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G5 Sahel : l’ONU appelle une meilleure gouvernance

Un Conseil de sécurité des Nations Unies consacré à la force antijihadiste G5 Sahel s’est tenu hier mercredi à New…

Un Conseil de sécurité des Nations Unies consacré à la force antijihadiste G5 Sahel s’est tenu hier mercredi à New York aux Etats Unis.

 

La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Bintou Keita, a fait un plaidoyer sur l’importance d’investir dans une meilleure gouvernance, des services sociaux et des opportunités pour la jeunesse dans la région du Sahel. C’était le 23 mai dernier lors du Conseil de sécurité consacré au G5 Sahel. Selon elle, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée demeuraient les problèmes de sécurité les plus urgents.

Elle a insisté sur le fait qu’il ne faudrait pas oublier « ceux qui souffrent le plus, la population locale, les civils, qui continuent à être intimidés et harcelés et à vivre dans la peur au quotidien, qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école ou satisfaire leurs besoins les plus élémentaires, y compris l’accès à la nourriture et à la nutrition ».

Mme Keita a informé le Conseil de sécurité que depuis l’autorisation de la force conjointe du G5 Sahel par l’Union africaine en avril dernier et le renouvellement de son mandat le mois dernier, des « progrès notables » ont été accomplis, notamment le déploiement de troupes sur le terrain et la mise en place de postes de commandement et quartiers généraux de secteur. « Néanmoins, beaucoup de travail reste à faire. L’opérationnalisation de la force interarmées a pris du retard et n’a pas encore atteint sa pleine capacité opérationnelle », a-t-elle déclaré, appelant les États membres du G5 Sahel à déployer les troupes restantes au plus tôt pour permettre à la force interarmées de reprendre ses opérations.

Elle a également souligné l’importance de traiter des violations récentes des droits humains commises par les forces de sécurité dans la région et a appelé les pays à mettre en place un cadre pour le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire et à coopérer pour sa mise en œuvre rapide et efficace.

Dans ses remarques, Mme Keita a applaudi la communauté internationale pour son soutien à la force interarmées, mais elle a déclaré que les mécanismes de soutien nécessiteraient des « efforts constants de génération de ressources » et qu’à moyen et long terme, il serait difficile de soutenir la dynamique.

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