement ce problème », renseigne la note. 

Des rencontres d’informations et d’échanges ont d’ailleurs été organisées avec les responsables syndicaux afin d’aboutir à un dénouement heureux de cette situation qui risque de plomber les activités du département ministériel. 

Un séminaire islamique autour de l’école ivoirienne prévu en août

Le président ou l’Amir de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), Brahima Dembélé, a annoncé mardi à Abidjan l’organisation de la 32e édition du Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) avec pour thème central l’école ivoirienne.

« La 32e édition de notre traditionnel Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) se tiendra cette année du 31 juillet au 8 août 2021 dans la cité balnéaire de San-Pedro (sud-ouest) », a déclaré M. Brahima Dembélé, lors d’un point de presse au siège de l’AEEMCI.

Ce séminaire qui aura lieu, « après une année d’absence », vise à mettre à la disposition des élèves et étudiants cette plateforme afin de les « occuper sainement » durant les vacances, a indiqué le président de l’AEEMCI, soulignant que les inscriptions débutaient ce jour.

Au cours de ce point de presse, le président de l’AEEMCI a fait le bilan relatif aux séminaires régionaux de l’organisation, qui se sont tenus autour du thème central « La reconstruction d’une Côte d’Ivoire unie et solidaire: Quelle contribution de l’AEEMCI ? ».

Les notions de citoyenneté ont été fortement abordées lors de ces séminaires régionaux, tenus via les organes de base de l’AEEMCI. L’objectif étant de favoriser le respect des symboles de l’Etat, de l’entretien des ouvrages d’assainissement, la solidarité et la cohésion sociale.  

L’objectif était, selon M. Brahima Dembélé, d’instruire, de former et de sensibiliser les militants et sympathisants de l’AEEMCI sur des thématiques en lien avec les questions d’ordre religieux, académique et managérial.

« Ce rassemblement didactique a mobilisé 11 400 élèves et étudiants musulmans à travers tout le pays sur 10 000 participants attendus », a précisé M. Brahima Dembélé, qui a noté que « chacun de ces séminaires a fait l’objet de supervision (et) 31 missions » ont été faites par le Comité exécutif de l’AEEMCI.

Selon le président de l’AEEMCI, « les thèmes de civisme abordés ont fortement contribué au renforcement du sentiment de patriotisme, de la volonté de sauvetage de la paix et du cadre de vie des militants ».

« Nous avons également constaté l’engagement de nos militants à travailler pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-il poursuivi. Chacun des participants a reçu un diplôme de participation décerné par l’AEEMCI, la plus ancienne des organisations de jeunesse musulmane. 

Afrique du Sud : le chômage atteint un niveau record

Au premier trimestre 2021, 32,6 % de la population active de la nation arc-en-ciel était au chômage selon les données publiées ce mardi par le Bureau sud-africain des statistiques (Stats SA).En Afrique du Sud, la courbe du chômage ne fléchit pas. Durant les trois premiers mois de cette année, ce pays émergent comptait 7,2 millions de demandeurs d’emploi. Soit 8000 de plus par rapport au précédent trimestre.

C’est le plus haut pourcentage depuis le début de l’évaluation trimestrielle du chômage en 2008. L’étude montre que des emplois ont principalement été perdus dans les secteurs de la construction et de l’agriculture.

Si l’on prend en compte les personnes sans travail mais qui ont cessé d’en chercher, on passe à 43,2 % de la population active d’après Risenga Maluleke, le Directeur Général de Stats SA. L’économie sud-africaine, déjà ébranlée par une récession, a été mise à mal par le nouveau coronavirus.

En effet, le pays de Cyril Ramaphosa est le plus touché sur le continent noir par la pandémie. A ce jour, le virus a causé la mort de 56.000 personnes sur plus d’1,6 million de contaminations.

