Sénégal : lancement d’une académie des sciences religieuses

L’Académie Africaine des Sciences Religieuses, Sociales et Politiques(AASRSP) dont l’ambition est de perpétuer l’héritage de l’intellectuel sénégalais Alioune Diop (1910-1980), promoteur de la revue Présence africaine, a été officiellement lancée ce samedi à Dakar, a constaté APA.L’Afrique dispose désormais de son académie des sciences religieuses, sociales et politiques. Sa création avait été recommandée lors du colloque international « 50 ans après Vatican II, l’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent », organisé à Dakar en janvier 2016.

Par la suite des laïcs chrétiens engagés et des religieux et parmi des participants des non chrétiens, se sont retrouvés pour réfléchir sur la façon de poursuivre l’intuition d’Alioune Diop, tenant compte des défis du temps présent.

Cette académie qui se veut « panafricaine, d’Afrique et de Madagascar, et ouverte sur le monde », a son siège à Dakar. D’initiative laïque et autonome, selon ses promoteurs, l’entité est « œcuménique dans son organisation, (mais) non confessionnelle dans le choix de ses membres. »      

« Par sa nature, précisent-ils, elle est une institution de réflexion et de recherche, privilégiant comme méthode la transdisciplinarité. »

Ses activités de réflexion concernent les problèmes majeurs de notre société dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. Ainsi, la dimension intellectuelle et spéculative de l’académie sera nourrie par l’expérience pratique.

Dans cette perspective, elle compte notamment défendre le pluralisme religieux et culturel, « en assumant au sein de l’église et de la société une fonction de veille, d’ouverture et de dialogue multiconfessionnel. »

A travers cette institution, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal voit une « voie idéale pour bâtir un monde de paix où ériger des lieux d’échange, d’attention et d’écoute de l’autre, de recherche, d’apprentissage aboutissant à l’enrichissement mutuel grâce à ce carrefour humain porté par l’expérience qui unit des hommes et des femmes d’horizons divers. »

Pour Moustapha Niasse, « le terreau des enfants d’Adam se construit ici et maintenant car consolider les acquis du présent, c’est construire en même temps l’avenir pour une société qui évolue dans un environnement de paix et de convivialité. »

Il s’agit de vaincre, d’après lui, tous les fanatismes, d’anéantir tous les obstacles que sont l’ignorance, l’obscurantisme qui, au 21e siècle, n’a toujours pas disparu dans notre environnement géographique et socio-politique. Autant d’obstacles à la construction d’un monde plus solidaire, plus juste et plus humain.

Tout en offrant un espace de formation pour les jeunes, l’académie jouera, espère le parlementaire, un rôle d’éveil, de prévention et d’anticipation des défis qui se dresseront face à nous. Elle proposera au continent africain y compris les populations de Madagascar et celles de la diaspora les moyens du savoir-vivre ensemble pour restaurer le dialogue pour un enrichissement mutuel, la fraternité, la justice et la paix, a-t-il ajouté.

De son côté, le président du Conseil Pontifical pour la Culture, S.Em. Gianfranco Cardinal Ravasi, a souligné que l’Afrique peut et doit être à l’avant-garde du dialogue. Car, dit-il, « c’est en Afrique que se jouent en grande partie les destinées d’une société marquée par la réflexion, le respect et l’échange et non par l’ignorance, la violence et l’intimidation. »

« L’Afrique ne peut se limiter à imiter d’autres modèles de dialogues. Mais elle doit s’en inspirer pour ouvrir le chemin afin que d’autres continents puissent un jour l’imiter à leur tour », a soutenu le religieux.

Cette académie qui se destine en même temps à l’information et aux échanges multiconfessionnels pour tous ceux et celles qui sont épris de savoirs, hommes et femmes de bonne volonté, devrait donc jouer ce rôle d’espace d’où jailliront des solutions aux divers problèmes qui minent l’Afrique en particulier et le monde en général pour une paix durable entre les humains.

Foot/Elim, mondial 2022: la Côte d’Ivoire étrille le Mozambique (3-0)

La Côte d’Ivoire s’est imposée samedi face au Mozambique (3-0), au 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », conservant le 1er rang du Groupe D, au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou, à Cotonou.

A la 10e minute, les Éléphants se signalent avec un but de l’attaquant Max-Alain Gradel. Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent cette différence jusqu’au terme de la première mi-temps. 

Du retour des vestiaires, les Mozambicains envoient des étincelles dans le camp de la Côte d’Ivoire, mais le portier ivoirien réussit à contrer les tirs. Maxwel Cornet, à la 60e minute, corse le score au profit des pachydermes.

Les Éléphants assurent toujours la maîtrise du jeu. Avant la fin des hostilités, Jean Michael Seri, après un drible dans la surface de réparation, lobe le gardien à la 86e minute, donnant un fort avantage à son équipe: Côte d’Ivoire-Mozambique  (3-0). La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables le mardi prochain au Cameroun. 

Le FPI, après le départ de Gbagbo, est « vivant et vivra toujours » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan a déclaré samedi à Abidjan que le parti, après le départ de Laurent Gbagbo, est « vivant et vivra toujours », à l’ouverture du 6e Congrès extraordinaire de la formation politique.

Devant des milliers de partisans, au Palais des sports de Treichville, M. Affi Nguessan, martèle que « la mobilisation extraordinaire de ce jour tranche le débat : le FPI est vivant. Le FPI vivra ; toujours plus fort ; toujours plus haut ». 

Pour lui, ce congrès extraordinaire est un événement qui traduit « le dénouement de la longue crise qui a secoué le parti à la suite de la perte tragique du pouvoir d’Etat en avril 2011 » et le départ de M. Laurent Gbagbo. 

Le FPI, à la suite du transfèrement de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale après la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a connu des dissensions en interne, avec une aile dirigée par M. Affi. Acquitté en mars 2021, M. Gbagbo a pris du recul face au parti. 

« Le 9 août 2021, alors que nous étions en attente d’une audience que la direction du parti avait sollicitée à son retour, afin de lui livrer les nouvelles du pays depuis sa déportation à La Haye et d’engager avec lui les actions en faveur de l’unité du FPI, M. Gbagbo a décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder avec ses fidèles une autre organisation politique », a indiqué M. Affi. 

 Selon M. Affi Nguessan, président statutaire du FPI, le fait que M. Gbagbo ait créée depuis le 17 octobre 2021 une nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), cela montre que « la rupture est consommée ». 

« Cette rupture, nous ne l’avons pas désirée, nous avons même tout fait pour l’éviter, faisant preuve de patience, de tolérance et de persévérance dans la recherche de l’unité du parti. La rupture nous a été imposée; nous en avons finalement pris acte », a-t-il ajouté. 

« Je le dis avec sincérité et sans tristesse, cette rupture est une libération, un soulagement, une salutaire clarification ; j’ajouterais même une double victoire : victoire idéologique ; victoire de l’intelligence stratégique », a-t-il poursuivi. 

Il a estimé que ce congrès est « un test de la santé politique du parti, un contrôle technique des dommages que les nombreuses agressions des dissidents auraient causé », avant de lancer « le FPI s’est-il vidé de sa substance ? Est-il moribond ? L’enveloppe est-elle vide ? ».

Les militants clameront, non. Toutefois, fera-t-il observer, si le FPI célèbre aujourd’hui sa résilience, la sagesse commande d’interroger les causes et le sens de l’acte de rupture du 9 août 2021. 

« D’aucuns ont voulu faire de la crise que le FPI vient de traverser, une querelle de personnes, la prise en otage d’un parti. En réalité, derrière les propos diffamatoires, se posait en vérité la question des valeurs et du leadership, c’est-à-dire des convictions et de la vision », a-t-il dit.  

« Le parti a fait preuve de résilience, sa métamorphose est en marche pour produire une organisation dotée de qualités nouvelles et supérieures sur une identité valorisée dans l’adversité », a-t-il affirmé. 

Aujourd’hui, le FPI a réussi à ériger chaque sous-préfecture en fédération. Le nombre de fédérations a été ainsi presque multiplié par cinq et est passé de 150 en 2018 à 710, grâce à un maillage territorial, se félicite le parti. 

Pour booster sa communication, le FPI a décidé de créer une web TV, d’animer davantage son site Internet et d’occuper les réseaux sociaux pour faire de nouveaux adhérents, notamment les jeunes.   

