Vers un cadre de coopération transfrontalier Côte d’Ivoire/Burkina

Les acteurs en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont été appelés à institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier entre les deux pays.

Cet appel a été lancé à l’issue de la deuxième rencontre des acteurs frontaliers des départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini en Côte d’Ivoire et de la province de la Comoé au Burkina Faso, selon le communiqué final transmis à APA.

 La rencontre s’est tenue dans la ville ivoirienne de Ferkessédougou les 26 et 27 avril 2021, sous la coprésidence de Monsieur Soualiho Souùahoro, Préfet du département de Kong en Côte d’Ivoire et Madame Aminata Sorgho /Gouba, Haut-Commissaire de la province de la Comoé au Burkina.

A l’endroit des acteurs en charge de la gestion des frontières des deux Etats, la rencontre a proposé d’institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier couvrant les espaces géographiques des quatre circonscriptions : la province de la Comoé au Burkina et les départements de Ouangolodougou, Kong et de Téhini en Côte d’Ivoire.

La mise en place des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace réunissant la province de la Comoé et les départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini figure également sur la liste des recommandations.

Cette deuxième rencontre a eu pour objectif principal d’échanger autour des problématiques communes en vue de renforcer la coopération transfrontalière dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité et de libre circulation des biens et des personnes dans la zone frontalière commune.

Par ailleurs, les participants ont recommandé d’étendre le ressort territorial des autorités décentralisées jusqu’à la limite des frontières en ce qui concerne la Côte d’Ivoire et de mettre à disposition des autorités administratives déconcentrées et décentralisées des moyens matériels et financiers nécessaires pour l’exercice de leur fonction.

En outre, ils ont proposé d’augmenter le nombre de postes frontières intégrés dans les espaces frontaliers et de renforcer les capacités des unités de lutte contre l’orpaillage clandestin au niveau des zones frontalières des deux Etats.

Enfin, l’accélération de la construction du poste juxtaposé de Laléraba a été recommandée.

A l’endroit des forces de défense et de sécurité, la rencontre a  exhorté les Forces de défense et de sécurité (FDS) à créer un climat de confiance et de collaboration franche avec les populations par une introspection profonde et un changement de comportement afin de gagner la confiance et l’estime des populations.

A l’endroit des services techniques déconcentrés et des collectivités territoriales, il a été proposé de restaurer le couvert végétal par l’instauration d’une journée conjointe de reboisement dans l’espace frontalier et de créer des cadres conjoints de règlement des conflits liés à la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.

Faciliter les interconnexions (corridors écologiques) entre les aires protégées aux frontières et élaborer des projets conjoints d’amélioration et d’assainissement du cadre de vie des populations frontalières, figurent également sur la liste des recommandations.

Au niveau des chefs de village et autres leaders d’opinion, il a été recommandé d’exhorter les chefs de village et autres leaders d’opinion à servir de relais aux autorités administratives sur les problèmes frontaliers.

Tchad : l’UA dépêche une mission d’enquête

L’équipe dirigée par le Commissaire de l’Union africaine aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, séjourne au Tchad du 29 avril au 6 mai pour s’enquérir de la situation politique et sécuritaire.Le devenir du Tchad, dix jours après l’annonce de la mort au front de son président Idriss Déby Itno, intéresse au plus haut point la Commission de l’Union africaine.

Elle a ainsi envoyé à N’Djamena cinq membres de son Conseil de paix et de sécurité qui chercheront, selon un communiqué reçu ce vendredi à APA, « d’obtenir des informations de première main auprès des autorités et des parties prenantes » avant d’examiner « les stratégies visant à faciliter un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la gouvernance démocratique, tout en préservant la sécurité et l’intégrité territoriale du Tchad ».

La République démocratique du Congo, dont le chef de l’Etat Félix Tshisekedi assure la présidence tournante de l’UA, a été associée à cette mission d’enquête. Celle-ci devrait, en outre, « réaffirmer la solidarité de l’UA avec le gouvernement et le peuple tchadien, ainsi que son engagement indéfectible à soutenir le processus de transition ».

D’après le document, « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la rébellion armée et la criminalité transnationale organisée » seront entre autres les sujets que la mission abordera sur place.