Covid-19 : un second vaccin chinois homologué

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné, ce mardi, son feu vert pour la mise sur le marché international d’un autre vaccin contre le nouveau coronavirus produit par l’empire du Milieu.Après Sinopharm, vient Sinovac. C’est le nom du tout nouveau vaccin chinois autorisé par l’agence spécialisée des Nations Unies. Recommandé pour les personnes âgées de 18 ans et plus, il est injectable en deux doses dans un intervalle de deux à quatre semaines.

Testé sur un échantillon de la population, Sinovac est efficace à 57 % pour prévenir les cas de Covid symptomatiques. Ce taux culmine à 100 % lorsqu’il s’agit d’éviter les formes graves et les hospitalisations.

Mariangela Simao, la sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé, se félicite de cette nouvelle homologation car « le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins pour faire face aux énormes inégalités ».

Sinovac, « facile à stocker » selon l’OMS, était déjà utilisé dans de nombreux pays. Ce vaccin intègre désormais le dispositif Covax dont l’objectif est d’assurer un accès équitable aux vaccins notamment dans les pays défavorisés.

Cour des comptes: 40 magistrats formés sur le budget-programme ivoirien

En vue de s’imprégner du budget-programme de l’Etat ivoirien, le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF) a initié un séminaire au profit de magistrats issus de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, qui se déroule du 31 mai au 5 juin 2021 à Abidjan.

La session porte sur les techniques d’analyse, de diagnostic et d’évaluation des politiques publiques dans un contexte de budget-programme. 

Le coordonnateur du PAGEF, Bamba N’Galadjo, à l’entame du séminaire, lundi, a précisé l’objectif de cette formation qui vise à amener les magistrats de la Cour des comptes à s’approprier le budget-programme aux fins d’une exécution plus efficace des projets de l’Etat. 

Le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, s’est félicité de cette session qui permet aux magistrats d’échanger avec des experts et praticiens de la gestion financière publique, ce qui devrait favoriser l’élaboration des rapports d’audit performants.   

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que l’idée de cette session est de « familiariser » ces magistrats avec les concepts clés de la gestion macroéconomique, notamment ceux relatifs aux cadrages macroéconomique et budgétaire.

Dans le cadre d’une transparence de la gestion de son budget, l’Etat ivoirien a adopté le budget-programme. Ce budget, déjà entré en vigueur, permet de recueillir d’avance les projets pensés dans un ensemble de programmes en vue de son exécution de manière optimale.

Maroc : La MGPAP s’engage à promouvoir la mutualité sur le continent africain

Par Hicham Alaoui– Précurseur en matière de mutualiste eu égard à sa riche expérience et ses multiples actions sociales et de solidarité, la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) du Maroc, s’est engagée à promouvoir la mutualité sur le continent africain.Lors de son Conseil d’administration (CA), tenu les 28 et 29 mai à Agadir, la MGPAP s’est dite déterminée à renforcer sa représentativité au sein de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) et partant accentué son rôle pour la promotion de la mutualité en Afrique.

Structure supranationale, l’Union Africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est à Rabat – Maroc-, est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous.

Conçue en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Il est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Il va sans dire que l’Union Africaine de la Mutualité constitue une plateforme pour renforcer des relations Sud-Sud à travers l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la mutualité, pour rehausser l’action sociale et promouvoir la protection sociale.

Cette organisation opte pour une démarche dynamique et active pour permettre à l’Afrique de réussir une couverture universelle.

En Afrique, l’exclusion de la protection sociale est particulièrement préoccupante au regard de l’ampleur de la pauvreté. Les crises économiques qui se sont succédé, ont entrainé le désengagement de l’Etat et ont eu pour conséquence une réduction des dépenses publiques. Le secteur de la santé a été l’un des plus touchés par cette situation. La gratuité des soins pour tous n’est plus assurée et il faut faire appel à la contribution des utilisateurs des services de la santé.

Combler les lacunes de la couverture demeure en effet un enjeu majeur du fait que le taux de couverture effective est faible, même dans les pays dotés d’une couverture légale. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), 82% de la population africaine vit sans aucune protection sociale. Une telle situation peut constituer un obstacle significatif à l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités.