 Une nouvelle structuration du Front populaire ivoirien devrait permettre la nomination d’une vice-présidence dédiée aux relations avec les syndicats et les organisations patronales, et une vice-présidence chargée des relations avec les organisations de masse.  

Djamila Sahabi remporte à Abidjan le Prix AfricTivistes pour l’action civique

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Prix a été décerné en marge du 3e sommet Africtivistes qui s’est achevé vendredi soir dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ».

Au départ,  sur une liste de 10 présélectionnés, ensuite cinq finalistes c’est l’initiatrice et Fondatrice de Actu Magazine & de Nissa Pad, Niger avec sa marque de serviette hygiénique lavable “Nissa Pad” qui remporte ce Prix doté en plus d’une enveloppe de 10 000 dollars, d’un voyage et d’une bourse d’étude.

Djamila veut promouvoir des solutions durables qui contribuent à l’émancipation des femmes, et à l’accompagnement des jeunes filles adolescentes en milieu scolaire à se maintenir à l’école pendant leurs périodes de menstrues.

La lauréate exprimant sa joie a dédié son prix à toute la jeunesse africaine engagée. « Je suis hyper contente. Ce prix n’est pas le mien, c’est pour toute la jeunesse africaine. Tout ce qu’on veut c’est d’amener l’Afrique très loin. Tout ce qu’on veut, c’est le changement. », a-t-elle déclaré.

Les votes du public ont compté  pour 60%  et les notes  du jury institutionnel pour 40%. Le Prix AfricTivistes vise à honorer le champion citoyen qui a initié le meilleur projet innovant ou la meilleure action civique et citoyenne porteuse de changement dans sa communauté.

Les autres finalistes sont  Muazu Alhaji Modu du Nigéria, Mamadou Diakhaté, du  Sénégal, Divine Ingabire du Rwanda, Laetitia Carelle Goli de la Côte d’Ivoire.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques.

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.

6e Congrès FPI: le Rhdp, le Pdci et l’Udpci apportent leur « soutien » à Affi

Plusieurs formations politiques, y compris le Rhdp (pouvoir), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) et l’Udpci (opposition), ont pris part samedi au 6e Congrès du Front populaire ivoirien (FPI), apportant leur « soutien » à son président, Affi Nguessan.

Le 6e Congrès du FPI, tenu au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, s’est ouvert avec la participation de partis de l’opposition et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, représenté par M. Adama Bictogo. 

Ces assises ont pour thème « Le Front populaire ivoirien mobilisé pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire unie, démocratique et prospère ». Le FPI, après le départ de Laurent Gbagbo, son fondateur, veut se restructurer pour les joutes électorales à venir. 

« Notre présence ici traduit la volonté de son président, Alassane Ouattara, d’un rapprochement avec son jeune frère Affi Nguessan », a déclaré M. Adama Bictogo, ajoutant « nous devons nous rassembler nonobstant nos divergences » idéologiques. 

M. Bictogo a fait savoir que ce soutien s’inscrit, également, dans la dynamique de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Affi Nguessan, à la présidence de la République, dans le sens du renforcement de la cohésion sociale.  

Pour sa part, M. Mabri Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, opposition), les leaders politiques devraient être des « instruments de paix » pour leurs citoyens et le pays, car « c’est ce à quoi les Ivoiriens aspirent ». 

Invité depuis le 4 octobre 2021 par M. Affi, le président du Pdci, l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, s’est fait représenter par son vice-président, M. Philippe Ezaley, secrétaire exécutif chargé des relations avec les partis politiques.

Le Pdci, dira M. Philippe Ezaley, est présent à ce congrès, car le parti, « l’aîné de tous les partis politiques de Côte d’Ivoire répondra toujours présent à toute invitation » en tant qu’un parti de paix et d’union. 

Le chef du FPI, l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, a indiqué que « c’est une profonde joie » pour lui de voir regroupées à « ce moment de communion », des formations politiques en Côte d’Ivoire et de l’extérieur. 

Ce congrès, selon M. Affi Nguessan, est « un test de la santé » du FPI à la suite du départ de l’ex-président Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, qui a créé mi-octobre 2021 un nouveau parti, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), en raison de problèmes de leadership.  

Maroc-Sahara: Retour sur la crise d’El Guerguerat

Au cœur de ce documentaire inédit, Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.«The ferryman (Al Abbar, en arabe) : La route d’El Guerguerat». Ce documentaire inédit, réalisé par Monafrique Prodcom et diffusé dernièrement sur la 2ème chaine de télévision marocaine, 2M, mêle habilement des mises en scènes avec des images réelles pour établir la vérité sur le blocage du passage frontalier au Sud du Maroc par les miliciens du Polisario en 2020.

Au cœur de l’histoire : Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.  Mais cette fois-ci, le voyage du chauffeur espagnol pour qui, le transport des marchandises n’est pas qu’un gagne-pain, mais aussi une fierté puisqu’il achemine des denrées de première nécessité aux pays de l’Afrique de l’Ouest, a vite tourné au cauchemar.

Arrivé au passage frontalier situé au sud du Sahara, Perez et d’autres chauffeurs se retrouvent bloqués par les miliciens du Polisario. Des dizaines de séparatistes armés à la solde du front du polisario empêchent la circulation et bloquent par des pierres et des pneus l’axe routier traversant la zone tampon d’El Guergarate  qui relie le Maroc et la Mauritanie.

Le documentaire, qui a nécessité plus de deux mois entre préparation et tournage, est ponctué d’images réelles, dont la plupart diffusées pour la première fois, et de témoignages d’experts marocains et étrangers.

Il décrit le rôle historique de la traversée d’El Guerguerat comme trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique. Les images et les données mises en avant montrent l’importance de ce tronçon qui s’avère une artère économique vitale pour les pays africains qui reçoivent une grande partie de leurs approvisionnements en marchandises via le Maroc. Le documentaire rapporte des chiffres de l’administration des douanes, montrant l’importance du trafic routier au niveau de ce tronçon et dont le volume a fortement augmenté pour atteindre 66.677 T en 2019 contre 20.803 T en 2018.

La sécurisation de ce passage par les Forces armées royales, le 13 novembre 2020, telle que relatée par le documentaire, a permis aux chauffeurs bloqués par les séparatistes du Polisario depuis plus de dix jours de poursuivre leur « aventure humanitaire ».  

Pour rappel, les forces armées royales étaient intervenues la journée du 13 novembre 2020 pour mettre fin au blocage causé par les milices du Polisario et de rétablir la circulation civile et commerciale au niveau de l’axe routier reliant le Maroc et la Mauritanie. Cette opération rapide et efficace avait permis de libérer le passage sans coup férir et de rétablir l’ordre, définitivement, au niveau de ce point stratégique.

Politique, économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’attachement des Marocains à l’histoire, la suppression progressive de l’IS, la conférence de Paris sur la Libye, la réforme de la législation sur les professions d’avocat et le commerce interafricain sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le discours royal du 46ème anniversaire de la Marche Verte, +Finances News Hebdo+ écrit que les « mots transparents », « qui ne souffrent d’aucune ambiguïté », utilisés dans le discours de la Marche verte, confirment « l’intransigeance » du Royaume autour de la marocanité du Sahara, qui « ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage ».

Ceux qui croyaient le contraire « se trompent lourdement » et « doivent convoquer leur bon sens » pour se résoudre définitivement à « faire leur cette vérité historique », afin de mettre fin à « cette farce trop longtemps entretenue » par les ennemis du Royaume, note-t-il.

Pour +La Nouvelle Tribune+, le discours royal a réitéré « avec force » les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.

En cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler les constantes de la position marocaine depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains, relève l’hebdomadaire, soulignant que les constats « dénotent de la démarche pacifique et volontaire » du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la cause nationale.

De même, ce discours vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les « velléités guerrières » et la « surenchère verbale » des ennemis de la cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront « systématiquement » confrontés à une « démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession », ajoute-t-il.

+Challenge+, qui revient sur l’attachement des Marocains à l’histoire, relève que cet attachement national n’est ni un « narcissisme historique », ni un « nationalisme exacerbé » comme certains veulent le qualifier, notant que les commémorations des événements historiques « peuvent être instrumentalisées, c’est un fait, mais elles rassurent sur le devenir commun ».