Pour une issue heureuse à la crise, la mission d’enquête doit tenir des consultations avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le G5 Sahel et les Nations unies.

Le flou entoure toujours les circonstances du décès d’Idriss Déby. A en croire la version officielle, le maréchal du Tchad est mort en tentant de contrer une colonne de rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Toutefois, l’UA a proposé au Conseil Militaire de Transition, qui détient actuellement le pouvoir, de « soutenir l’enquête sur
le meurtre du défunt président ».

En principe, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine devrait recevoir, au plus tard le 8 mai prochain, les conclusions de la mission d’enquête pour juger sur pièces.

Sénégal : plaidoyer un financement innovant de l’éducation

Une organisation non gouvernementale recommande à l’Etat sénégalais des stratégies de finance innovante au profit de l’éducation.Le modèle de financement classique de l’éducation a montré ses limites. C’est pourquoi, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) est convaincue qu’il faut des stratégies innovantes pour combler le gap de financements dans ce secteur.

Comme financements innovants de l’éducation, Cheikh Mbow, Directeur exécutif de la Cosydep, a cité la taxe sur les ressources minières ; les taxes spéciales sur les biens, produits et services de luxe ; la taxe internationale sur les transactions financières ; et le Fonds d’épargne des voyageurs pour le développement (FEVD).

« L’utilisation d’autres mécanismes pour générer des ressources justifie le débat sur le financement innovant. Le secteur de l’éducation devrait s’inspirer des diverses approches de la finance innovante dans le secteur de la santé », a dit Cheikh Mbow.

Dans sa déclaration faite, jeudi à Dakar, lors du lancement de la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE 2021) et dont APA a obtenu copie, il a souligné que repenser le financement public de l’éducation est devenu crucial.

Car, a-t-il ajouté, « 1,5 millions d’enfants sont aujourd’hui hors école (au Sénégal), en plus de la privatisation progressive de l’éducation et des défis de tous ordres. Le plaidoyer pour des budgets sensibles à l’équité, à l’inclusion et à la qualité trouve toute sa pertinence ».

Monsieur Mbow a souligné que pour cette année 2021, le budget de l’éducation au Sénégal est de 541,211 milliards f cfa, répartis en budget de fonctionnement pour 518,606 milliards f cfa et d’investissement à hauteur de 22,605 milliards f cfa.

Ce qui lui fait dire que la répartition intra sectorielle est déséquilibrée et que les dépenses d’éducation sont presque entièrement absorbées par l’accès au détriment de la qualité.

Cette année, la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE) est placée sous le thème : « Augmentation du financement de l’éducation pour un système éducation public résilient pendant et post- Covid-19 ». Elle est organisée en lien avec la campagne « Un milliard de voix ».

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Un expert invite les Etats à s’unir contre la cybercriminalité

Aucun pays ne peut à lui seul lutter efficacement contre la cybercriminalité, selon Sidy Moctar, expert en cyber stratégie.« Aucun Etat ne doit jouer avec la protection de ses activités informationnelles. Ces informations peuvent être utilisées pour nuire à son économie comme les industries, les banques… », a dit M. Sidy Moctar.

Poursuivant, il a affirmé que les Etats doivent s’unir pour combattre la cybercriminalité. « Il faut de la coopération internationale. C’est la raison pour laquelle les Etats ont signé la Convention de Budapest, le premier traité international pour lutter contre la cybercriminalité. Il y a aussi les Conventions de Malabo et de l’Union africaine », a l’expert en cyber stratégie.

Il prenait part, jeudi soir à Dakar, à une session du « Fuckup Night » de la Fondation Friedrich Naumann. Le « Fuckup Night » est ponctué par des partages d’expériences en matière d’entreprenariat et de présentations des innovations dans plusieurs domaines de la vie.

Revenant sur le thème de cette session axé sur l’entreprenariat des jeunes, Jo Holden, Directeur général pour l’Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann, a magnifié l’auto-emploi.

« Les pays qui se développement sont ceux qui ont plus d’entrepreneurs que de fonctionnaires. Pour résoudre l’emploi des jeunes, il faut soutenir l’entrepreneuriat et créer les conditions de développement des entreprises », a dit M. Holden.