Cette situation interpelle les pays africains à redoubler d’efforts pour promouvoir la protection sociale et œuvrer à la généraliser en vue d’atteindre notre objectif ultime celui de la protection sociale pour tous.

Revenant aux travaux du Conseil d’Administration de la MGPAP, il est à souligner que les membres du Conseil ont approuvé plusieurs points portant notamment sur la mobilisation davantage de ressources humaines, matérielles et logistiques nécessaires, pour réussir l’engagement de la MGPAP en faveur de la mise en œuvre du chantier royal de généralisation de la protection sociale, indique un communiqué de la MGPAP, parvenu à APA.

Le Conseil a également approuvé la mise en place des axes du plan stratégique quinquennal (2021-2025), la réduction des disparités territoriales et la garantie de l’égalité d’accès aux services administratifs, sociaux et sanitaires, outre l’adoption d’une politique de recrutement basée sur les besoins réels de l’établissement et les compétences personnelles exigées.

De même, le Conseil d’Administration de ce géant de la mutualité au Maroc a mis en place un mécanisme stratégique national pour la gestion des opérations de traitement et remboursement des dossiers médicaux des adhérents, tout en incluant les régions.

Il s’agit aussi du renforcement de la capacité d’accueil des centres d’archives et de documentation, ainsi que l’organisation de campagnes de sensibilisation et de communication visant à faire connaître les différents services de la MGPAP.

Maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de 435.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million, la MGPAP a pu réaliser, durant plus de 70 ans de son existence, une série de projets visant la régionalisation et de la politique de proximité, la facilitation de l’accès aux soins médicaux et la diversification et le développement des prestations servies aux adhérents et leurs ayant-droits.

La MGPAP est gérée par un conseil d’administration constitué de 33 membres élus par bulletins secrets à l’Assemblée générale. Les membres du conseil d’administration sont élus pour un mandat de 6 ans, et sont renouvelés par tiers tous les deux ans.

Réseau électrique ivoirien: environ 10% des clients touchés par le rationnement

Environ 10% des clients sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire sont touchés par le rationnement de l’électricité que connaît le pays, a dit mardi à la presse le directeur général adjoint (DGA) de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

Pour la période du 24 au 30 mai 2021, marquant la 3e semaine du Programme de rationnement, « nous n’avons pas noté d’aléas négatifs majeurs », a indiqué M. Mathias Kouassi, DGA chargé du pôle distribution et commercialisation. 

« Le nombre de clients touchés est d’environ 10% », a ajouté M. Mathias Kouassi, assurant que cette dernière semaine il a été constaté « une amélioration notable dans les ménages où beaucoup de quartiers programmés n’ont pas été rationnés ». 

La première semaine du Programme de rationnement qui part du 10 au 16 mai, mentionnera-t-il, a connu « une tendance positive avec une absence d’aléas. Certains quartiers prévus pour être rationnés ne l’ont pas été », tandis que la plage horaire pour d’autres a été réduite.

Cependant, la deuxième semaine, qui va du 17 au 23 mai 2021, « a été plus difficile en raison de l’indisponibilité des ouvrages de production, ce qui a conduit à augmenter le déficit d’électricité », a fait observer M. Kouassi.

Il a tenu à souligner que « des incidents localisés peuvent aussi entraîner des interruptions d’électricité par endroits et cela n’est pas du fait du Programme de rationnement ». Dans ce cas, des travaux de réparation sont effectués. 

Au niveau des clients industriels, M. Mathias Kouassi a rassuré que « des efforts ont été faits pour essayer de réduire l’impact sur leurs activités ». Dans ce contexte, un premier programme établi a subi de nombreuses adaptations.

Un Comité de veille comprenant des organisations des industriels et des acteurs du secteur public ivoirien analysent des solutions pratiques. Et ce, selon « les sollicitations des industriels par type d’activité ». 

« Pour les ménages, nous nous efforçons à repartir au mieux le programme de rationnement. Nous ne faisons le rationnement que lorsque nous n’avons pas le choix », a-t-il poursuivi, précisant « lorsque nous avons des aléas positifs, nous les répercutions immédiatement au niveau des ménages ». 