Néanmoins, cette solidarité de la marocanité et cet enracinement de l’attachement national ne sont pas une assurance tout risque, prévient le journal, soulignant l’impératif de perpétuer la fierté nationale en inculquant l’histoire aux élèves et réduisant les déficits sociaux, qui minent la cohésion sociale.

+La Vie Éco+ relève que le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de la progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale.

Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.

+Le Matin+ rapporet que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita représente le Roi Mohammed VI aux travaux de la Conférence internationale sur la Libye tenue vendredi à Paris. L’objectif de cette Conférence sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu, selon un communiqué de la présidence française.

La participation du Maroc à cette conférence internationale s’inscrit dans le prolongement de son soutien aux efforts visant à rapprocher les différents points de vue des parties libyennes en vue d’instaurer la paix, la concorde et la stabilité de ce pays maghrébin frère.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice va bientôt réformer la législation sur les professions d’avocat. Un vaste chantier législatif sera lancé pour revoir les lois réglementant l’exercice des professions d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, d’expert judiciaire et de traducteur agréé près les juridictions, a annoncé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Cette réforme concerne la modernisation des mécanismes de la justice pénale et le renforcement des moyens de lutte contre la criminalité, à travers les projets de révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, la création de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des fonds et biens saisis et confisqués et le projet du code des droits de l’enfant, a souligné le ministre, cité par le quotidien.

+Assaharaa Al Maghribia+ indique que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, Mokhtar Ghambou, a appelé, jeudi à Nairobi, à travailler de concert pour transformer les frontières entre les pays africains en des passerelles de solidarité et de coopération panafricaines.

Intervenant lors d’une Conférence internationale sur le commerce en Afrique (Africa Trade Conference 2021), le diplomate marocain a fait savoir que le Royaume, qui reste très attaché à la concrétisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a déjà commencé la mise en place d’outils et de structures nécessaires à sa réalisation.

« Le Maroc jouit d’une position géographique stratégique qui en fait un pays très attractif pour les puissances économiques. Il forme un pont entre le Moyen-Orient et l’Amérique et entre l’Afrique et l’Europe », a noté Ghambou qui prenait part à un panel sur « les opportunités des communautés économiques régionales africaines », rapporte le journal.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.

Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’UNESCO

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’information a été rendue publique, jeudi, au siège de l’institution au cours d’une rencontre avec la directrice générale adjointe de l’UNESCO chargée de l’éducation, Stefania Giannini et le directeur pour les politiques et les systèmes d’apprentissage, Borhene Chakroun.

Mme Koné intègre d’une part, le Comité de pilotage de la Commission internationale sur les futurs de l’éducation en tant que représentante des pays africains francophones et d’autre part, la Commission de haut niveau sur le développement du numérique en tant que représentante de l’éducation mondiale, pour une durée de 4 ans.

Le choix de Mariatou Koné a été notamment motivé par son leadership, ses initiatives en faveur des futurs de l’éducation, notamment les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) qui se déroulent en ce moment en Côte d’Ivoire, un projet fortement soutenu par l’UNESCO et qui fait «école» actuellement auprès de plusieurs pays.

La  volonté politique du président ivoirien Alassane Ouattara et de son gouvernement dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi de relancer l’école,  impactée par la crise sanitaire mondiale (Covid-19) a été également un élément déterminant dans le  choix de prof.  Mariatou Koné, sociologue anthropologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de France.

L’intégration de la ministre Mariatou Koné dans ces deux instances intervient à la faveur de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris. Cette session est en outre marquée par le 75e anniversaire de l’institution.

C’est la première fois que le secteur de l’éducation est représenté dans la Commission de haut niveau sur le développement du numérique, créée conjointement par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO.

Cette institution mondiale placée sous la présidence du Rwandais Paul Kagamé, a pour vocation   d’élaborer des stratégies favorisant la mise en place de systèmes de transmission haut débit dans le monde entier et étudier les applications possibles pour que le haut débit améliore l’accès à des services sociaux comme la santé, l’éducation, la gestion de l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: les leviers prioritaires de la stratégie « Vision 2030 »

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a mis en place une stratégie de développement dénommée « Vision 2030 », a défini des leviers prioritaires en vue de booster les potentiels du pays et créer de la valeur ajoutée.

Cette stratégie a été exposée à l’occasion de la 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui s’est déroulée les 8 et 9 novembre 2021 à Abidjan autour du thème « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la Vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire qui veut faire de son secteur privé, le moteur de la croissance économique, a développé des leviers prioritaires pour la transformation structurelle, économique et digitale du pays. 

Le pays s’est engagé à « garantir un environnement des affaires attractifs, à renforcer le système financier formel et la finance inclusive, à accélérer la transformation structurelle de l’économie, à encadrer et appuyer directement les opérateurs privés ».

Il a également conçu une stratégie en vue d’améliorer la compétitivité et accroître la productivité et renforcer les infrastructures socio-économiques. Pour atteindre ses objectifs, l’Etat opère dans des secteurs à forts potentiels avec le secteur privé.

Cette stratégie « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a déclaré le ministre de l’Économie et des finances, M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, projette doubler son revenu par tête d’habitant et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39 à 20%.  

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien s’est donné comme ambition d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a assuré que le gouvernement est déjà dans l’opérationnel de sa vision, annonçant un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux.   

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a indiqué M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a fait savoir que pour le troisièmement acte, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures. 

Le pays, à l’instar des autres États du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

La Côte d’Ivoire, avant la crise sanitaire de la Covid-19 avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 8% par an, se hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

La pandémie de Covid-19 a affecté le budget de l’Etat, mais le pays s’est montré résilient avec une croissance économique positive de 2% en 2020, contre 7% l’année précédente. La Côte d’Ivoire projette pour 2021 une croissance économique de 6,5%.

Maroc : Lancement de la campagne agricole

Le ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a procédé ce vendredi au lancement d’un programme de semis direct des céréales de la campagne agricole 2021-2022, réparti sur les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra.Ce programme national de promotion du semis direct ambitionne, à l’horizon 2030, d’augmenter graduellement la superficie pour atteindre une superficie d’un million d’hectares de céréales en semis direct, partant d’une superficie de moins de 30.000 ha actuellement.

Le Maroc étant de plus en plus confronté au déficit hydrique causé par une sécheresse structurelle, l’adoption et le déploiement des approches d’adaptation combinant les techniques et pratiques culturales permettant de mieux valoriser la goutte d’eau, est une orientation essentielle de la stratégie Génération Verte.

Dans ce sens, le semis direct des céréales est l’un des packages technologiques qui a montré son efficacité dans les zones arides et semi-arides. En effet, le semis direct est un mode d’installation des céréales sans aucun travail de préparation de sol avant le semis. Pratiquée par des semoirs spécifiques, la technique assure le maintien de la fertilité et de l’humidité du sol. Elle suppose un raisonnement de rotation culturale.

La promotion de cette technologie est fondée sur les résultats probants des travaux de recherche réalisés. Elle permet l’amélioration de la fertilité du sol et du taux de la matière organique, l’amélioration du rendement des céréales de 30% en moyenne et leur stabilisation notamment en année sèche, la réduction des coûts d’installation des céréales de 60% et des doses de semis de 30% ainsi que la réduction de l’érosion du sol de plus de 50%. Elle vise à améliorer la résilience et l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques.

Pour le déroulement de la campagne agricole en cours, le ministère a pris une série de mesures et dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles (semences, engrais et produits de traitement) et l’accompagnement des agriculteurs.

Le programme prévisionnel des grandes cultures d’automne a été établi et sera mis en place en tenant compte des disponibilités hydriques dans les zones pluviales, sur une superficie de 5,5 millions ha dont 4,6 millions de céréales, près de 510.000 ha de cultures fourragères, près de 200.000 ha de légumineuses alimentaires.

Dans les périmètres irrigués, il sera procédé à la mise en place d’un programme d’assolement rigoureux d’établissement des cultures sur une superficie de 114.000 ha de maraîchage d’automne et plus de 47.000 ha de betterave à sucre. Ce programme est réparti dans les régions selon les réserves hydriques disponibles.

Élections en Libye : Le Maroc plaide pour un cadre législatif « consensuel » et « inclusif »

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté, vendredi à Paris, la vision royale pour parvenir à une solution à la crise libyenne, tout en appelant à un processus électoral « consensuel » et « inclusif ».Lors de la conférence internationale sur la Libye, qui se tient dans la capitale française, le ministre marocain a indiqué que cette approche royale, fondée sur le respect de la volonté libyenne et le bannissement de tout paternalisme, a permis des avancées majeures entamées par la conclusion en décembre 2015 de l’Accord politique de Skhirat (banlieue de Rabat).

