De nombreux tchadiens ont répondu à l’appel de Wakit Tamma ce 29 juillet 2021, pour la marche contre la succession dynastique au pouvoir, l’ingérence de la France dans les problèmes internes, le règne des militaires et l’organisation d’un dialogue réellement inclusif
Les membres et leaders du parti Les Transformateurs, de la CTDDH, l’UST, la plateforme des diplômés sans emplois et quelques organisations syndicales et des acteurs de la société civile sont sortis ce jour pour la marche Wakit Tamma. Laquelle vise à s’opposer à la succession dynastique du pouvoir par la famille de l’ancien président, Idriss Deby Itno, la confiscation du pouvoir par la junte et l’ingérence de la France dans les problèmes internes.
La Coordination des Actions citoyennes Wakit Tamma a fait savoir qu’elle lutte pour : « revendiquer nos droits fondamentaux qui ont été confisqués depuis 31 ans d’affilés, nos richesses qui sont pillés par la France esclavagiste avec la complicité des castes privilégiés qui tuent les hommes pour se distraire, réclamer une solution immédiate pour la situation des diplômés sans emploi, des retraités ».
Autant de choses qui motivent cette marche qui va du rond-point Hamama de N’Djamena pour le Palais du 15 janvier. De centaines de tchadiens ont répondu à l’appel.
Présent sur les lieux, le secrétaire générale de la Convention tchadienne de défense de droits de l’Homme, Mahamat Nour Ibedou déclare : « Nous sommes réunis aujourd’hui pour protester contre l’injustice, l’ingérence de la France et contre la prise du pouvoir par les armes par la junte »