Afrique du Sud: hausse du salaire minimum

Le salaire minimum national en Afrique du Sud a été augmenté de 1,36 à 1,43 dollars américain par heure à partir de mars, a annoncé mercredi le ministre du travail Thulas Nxesi.Cette augmentation était conforme à la législation sur le salaire minimum national qui est entrée en vigueur en janvier 2019 à un niveau de 1,33 dollars US par heure, a déclaré M. Nxesi. Selon le droit du travail régissant le salaire minimum, aucun employé ne devrait être payé en dessous du salaire minimum par principe.

Avec cette loi, « il est illégal et constitue une pratique de travail déloyale pour un employeur de modifier unilatéralement les heures de travail ou d’autres conditions d’emploi dans le cadre de la mise en œuvre du salaire minimum », a déclaré le ministre.

Cette hausse ne s’applique cependant pas aux travailleurs domestiques dont la rémunération est inférieure au taux de 1,30 dollar de l’heure – avec l’espoir que la parité salariale entrera en vigueur l’année prochaine lorsque le salaire minimum sera révisé, a déclaré M. Nxesi.

 Le droit du travail sud-africain exige la révision annuelle du minimum national.

Mise en service de cartes prépayées pour le paiement des frais de mission des ministres

La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération dite « Cartes prépayées des missions» , un outil de paiement des frais de missions à l’étranger des ministres et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a présidé cette cérémonie de lancement en compagnie de ses collègues Moussa Sanogo ( Budget) et Roger Adom (Modernisation de l’administration), ces cartes prépayées permettront aux fonctionnaires et agents de l’Etat appelés à faire des missions à l’étranger, la possibilité de réduire la manipulation de numéraire.

 Elles permettront également aux agents de l’Etat en mission de bénéficier de condition de sécurité et de commodité optimale pour l’exécution de leurs opérations financières.

Se félicitant auparavant de la mise en service de ces cartes prépayées de missions, M. Coulibaly a indiqué que leur opérationnalisation  s’inscrit dans l’ambition du président ivoirien Alassane Ouattara de faire de l’administration ivoirienne une référence en terme de modernisation et de qualité de service. 

« Du point de vue opérationnel, le choix du paiement des frais de mission par cartes prépayées est destiné à l’atteinte des objectifs spécifiques ci-après : réduire la manipulation du cash, sécuriser les fonds en évitant les cas d’agression liées à la détention d’espèces, apporter plus de souplesse aux agents en mission à l’étranger dans l’exécution de leurs opérations  », a expliqué de son côté Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Cette innovation, a  ajouté également M. Assahoré, s’inscrit dans un cadre plus vaste incluant l’émission de cartes prépayées pour les dépenses liées aux compétitions internationales et aux bourses des étudiants.

Par ailleurs, il a souligné que ce nouvel outil  est destiné aussi à imprimer plus de célérité et de fluidité à l’exécution des missions de services publics effectuées par les fonctionnaires et agents de l’état.

Les cartes prépayées de mission ont été mises en œuvre par la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique de concert avec ses partenaires techniques que sont la Banque nationale d’investissement (BNI) et la société Visa international.

Plus de 54 millions Fcfa des USA annoncés au profit des communautés rurales ivoiriennes

L’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire annonce près de 100.000 dollars (54,12 millions Fcfa) de subventions destinées à améliorer la qualité de vie et les moyens de subsistance dans les communautés rurales ivoiriennes, dans un communiqué publié mercredi.

Il s’agit de « neuf petites subventions dans le cadre du programme d’auto-assistance de l’ambassadeur et une subvention dans le cadre du Fonds Julia Taft pour les réfugiés », précise le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.  

D’un montant total de 99 234 dollars, soit environ 54 millions F CFA, ces subventions visent à soutenir les efforts communautaires destinés à accroître le taux de fréquentation scolaire en fournissant des repas aux élèves, à améliorer l’état de santé par l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Ce projet, dont les organisations bénéficiaires sont situées dans les communautés rurales à travers la Côte d’Ivoire, devrait également permettre de stimuler le développement économique en facilitant la production agricole et animale.

Le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur américain, financé par le Département d’État américain, fournit depuis 1982, plus de 3 millions de dollars (1,62 milliards Fcfa) en aide aux communautés rurales en Côte d’Ivoire.

Il appuie des projets initiés et gérés au niveau communautaire, impliquant des contributions significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériels. Et ce, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations en zone rurale.

Également financé par le Département d’État américain, le Fonds Julia Taft pour les réfugiés octroie des subventions aux communautés de réfugiés actuels et réfugiés rapatriés en vue de créer des activités génératrices de revenus et promouvoir la cohésion sociale entre ces réfugiés et leurs hôtes.

« Les organisations communautaires locales savent mieux que quiconque comment elles surmontent leurs défis communautaires », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, ajoutant : « nous sommes fiers de soutenir les bénéficiaires de cette année ».   

Le diplomate américain a souligné que l’objectif de ces deux fonds de subvention, le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur et le Fonds Julia Taft pour les réfugiés, est d’identifier et de financer les initiatives locales pertinentes.

Pour l’édition 2021, les bénéficiaires de la subvention sont les organisations communautaires.

L’ONG Nin Min Monh, elle, a reçu des fonds pour la réhabilitation d’une cantine scolaire et la création d’un jardin potager pour l’école primaire du village d’Angamankro, à Sakassou, dans le centre ivoirien. Elle souhaite fournir un repas quotidien à 330 élèves pour accroître le taux de fréquentation scolaire.   

Avec cette subvention, l’ONG Vie Sacrée souhaite améliorer les conditions de vie de 60 réfugiés ivoiriens récemment rapatriés dans le département de Guiglo à l’Ouest de la Côte d’Ivoire depuis le Libéria à travers la formation dans les techniques de production avicole.

L’organisation va en outre aider ces réfugiés ivoiriens rapatriés à fabriquer du savon et faire de l’élevage porcin, ainsi que l’achat de matériels pour la construction des installations de mise en œuvre de ces activités.

« Les bénéficiaires sont de retour au pays après avoir fui le pays lors de la crise politique de 2010. Ils ont tout perdu. L’assistance fournie à leur retour inclut souvent de l’argent et de la nourriture. Avec ce projet, nous allons les aider à reconstruire leurs vies de manière plus durable », a dit Alfred N’da, président de l’ONG Vie Sacrée.

Plusieurs autres Organisations non gouvernementales sélectionnées devraient recevoir une partie des subventions pour décliner des projets visant à améliorer les conditions de vie de populations dans des zones rurales du pays.