Il a rappelé que les arrangements de Bouznika, du 6 octobre 2020 ont permis d’avancer vers la réunification des sept postes souverains, que le congrès parlementaire inter-libyen du 23 novembre 2020 a facilité la réunion, pour la première fois depuis 2011, de 123 parlementaires libyens de l’Est et de l’Ouest, et que plus récemment, l’engagement de Rabat de décembre 2020 a fait converger les opinions des Représentants de la Chambre des Représentants et le Haut Conseil d’Etat au sujet de la tenue des élections à la date prévue du 24 décembre 2021.

Par ailleurs, M. Bourita a appelé les participants à cette conférence à sortir avec des messages forts et clairs à l’adresse de la Libye et de la Communauté Internationale. Il a également appelé la Libye à s’engager vers un avenir meilleur pour préserver les avancées réalisées, soulignant que les élections peuvent transformer le cessez-le-feu en paix durable et régler définitivement la question de légitimité.

Le ministre n’a pas manqué de souligner, dans ce contexte, la nécessité de veiller à ce que le cadre législatif des élections en Libye soit « consensuel » et « inclusif », ajoutant que ces élections renforceront la souveraineté de la Libye et permettront à la communauté internationale d’avoir un seul interlocuteur libyen.

Et de conclure que le Maroc est prêt à soutenir tout accord entre Libyens, tout en réitérant le soutien de Rabat au gouvernement de Abdel Hamid Dbeibah.

Sénégal: vers la création d’un centre de maintenance aéronautique

La signature du contrat matérialisant la réalisation de ce projet a eu lieu ce vendredi dans la capitale économique du Maroc, Casablanca.Bonne nouvelle pour le secteur de l’aéronautique en Afrique de l’Ouest. Les travaux de construction du centre de maintenance aéronautique de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar démarrent en usine en novembre 2021 et sur site en fin décembre 2021 pour une durée de 18 mois, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.

Lesdits travaux seront réalisés par l’entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique et expérimentée dans la conception et la réalisation de hangar centre de maintenance d’avions, Inter Tridim.

Premier du genre opérationnel en Afrique de l’Ouest, selon la note, ce centre de maintenance est un projet structurant dans la stratégie du hub aérien 2021-2025. Cette dernière a été approuvée en avril 2021 par le président Macky Sall qui veut faire de l’aéroport AIBD, le 1er hub aérien et logistique sous régional et de de la région de Thiès (Ouest) un pôle aéronautique de dimension internationale.

« Depuis quelques mois, nous avons entamé des recherches de partenariats, avons reçu plusieurs offres et avons visité plusieurs centres de maintenance aéronautique dans le monde et nous avons finalement fait le choix, pour le volet lié à la réalisation du hangar en structure métallique en acier, sur le leader marocain en construction métallique TCE qui connaît déjà le Sénégal pour y avoir déjà réalisé des travaux de passerelles métalliques et qui vient tout récemment de livrer un centre de maintenance aéronautique à Châteauroux en France », a déclaré le Directeur général de l’AIBD sa, Doudou Ka.

« La société InterTridim maîtrise toute la chaîne de valeur industrielle dans la réalisation de ce type de grand projet.  C’est un projet majeur pour le développement des transports aériens au Sénégal », a assuré Doudou Ka, soulignant que l’infrastructure va générer au moins 150 emplois directs.

Leader africain dans la construction métallique, InterTridim totalise 40 ans d’expérience dans son domaine de compétence en Afrique en particulier au Maroc, informe le communiqué.

Le hangar qui sera construit à l’AIBD « aura la capacité d’accueillir tout type d’avion dans toutes les normes de sécurité requises. Il aura une surface de 10 000 mètres carrés avec une hauteur de 33 mètres et une portée de 100 mètres », a fait savoir le Président, directeur général d’InterTridim, Mehdi Assad.

L’infrastructure comportera un hangar propre aux avions, une partie abritant les ateliers pour stocker les pièces et les éléments pour faire une révision générale, a expliqué l’architecte du projet, Anass Amazirh. Poursuivant, il a indiqué qu’un autre bâtiment abritera l’administration et les avionneurs et qu’il sera possible de procéder à l’extension du bâtiment sans arrêter les activités, selon l’architecte.

Sénégal : l’ADEPME doublement certifiée

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) a reçu, vendredi, du bureau de contrôle Veritas, la double certification ISO 9001 et ISO 27001 portant sur la qualité et la sécurité des systèmes d’informations.C’est l’aboutissement d’un processus entamé depuis 2019. A l’époque, l’ADEPME s’était lancée dans une démarche de mise en place d’un Système de Management Intégré Qualité/Sécurité de l’Information (SMQ-SI) et de la double certification associée ISO 9001, 27001.

Pour l’agence, l’objectif était de disposer pour les entreprises et l’écosystème entrepreneurial du Sénégal, voire de la sous-région, d’un outil unique en Afrique aux standards internationaux pour l’évaluation et le suivi réévaluation des entreprises basé sur la mesure de la performance. C’est désormais chose faite.

« Relever le défi des PME/PMI pour qu’elles soient performantes c’est aussi de gagner davantage la confiance des partenaires financiers et non financiers », a déclaré le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira, après avoir reçu les deux certifications.

La certification est une activité par laquelle un organisme reconnu, indépendant des parties en cause, donne une assurance écrite qu’une organisation, un processus, un service, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des exigences spécifiées dans un référentiel.

La certification ISO 9001, référentiel du système de management de la qualité, est un passeport international qui démontre la capacité de votre entreprise à délivrer un service conforme aux attentes de vos clients, a expliqué le directeur général du Bureau Veritas Sénégal, Malick Diop.

La certification ISO 27001 est quant à elle un référentiel du management des systèmes d’informations qui démontre la capacité d’une entreprise à lutter efficacement contre les risques telle que la perte des données, la cybercriminalité, les attaques à l’image et les conséquences financières y résultant, a-t-il poursuivi.

« Délivrés sur la base de référentiels internationaux reconnus, ces certificats participeront au renforcement du rayonnement de l’ADEPME et à la valorisation de ses actions au profit de ses partenaires », a affirmé MAlick Diop. 

Le défi de l’agence reste désormais le maintien du niveau de performance qui lui a valu ces distinctions. « Maintenant que vous avez passé le cap de la certification, le challenge qui vous attend réside dans son maintien. Ceci n’est pas la fin, mais le début d’une autre ère », a souligné M. Diop.

Pour le DG de l’ADEPME, « les démarches qualités sont des démarches d’amélioration continue. A partir du moment où vous y êtes, vous ne pouvez pas vous arrêter parce que l’objectif c’est à chaque de vous évaluer, de regarder les écarts, de les corriger, d’ajuster votre management et de vous adapter ».

C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « notre enjeu ce n’est pas simplement de bien faire, mais c’est d’être en mesure de faire à la hauteur des attentes extrêmement importantes que l’on a au Sénégal et dans la sous-région. »

L’équipe de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises va désormais œuvrer pour une mise à l’échelle de ces certifications afin que « toutes les PME du Sénégal puissent être profilées  pour un meilleur pilotage de ces entreprises », a fait savoir le responsable du SMQ-SI de l’agence, Dr Soyibou Ndao.

Côte d’Ivoire: Ibrahim Konaté, DG par intérim de l’ANSUT, remplace Soro-Kipeya

Le Conseil d’administration de l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) de Côte d’Ivoire, a nommé vendredi M. Ibrahim Konaté comme directeur général par intérim de la structure publique, en remplacement de Soro-Kipeya Jean Euloge, à l’issue d’une session extraordinaire.

Cette décision de suspension du directeur général fait suite à un audit préliminaire, selon des sources concordantes.

Cet aménagement à la direction générale de l’ANSUT intervient dans un contexte où l’Etat ivoirien est fortement engagé dans la digitalisation des services publics, mais également à créer une société, où le numérique qui n’est plus une option, participe à la transformation technologique et structurelle du pays.

L’accès à l’Internet et le coût des services restent encore inaccessibles à plusieurs couches de la population, surtout en zone rurale. Un fort écart est constaté de ce fait entre les habitants des grandes villes et ceux des campagnes. 

