La passation de service entre ministres sortant et entrant au département de l’Education s’est déroulée le 17 octobre. Moussa Kadam prend officielle ses nouvelles fonctions.
Le nouveau ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Moussa Kadam, a pris fonction. La passation de service entre lui et son prédécesseur, M. Mog-Nan Djimounta, a été coordonnée par la secrétaire générale adjointe du gouvernement, Adjiné Mahamat Garfa.
Moussa Kadam, a affirmé qu’il appréhende l’ampleur de la tâche qu’il lui est confiée. Le système éducatif tchadien, relève-t-il, éprouve d’énormes difficultés. Et selon lui, les tares les plus décriés par le commun des mortels, sont entre autres : « la non-maîtrise du mouvement des enseignants, la concentration des ressources humaines dans les grands centres, le manque de dispositif et de critères clairement définis dans les conditions d’ouverture d’établissements, la faiblesse des actions d’encadrement, de gestion, de pilotage. »
Le nouveau chef de département de l’Education nationale et de la Promotion civique invite tous les partenaires, sans distinction, à s’investir pour la cause de l’éducation. Il souhaite que les écoles fonctionnent normalement. « Car, l’école est une des premières institutions de la République », justifie-t-il.
Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique sortant, Mog-Nan Djimounta, invite, pour sa part, son successeur à prioriser l’opérationnalisation des académies de l’éducation qui pourrait apporter des solutions à la problématique de gestion des ressources humaines. Par ailleurs, il exhorte ses collaborateurs à maintenir constamment la synergie agissante avec son successeur afin de réussir la refondation de l’école tchadienne.