L’affaire Sonko alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de cette rocambolesque histoire qui déchaîne les passions dans le pays.Vox Populi informe que Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « lance le processus de livraison d'(Ousmane) Sonko » puisque « le Bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des présidents (sont) convoqués jeudi pour la mise en état du dossier ».

Cela fait dire à L’AS que l’hémicycle « met en branle la machine » pour la levée de l’immunité parlementaire du leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Ce dernier est accusé de viols répétitifs par une masseuse d’un salon de Dakar. A en croire ce quotidien, le député se dirige tout droit « vers la guillotine ».

Sud Quotidien indique que l’Assemblée nationale « a été saisie par le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, « la société civile exhorte l’Etat à veiller au respect par les autorités judiciaires des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ».

En tout cas, selon WalfQuotidien, « le pourvoir décrète l’urgence » dans cette affaire de mœurs.  Et « vingt-quatre après les échauffourées à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » où réside Ousmane Sonko, ce journal s’est rendu sur place : « Le calme semble revenir. Mais la (localité) garde encore les stigmates des manifestations. Un nombre impressionnant de forces de défense et de sécurité, armés jusqu’aux dents, encercle le domicile » du 3e de la dernière élection présidentielle.

Sous le titre calembouresque « Pas de chambre Bass pour Sonko », Le Quotidien renseigne que l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines « fera directement face au juge du 8e cabinet » car le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, « n’a finalement pas attendu la levée de l’immunité parlementaire pour ouvrir une information judiciaire ».

Dans Libération, Ahmet Lô, le Coordonnateur de Pastef à Mbacké (centre) hausse le ton : « Nous sommes prêts à tout pour protéger notre leader. Le régime de Macky Sall veut le sacrifier mais cela ne passera pas. Les affrontements qui ont eu lieu à Dakar ne sont que la face visible de l’iceberg ».

Pour sa part, L’Observateur raconte les auditions du mari de la propriétaire du salon Sweet Beauté et d’une autre masseuse. Ces deux personnes, présentes dans l’appartement au moment où le viol présumé a été commis, ont affirmé « n’avoir entendu ni cri, ni appel au secours d’Adji Sarr (l’accusatrice) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait savoir que « l’Armée démantèle quatre bases rebelles (Badiong, Boussoloum, Bouman et Sikoune) après une dizaine de jours de bombardements dans le sud de Ziguinchor ». En outre, le quotidien national rapporte que « plusieurs hectares de champs de chanvre indien (ont été) détruits (et) des munitions explosives récupérées ».

Cette partie du Sénégal est en proie, depuis le début des années 80, à une rebellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et d’autres mouvements sortis de ses flancs.  

La presse marocaine commente le drame de l’usine clandestine de textile à Tanger

La presse marocaine parue ce mercredi consacre de larges commentaires au drame de l’atelier clandestin de textile à Tanger dans lequel 28 personnes ont trouvé la mort après la fuite de fortes eaux pluviales.+Al Massae+ rapporte des témoignages poignants des familles des victimes. Les témoignages sont poignants. Comme celui de ce père qui dit avoir accompagné, à l’aube du jour du drame, ses deux filles jusqu’au bord de la route où elles attendaient le passage de la voiture transportant le personnel de l’atelier où elles travaillent. « Quelques petites heures seulement après leur départ, on m’appela au téléphone pour me demander de me rendre d’urgence, sous un déluge, à leur lieu de travail », raconte-t-il. Sur place, il apprend que l’une de ses filles est morte noyée, malgré les tentatives désespérées de sa sœur, survivante miraculée, qui la tirait par les bras pour la sortir de l’atelier, avant que la puissance du courant d’eau ne les sépare à jamais.

La séparation douloureuse sera également le lot de cette mère divorcée, venue de Fès il y a quelque temps avec ses quatre filles âgées de 26 à 34 ans à la recherche d’un travail. Elles finiront par s’engager ensemble dans ce macabre atelier de textile. La mère, qui travaillait ce jour fatidique à l’étage supérieur, affirme qu’au cours des quelques instants qu’a duré le drame, elle entendait très distinctement les cris de détresse de ses quatre filles avant qu’elles ne rendent l’âme.

Dans le même sillage, +Assabah+ précise qu’il va falloir attendre les résultats de l’enquête officielle qui sera menée pour faire toute la lumière sur ce drame.

Dans un reportage intitulé « Lundi noir », la publication rapporte que, dans l’atelier de textile dédié à la confection de chemises de marques internationales, des hommes-grenouilles de la protection civile sont intervenus rapidement.

Mais, malheureusement, leur plongée dans ce garage souterrain, devenu subitement une piscine fermée de 3 m de profondeur étendue sur 150 mètres carrés, n’a permis que de sortir les 28 corps inertes de 8 hommes et 19 femmes, à la fleur de l’âge. 17 employés auraient réussi à s’extirper à temps de ce traquenard meurtrier.

Le quotidien rappelle que cet atelier, dit clandestin, est actif depuis quelque dix années et emploie 150 personnes, travaillant en système de rotation par équipes. D’ailleurs, selon le journal, Tanger abrite des centaines d’ateliers et usines clandestins, où travaillent des milliers d’employés, dans le total irrespect des conditions imposées par le code du travail.

Pour sa part, +Ahdath Al Maghribia+ écrit que les ateliers clandestins et le destin ont la même signification, celle de la mort-surprise inexplicable.

Lutte antiterroriste: le FBI et la CIA saluent un « partenariat avancé » avec la DGST

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a reçu des messages de félicitations et de gratitude du Federal Bureau of Investigation (FBI – section de New York) et de l’agence de renseignement américaine (CIA) saluant le niveau de coopération distingué et de partenariat avancé qui les lient aux services de la DGST dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de l’extrémisme violent dans l’objectif de garantir la sécurité et la sûreté des citoyens des deux pays.Selon un communiqué de la DGST, le chef de la section new-yorkaise du FBI a exprimé sa profonde gratitude et ses vifs remerciements pour la coopération et l’important soutien apporté par la Direction générale de la surveillance du territoire, notamment les renseignements précis qui ont été fournis en temps opportun, et qui ont permis de contribuer à la neutralisation du danger terroriste.

Ces renseignements, poursuit la même source, ont également permis d’accélérer l’enquête menée par le FBI au sujet du soldat américain en lien avec l’organisation Daech et qui planifiait un acte terroriste visant à tuer des soldats américains. Le message du FBI, ajoute le communiqué, a souligné que « grâce à la coopération et au fort partenariat liant la DGST et le FBI, nous sommes en mesure ensemble de garantir la sécurité de nos pays et la sûreté de nos citoyens, et d’assurer la sécurité pour tous », notant que ce message a réitéré la reconnaissance du FBI pour le soutien continu apporté par la Direction générale de la surveillance du territoire.