Le programme de rationnement de l’électricité en Côte d’Ivoire, dû à un problème de déficit de l’électricité, a commencé le 10 mai 2021. M. Mathias Kouassi a assuré que ce déficit devrait être maîtrisé d’ici à juillet 2021. 

Football: lancement à Abidjan de l’initiative «balle à terre»

L’initiative « balle à terre » destinée à réconcilier les acteurs du football ivoirien a été lancée, mardi à Abidjan, en présence des potentiels candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

A l’occasion de ce lancement dans un grand hôtel, dans le sud d’Abidjan, Idriss Yacine Diallo, Didier Drogba et Sory Diabaté se sont engagés à mettre «balle à terre»  afin d’aller sereinement à l’élection du président de la FIF pour laquelle ils étaient tous candidats jusqu’à la mise sous normalisation de l’instance fédérale par la Fédération internationale de football association (FIFA).

« (…) Ma team veut rassembler la famille. L’initiative n’aurait pas été totale si vous n’aviez pas associé les plus grands communicateurs au monde, les réseaux sociaux. Il faut considérer les élections comme un match de football qui va durer 90 mn ou 120 mn », a déclaré Idriss Yacine Diallo.

« J’espère être le vainqueur du match. Et si je suis le vainqueur, je ferai en sorte que Sory et Didier soient associés », a-t-il promis, exprimant sa disponibilité pour l’unification et la pacification du football ivoirien.

« Au comité de normalisation, nous vous regardons. Organisez cette élection comme Mme Gabala l’a promis, au plus tard en novembre. Vous avez une responsabilité (…). », a conclu M. Diallo.

 « La priorité aujourd’hui, c’est ce ballon qui doit rouler, qui doit apaiser. Nous sommes candidats à la fédération ivoirienne de football. Dans le mot fédération, il y a fédérer. Nous voulons être président, pas pour nous, mais pour les joueurs » a renchéri Didier Drogba.

« Quand j’ai été approché par les initiateurs du concept, je n’ai pas hésité, moi en tant qu’ambassadeur de la paix, moi Didier Drogba, fils de la Côte d’Ivoire », a-t-il expliqué, faisant observer que « cette élection a été au cœur de tous les débats ». «Je soutiens l’idée du concept balle à terre», a conclu M. Drogba.

Du côté de Sory Diabaté, c’est le même état d’esprit. « J’ai adhéré au concept Balle à terre, parce qu’ayant été acteur pendant 18 ans à la FIF.  Au-delà des mots, il faut que cette rencontre permette d’apaiser », a-t-il souhaité.

Pendant trois ans, a expliqué M. Diabaté, « nous avons connu des turbulences dans la maison. Je voudrais confirmer comme l’a dit Idriss Diallo, que nous nous parlons ».

Par ailleurs, il a invité « les uns et les autres à cultiver certaines valeurs » que sont notamment  le respect, la tolérance et la responsabilité. L’initiative «balle à terre» pour un football qui gagne, est portée par la journaliste sportive ivoirienne, Anne Marie N’guessan-Coulibaly.

En décembre 2020, la FIFA a décidé de placer sous tutelle la Fédération ivoirienne de football (FIF), plongée dans une crise de succession.

Depuis lors, cette dernière est gérée par un Comité de normalisation dirigé par l’Ivoirienne Mariam Dao Gabala qui agira notamment en qualité de Commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau Comité exécutif.

Ethiopie : aide alimentaire d’urgence de l’Onu au Tigré

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a besoin de 203 millions de dollars US pour continuer à intensifier sa réponse humanitaire au Tigré.Il a fourni une aide alimentaire d’urgence à un million de personnes dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré.

L’agence onusienne promet d’intensifier ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire dans ces zones.

Depuis avril dernier, le PAM a réussi à accéder aux 13 woredas (districts) du nord-ouest et a soutenu 885 000 personnes. En outre, les distributions du PAM ont commencé à la fin du mois de mars dans trois woredas de la zone sud où 168 000 personnes ont jusqu’à présent reçu des vivres d’urgence du PAM, ce qui porte le total à 1,05 million de personnes.

