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Tchad : torture à mort d’un jeune par des policiers, la CTDDH demande justice

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l'Homme (CTDDH), demande…

Dans un communiqué de presse du 5 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de la torture mortelle d’un jeune.

La CTDDH, alerte sur l’arrestation arbitraire et la torture du jeune citoyen, Khalid Youssouf Ali. La victime a été soumise à : «des tortures, traitements inhumains, dégradants et humiliants par les éléments de Police du COP3 sur instructions du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey

En effet, monsieur Khalid Youssouf Ali malade, mentalement a été arrêté le 24 avril et détenu pendant une semaine dans l’enceinte du commissariat de police COP3 sur instruction du commissaire premier adjoint M. Saleh Egrey pour motif de : « vol d’un pistolet appartenant à un agent de la DGSSIE dont le nom n’a jamais été révélé. » Pendant toute la durée de la détention, la victime a été privée de visite de ses parents et de son conseil jusqu’au 30 avril courant où elle a été remise à sa famille dans un état de santé totalement dégradé. Admis à la clinique privée Alchifa le 30 avril, puis transféré un jour plus tard à l’Hôpital La Renaissance, le jeune Khalid Youssouf Ali succombe suite à ses blessures le 03 mai aux environs de 11h30m.

La CTDDH s’indigne contre cette pratique sauvage et barbare dont se permettent régulièrement les éléments de la police à infliger sur des citoyens.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, s’insurge contre la détention au-delà du délai de garde à vue des prévenus dans des prisons des commissariats de police et postes de Gendarmerie.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle que cet acte lâche porte atteinte aux dispositions de textes nationaux relatifs au droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’à la durée de garde à vue dans des centres de détention auxiliaires à la Justice.

« La CTDDH, demande au parquet de procéder à l’arrestation immédiate de tous les responsables de ce crime odieux et leur traduction devant les Juridictions compétentes. »

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