L’Etat ivoirien a commis des entités à l’effet de travailler sur des questions transversales en vue de digitaliser tous les secteurs d’activités. Ce programme ambitieux, profilé, devrait être encore plus tangible dans les années à venir.

La crise sanitaire de Covid-19 a mis à l’épreuve l’écosystème du numérique dans le secteur public et privé, mais très vite le gouvernement et le Patronat ont mis en place des outils de résilience pour ne pas interrompre les activités socio-économiques.

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) pour offrir aux populations des services technologiques de base, tant en milieu urbain que rural.

Saka Rukayarou présente le Prix de la « meilleure initiative numérique féminine » au CPNTIC

La directrice générale de Amira Global Technologies, Saka Rukayarou a présenté, vendredi à Abidjan, son Prix de la « meilleure initiative numérique féminine remportée lors de l’édition 2021 du Prix national d’excellence à M. Yvan Serge Kragbé, directeur général du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CP-NTIC).

A cette occasion, Mme  Saka a dit être venue présenter son Prix au CP-NTIC, et adresser ses remerciements à M. Kragbé  pour la confiance placée en elle, et surtout pour son appui constant dans ses différents projets d’innovation dont la PREMI7RE plateforme nationale d’inscription en ligne au niveau de la formation professionnelle et plusieurs autres applications grands publiques destinées à la vulgarisation des TIC.

Dans la foulée, elle a également salué le rôle importance du CP-NTIC dans la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique.

C’est un Directeur Général du CP-NTIC visiblement heureux de cette marque de reconnaissance de la Directrice Générale de Amira Global Technologies qui a adressé ses vives félicitations à son hôte pour son abnégation et sa détermination dans le travail, de même que pour ses initiatives qui honorent les femmes, toutes choses qui lui valent aujourd’hui la reconnaissance de toute la nation ivoirienne.

Se disant satisfait de cette récompense, il a encouragé la lauréate à redoubler d’efforts car elle est désormais un modèle qui doit continuer d’inspirer les entrepreneurs du numérique en général et  les femmes de ce secteur en particulier.

Terminant son propos, M. Kragbé, a insisté sur la formation des jeunes et surtout sur celle de la gent féminine qui, selon les statistiques, s’intéresse peu aux Tics alors même que celles-ci offrent aujourd’hui de nombreuses débouchées. Pour ce faire, le CP-NTIC reste disposé à l’accompagner.

Ultime acte de cette célébration du mérite, la lauréate du Prix Nationale d’Excellence 2021 dans la catégorie Meilleure Initiative Numérique Féminine, a symboliquement remis son trophée au Directeur Général du CP-NTIC.

Chaque année le CP-NTIC  qui est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage forme plus de 100 stagiaires dans les métiers divers mais surtout ceux liés aux TIC. Madame Saka a promis d’appuyer ces jeunes et leurs start-up.

Côte d’Ivoire: états généraux de l’assurance maladie du 16 au 19 novembre

L’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI) organise du 16 au 19 novembre 2021 les états généraux de l’assurance maladie, en vue de dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.

Cette session qui se tiendra en collaboration avec les différentes parties prenantes de l’assurance santé, permettra de faire une incursion dans le secteur des assurances qui affiche un dynamisme au niveau de la branche de l’assurance maladie. 

Au cours des cinq dernières années, la branche de l’assurance maladie a connu une forte progression avec une moyenne annuelle de 10%, supplantant ainsi les autres branches d’assurance, bien que n’étant pas obligatoire dans les ménages. 

Elle est même sur le point de détrôner l’assurance automobile de sa place de première branche du marché de l’assurance en Côte d’Ivoire, grâce à la vulgarisation du tiers payant, une opportunité saisie par une bonne partie de la population, en majorité des salariés. 

Cependant, les acteurs du secteur notent une « relative performance de l’assurance maladie due principalement à la croissance globale des primes, qui cache des déséquilibres profonds qui se font fortement ressentir d’année en année ».      

Si les facilités d’accès aux soins offrent un confort aux bénéficiaires des contrats d’assurance, elles se caractérisent par une « inefficacité globale du système », selon l’ASACI, qui relate que la plupart des acteurs affirment ne pas y ‘‘trouver leur compte ».

« S’agissant des compagnies d’assurance, la branche santé est caractérisée par un déficit structurel traduit par un résultat technique déficitaire cumulé de l’ordre de 33 milliards FCFA sur les neuf dernières années, soit de 2011 à 2019 », fait observer l’association. 

En outre, certains établissements hospitaliers publics ou privés qui ont fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

D’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

La diversité des acteurs notamment des compagnies d’assurances et des organismes de gestion du risque santé avec chacun sa plateforme de gestion et son système de codification, créent « des coûts administratifs importants pour les cliniques et rallongent les délais de prise en charge des malades ».    

Les différentes partie examineront le dispositif institutionnel à mettre en place pour réguler et assurer le bon fonctionnement de l’écosystème et le rôle du digital et l’inter-connectivité des acteurs pour un meilleur suivi des parcours de soins. 

Une analyse profonde de la branche d’assurance maladie ressort que l’assurance maladie de type privé apparaît comme le principal moyen utilisé par les ménages en Côte d’Ivoire pour mutualiser leurs ressources et faire face aux dépenses de santé de plus en plus élevées.

Mais, plusieurs études montrent que ces dernières années, les contrats d’assurance maladie sont déficitaires. Parmi les raisons avancées, il y a notamment le fait que le système actuel est victime d’une surconsommation des soins et des hospitalisations, dès lors que les patients sont assurés.

Pourtant ces mêmes assurés rechignent à faire face aux ajustements de primes qui découlent de ces excès, souligne l’ASACI, qui note que les fournisseurs de services de santé ne sont pas satisfaits des délais de remboursements de leurs prestations dans le cadre du tiers payant.  

Ces états généraux permettront de tabler sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Coopération militaire : le Mali se tourne vers la Russie

En visite à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, et son homologue russe Sergueï Lavrov, ont évoqué les grands axes de la coopération militaire entre les deux pays.La Russie déroule le tapis rouge au Mali. Sur invitation du chef de la diplomatie russe, Abdoulaye Diop effectue une visite à Moscou du 10 au 12 novembre 2021. Les grands axes de ce voyage assez médiatique ont été dévoilés lors d’un point de presse animé par les deux ministres des deux pays.

D’emblée, les deux pays envisagent des « projets d’envergure » sur la base des accords de défense pour lutter contre le terrorisme au Mali. En plus des équipements militaires, « la Russie va aussi continuer la formation des cadres militaires maliens », a assuré Sergueï Lavrov.

Lavrov a aussi annoncé le soutien de la Russie pour aider la junte malienne à faire face à la menace sécuritaire argument brandi par les autorités maliennes pour justifier le report de la présidentielle et des législatives du 27 février 2022. « Nous comprenons la nécessité de renforcer la lutte anti-terroriste. Nous comptons mettre à la disposition du gouvernement du Mali un certain nombre d’équipements. Nous allons faire tout ce qui est possible pour éviter que la menace terroriste pèse sur la structure de l’État ».

La Russie qui siège au Conseil de sécurité des Nations unies avec droit de veto, a appelé l’organisation onusienne à privilégier le dialogue avec les pays en crise en Afrique et exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de ces pays. Sergueï Lavrov a dit avoir accepté volontiers l’invitation de son homologue Abdoulaye Diop à se rendre au Mali.

Pour sa part, le ministre Abdoulaye Diop a expliqué que sa présence dans la capitale russe consiste à donner une « impulsion à la coopération de défense et de sécurité » entre les deux pays. Au moment où la France annonce la fin de Barkhane avec la fermeture de ses trois bases militaires au nord Mali, Abdoulaye Diop évoque la nécessité pour son pays d’avoir les capacités nécessaires pour pouvoir assurer leur sécurité.

« C’est une relation qui n’est dirigée contre personne mais qui est censée prendre en charge les préoccupations des Maliens pour assurer leur propre sécurité. Une relation qui est censée défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali d’un côté et de l’autre, renforcer la stabilité de notre pays, mais aussi trouver une relation gagnant-gagnant sur le plan économique et commercial », a-t-il fait savoir.

Moscou a procédé le mois dernier à la livraison d’équipements militaires selon le ministre Abdoulaye Diop, qui précise que son pays n’est pas en train de « sous-traité » sa sécurité à travers cet accord de coopération militaire avec la Russie.