Abuja et Lusaka veulent renforcer leurs relations

Le Nigeria veut se rapprocher davantage de la Zambie.Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré que son pays approfondir sa collaboration avec la Zambie pour le bénéfice du continent africain.

Recevant l’Envoyé spécial du président zambien, Edgar Chagwa Lungu, jeudi à Abuja, M. Buhari a affirmé que les deux pays exploreraient d’autres domaines de coopération pour le bien de leurs peuples.

L’Envoyé spécial, qui est le ministre zambien des Affaires étrangères, Joseph Malanji, a remercié le Nigeria pour son « rôle de grand frère au sein de la CEDEAO et du continent africain », soulignant que « l’équité, c’est quand les forts renforcent les faibles ».

Les médias locaux ont rapporté ce vendredi que le président zambien a appelé au renforcement des relations bilatérales et à une plus grande impulsion pour la Commission mixte de coopération entre le Nigeria et la Zambie.

La France «impressionnée» par la méthode Ouattara pour réconcilier les ivoiriens

Le ministre français de l’économie et des finances Bruno Le maire qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis 48h, a soutenu vendredi à Abidjan que son pays est impressionné par la manière dont Alassane Ouattara a su réconcilier les ivoiriens. 

« (…) J’aimerais terminer pour te ( Alassane Ouattara) dire un mot plus personnel, pour te dire à quel point nous avons été impressionnés par la manière dont tu as su réconcilier les ivoiriens à travers ces périodes politiques difficiles avec beaucoup de constance, de détermination et surtout beaucoup de sagesse », a dit M. Le Maire à M. Ouattara au sortir d’une audience avec celui-ci au palais présidentiel d’Abidjan.

 Auparavant, l’émissaire du président français Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d’un sommet en France prévu le 18 mai prochain pour relancer l’économie des pays africains. 

«  Le 18 mai  prochain doit être l’occasion d’accélérer la relance économique dans les pays africains », a fait savoir M. Le Maire saluant l’implication du président ivoirien dans la préparation de ce conclave. 

« Nous avons aussi abordé des questions de sécurité. Le terrorisme est un fléau qui nous touche tous et le monde est concerné  directement par la menace terroriste», a-t-il estimé.

M. Le Maire a, par ailleurs,  assuré de l’engagement de son pays à accélérer la réalisation du Métro d’Abidjan et les travaux de  l’extension de l’aéroport Félix Houphoüet6Boigny d’Abidjan, deux projets mis en œuvre en  Côte d’Ivoire de concert avec la France.

 « Nous allons accélérer les travaux du métro d’Abidjan et faire en sorte que les habitants d’Abidjan puissent avoir les bénéfices le plus rapidement possible », a-t-il promis.

Mozambique: l’Onu s’alarme du nombre de personnes déplacées

Des vagues de déplacés internes sont enregistrées au Mozambique.Près de 30.000 personnes se sont déplacées à cause des attaques armées de mars dernier dans le nord de ce pays d’Afrique australe, rapporte ce vendredi le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

« Le HCR est vivement préoccupé par l’impact humanitaire de l’escalade rapide des violences au nord du Mozambique où quelque 30.000 personnes ont déjà fui la ville côtière de Palma depuis une attaque commise par des groupes armés le 24 mars dernier. Nous sommes particulièrement inquiets pour la sécurité et le bien-être des personnes les plus vulnérables parmi les déplacés, notamment les femmes et les enfants », s’alarme le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Il souligne que des dizaines de personnes auraient été tuées au cours de ces attaques, tandis que des milliers d’autres ont fui à pied, par la route et par la mer. De nombreux habitants seraient encore pris au piège à l’intérieur de Palma.

Selon l’agence onusienne en charge des réfugiés, les personnes qui ont fui ont été confrontées à d’importants obstacles durant leur quête de sécurité, tant à l’intérieur du pays que lors de leurs tentatives de passage des frontières.

« Le conflit armé en cours dans la province de Cabo Delgado, qui dispose d’importantes réserves en pétrole et en gaz, a entraîné de sévères violations des droits humains, l’interruption des services essentiels et de graves répercussions sur les civils, en particulier les enfants, qui représentent près de la moitié de la population déplacée », poursuit le HCR.