Cette semaine, le PAM a lancé une deuxième série d’aide alimentaire d’urgence pour six semaines, à commencer par Korem et Ofla, deux des cinq nouveaux woredas de la zone sud récemment ajoutés aux zones opérationnelles du PAM. Dans les premiers jours de ses opérations, le PAM prévoit de soutenir environ 80 000 personnes sur près de 200 000 ciblées.

En outre, le PAM dirige la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré avec ses partenaires et intensifie son appui pour atteindre les populations de 70 woredas. L’accès, en particulier dans les zones rurales, reste le principal défi. Le PAM a livré 315 000 rations nutritionnelles d’urgence aux enfants et aux femmes depuis février dans 31 woredas. En mai, le PAM a touché près de 100 000 enfants et femmes enceintes ou allaitantes dans toutes les zones, à l’exception de l’Ouest.

En plus d’appuyer la réponse globale, le PAM a livré 40 000 tonnes de nourriture pour le gouvernement et ses partenaires au Tigré et a transporté 22.000 tonnes pour la Commission nationale de gestion des risques de catastrophe (NDRMC) dans la région.

Au total, 5,2 millions de personnes, soit 91 pour cent de la population du Tigré, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence en raison du conflit depuis novembre dernier.

Avant les résultats du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) sur les niveaux de faim dans le Tigré, le PAM est très préoccupé par le nombre de personnes qui ont besoin d’un soutien nutritionnel et d’une aide alimentaire d’urgence, et fait tout son possible pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans les mois à venir.

Rwanda: la Bad booste l’accès à l’électricité

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé 84,22 millions de dollars en prêts et subventions pour électrifier près de 80 000 ménages ruraux dans le sud du Rwanda.Les fonds comprennent un prêt de 36,77 millions de dollars du Fonds africain de développement du Groupe de la Banque et un don du FAD de 47,45 millions de dollars, détaille le communiqué de la Bad parvenu ce mardi à APA.

Le projet de renforcement du système de transport et de connectivité du dernier kilomètre fournira un premier raccordement électrique à 77 470 foyers au réseau, ce qui implique la construction de 595 km de lignes de distribution moyenne tension et de 1 620 km de réseaux de distribution basse tension dans six districts du sud du Rwanda.

Le projet comprend également la modernisation, la réhabilitation et l’extension de 1 720 km de réseau basse tension et la distribution de transformateurs dans les villes secondaires à forte charge.

Il devrait améliorer la fiabilité et la stabilité de l’alimentation électrique dans tout le pays, élargir l’accès à l’électricité et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en permettant l’accès à une énergie propre.

Le projet devrait également renforcer l’éducation en élargissant l’accès des étudiants à la lumière pour étudier et profiter aux petites et moyennes entreprises tout en améliorant la création d’emplois pour les jeunes.

Le projet fait partie du Programme d’accès universel à l’énergie du Rwanda (RUEAP), qui vise, entre autres objectifs, à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2024. Il est également aligné sur le cadre de développement à long terme du pays, Vision 2050.

A terme, le projet fera progresser l’objectif du pays en matière d’électrification universelle et profitera aux petites entreprises et aux jeunes.

Génocide namibien: rejet de l’accord de réparation de l’Allemagne

Un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie a rejeté l’offre faite la semaine dernière par l’Allemagne de payer des réparations à la Namibie pour le génocide qui avait fait environ 75.000 morts il y a plus d’un siècle.Le gouvernement allemand s’est engagé la semaine dernière à verser 1,1 milliard d’euros (environ 1,2 milliard de dollars) au cours des 30 prochaines années en compensation aux victimes du génocide de 1904-1908 sur les Nama et Herero, en finançant des projets sociaux au profit des descendants des survivants.