A ce titre, le ministre malien des Affaires étrangères a fermement démenti la signature d’un contrat avec la société paramilitaire russe Wagner, précisant que la relation entre le Mali et la Russie est une « relation d’État à État ».

Sénégal : les Douanes interceptent des trafiquants

Des faux médicaments, du chanvre indien et de la morphine, d’une valeur totale de près de 150 millions F CFA, ont été saisis hier jeudi dans deux localités du pays.Les agents des Douanes sénégalaises, dans le cadre de la lutte contre le trafic international de stupéfiants, frappent fort. Un communiqué, reçu vendredi à APA, renseigne que la Brigade commerciale de Keur Ayip (Centre) a découvert « quatre colis de chanvre indien, d’un poids total de 400 kg, pour une contrevaleur estimée à 48 millions F CFA, 4000 comprimés testés positifs à la morphine estimés à 51 millions F CFA et des faux médicaments d’une contrevaleur de 6,8 millions F CFA ».

Le document précise que la saisie a eu lieu « entre Touba Saloum et Darou Salam Nioro dans la forêt de Keur Madiabel ». En outre, indique le communiqué, le Groupement Polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (GPRRF) de Thiès (Ouest) a aussi confisqué des produits prohibés.

Cette Unité spéciale des Douanes sénégalaises a réalisé « une saisie de 280 kg de chanvre indien d’espèce brown à Sandiara (Ouest). Le produit est conditionné en 13 ballots contenant 152 paquets d’une contrevaleur de 41,4 millions F CFA ».

Le convoyeur, de nationalité malienne, a été appréhendé dans la forêt de Sandiara alors qu’il attendait « vraisemblablement les commanditaires pour procéder à la livraison de la drogue ».

Plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes, les Douanes sénégalaises informent que « l’enquête suit son cours en collaboration avec d’autres Forces de Défense et de Sécurité pour (arrêter) d’éventuels membres de ce réseau criminel ».

Afrique du Sud : le message d’adieu de Frederik De Klerk

L’ancien chef de l’Etat, décédé hier jeudi d’un cancer des poumons, a présenté ses plates excuses à la nation arc-en-ciel pour l’apartheid.Frederik De Klerk, avant de s’éteindre à l’âge de 85 ans, a eu le temps d’enregistrer un message vidéo. Le dernier président blanc de l’Afrique du Sud, dans ce document publié à titre posthume, a tenu à s’expliquer sur le régime ségrégationniste.

« Je suis encore souvent accusé par des critiques d’avoir d’une façon ou d’une autre continué à justifier l’apartheid ou le développement séparé, comme nous préférions l’appeler par la suite.  Il est vrai que dans mes jeunes années, j’ai défendu le développement séparé car je n’ai jamais aimé le mot apartheid », a soutenu Frederik De Klerk.

Dans sa tentative de mise au point, le natif de Johannesburg a affirmé que, dès le début des années 1980, son point de vue a complètement changé : « C’était comme une conversion. J’ai réalisé, en mon for intérieur, que l’apartheid était une erreur ».

Partant de là, Frederik De Klerk a présenté « des excuses, sans réserve, pour la douleur, la souffrance, l’indignité et les dommages que l’apartheid a infligé aux Noirs, Bruns et Indiens d’Afrique du Sud ».

Tout compte fait, le successeur de Pieter Botha « restera dans les mémoires comme un homme d’Etat courageux qui adopta une position de principe, levant l’interdiction des organisations politiques et libérant les prisonniers politiques, aidant ainsi à tracer la voie d’une transition vers une Afrique du Sud démocratique », a déclaré Antonio Guterres, le Secrétaire Général des Nations Unies.

Ethiopie : l’Onu exige la libération immédiate de ses agents

L’Organisation des Nations unies (Onu) lance un appel au gouvernement éthiopien pour la libération immédiate d’un grand nombre d’agents et de camionneurs actuellement en détention, a déclaré jeudi un porte-parole de l’Onu.« Nous continuons à nous engager activement auprès du gouvernement pour tenter de remédier à cette situation », a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole principal du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres. « Nous voulons voir nos collègues libérés aussi rapidement que possible. Nous voulons que les contractants qui ont été engagés par les Nations unies et les organisations non gouvernementales (ONG) internationales soient également libérés le plus rapidement possible ».

Jeudi, au moins neuf membres du personnel des Nations unies et plus de 70 chauffeurs routiers étaient toujours détenus, a-t-il précisé.

« De notre point de vue, ce sont des Ethiopiens, nos collègues, ce sont des membres du personnel, quelle que soit l’ethnie qui peut figurer sur leur carte d’identité nationale et ils doivent être libérés », a déclaré Dujarric.

Le porte-parole a indiqué que les problèmes de sécurité entravent l’acheminement de l’aide humanitaire. L’électricité et les télécommunications ont été coupées à Dessie et Kombolcha dans la région d’Amhara le 30 octobre. Depuis août, quelque 915.000 personnes ont reçu une aide alimentaire et près de 160.000 ont reçu des abris et d’autres articles.

M. Dujarric a expliqué que les pénuries de carburant et d’argent affectent considérablement la capacité des Nations Unies et de leurs partenaires à transporter les fournitures, notamment la nourriture.

Dans tout le pays, les opérations humanitaires sont confrontées à un déficit de financement de 1,3 milliard de dollars, dont 350 millions de dollars pour la seule région Tigré, a-t-il précisé.

Un ex-ministre de Ouattara concocte un livre « en gestation » sur Gbagbo

Dr Paul Koffi Koffi, un ancien ministre de Alassane Ouattara, a révélé jeudi à Abidjan qu’il prépare un livre, « en gestation », sur Laurent Gbagbo de même que l’actuel chef de l’Etat ivoirien, lors d’une conférence dédicace de ses six œuvres.

« Sur l’ancien président Laurent Gbagbo, il y a aussi un livre qui est en gestation, parce qu’aujourd’hui les gens continuent d’écrire sur Napoléon, sur Louis XlV, même Hitler, il faut écrire sur nos leaders pour marquer l’histoire », a déclaré Dr Paul Koffi Koffi.

Pour lui, un jour, ils ne seront plus, alors il faut raconter comment ils ont vécu. « On les soutient (idéologiquement), mais on ne les connais pas, il faut écrire sur eux, leurs œuvres, et c’est important. Je fais cela, par plaisir ou par passion, pour qu’on puisse mieux les connaître ».

Dr Paul Koffi Koffi qui dit avoir « un faible pour Félix Houphouët-Boigny », a sorti en mai 2010 un livre sur le premier président ivoirien, intitulé « Houphouët et les mutations politiques en Côte d’Ivoire: 1980-1993 ».

L’économiste,  politique et écrivain, Dr Paul Koffi Koffi, a aussi écrit sur l’ancien président Henri Konan Bédié, qui a succédé à Houphouët-Boigny, un livre dont le titre est « Les années Bédié: 1993-1999 et l’appel de Daoukro de 2014 », paru en 2017.

Il a fait savoir qu’il écrit sur les présidents ivoiriens lors qu’ils ne sont plus aux affaires, laissant entendre qu’il prépare un ouvrage sur l’actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara, dont il a été son ministre à maintes reprises.

En juin 2011, au lendemain de la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Paul Koffi Koffi fait son entrée au gouvernement, à l’accession de Alassane Ouattara au pouvoir, comme ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense.

Il est nommé en novembre 2012 ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, jusqu’en janvier 2016. A cette date, il est nommé ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

« J’écris pour partager », ne cesse de répéter Dr Paul Koffi Koffi, l’actuel commissaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique.

Docteur en sciences économiques (thèse unique), à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké sur l’employabilité des diplômes du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire, obtenu avec la mention très honorable, Paul Koffi Koffi est un passionné de l’écriture.

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré que « Paul est une valeur », une référence pour les jeunes, car il incarne « le sérieux, la conscience professionnelle », tirant le chapeau à ce « travailleur infatigable ».

Son dernier livre, sorti en avril 2021, est « Le monde, l’Afrique et la Côte d’Ivoire: d’hier à l’horizon 2040 ». L’auteur aborde dans cet ouvrage les questions d’ordre mondial, les défis et les enjeux, avec une partie centrée sur l’Afrique et son pays, la Côte d’Ivoire.