Il note que près de 80% des victimes de violations des droits humains sont des femmes et des enfants à qui ses équipes portent secours ainsi qu’à d’autres personnes déplacées à Pemba, Mueda, Montepuez, Negomano et Quitunda.

A Quitunda, dans la région de Palma, le HCR a récemment recueilli des informations faisant état d’effroyables sévices commis à l’encontre de groupes vulnérables, notamment des agressions physiques sur des personnes qui tentaient de fuir en bateau vers des zones plus sûres.

Depuis 2017, le conflit au nord du Mozambique a causé des dizaines de milliers de morts ou de blessés et a déplacé plus de 700.000 personnes dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula, Niassa, Sofala et Zambezia.

Af’Sud : décès de la Régente de la Nation zouloue

La reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, la Régente de la Nation zoulou d’Afrique du Sud, est décédée, a confirmé jeudi soir, le prince Mangosuthu Buthelezi.Buthelezi, par ailleurs Premier ministre traditionnel de la reine et de la Nation zouloue, a déclaré que la mort « nous a pris par surprise et nous a laissés dans un désarroi total ».

« C’est avec le plus profond choc et la détresse que la famille royale annonce le décès inattendu de Sa Majesté la Reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, Régente de la Nation zouloue », a annoncé Buthelezi dans un communiqué, ajoutant que les détails sur la défunte Reine seraient annoncés en temps voulu.

La Reine était devenue régente il y a plus d’un mois, en attendant qu’un successeur fût trouvé, à la suite du décès en mars dernier, de son mari, le roi Goodwill Zwelithini,

Elle était la troisième des six épouses du roi Zwelithini qui est décédé de complications liées au diabète le 12 mars, à l’âge de 72 ans. La défunte reine est la sœur du roi Mswati III d’Eswatini, le seul monarque absolu d’Afrique.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’action syndicale au Maroc, à la relance du secteur touristique et à l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.+L’Economiste+ écrit que le syndicalisme doit « sortir de ses routines », soulignant que le nouveau contexte l’oblige à reconsidérer son rôle et sa place au sein de la société.

« Même si l’on peut soupçonner que le climat économique anxiogène, la peur de l’avenir, de perdre son poste peuvent nourrir chez les employés un plaidoyer à la syndicalisation, la revitalisation ne peut se mesurer à l’aune du taux d’adhésion », relève le journal.

Il déplore que des mobilisations sociales, frôlant la paralysie, se radicalisant parfois, apparaissent en dehors de toute médiation syndicale.

Les syndicats sont attendus sur tout un ensemble d’objectifs imbriqués : sur leurs capacités à prendre le pouls des nouveaux défis du marché du travail, à rallier des cibles non touchées habituellement par le syndicalisme, à ouvrir portes et fenêtres pour rassurer sur la démocratie interne et à convaincre sur l’existence de projets aux contenus cohérents et crédibles, estime-t-il.

+Al Bayane+ écrit que le département du tourisme « se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans ».

Revenant sur le plan de relance de la destination Maroc, présenté par le DG de l’Office national marocain du tourisme, le quotidien estime que l’objectif principal étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies, en particulier la libération du ciel pour le retour des touristes.

Cette initiative ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre, constate-t-il, appelant à « se ressaisir malgré la galère, car seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.

Cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l’intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques, fait savoir la publication.

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.

Métro d’Abidjan: la première difficulté est le déguerpissement (Le Maire)

La première difficulté dans la réalisation du métro d’Abidjan, est le déguerpissement des populations sur l’emprise des travaux, a soutenu jeudi à Abidjan, Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances.

Le métro d’Abidjan est un projet de réseau ferroviaire de transport urbain dont la première ligne longue de 37,4 km devrait relier le nord et le sud d’Abidjan.

M. Le Maire dit être en visite à Abidjan pour accélérer la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire et s’assurer par la même occasion, de l’avancement des projets réalisés en Côte d’Ivoire de concert avec son pays, notamment l’extension de l’aéroport Felix Houphouët d’Abidjan et le Métro d’Abidjan.

  «La première difficulté (dans la réalisation du métro d’Abidjan), c’est qu’il faut  faire des expropriations et des déguerpissements. C’est évidemment des choses qui sont difficiles. La deuxième difficulté, c’est qu’il y a des entreprises qui sont sur l’emprise du métro. Il faut garantir l’activité de ces entreprises dont certaines emploient  300, 400 personnes », a justifié M. Le Maire estimant que «  c’est normal que ça (ce projet) prenne du temps ».