Le communiqué note également que le quartier général de la CIA à Washington s’est dit, pour sa part, « reconnaissant du leadership et du haut niveau de professionnalisme de la DGST, dans le cadre de efforts sécuritaires communs, y compris ceux déployés en matière de lutte contre le terrorisme et les groupes extrémistes », faisant part de la considération de l’agence américaine quant au partenariat solide la liant aux services de la DGST. 

Ces messages de remerciements et de gratitude de la part des agences de sécurité américaines interviennent suite aux renseignements précis fournis par la DGST au sujet des activités extrémistes d’un soldat américain, qui préparait des actes terroristes ciblant des intérêts et des soldats américains au Moyen-Orient, relève le communiqué. Ils soulignent, une nouvelle fois, l’engagement constant et immuable de la DGST à renforcer les mécanismes de coopération internationale de lutte contre les risques du terrorisme guettant les intérêts du Royaume et de ses partenaires régionaux et internationaux, conclut le communiqué.

La villa offerte au journaliste ivoirien lauréat du prix Ebony 2009 rasée

Une villa offerte au journaliste ivoirien Jean Roch Kouamé, lauréat du super Ebony 2009, a été rasé mardi suite à une instruction du ministère de l’Entretien routier et de l’Équipement.

La villa, après le passage des Caterpillars, est devenue un tas de décombres. Il a été « totalement rasé », affirme Jean Roch Kouamé qui réside dans cet appartement depuis 2015, soit sept ans après l’obtention du prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.  

« Ce matin, je suis au bureau et on m’apprend que les machines sont à la cité (Akissi Delta) que  j’habite. Ils nous ont laissé le temps de sortir ce qu’on pouvait (…) On a pu faire sortir en vrac les fauteuils, les lits » et quelques effets, raconte-t-il. 

Dans la zone, au moins une trentaine de personnes ont perdu leurs maisons. Après la réalisation de l’autoroute de Grand-Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan), un décret a été pris pour ne pas que les gens construise jusque trop proche de l’autoroute. 

Pour ce faire, la zone a été déclarée comme une agglomération. Or, en agglomération il est requis un vide à 100 mètres de part et d’autre de l’autoroute. Les maisons se trouvant dans l’emprise public selon ce décret ont été détruits. 

La cité Akissi Delta est une promotion immobilière réalisée par M. Yed Benson. Ce promoteur dont la structure à l’époque s’appelait Proxim Finance, a signé un partenariat avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Dans le super lot, Proxim Finance devait donner le lot au super Ebony. Le promoteur immobilier avait promis une villa de cinq pièces dont la remise des clés a eu lieu en 2011. Mais, c’est en 2015, que M. Kouamé intègre la maison. 

Depuis 2005-2006 la promotion immobilière a démarré et les premiers acquéreurs ont commencé leurs travaux. « Pendant ce temps on ne parlait pas d’autoroute », a laissé entendre M. Kouamé,  ajoutant que « c’est en 2011 que l’affaire d’autoroute a commencé ».  

« Personne ne parle de dédommagement », s’insurge-t-il, faisant remarquer que les propriétaires des lots visés ont reçu la première mise en demeure 2016. Mais, après des relances, ils ont pris un avocat qui a engagé des discussions avec la direction du domaine public. 

Guikahué salue l’apaisement du climat social après un échange avec Hamed Bakayoko

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué, a salué mardi à Abidjan les efforts du gouvernement ayant permis l’apaisement du climat social, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Hamed Bakayoko.

M. Guikahué qui avait à ses côtés  le professeur Niamkey Koffi, un cadre de son parti, a dit être venu « saluer M. le Premier ministre et le gouvernement pour les efforts qui sont faits dans le sens de l’apaisement du climat social ».

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci a indiqué avoir fait le tour, avec M. Hamed Bakayoko, des conclusions du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition visant l’apaisement et la cohésion sociale.  

Cette rencontre intervient près de deux semaines après son retour de France, où il avait été évacué pour des soins médicaux, alors qu’ il était incarcéré. En détention depuis novembre 2020, M. Guikahué a été libéré en janvier et mis sous contrôle judiciaire.  

Une passation de charge avec le secrétaire exécutif en chef par intérim prévu ce mardi en fin de matinée a été ajournée. 

Maroc : le parlement adopte le Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique

La Chambre des représentants a adopté, lundi à l’unanimité, cinq accords internationaux, deux bilatéraux avec la Turquie et les États-Unis d’Amérique et trois multilatéraux portant sur l’interdiction des armes nucléaires, la sécurité routière et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.S’agissant des accords bilatéraux, il a été question du projet de loi portant approbation de l’accord portant amendement de la convention de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, fait à Rabat le 24 août 2020 et du projet de loi portant approbation de l’accord relatif aux immunités et privilèges entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, fait à Rabat le 1er septembre 2020, indique mardi la chambre des représentants dans un communiqué.

Les accords multilatéraux concernent, quant à eux, le projet de loi portant approbation du Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique (Traité de Pelindaba), signé au Caire le 11 avril 1996, le projet de loi portant approbation de la Charte africaine sur la sécurité routière, adoptée à Addis-Abeba, le 31 janvier 2016, ainsi que le projet de loi portant approbation des statuts de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, faits à Pékin le 29 juin 2015.

Selon la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nouzha El Ouafi, ces textes s’inscrivent dans le cadre de la dynamique permanente que connait la diplomatie marocaine, visant à élargir les partenariats du Royaume, à diversifier ses domaines de coopération et à poursuivre son ouverture aux différentes régions du monde, de manière à consolider son positionnement aux niveaux continental, international et régional.

Elle a expliqué que le Maroc est devenu, ces dernières années, un acteur majeur dans le processus de partenariat stratégique Asie-Afrique, ainsi qu’au niveau régional et international multilatéral.

Le projet de loi portant approbation de l’accord portant amendement de la convention de libre-échange, du 7 avril 2004, entre le Maroc et la Turquie, à titre exceptionnel, impose des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur les produits industriels d’origine turque et inscrits à l’annexe I de cet accord, pour atteindre 90% de la valeur des produits provenant du « pays le plus favorisé » en vigueur.

S’agissant du projet de loi portant approbation de l’accord relatif aux immunités et privilèges entre les gouvernements marocain et américain, il vise à consolider la protection dont bénéficient les consulats des deux parties vis-à-vis de l’autre partie, en clarifiant les immunités dont bénéficient les membres de la mission diplomatique et les membres de leur famille.