L’idée m’est venue, relate-t-il, après plusieurs années d’expériences de la vie, que si l’on veut comprendre les phénomènes, il est nécessaire de s’ouvrir à plusieurs disciplines, autres que celles où l’on s’est spécialisé.

Dr Paul Koffi Koffi concocte dans ce livre, l’histoire, la géographie, l’économie, la culture, la nature avec les changements climatiques, la démographie, la politique et la science, faisant des prospectives selon la marche du monde. 

Sénégal: la réhabilitation de l’opposition pour les Locales 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la réhabilitation des listes de l’opposition par les Cours d’appel après avoir été recalées par certains préfets et sous-préfets.Le recours de l’opposition a décroché un « appel entendu », titre Le Quotidien, notant qu’après Saint-Louis (nord), les juges valident les listes de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et autres à Mbour, Thiès etc.

« YAW prend sa revanche sur l’administration territoriale », souligne VOX populi, indiquant que la justice est « en train de désavouer des préfets et sous-préfets un peu partout avec des décisions remises en cause ».

« Les juges +corrigent+ les préfets », note de son côté le Témoin. Les Cours d’Appel de Saint-Louis et Thiès ont rétabli les listes de l’opposition dans leurs droits après avoir été « rejetées par des préfets qui semblent rouler pour… Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) », la coalition présidentielle.

EnQuête explique « comment l’opposition a été sauvée » après le rejet de ses dossiers de candidature par l’administration territoriale. Plusieurs listes ont été réhabilitées par les juridictions du pays hier, indique le journal. Il précise que « le manque de maîtrise des textes par certains agents a sauvé l’opposition de la déroute ».

Ce faisant, « Dame justice désavoue les préfets », selon Sud Quotidien. « Ils ont outrepassé leurs compétences et violé la loi », regrette notamment la Cour d’Appel de Thiès dans Walf Quotidien. Ce journal s’intéresse principalement aux profils des candidats pour les prochaines Locales et estime que « ça nivelle par le bas ».

Sur un autre sujet, Macky Sall intervient depuis le Forum de Paris sur la paix et note dans le quotidien national Le Soleil que « le monde a intérêt à voir l’Afrique se développer ». Le président sénégalais ajoute que « l’aide ne pourra jamais être la solution ».

L’Observateur évoque « Macky et la rallonge de 3,5 milliards », à propos du Budget 2022. Le secteur des Transports se verra attribuer 58 milliards de plus pour le projet Bus Rapid Transfer (BRT) tandis que 54 milliards seront investis dans l’agriculture, souligne le journal.

En football, L’Observateur se fait l’écho de « Aliou Cissé et le gros nul de Lomé ». « Les Togolais nous ont mis dans l’inconfort » même si « on a eu cette force de caractère » pour égaliser (1-1) en toute fin de partie, a réagi dans L’AS et Stades le sélectionneur sénégalais. Et c’est l’attaquant Habib Diallo qui s’est transformé « en sauveur » pour inscrire son deuxième but en sélection.

Les Lions ont été « sauvés in extremis d’une humiliation », d’après L’AS. « Les Lions l’ont échappé belle » dans ce match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, indique de son côté Stades.

Ouverture à Abidjan du 3e Sommet des blogueurs et cyber activistes africains

Le 3e Sommet de AfricTivistes, une organisation regroupant les bloqueurs et cyber activistes africains, s’est ouvert jeudi à Abidjan, autour des enjeux de la transformation digitale.

Ce Sommet qui durera deux jours sur les bords de la lagune Ebrié, a pour thème « Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il se tient en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie de Covid-19.   

« Aujourd’hui, nous portons plusieurs projets numériques dont le Local Open GovLab », a indiqué Cheick Fall président de AfricTivistes, dans un discours, devant des personnalités et des acteurs de l’écosystème du numérique.  

« Pendant que nous lancions ce troisième Sommet, 7 membres de l’organisation aux compétences diverses sont actuellement déployés dans 7 collectivités locales de la sous-région pour mettre en œuvre notre parcours assisté à la Gouvernance Locale Ouverte », a-t-il dit.   

Durant six mois, ces volontaires vont « assister les maires, former les équipes municipales, déployer des solutions numériques de gouvernance locale et redynamiser les cadres de concertation citoyenne ».  

« C’est cela le sens de notre engagement, car j’ai la conviction que si de jeunes africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a-t-il déclaré.  

Le projet Local Open GovLab (LOG), initié par l’organisation, associe à la fois, une réponse à une demande locale, administrative et une politique d’aide à l’insertion professionnelle par le biais du numérique. 

Selon Mme Gertrude Koné Douyéré, directeur exécutif des entreprises de télécommunications de Côte d’Ivoire et président de la Commission des entreprises numériques et digitales du Patronat ivoirien, a soutenu qu' »il faut que les activistes connaissent mieux les politiques de développement ».

Pour elle, les web activistes devraient maîtriser les mécanismes de mise en oeuvre de ces politiques de développement, car si on ne comprend pas la vision et les instruments utilisés, « on fera des bruits de tapages et d’agitations sans de réels impacts ». 

« Il faut développer des plateformes de collaboration avec les pouvoirs publics et le secteur privé pour amplifier le plaidoyer qu’on veut faire », a conseillé Mme Gertrude Koné Douyéré, en marge de la cérémonie d’ouverture. 

Ce rendez-vous se veut un cadre d’échanges, d’interaction et de collaboration pour la promotion du développement d’Internet en Afrique. Ce troisième sommet fera l’état des lieux sur la transformation digitale et le partage d’expériences. 

Il vise à mettre en avant la maturité des écosystèmes africains et à encourager la réflexion pour imaginer les scénarii, des futurs possibles et des nouvelles perspectives africaines de la société de l’information et du cyberespace. 

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Vidéo-verbalisation: une notification vocale bientôt envoyée aux automobilistes en Côte d’Ivoire

MTN Côte d’Ivoire et Quipux Afrique ont signé jeudi à Abidjan une convention qui permettra l’envoi, bientôt, d’une notification vocale via le mobile aux automobilistes en infraction, dans le cadre de la vidéo-verbalisation.

Dans le cadre de ce partenariat, MTN va « développer une nouvelle solution de notification en dehors des SMS qu’on utilise qui devrait être normalement une solution de notification vocale », a indiqué M. Guillaume N’Gouan, sous-directeur en charge des grands comptes chez MTN. 

L’opérateur de téléphonie qui veut accompagner Quipux dans la réalisation de ses objectifs vis-à-vis du gouvernement et des usagers, « compte aller plus loin en pensant à traduire ces notifications vocales en plusieurs langues », tenant compte de ceux ne parlent pas le français.  

Quipux Afrique est l’opérateur qui pilote le Système de transport intelligent (STI) mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien en vue d’une maîtrise de la mobilité des biens et des personnes en Côte d’Ivoire.  

M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN Côte d’Ivoire qui a signé le protocole avec le directeur général de Quipux Afrique, a assuré de l’engagement de son groupe à accompagner l’Etat ivoirien dans la digitalisation de ses services publics avec des solutions innovantes.    

Le directeur général de Quipux Afrique, M. Ibrahima Koné, a déclaré que l’aventure entre les deux entreprises, qui a commencé depuis 2013 va « au-delà d’un partenariat, c’est une alliance stratégique ». 

Il a relevé qu’une étude de la Banque mondiale a démontré qu’ au niveau d’Abidjan, on avait 10 millions de déplacements en moyenne par jour et le transport constitue le deuxième poste de dépenses des ménages en Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, M. Ibrahima Koné a fait savoir que « les problèmes d’embouteillage, de congestion et de sécurité routière coûtent en moyenne entre 3% et 4% du PIB (Produit intérieur brut) ». Cette initiative vise à adresser ces questions. 

Le partenariat vise en outre la mise en place d’une équipe technique de haut niveau pour accompagner la mise en oeuvre du STI sur les indispensables volets techniques, communication et assistance. 

Cette équipe projet dédiée, composée d’experts des deux entreprises devrait travailler à accompagner le gouvernement dans sa lutte contre l’insécurité et l’incivisme sur les axes routiers du pays. 

Ce protocole traduit la vitalité d’une relation qui dure depuis environ neuf ans. MTN se positionne ainsi auprès de Quipux comme un opérateur de choix pour la fourniture de services Télécoms et de paiements digitaux. 

