Ces élus du peuple veulent jugés d’eux-mêmes la réalité de ce qui se passe dans cette partie du pays. En effet depuis quelques jours des affrontements y opposent l’armé à certains groupes rebelles.
Voilà plusieurs semaines déjà que des affrontements sont enregistré dans la région du Tibesti et plus précisément dans la localité de Miski. Même si les informations venant du lieu des combats ne sont pas nombreux et clairs, nous pouvons penser en nous basant sur les communiqués rendus public que ces affrontements opposent l’armée nationale à un groupe d’auto-défense.
Face à l’enlisement, des parlementaires demandent à se rendre sur place. L’initiative vient du député Saleh Makki qui préside le groupe parlementaire Les Démocrates. « Nous voulons aller sur place. Il faut une délégation parlementaire issue de toutes les sensibilités de l’Assemblée, écouter la population et prendre leurs revendications s’il y en a, les apporter ici et en discuter avec l’exécutif pour absolument ramener le calme dans cette partie de notre pays », a –t-il expliqué.
Pour ce député, les raisons du mécontentement des populations du Tibesti, ayant conduit aux hostilités en cours, se situent à deux niveaux : un découpage administratif contesté et l’intention du gouvernement d’exploiter l’or découvert il y a peu dans cette partie du territoire dans des conditions que les autochtones n’approuvent pas.
Mais que quoique ce soit se fasse, il faut que les armes se taisent. « Nous sommes pour l’arrêt immédiat de toute hostilité des deux côtés pour nous permettre d’intervenir, explique Saleh Makki. Sinon, nous ne pourrons pas intervenir et il faut absolument un arrêt de toutes les violences ».
Un souhait qui pourra être compromis par un autre élément, la présence des rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR), pas très loin de Miski.