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, dont les statuts sont approuvés par le projet de loi n°60.20, est une institution financière multilatérale dont le siège est à Pékin.

Elle vise à promouvoir le développement économique durable, à créer la richesse, à améliorer la liaison entre les infrastructures dans les secteurs productifs et à encourager l’investissement privé dans les projets d’entreprises et les activités qui contribuent au développement économique de la région, notamment en ce qui concerne les infrastructures.

Le Maroc deviendra membre de cette banque une fois ses documents d’adhésion déposés, indique la même source.

Pour ce qui est de la Charte africaine sur la sécurité routière, elle se propose de mettre en place des politiques d’amélioration de la sécurité routière en Afrique, à développer des politiques nationales globales de sécurité routière, à accélérer la mise en œuvre des programmes nationaux, régionaux et continentaux et à contribuer à la coordination des efforts de sécurité routière au niveau du continent.

Cette charte entend, également, améliorer la coordination entre les partenaires au développement dans ce domaine, appuyer la participation du secteur privé, de la société civile, des organisations non gouvernementales et des institutions parlementaires aux questions de sécurité routière, et renforcer la compatibilité et l’harmonie entre les processus de collecte, de traitement et de diffusion des données sur la sécurité routière.

Quant au projet de loi portant approbation du Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, il s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Maroc à l’égard d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en la matière, en date du 11 décembre 1975, à travers un traité international conclu sous les auspices de l’ONU de ne pas fabriquer ou acquérir le contrôle des armes nucléaires, conclut le communiqué.

Impôts ivoiriens: 2352,1 milliards Fcfa collectés en 2020, en hausse de 56,2 milliards

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 2352,1 milliards de Fcfa en 2020 contre 2295,9 milliards de Fcfa attendus, soit un écart positif de 56,2 milliards de Fcfa et un taux de réalisation de 102,4%.

Selon le Directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, l’administration fiscale a réalisé 2352,1 milliards Fcfa pour un objectif global de recettes assigné de 2295,9 milliards Fcfa en 2020, soit un écart de +56,2 milliards Fcfa pour un taux de réalisation de 102,4%.

« Nous avons renoué avec le cycle vertueux de la progression et de la marche en avant. Nous n’avons plus le droit de reculer et n’avons plus le droit à la faute », a déclaré M. Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan de l’exercice 2020 et les perspectives pour 2021.

L’année 2020, fera-t-il observer, a été particulièrement éprouvante pour l’économie ivoirienne en raison de la pandémie de Covid-19 qui a impacté les activités de l’administration fiscale. Le pays a d’ailleurs perdu près de 500 milliards Fcfa.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a félicité les administrateurs fiscaux pour ce résultat positif, avant de faire savoir que 2021 est une année de grands défis, tout en les invitant à plus d’efficacité dans la collecte des impôts. 

Il a évoqué quelques grands axes pour davantage améliorer le niveau des collectes, entre autres l’élargissement de l’assiette fiscale, l’exonération fiscale, l’efficacité du contrôle fiscal, l’aménagement et le taux de certains impôts.  

Outre la crise sanitaire de Covid-19, la situation socio-politique exacerbée par les violences liée à l’élection présidentielle, ont contribué à freiner l’élan de la mobilisation des ressources. 

M. Sié Ouattara a également relevé le « faible niveau de rendement de certains impôts, notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt foncier dont les rendement n’ont pas été à la hauteur de nos attentes ». 

L’objectif assigné à la direction générale des impôts pour l’exercice 2021 est de 2748,7 milliards Fcfa, en hausse de 396,5 milliards Fcfa par rapport à 2020. Pour accroître les recettes fiscales la DGI envisage de digitaliser davantage ses services.

Présentation à Abidjan d’un livre blanc de la société civile contre la Covid-19

La société civile ivoirienne a présenté mardi à Abidjan un livre blanc contenant les différentes actions menées par ses membres pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire en concertation avec les pouvoirs publics, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce document réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), la Fédération nationale des organisations de santé en Côte d’Ivoire (FENOSCI) et Caritas Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANES 2), un projet financé par le Fonds européen de développement qui vise entre autres à renforcer la participation des Organisations de la société civile ( OSC) aux politiques publiques.

 Selon Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la CSCI, ce livre blanc qui résume les actions de près de 170 OSC, porte sur la contribution de la société civile ivoirienne dans la lutte contre la Covid-19. 

« Il en ressort que 81% des associations enquêtées ont mené des actions de prévention contre la Covid-19. Parmi celles-ci, 96% ont mené des actions d’information et de sensibilisation aux gestes barrières, 54% ont distribué des gels hydroalcooliques et 33% ont distribué des vivres», a, entre autres expliqué M. Kouma.

Par ailleurs, il a indiqué que la CSCI a aussi mis en place un plan d’actions de mobilisation de ressources pour lutter contre la Covid-19. Pour sa part, Solange Koné, la présidente de la FENOSCI a soutenu que  « nos initiatives ont connu un moment d’irrespect  » estimant que le travail de sensibilisation doit continuer contre la Covid-19. 

« On ne peut pas dire que nos objectifs sont atteints. Il y a eu un relâchement des populations dans le respect des mesures barrières à un moment donné. Nous devons continuer les activités de sensibilisation à l’endroit de la population  », a-t-elle ajouté.

A la date du 08 février 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 29967 cas confirmés de Covid-19 dont 28186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

Décès à Abidjan de Tia Koné, ex-président de la Cour suprême ivoirienne

L’ancien président de la Cour suprême ivoirienne, le Magistrat à la retraite, Tia Koné est décédé à Abidjan, a annoncé mardi Albert Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( UDPCI), un parti politique dont il était proche.

« J’ai appris avec beaucoup de tristesse le décès du président Tia Koné et de Mme Solange Woi Messé. Puisse Dieu accepter leur âme et consoler leur famille », a écrit M. Mabri sur sa page officiel Facebook consultée par APA.

M. Tia Koné, rappelle-t-on, a été le président de la Cour suprême de Côte d’Ivoire du 12 juillet 2000 au 13 avril 2011.

Sénégal : le Fida s’engage à investir 3,74 milliards F CFA

Le Représentant du Fonds international de développement agricole (Fida) au Sénégal et le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont signé, ce mardi à Dakar, la convention de financement.L’entente entre l’Etat du Sénégal et l’institution spécialisée du système des Nations Unies s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C).

Ledit programme sera mis en œuvre, selon Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, sur une période de trois ans pour la première phase (2021-2023). Ce dernier a souligné que « la répartition des coûts de base du projet par composante prouve une forte orientation du programme sur l’augmentation de la productivité, de la production et l’intégration économique ».