L’opérateur de téléphonie réalise avec Quipux un chiffre d’Affaires annuel d’environ 225 millions Fcfa. Pour les transactions sur le mobile Money, le montant annuel est d’environ 800 millions Fcfa, un chiffre à la basse en raison d’un fléchissement d’activités.   

La vidéo-verbalisation est entrée en vigueur le 7 septembre 2021. Elle permet de notifier par sms les infractions aux automobilistes en infraction. Et ce, dans le cadre d’une politique de sécurité routière de l’Etat de Côte d’Ivoire.  

Le pays, au cours des cinq dernières années, a dénombré en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour une perte moyenne de 3% du Produit intérieur brut pour l’économie nationale.  

La Côte d’Ivoire élabore sa stratégie numérique et de cybersécurité 2021-2025

La Côte d’Ivoire qui envisage d’être un hub digital régional, élabore sa stratégie numérique, de cybersécurité et celle de l’innovation pour la période 2021-2025.

Pour ce faire, le ministère de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, a organisé les 10 et 11 novembre 2021, à Abidjan, un atelier de « validation de la stratégie numérique, la stratégie de cybersécurité et la stratégie d’innovation pour 2021-2025 ». 

Le diagnostic établi par les analyses effectuées a permis de conclure, entre autres, qu’à la fin de l’année 2020, la situation générale de l’économie numérique en Côte d’Ivoire est encourageante avec une forte croissance du secteur dans les années 2000. 

La directrice générale de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation,  Mme Namahoua Bamba Touré, a fait savoir que soucieux de créer un cadre inclusif et consensuel autour de ces initiatives majeures, l’Etat a mis en place une plateforme de concertation.

Cette plateforme devrait permettre de recueillir les contributions de toutes les parties prenantes en vue de la finalisation des trois projets, à savoir le document d’orientation de la stratégie numérique; celui de la stratégie d’innovation et le projet de stratégie de cybersécurité 2021-2025.

Cet atelier intervient après celui du 22 octobre dernier au cours duquel le ministre Roger Félix Adom a présenté lui-même la vision du ministère de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation pour « accélérer la transformation digitale de la Côte d’Ivoire ».

Dès sa prise de fonction en avril, M. Roger Félix Adom s’est fixé comme priorité l’élaboration d’une stratégie afin de booster le potentiel du pays à atteindre la maturité numérique et soutenir les ambitions du gouvernement en matière de transformation digitale et structurelle de l’économie.

Les États-Unis font don de 1 173 510 doses de Pfizer à la Côte d’Ivoire

Les États-Unis ont fait don de 1 173 510 doses supplémentaires du vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire par le biais de l’initiative Covax, rapporte l’Ambassade américaine à Abidjan dans une note.

Selon cette note, les doses sont arrivées en deux lots, l’un le 8 novembre et l’autre le 10 novembre. « Ce don a été fait par les États-Unis en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies », souligne la note. 

Ce don porte ainsi à 2 727 270 le nombre total de doses du vaccin Pfizer que les États-Unis ont donné à la Côte d’Ivoire depuis août 2021.

« Les dons des États-Unis, portant à plus de 2 7 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire, représentent le ferme soutien américain aux efforts ivoiriens pour atténuer les effets néfastes de la pandémie sur la santé et l’économie », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell. 

« Toute personne éligible est encouragée à se protéger et à protéger ses proches en se faisant vacciner », a ajouté le diplomate américain.

Pour lui, « des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à faire don de 1,1 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde ».  A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 234 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays.

 «Les États-Unis sont déterminés à apporter la même urgence aux efforts de vaccination internationaux, que celle dont nous avons fait preuve chez nous.  Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et de montrer la voie au monde pour mettre fin à cette pandémie», avait dit le président des Etats-Unis Joe Biden, cité dans cette note.

« Les États-Unis se réjouissent de poursuivre leur collaboration avec le gouvernement de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le COVID-19, le VIH/SIDA, l’Ebola et d’autres menaces sanitaires mondiales », conclut l’Ambassade dans sa note d’information.

Plaidoyer pour le développement de la prospective en Afrique

Les pays africains peuvent s’appuyer sur la prospective pour concrétiser leurs efforts de développement, selon des chercheurs sénégalais.Les Africains doivent avoir leur propre regard sur le futur. Mais cela ne peut pas se faire de manière hasardeuse, a soutenu Dr Alioune Sall, Directeur de l’Institut des futurs africains basé en Afrique du Sud. 

« La représentation du futur par les Africains ne doit pas non plus se faire sur la base d’un simple souhait. Elle doit se faire avec une démarche rigoureuse permettant d’explorer le futur sans complaisance ni avec cruauté. Elle doit être basée sur la prospective (qui vise, par une approche rationnelle et holistique, à préparer le futur de l’être humain) qui peut aider à rentabiliser les lourds investissements de l’Afrique », a affirmé Dr Sall au cours d’un Webinaire sur « Discours et pratiques de la prospective en Afrique ».

Organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Rapport alternatif sur l’Afrique (R.A.S.A), le panel virtuel a réuni une centaine de participants.

Poursuivant, Dr Alioune Sall a souligné qu’il faut en Afrique une méthode d’exploration du futur et une collaboration entre théoriciens et praticiens de la prospective pour une transformation socio-économique au bénéfice des populations africaines.

Pour Dr Laure Tall, Directrice de recherche de l’Ipar, la prospective peut permettre à l’Afrique de se projeter dans le futur et optimiser ces ressources. Dans ce cadre, elle a donné l’exemple des recherchées menées par sa structure pour mettre fin aux problèmes d’eau dans la zone des Niayes. « Quand on parle aux décideurs, aux agriculteurs ou aux consommateurs, il faut leur montrer comment arriver dans un futur meilleur. Et la prospective peut aider en cela », a-t-elle dit.

« Dans ce contexte post-Covid-19, il est important de donner aux Africains la capacité de penser l’avenir de l’Afrique par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Il faut des outils de la prospective pour construire un avenir radieux du continent », a conclu Nadjirou Sall, président du Conseil national de coopération et de concertation des ruraux (Cncr).

Le Roi Mohammed VI reçoit le président gabonais

Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi à Bouznika (banlieue de Rabat), le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui effectue une visite au Maroc.Cette rencontre traduit le caractère exemplaire du partenariat maroco-gabonais, ainsi que les relations d’amitié qu’entretiennent les peuples des deux pays.

Depuis de longue date, le Maroc et le Gabon entretiennent une excellente relation politique qui s’est reflétée sur le plan économique comme en témoignent la forte présence des entreprises marocaines en terre gabonaise avec des investissements couvrant les secteurs les plus stratégiques.

Aussi, le Royaume se positionne en tant qu’important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. Plusieurs entreprises marocaines investissent dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise, notamment dans les banques, l’agriculture, les télécommunications, la microfinance, les infrastructures, le transport, et le BTP.

Rabat va abriter le siège l’Union panafricaine de la jeunesse

L’accord de siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a été signé, ce jeudi à Rabat, par le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, , et le président de l’UPJ, Aliou Oumarou, en présence de Souleymane Satigui Sidibé, secrétaire général de l’UPJ.Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Oumarou a affirmé que “la jeunesse panafricaine est très honorée de l’engagement manifeste du Roi Mohammed VI qui a toujours soutenu la jeunesse africaine, qui se retrouvera avec une très grande fierté au sein de sa deuxième famille, ici au Maroc”.

De son côté, M. Bensaid a rappelé que la ville de Rabat sera l’année prochaine la capitale africaine de la culture et nous allons mettre en place des programmes au profit des jeunes et de la jeunesse africaine, ajoutant que l’installation du siège de l’UPJ à Rabat favorisera davantage “un échange d’expériences qui sera utile au développement de chaque pays et de la jeunesse africaine”.

Il a aussi souligné l’importance de la présentation aux jeunes panafricains les expériences du Maroc dans le domaine de la promotion des jeunes.

Dans un communiqué de presse, le ministère de la Jeunesse indique que “le Maroc se félicite de la décision du Conseil Exécutif de l’Union Panafricaine de la Jeunesse amendée le 10 novembre 2020, prévoyant le transfert de son siège central au Maroc”.

Et de souligner que l’UPJ a notamment pour missions de promouvoir ses valeurs et ses principes, notamment ceux liés à la paix, à la démocratie et au développement durable en vue de réaliser l’intégration africaine.