La révision de la Loi fondamentale du 4 mai 2018 est en cours au Palais de la démocratie. Plusieurs modifications sont en cours dont l’instauration de la vice-présidence. Les critères d’accession à ce poste ont été spécifiés
L’une des résolutions phares adoptées à l’issue du deuxième Forum national inclusif est, l’inclusion d’un vice-président dans la Constitution pour accompagner le chef d’Etat dans ses missions. Ainsi les conditions à remplir pour aspirer à cette fonction font l’objet des débats à l’Assemblée nationale. Néanmoins des orientations ont été données.
Primo, le vice-président est choisi par le président de la République pour le suppléer et le représenter. Il doit être un tchadien d’origine, de père et de mère, âgé d’au moins quarante ans qui jouit de ses droits civils et politiques. Après sa désignation par le chef de l’Etat et remplissant tous les critères, il doit prêter serment devant la Cour suprême avant d’entrer en fonction.
Les prérogatives du vice-président sont entre autres, assurer l’intérim en cas d’absence temporaire du territoire du président de la République ou d’empêchement. Le constat devrait être fait par la Cour suprême via une saisine gouvernementale. Aussi, il est à noter qu’un acte réglementaire du président de la République détermine les conditions de l’intérim.