Dans son discours, M. Hott a loué « l’exemplarité de la coopération très ancienne entre le gouvernement du Sénégal et le Fida ». En effet, l’institution financière internationale est intervenue dans ce pays ouest-africain « sur une vingtaine de projets/programmes touchant 667.643 ménages et cofinancée pour un montant total de 875,43 millions de dollars américains dont 318,66 millions représentant les contributions du Fida ».

Dans cette même dynamique, l’ancien vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) s’est réjoui « du travail important réalisé dans le cadre du nouveau Programme d’options stratégiques pour le pays (Cosop) 2019-2024, d’environ 35 milliards F CFA, validé par le gouvernement en décembre 2018 et approuvé par le Conseil d’administration du Fida ».

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a félicité « le Fida d’avoir initié le programme G5 Sahel+ Sénégal qui interviendra, pour la première phase, dans les départements de Kanel (nord), Podor (nord) et Goudiry (est) ».

L’objectif de ce programme est de « consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes, vivant en zones transfrontalières », a-t-il expliqué. A terme, 11.000 ménages agropastoraux, pour environ 110.000 personnes dont 50 % de femmes adultes et 30 % de jeunes, seront touchés.

Pour tout cela, Amadou Hott a exprimé « la profonde gratitude du gouvernement pour le soutien constant du Fida tendant à améliorer la sécurité alimentaire, augmenter les revenus des ruraux pauvres et créer des emplois pour les jeunes et les femmes ».

Le Sénégal lève 82,5 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a levé vendredi, 82,5 milliards de FCFA sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa).Le marché régional des titres publics de l’Umoa renfloue les caisses de l’Etat du Sénégal. Au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de trois (3), cinq (5) et sept (7) ans, ce pays ouest-africain a pu récolter un peu plus de 82 milliards de FCFA.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la couverture des besoins de financement de l’année 2021. Elle a été réalisée avec la collaboration de l’Agence Umoa-Titres et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). A l’issue de l’opération, les rendements moyens pondérés ci-après ont été obtenus: 5,55% à 3 ans; 5,81% à 5 ans; 5,98% à 7 ans.

Ces niveaux témoignent d’une nette amélioration des rendements, eu égard aux précédents taux qui étaient ressortis respectivement à 5,62% à 3 ans, 5,88 % à 5 ans et 6,29 % à 7 ans, se réjouit le ministère des Finances et du Budget.

A en croire ce dernier, les taux d’intérêts ainsi réalisés traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur étatique de référence sur le marché régional des titres de l’Umoa.

Malawi : malgré des doutes, les vaccinations se poursuivent avec AstraZeneca

Le gouvernement du Malawi a décidé de poursuivre ses projets d’importation du vaccin Oxford-AstraZeneca, malgré les inquiétudes quant à son efficacité contre une variante plus puissante du corinavirus, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.Selon Chiponda, le Malawi va poursuivre ses plans d’acquisition du vaccin, au lendemain de la décision de l’Afrique du Sud d’annoncer la suspension de son programme de vaccination, après que de nouvelles recherches ont montré que le vaccin AstraZeneca offrait une protection minimale contre la nouvelle souche de Covid-19, actuellement en circulation en Afrique australe. .

« Nous continuons comme prévu », a ajouté Chiponda. Le pays s’attend à recevoir son premier envoi de vaccin à la fin du mois de février, pour un déploiement en mars. Il comprend 1,5 million de doses.

Selon les dernières données, le vaccin Oxford-AstraZeneca a protégé trois personnes sur quatre contre les variantes de la première vague, alors qu’il protège une personne sur quatre du nouveau variant de la deuxième vague.

La nouvelle variante de Covid-19, scientifiquement connue sous le nom de SARS-CoV-2 501Y.V2, est très courante en Afrique du Sud et dans les pays voisins.

A ce jour, le Malawi a confirmé 27.422 cas de Covid-19, dont 874 décès.

Soudan : un nouveau gouvernement incluant d’anciens rebelles

Un nouveau gouvernement comprenant sept ministres issus de groupes rebelles actifs sous l’ancien régime a été dévoilé par le premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, en vertu de l’accord de paix signé en octobre.Après plusieurs mois de négociations et de consultations avec les groupes rebelles et les bandes armées, le Premier ministre a annoncé lundi dans la soirée, la formation d’un nouveau gouvernement, comprenant des ministres issus des différents groupes armés, notamment du Darfour.

« Nous sommes parvenus à un consensus pour vingt-cinq ministères et nous avons reporté l’annonce concernant le ministre de l’Éducation dans l’attente de consultations supplémentaires », a expliqué M. Hamdok lors d’une conférence de presse.

« Cette formation vise à éviter l’effondrement du pays. Nous savons qu’il y aura des défis, mais nous sommes certains que nous pourrons avancer », a-t-il soutenu, précisant que le nouveau gouvernement comptait se concentrer sur la remise en état de l’économie.

Le gouvernement de transition et le Front révolutionnaire soudanais (FRS), coalition de cinq groupes rebelles et quatre mouvements politiques, ont signé un accord de paix en octobre.

Les deux derniers groupes rebelles sont en pourparlers avec le Premier ministre pour trouver un accord de paix.

Au total, le gouvernement comprend vingt-cinq ministres, dont d’anciens chefs rebelles, des militaires et des membres de l’opposition sous Omar el-Béchir.

Parmi les figures marquantes de ce nouvel attelage, on note la présence de Mariam al-Sadeq al-Mahdi, fille du dernier premier ministre élu démocratiquement du Soudan et qui a été renversé par le coup d’État de Béchir en 1989. Cette dernière hérite du portefeuille des Affaires étrangères.

Sept ministères reviennent aux groupes rebelles, deux pour l’armée et les dix-sept autres de la mouvance des Forces pour la liberté et le changement (ALC), moteur de la révolution populaire.

Seul le poste de ministre de l’Education n’a pas encore été pourvu et nécessite des consultations supplémentaires.

La formation de ce gouvernement marque un pas important dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé avec les groupes armés en octobre dernier. Désormais la prochaine étape est la mise en place d’un Parlement de transition d’ici le 25 février.

Soudan : le Pm dissout son cabinet

Le Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok, se sépare de ses collaborateurs en attendant la nomination de nouveaux membres lundi, a appris APA.Le bureau du Premier ministre Hamdok a déclaré que les membres sortants de son ancienne équipe conserveraient leurs fonctions, en attendant que leurs successeurs soient désignés.

