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Zimbabwe : le Fmi prévoit une croissance de 6% en 2021

Malgré des perspectives incertaines, l'économie zimbabwéenne devrait connaître une croissance de 6% en 2021, a déclaré mercredi le Fonds monétaire…

Malgré des perspectives incertaines, l’économie zimbabwéenne devrait connaître une croissance de 6% en 2021, a déclaré mercredi le Fonds monétaire international (Fmi).Le chef de mission du Fmi au Zimbabwe s’exprimait à l’issue des consultations virtuelles au titre de l’article IV avec les responsables zimbabwéens, qui se sont déroulées du 25 octobre au 16 novembre.

Dhaneshwar Ghura a déclaré que la « réponse rapide des autorités de Harare à la pandémie de Covid-19, notamment par des mesures d’endiguement et un soutien aux ménages et aux entreprises vulnérables, a contribué à atténuer son impact négatif ».

« L’activité économique reprend en 2021, avec une croissance du PIB réel d’environ 6%, reflétant une production agricole exceptionnelle, une augmentation de la production minière et énergétique, une activité soutenue dans le secteur de la construction et de la fabrication, et une augmentation des investissements dans les infrastructures », a déclaré Ghura.

Il a toutefois fait remarquer que la pandémie de Covid-19 et d’autres facteurs ont fait payer un lourd tribut à la situation économique et humanitaire du Zimbabwe au cours des deux dernières années.

« L’économie du Zimbabwe s’est contractée cumulativement d’environ 11% au cours de 2019-20 en raison des effets combinés de la pandémie, du cyclone Idai, d’une sécheresse prolongée et de l’affaiblissement des amortisseurs politiques », a déclaré le responsable du Fmi.

Il a prévenu que l’incertitude restait élevée et que les perspectives économiques du Zimbabwe « dépendent de l’évolution de la pandémie – aggravée par les vulnérabilités de l’économie aux chocs climatiques – et de la mise en œuvre de politiques durables ». « Des actions décisives sont nécessaires pour verrouiller les gains de stabilisation économique et accélérer les réformes » avertit-t-il.

Les principales priorités devraient consister à autoriser une plus grande flexibilité du taux de change officiel et à s’attaquer aux distorsions du marché des changes, ainsi qu’à mettre en œuvre des réformes structurelles et de gouvernance propice à la croissance.

Le pays d’Afrique australe a dû faire face à de graves distorsions sur le marché des changes, qui a vu se développer un marché parallèle où les devises fortes sont échangées avec une prime pouvant atteindre 100%.

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