«Nous avons en 2021 une occasion unique d’accélérer ce projet », a-t-il ajouté. Par ailleurs, l’émissaire du président français Emmanuel Macron a  salué la «détermination totale» du gouvernement ivoirien à accélérer ce projet du grand métro d’Abidjan.

En ce qui concerne le projet de l’extension de l’aéroport d’Abidjan, M. Le Maire, a indiqué que le coût des travaux est « encore en discussion ».

Selon lui, le projet de  l’extension de  l’aéroport d’Abidjan «  est le signe du développement de la Côte d’Ivoire ». Il a poursuivi en réitérant l’engagement de son pays à faire en sorte que les pays africains disposent en 2021 de moyens financiers nécessaires à la relance économique dans le monde.

«  Nous allons tout faire pour accélérer le développement économique du continent africain et lui donner les moyens financiers dont il a besoin pour se développer », a promis M. Le Maire.

Le métro d’Abidjan dont l’entrée en service était prévue en 2019 reliera la ville d’Anyama au nord d’Abidjan à celle de Port-Bouët au sud de la capitale économique ivoirienne. Le financement de ce projet qui est de 1,4 milliard d’euros, soit, 918,33 milliards FCFA, a été bouclé grâce à un appui de la France.

Côte d’Ivoire: une plateforme de dialogue public-privé s’installe à Bouaké en mai

Une plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP) s’installera en mai prochain à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le Centre-nord du pays.

Cette installation se fera au cours d’une mission du Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP) qui séjournera à Bouaké  du 04 au 07 mai prochain plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP).

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, l’objectif général de cette initiative est de promouvoir le dialogue public-privé à l’échelle locale.

Les plateformes locales de dialogue public-privé sont en train d’être installées dans les principaux pôles régionaux du pays au regard de leur potentiel économique et de l’existence d’un écosystème d’acteurs économiques dynamiques, explique le CCESP.

Il s’agira entre autres, à travers ces instruments de communication,  de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique locale, d’assurer une meilleure structuration du dialogue public-privé local et de renforcer les capacités des acteurs du dialogue public-privé dans les pôles économiques régionaux.

Au cours de cette mission à Bouaké, ajoute la note, la mission du CCESP rencontrera les autorités de cette ville, les acteurs de développement local et les représentants des faîtières du secteur privé.  Les locomotives économiques de Bouaké (Centre-nord) , Korhogo ( Extrême -nord) et San-Pédro (Sud-ouest ) ont été retenues pour le projet de déploiement des Plateformes locales de dialogue public-privé.

Sénégal: la loi sur le parrainage encore à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les réactions à la demande de suppression du parrainage aux élections par la Cedeao.« le quinquennat hors jeu », s’exclame Sud Quotidien à propos du mandat en cours de Macky Sall après la demande de suppression de la loi sur le parrainage par la Cour de justice de la Cedeao. Mais comme pour prendre la défense du président Sall, « l’Etat répond à la Cour de justice de la Cedeao » dans Vox Populi.

Selon le ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « ce parrainage n’est pas tombé du ciel, il est plus que légal ». Pour lui, « s’il n’y avait pas ce parrainage-là, il y aurait (eu) 139 candidatures à la présidentielle ».

« Le parrainage dans tous ses éclats », titre Walf Quotidien, notant que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye « délégitime » Macky Sall même si Oumar Guèye note que « c’est plus que légal ».

Le Soleil recueille sur le sujet l’éclairage d’Ismaila Madior Fall, professeur de droit constitutionnel mais également ministre-conseiller du président Macky Sall. Le quotidien national indique qu’il « dépèce l’arrêt » de la Cour de justice communautaire qui juge que le parrainage « viole le droit de libre participation aux élections ». Il révèle l’abandon total par la Cour de sa jurisprudence et trois erreurs de droit qui en vicient la teneur juridique et nous paraissent tellement énormes, souligne le journal.

Sur un autre sujet, L’AS note que le ministre de l’Agriculture « Moussa Baldé remet les pendules à l’heure » suite à la polémique autour des chiffres de la production agricole et la grève du SYNTTAS. Le Quotidien note de son côté que « Moussa Baldé refait son bilan » de la campagne agricole 2020-2021.