Ce changement s’inscrit dans le cadre du processus de renforcement de la démocratie, 22 mois après le renversement d’Omar el-Béchir par l’armée, au terme de plusieurs mois de manifestations de masse.

Un Conseil de transition avait été formé en 2019 dans lequel siégeaient des civils, dans le cadre d’un accord de partage du pouvoir. Il résulte de plusieurs mois de protestations supplémentaires contre les chefs militaires du pays que les Soudanais ordinaires accusent d’être sympathiques à Béchir et aux membres de son ancienne administration.

Omar el-Béchir dirigeait le Soudan depuis son coup d’Etat militaire de 1989 avant d’être destitué par l’armée en avril 2019 sous la pression d’un soulèvement populaire.

Guinée : de la prison ferme pour un opposant

Mamadi Condé, alias « Madic 100 frontières », a été condamné à cinq ans de prison et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens, soit près de 6 millions de F CFA.Le Tribunal de première instance de Dixinn, dans la proche banlieue de Conakry, a acté le sort de Madic 100 frontières. Le Secrétaire fédéral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG, opposition) au Québec (Canada) va retourner en prison. 

Il était poursuivi pour « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique ». Madic 100 frontières avait été arrêté au lendemain de la présidentielle du 18 octobre 2020 dans la préfecture de Forécariah (sud-ouest).

L’affaire Sonko tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement d’un fait divers dans lequel est cité l’homme politique.WalfQuotidien rapporte que la journée du lundi était « mouvementée » et la capitale Dakar « en feu et flamme » avec des « maisons vandalisées, des commerces saccagés, des voitures incendiés… ».

Selon ce journal, les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), « (qui) n’entendent pas laisser leur leader entre les mains de la justice, ont déclenché une guérilla urbaine ».

En effet, L’AS indique que « les Sonkistes mettent le feu partout ».  Ce quotidien fait savoir qu’il y a eu des « affrontements » entre des jeunes et les forces de l’ordre à la Cité Keur Gorgui (Dakar) où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines. Dans ces heurts, « plus d’une quarantaine de personnes (ont été) arrêtées et placées en garde-à-vue », signale ce journal.

Pour sa part, Libération informe que « le magasin Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) et la maison de Mamour Diallo (mouvance présidentielle) à Louga (nord-ouest) » ont également été brûlés par des manifestants en furie. Le mouvement citoyen Y en a marre, nommé par ce quotidien, met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes ».

Décidément, « les Patriotes (sont) en mode résistance », note Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Mouhamadou Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de Résistance Nationale (FRN, opposition), « s’indigne devant cette stratégie manifestement déroulée pour affaiblir (voire) liquider politiquement et socialement des adversaires politiques en foulant aux pieds toute considération d’ordre éthique ».

À en croire Le Quotidien, « le virus de la violence se répand dans Dakar » dans ce contexte pandémique. En tout cas, la situation risque d’être davantage tendue puisque « l’Etat pourrait envisager une autre procédure contre (Sonko) pour appel à l’insurrection ».

Dans L’Observateur, une personne qui connaît Adji Sarr, la masseuse d’un salon de massage dakarois qui est à l’origine de la plainte pour viols répétitifs contre le troisième de la dernière présidentielle, la dépeint ainsi : « On ne veut pas la trainer dans la boue. Surtout maintenant qu’elle a des problèmes. Mais il faut reconnaître qu'(elle) n’est pas une sainte. Quand elle a un objectif, elle ne se fixe pas de limites pour l’atteindre malgré son jeune âge ».

Enfin, Le Soleil annonce que la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est enclenchée. Le quotidien national précise qu’elle « durera huit jours en cas d’acceptation de la requête par le Bureau de l’Assemblée nationale ».

Maroc : la Banque centrale juge « normal » le climat des affaires dans l’industrie

La Banque centrale du Maroc a jugé « normal » le climat général des affaires dans l’industrie, au cours du 4ème trimestre 2020.Selon les résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture de la Banque centrale, la proportion d’entreprises, qui estiment que le climat des affaires a été « normal » varie de 26% pour le textile et cuir (TC) à 80% pour l’électrique et électronique (EE).

Pour ce qui est de la proportion des industriels ayant jugé « défavorable » le climat des affaires, elle oscille entre 20% pour l’EE et 67% dans le TC.

De leur côté, les conditions d’approvisionnement ont été « normales » selon 77% des industriels et « difficiles » pour 21%, fait savoir la même source. Ces conditions ont été « normales » d’après 86% des patrons de l’agro-alimentaire, 83% de la chimie et parachimie, 74% de la mécanique et métallurgie, 51% du textile et cuir et 44% de l’électrique et électronique.

En revanche, la proportion des entreprises qualifiant les conditions d’approvisionnement de « difficiles » varie entre 13% dans l’agro-alimentaire et 56% dans l’électrique et électronique.

L’enquête fait également ressortir que le stock des matières premières et demi-produits a été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, tandis que les effectifs employés durant les trois derniers mois ont stagné.

Covid-19: la Côte d’Ivoire commence la semaine avec 3 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire qui fait face depuis quelques semaines à une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré lundi 142 nouveaux cas, 205 personnes guéries et 03 décès, a appris APA de source officielle. 

« Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 8 février 2021, 142 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 845 échantillons prélevés soit 7,7 % de cas positifs, 205 guéris et 3 décès », indique un communiqué de ce département ministériel transmis à APA. 

Ainsi à la date du 8 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 29 967 cas confirmés dont 28 186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

 Pour ce faire, le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Eugène Aka Aouélé, a rappelé à toute la population la nécessité du  port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Maroc : Au moins 28 morts dans une usine clandestine à Tanger

Au moins 28 personnes ont trouvé la mort, lundi matin, dans une unité clandestine de textile située dans la cave d’une villa à Tanger, après que les eaux de pluies aient encerclé certains occupants de cette unité, selon les autorités locales.Aussitôt alertées, les autorités locales et les services de sûreté et de la protection civile sont intervenus pour secourir dix personnes qui ont été transférées à l’hôpital régional pour recevoir les soins nécessaires, alors que les dépouilles de 28 autres ont été repêchées, dont 19 femmes, a-t-on précisé de même source

Les opérations de recherches se poursuivent pour secourir d’éventuels autres individus encerclés, ajoute la même source.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du parquet pour élucider les circonstances de cet incident et déterminer les responsabilités.

Côte d’Ivoire: «Ouattara est une solution pour nous» (Dircab Blé Goudé)

Youssouf Diaby, le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), un parti de l’opposition ivoirienne proche de M. Gbagbo, a estimé que le président ivoirien Alassane Ouattara « n’est pas le problème », mais plutôt « une solution pour nous ». 

Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Diaby a fait cette déclaration lors d’un entretien avec Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté qui l’a reçu en audience à Boundiali dans l’extrême Nord ivoirien.  

« Dix ans hors du pays, nous avons compris que le Président Alassane Ouattara n’est pas le problème. Ouattara est une solution pour nous. Sincèrement, nous reconnaissons que le Président travaille. Il ne faut pas se le cacher. Tout le pays est en chantier », a reconnu le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé. 

Poursuivant, M. Diaby a indiqué que  « nous sommes venus nous confier à elle ( Mariatou Koné) et lui dire que nous sommes engagés à contribuer sans renier notre appartenance politique à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire». 

Par ailleurs, le directeur de cabinet de M. Blé Goudé qui a estimé que le temps de la belligérance est terminée, a assuré que  «nous sommes venus apporter notre modeste contribution dans la reconstruction de notre pays». En retour, la ministre Mariatou Koné a soutenu à son tour, que  « le pays a besoin de tous ses enfants ». 

 « Merci d’avoir répondu à l’appel du Président de la République SEM Alassane Ouattara. Merci d’avoir saisi la main tendue du Président. Il y a eu beaucoup de rumeurs. Vous êtes venus et vous constatez qu’il n’y a rien. Tout va bien. Chacun à sa place dans la construction du pays», a assuré à son hôte, Mme Koné. 

Acquitté depuis 2019 par la Cour pénale internationale ( CPI) de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Blé est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas en attente de la fin de la procédure à son encontre. 

Elections : une mission de l’ONU au Bénin et au Niger

En prélude aux élections présidentielles au Bénin et au Niger, le Représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, effectue une visite dans ces pays. « Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, est au Bénin jusqu’au 10 février. Il se rendra ensuite au Niger du 11 au 14 février », rapporte un communiqué de presse reçu, lundi à APA.

Les deux visites font partie des activités régulières que mène UNOWAS pour soutenir et encourager les pays de la sous-région dans leurs efforts pour organiser des élections présidentielles apaisées, inclusives et transparentes.

« Durant sa mission, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, rencontrera les parties prenantes nationales impliquées dans la tenue de l’élection présidentielle au Benin, le 11 avril 2021, et du second tour du scrutin présidentiel au Niger, prévu le 21 février prochain », conclut le texte.

OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La Nigériane serait, en cas de nomination le 1er mars prochain, la première femme à la tête l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).L’arrivée de l’administration Biden et son soutien appuyé à la Nigériane a tout changé. Ngozi Okonjo-Iweala a désormais le champ libre pour prendre la direction de l’OMC. A côté du soutien des Etats Unis, la candidature de la Nigériane est aussi portée par l’Union africaine et l’Union européenne qui comptent sur elle pour donner la stabilité nécessaire à l’OMC et commencer « les réformes dont l’organisation a tant besoin. »

L’ancien Ministre des Finances du Nigeria au début des années 2000, est désormais la seule candidate pour occuper le poste après le retrait de sa principale concurrente, la ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee dans la matinée du vendredi 5 février.

L’ex-président des États-Unis Donald Trump qui avait opposé son véto à sa désignation, s’était montré hostile à l’OMC qu’il critiquait « pour son pouvoir qu’il juge trop important et, surtout, pour ses décisions concernant la Chine. »

Mais son départ à la Maison Blanche et l’arrivée de la nouvelle administration Biden a fait bouger les lignes. Toutefois, la nomination de Ngozi Okonjo-Iweala doit faire l’objet d’un consensus entre les 164 pays membres.

Et sauf surprise, l’Organisation devrait porter son choix sur elle lors de son Conseil général prévu le 1er mars prochain. L’ancienne directrice de la Banque mondiale serait la première femme à la tête de l’institution sise à Génève et la première originaire d’Afrique. 

Son objectif en cas de désignation, sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

L’Afrique, dont est originaire Ngozi Okonjo-Iweala qui possède la double nationalité nigériane et américaine, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial du commerce. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

Côte d’Ivoire: des journalistes créent une ONG d’entraide

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée «Confrères journalistes» a été créée le week-end dernier à l’issue d’une Assemblée générale constitutive qui s’est tenue à Tiassalé, à 120 km au nord-ouest d’Abidjan.

Le journaliste Moussa Traoré dit MT, par ailleurs ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a été désigné samedi à la tête  de cette ONG pour un mandat de trois ans, à l’issue de cette Assemblée générale constitutive qui a réuni une soixantaine de journalistes, photographes, infographes et responsables de communication de plusieurs structures.

Cette nouvelle organisation qui existait depuis deux ans de façon informelle à travers un groupe WhatsApp, se donne pour mission d’aider ses membres et de poser des actions sociales.

Maroc : Radio Méditerranée Internationale et Medi1TV lancent Medi1News

La nouvelle plateforme numérique bilingue de traitement d’actualité locale, régionale, continentale et internationale, se décline sur le web et application mobile.Le groupe média Medi1 innove dans ses offres. Il vient de lancer une nouvelle plateforme numérique afin d’offrir  « une expérience singulière » de décryptage de l’information, à partir des contenus audiovisuels produits par lesdites rédactions et de leurs déclinaisons numériques. Celle-ci est le fruit des synergies entre les rédactions de la radio et de la télévision.

Medi1News se distingue par un contenu riche et diversifié, valorisant l’innovation, l’analyse et le décryptage pour comprendre l’actualité. En tant que référence d’information, d’inspiration et de découverte, Medi1News propose les contenus audios et vidéos (radio, TV, web et podcast) de Medi 1, conjugués à une gamme de produits numériques natifs, lit-on dans le communiqué du groupe parvenu ce lundi à APA.

Accessible sur le web « medi1news.com » et via l’application mobile « medi1news » sur les smartphones et tablettes, Medi1 News offre une expérience originale et unique de l’information sur le continent africain, conclut la note.

Sport, énergie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au CHAN-21 remporté par le Maroc, aux répercussions de la pandémie sur le bilan énergétique et le soutien du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA.+Le Matin+ écrit que la sélection marocaine des joueurs locaux a réussi la mention pleine, dimanche au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en venant à bout du Mali en finale du CHAN 2020, grâce à deux reprises de la tête d’El Bouftini et d’El Kaâbi. Deux buts qui ont permis aux Lions de l’Atlas de devenir la première équipe de l’histoire du CHAN à enchaîner deux sacres consécutifs. Les coéquipiers de Soufiane Rahimi (meilleur joueur de l’édition) ont également raflé toutes les distinctions individuelles.