Dans le cadre de cet arrangement, les autorités berlinoises devraient financer des projets d’infrastructures, de soins de santé et de formation en Namibie, afin de s’excuser du génocide sous le régime colonial allemand.

Cependant, le Conseil des chefs de Namibie a rejeté lundi l’offre allemande, exhortant le gouvernement du président Hage Geingob à renégocier l’accord car le montant n’était pas directement lié à l’ampleur des réparations.

Les chefs traditionnels ont estimé que le montant offert était une «insulte», comparé aux réparations payées aux Juifs par le régime nazi après la Seconde guerre mondiale.

Le gouvernement allemand aurait versé plus de 71 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales aux Juifs depuis 1952. Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US versées sur 40 ans. Le gouvernement namibien ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire.

Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, la réforme de l’enseignement et les mesures impliquant un allégement des restrictions sanitaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « si le Maroc n’a jamais hésité à défendre comme il se doit ses intérêts supérieurs, il n’hésitera pas à le faire chaque fois que c’est nécessaire », notant que certains milieux politiques chez notre voisin ibérique tentent de stopper l’élan de la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays.

Les relations entre les deux pays remontent à plusieurs siècles, rappelle la publication, soulignant que grâce à la clairvoyance des dirigeants des deux pays, les différends ont pu être tous les temps dépassés.

Les institutions espagnoles doivent aujourd’hui faire un choix clair et limpide, une fois pour toutes, estime le journal. « Aujourd’hui, les sages en Espagne et le peuple espagnol sont invités à reprendre l’initiative et éviter que ces milieux n’altèrent davantage les relations entre les deux pays », note-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit qu’après que le système LMD (Licence, Master, Doctorat) ait montré ses limites, les universités marocaines s’apprêtent à switcher graduellement vers l’architecture pédagogique Bachelor, avec pour ambition d’améliorer l’employabilité des étudiants.

Mais pour entrer pleinement dans le 21ème siècle, l’Université marocaine devrait impérativement changer de paradigme, en mettant en place un système de pilotage transparent à même de booster le potentiel et l’innovation des étudiants, nuance le quotidien.

Les universités devaient faire de la centralité de l’étudiant un pilier de leur architecture pédagogique, préconise-t-il, relevant que le Bachelor devrait donner lieu à une rénovation des contenus et méthodes pédagogiques pour un enseignement efficace et épanouissant.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement marocain a enfin décidé d’alléger les mesures restrictives à partir de ce 1er juin.

Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé une série de mesures impliquant un allégement des restrictions suite à l’amélioration de la situation épidémiologique du pays.

Ainsi, il a été décidé d’autoriser les rassemblements et les activités se déroulant dans les espaces ouverts, ceci dans la limite de 100 personnes. Cette limite a été réduite à 50 personnes pour les espaces clos.

Pour pouvoir dépasser le nombre fixé, une autorisation spéciale délivrée par les autorités compétentes sera nécessaire, précis-t-on.

L’assouplissement des mesures concerne également les transports publics, dont la capacité d’accueil a été étendue à 75%, ainsi que les théâtres, les salles de cinéma, les centres culturels, les bibliothèques, les musées et les monuments, désormais autorisés à rouvrir leurs portes à condition de ne pas excéder 50% de leur capacité d’accueil, ajoute le quotidien.

Sénégal :Les Locales et la mort tragique de trois journalistes font la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement des élections locales à venir et la mort, dans un accident de circulation, de trois journalistes du site d’informations Leral.net.Des « investitures musclées » au sein de la majorité présidentielle, barre à sa Une Sud Quotidien. Les arbitrages que fera Macky Sall pour la désignation des têtes de liste de Benno Bokk Yaakaar « feront (…) des frustrés », notamment à Dakar entre l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba et l’actuel ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, à Kaffrine (centre) entre le député Abdoulaye Wilane et le ministre chargé de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow.

A Saint-Louis (nord) également, entre l’ancien ministre Mary Teuw Niane et le ministre chargé des Transports terrestres, Mansour Faye, comme à Podor (nord) entre la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, et l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy.

