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Tchad : injures tribales sur les réseaux sociaux, les femmes sur le banc des accusés

Le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena Youssouf Tom a convoqué met en garde…

Le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena Youssouf Tom a convoqué met en garde les internautes.

« Les femmes représentent les trois quart des internautes mal intentionnés sur les réseaux sociaux ». C’est une affirmation de Youssouf Tom, procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Ndjamena. Pour lui, cette attitude tend à conduire le pays dans l’abime. Des femmes selon lui, ont été identifiées par des moyens scientifiques légaux.

Le procureur a évoqué l’article 450 du code pénal pour illustrer ses propos. L’article stipule qu’: « est puni  d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à dix millions de Francs ou de l’une de ces peines, Toute personne, auteure d’une insulte commise par le biais d’un système informatique envers une autre personne en raison de son appartenance à un groupe qui se caractérise par la race, la couleur, l’ascendance la filiation ou l’origine ethnique, la religion, dans la mesure où cette appartenance sert de prétexte à l’un ou à l’autre de ces caractéristiques ».

« Elles s’expriment sur cette tribune libre des réseaux sociaux et profèrent des insultes ignominieuses, haineuse, déshonorante ; indigne à l’ égard des groupes ethniques composant notre population. », a-t-il précisé

Le magistrat met en garde tous ceux qui par le biais d’un système informatique s’attaquent aux tribus.

« Tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques, qu’ils sachent que nous vivons dans un Etat de droit et non dans un jingle.  La loi ne vous autorise point de vous attaquer aux autres, sinon on se comporterait comme dans l’Etat de nature » a-t-il conclue

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