Après trois matchs largement dominés dans tous les secteurs du jeu, la sélection nationale marocaine des joueurs locaux a buté, dimanche en finale du CHAN 2020, sur un adversaire très combatif et sur ses gardes. Mais, les Lions de l’Atlas ont gagné la finale.

Le sort du match était plié et le Maroc pouvait fêter son 2e titre d’affilée, faisant mieux que la RDC, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016). Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été logiquement élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la pandémie a visiblement eu des répercussions sur le bilan énergétique principalement la production et la consommation électriques. C’est ce qui ressort en tout cas de l’analyse de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des finances dans sa dernière note de conjoncture de janvier 2021, citée par la publication.

Cette dernière annonce en effet dans son dernier rapport que la production locale d’électricité s’est repliée de 4,1% à fin 2020 contre une hausse de 17,2% un an auparavant. Toujours selon la Direction du Trésor et des finances extérieures, cette évolution est principalement liée à la baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (-13,8%) et, dans une moindre mesure, à celles issues des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi et la production concessionnelle (-0,9%). Cette baisse aurait pu passer inaperçue. La baisse de la production reste tout à fait normale dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la baisse de la demande liée elle-même à la baisse d’activité économique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé que le Maroc, en tant que membre du Comité Consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, appuie le processus de réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA) depuis son lancement, parce qu’il est nécessaire dans sa substance, et pragmatique dans sa démarche.

Intervenant à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué qu’en cohérence avec la vision du Roi Mohammed VI, « notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines ». C’est dans cet esprit que le Royaume s’est inscrit dans le processus de réforme institutionnelle de l’UA, notant dans ce sens que « le Rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le Président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union ».

La sortie d’Ousmane Sonko à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’homme politique Ousmane Sonko accusé de viols répétés par une masseuse.« Sonko, le discours masseur », titre L’Observateur avant de souligner que « face à la presse hier dimanche, chez lui à Dakar, le leader de Pastef/Les Patriotes a balayé les accusations de viols et menaces de mort proférées contre lui par la nommée Adji Sarr, masseuse à l’Institut +Sweet Beauté+. »

Dans sa déclaration, « Sonko livre son bulletin médical pour se blanchir… …Et dénonce +un complot ourdi par Macky+ », arbore à sa Une Vox Populi. Le leader de Pastef précise dans le journal : « A chaque fois, il y avait deux filles pour s’occuper de moi.» Il ajoute : «Nous invitons tous les Sénégalais à se tenir prêts, le combat s’annonce mortel.»

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Sonko soigne son massage et accuse ». A la Une du même journal, l’ancien inspecteur des impôts soutient que « Macky est à la tête de ce complot ».

Convoqué à la Section de recherches ce lundi pour affaire de mœurs, Ousmane Sonko refuse de déférer, rapporte Sud Quotidien. Dans le journal, le député leader de Pastef-Les Patriotes invoque son immunité parlementaire et parle de « complot politique. »

« Je ne répondrai pas à la convocation de la gendarmerie », dit-il dans WalfQuotidien. Et pour justifier ce refus il affirme dans Vox Populi que « la gendarmerie n’a pas les prérogatives pour convoquer un député sans passer par l’Assemblée nationale ». 

« S’ils (les gendarmes) viennent me chercher, je vais résister », prévient Ousmane Sonko à la Une de Libération.  Mais si l’on en croit à L’AS, « les gendarmes n’entendent pas le cueillir chez lui, pour le moment. » 

EnQuête estime qu’Ousmane Sonko s’est défendu hier, devant la presse et annoncé une plainte pour débusquer les auteurs de ce « complot ».  Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : «Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : « Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

L’Observateur raconte par ailleurs « l’histoire secrète d’Adji Sarr », l’accusatrice d’Ousmane Sonko, et affirme qu’elle « a passé une enfance difficile avec l’absence de son papa ».  

En sport, les quotidiens spécialisés reviennent sur la déroute à domicile des Reds de Liverpool. A ce propos, Records écrit : « défait 1-4 par City à Anfield, Liverpool s’affaisse, le titre s’éloigne ». « City humilie Liverpool qui laisse filer sa couronne », souligne Stades avant d’ajouter que « le champion de 2019 corrige celui de 2020. »

Le Maroc remporte le CHAN-2021

La sélection marocaine des joueurs locaux a réussi l’exploit de remporter la Coupe d’Afrique des Nations pour la deuxième consécutive en s’imposant, dimanche à Yaoundé, face au Mali sur le score de 2 à 0.La première mi-temps du jeu a connu un jeu tendu, musclé pendant la majorité du temps avec des interventions très appuyées de la part de l’équipe malienne, qui dispose de joueurs talentueux, rapides et perturbateurs en attaque.

La première occasion franche de la rencontre a été signée par Soufiane Rahimi, auteur d’un tir à ras de terre sur coup-franc, repoussé en corner par le portier malien. Les Aigles du Mali répliquaient immédiatement par le biais de Moussa Koné, qui a forcé Anas Zniti à anticiper une sortie dangereuse. La première manche s’achève sur un nul blanc.

Du retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas ont encore pris l’initiative, sur une belle passe de Saâdaoui vers Ayoub El Kaâbi, qui a encore manqué d’application (51e). A l’instar de la première période, le rythme de la rencontre était constamment cassé par les nombreuses fautes provoquées des deux côtés.

A la 64e minute, l’attaquant Koné se retrouvait encore face à Zniti, mais ce dernier réussissait une intervention décisive, sauvant les siens pour la troisième fois. La 65e minute annonçait finalement la délivrance pour les coéquipiers de Hafidi, qui ont débloqué le compteur par le biais du défenseur Soufiane El Bouftini, impeccablement servi par Omar Namsaoui sur corner.

Dix minutes plus tard et sur un autre corner, Mohamed Ali Bamaâmar prenait aussi le dessus sur les défenseurs maliens et repiquait envers le capitaine El Kaâbi, qui a doublé la mise d’une tête plongeante.

Le sort du match était plié et le Maroc remporte son 2ème titre d’affilée, pour égaler la RDCongo, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016).

L’attaquant marocain Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

Suite au sacre de l’équipe nationale au Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN-2021), Roi Mohammed VI a félicité au téléphone l’entraineur Houcine Ammouta pour la belle prestation du onze national.

Dans cet entretien téléphonique, le Souverain a chargé le coach marocain de transmettre ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des joueurs et aux membres du staff technique et administratif de l’équipe nationale. Le Souverain a exprimé Sa fierté quant à cette belle réalisation pour le sport marocain.