Mais avant d’en arriver là, souligne WalfQuotidien, « le Sénégal risque gros » suite à son « refus d’application de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ».

Un arrêt de cette juridiction internationale fait obligation au Sénégal de lever les obstacles à la libre participation aux élections, rappelle le journal.

Le parrainage des candidats, une innovation de la loi électorale sénégalaise, est jugée discriminatoire par la Cour de justice de la CEDEAO. 

Cette dernière estime que c’est un moyen utilisé par la majorité présidentielle pour empêcher les candidatures de plusieurs adversaires politiques de premier plan, comme lors de l’élection présidentielle de 2019.

Les quotidiens sénégalais pleurent la mort de trois agents du site d’information Leral.net. 

« Leral décimé, la presse endeuillée », titre L’AS à la suite de l’accident de la route qui a coûté la vie à un journaliste, à un agent technique et à un chauffeur du site d’information. Ils couvraient une visite du président de la République à Kédougou (sud-est).

L’Observateur fait remarquer que l’accident « a plongé tout le groupe de presse [Leral] dans une consternation sans nom ».

EnQuête annonce un alourdissement du bilan de l’accident, avec la mort d’une quatrième personne ayant succombé à ses blessures après une collision de la voiture de reportage de Leral.net avec un camion.

La dernière évasion du célèbre prisonnier Baye Modou Fall dit Boy Djiné préoccupe les quotidiens. Par ses nombreuses évasions, il a réussi à « installer le malaise et le désordre dans l’administration pénitentiaire », écrit Le Quotidien.

Vox Populi parle d’une « évasion rocambolesque » et affirme que le jeune homme échappé d’une prison dakaroise depuis quelques jours « disculpe l’administration pénitentiaire ». Le prisonnier évadé s’est entretenu avec la chaîne privée iTV, selon le même journal.

Suite à la polémique née de l’achat d’une chaloupe par l’Etat du Sénégal, Le Soleil s’est livré à un exercice de clarification, concernant ce véhicule de transport maritime baptisé « Le Fatick », du nom de la ville d’origine du chef de l’Etat. 

« Acheté en juillet 2017 à 5,85 milliards de FCFA, il remplace +La Signare+ vieille de plus de quarante ans, pour la traversée Dakar-Gorée. […] Il pourra être utilisé pour la recherche et le sauvetage en mer », explique le quotidien national pour qui le fait de considérer la chaloupe comme une propriété privée de Macky Sall relève de la « diffusion de fausses nouvelles ».

Maroc/Covid-19: Le gouvernement annonce de nouvelles mesures d’allègement des restrictions

Le gouvernement marocain a annoncé lundi l’allègement des mesures de restriction sanitaire à partir du 1er juin, en tenant compte des résultats positifs enregistrés dans la courbe épidémique et au vu des progrès réalisés dans la campagne nationale de vaccination contre la pandémie de la Covid-19.Dans un communiqué, l’exécutif précise que ces mesures portent notamment sur l’autorisation des rassemblements et des activités dans des espaces fermés pour moins de 50 personnes, et les rassemblements et activités en open-space pour moins de 100 personnes, tout en disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

Ces mesures portent aussi sur le rehaussement de 75% de la capacité maximale autorisée des véhicules de transport public. Il s’agit aussi de la réouverture des théâtres, des salles de cinéma, des centres culturels, des musées, des monuments historiques, sans toutefois dépasser 50% de la capacité d’accueil, précise le communiqué.

Aussi, les salles de fêtes pourront fonctionner dans la limite de 50% de leur capacité, sans dépasser 100 personnes présentes en même temps.

Le gouvernement annonce aussi la réouverture des plages et des piscines publiques, dans le respect des mesures de distanciation physique. Les piscines ne pourront pas dépasser 50% de leurs capacités, fait savoir le communiqué.

 Ces mesures ont été prises suite à l’amélioration de la situation épidémiologique et à la progression de la campagne de vaccination, précise la même source, ajoutant que le gouvernement exhorte les citoyens à respecter scrupuleusement les mesures de précaution.