Par ailleurs, ce journal indique à propos de la fête du Travail que « le virus est dans le mai ». L’emploi est « à la première page du cahier de doléances » là où des acteurs de l’informel, du tourisme et du nettoiement donnent leur « témoignage » au journal. L’AS note à propos que « les professionnels du Travail fusillent leur ministre », Samba Sy qui informe dans Le Soleil que « des réformes sont en cours pour adapter notre législation ».

Sur un autre sujet, L’Observateur indique que « l’hôpital échappe au pire » après que le service Réa des patients de Covid-19 s’est mis « en feu ». Le journal mène une enquête parallèlement « sur les négligences et la culture de non sanction au Sénégal ».

« Le feu couve encore à Ndengler », un village de paysans qui entretient un conflit foncier avec l’homme d’affaires Babacar Ngom, rapporte Libération. Le journal évoque la descente musclée de six agriculteurs dans l’exploitation du patron de Sédima, qui « a fait remonter la tension ».

En football, Stades parle du tirage des quarts de finale de la Coupe Caf prévu ce vendredi. « Orlando Pirates, Pyramids, Coton Sport, quel adversaire pour Jaraaf ? », s’interroge le quotidien sportif. En tout cas, le club sénégalais a résisté aux équipes maghrébines dans son groupe où il est sorti leader. Et pour le coach Cheikh Guèye, « le foot arabe (est) plus compliqué à contrecarrer ».

Bédié espère une libération des militants du Pdci pour « engager le dialogue »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a dit jeudi avoir la conviction que dans les prochains jours, des militants détenus seront libérés afin d’engager le dialogue politique tant attendu.

M. Bédié a salué la mobilisation et la solidarité constante des militants qui ont permis d’obtenir la libération d’une partie des compatriotes emprisonnés dont Pulchérie Gbalet, leader d’une organisation de la société civile.

« J’ai la conviction que de nombreux autres vont suivre dans les prochains jours afin d’engager ce dialogue tant attendu », a déclaré M. Bédié, lors d’une cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti. 

Le chef du Pdci a tenu à marquer de sa présence cette cérémonie, et exprimé sa libéralité à l’endroit  des martyrs. Il a offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes des heurts survenus lors de la présidentielle du 31 octobre 2021. 

Cette solidarité, dira-t-il est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

Il a exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandant présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ». 

Selon le président du Pdci, Henri Konan Bedie, les violences liées à l’élection présidentielle ont « coûté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques ».

« Aujourd’hui encore des centaines de jeunes, de femmes, de responsables d’associations de la société civile, des responsables politiques sont emprisonnés sans jugement dans des conditions qui ne respectent pas les droits de l’homme », a-t-il poursuivi. 

« Nous avons le devoir de les soutenir chacune de ces familles endeuillées et d’être à leur côté, nous avons aussi le devoir de soutenir, d’accompagner nos frères, nos sœurs blessés pour les aider à retrouver la joie de vivre », a-t-il lancé. 

M. Bédié a par ailleurs adressé à tous ses compatriotes toute sa gratitude pour leur grande mobilisation et pour l’élan de solidarité, ainsi que soutien pendant de nombreux mois en faveur de tous ces martyrs.

Durant cette semaine, les cadres et les militants du parti sont exhortés éclater l’expression de leur solidarité pour manifester leur générosité. Pour clore ses propos, l’ex-chef d’État a imploré Dieu afin qu’il protège la Côte d’Ivoire. 

Le Maroc et la Norvège conviennent d’élaborer une feuille de route pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec son homologue du Norvège, Mme Ine Marie Eriksen Soreide.Soulignant l’excellence des relations entre le Maroc et la Norvège, les deux ministres ont réitéré leur volonté commune de les renforcer davantage, notamment en intensifiant les consultations politiques ainsi qu’en élaborant une feuille de route commune pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Après s’être félicités de la gestion exemplaire des deux pays de la lutte contre la Covid-19, M. Bourita et Mme Eriksen Soreide ont insisté sur l’importance de capitaliser sur la période post-pandémie pour mettre en place un agenda de coopération et de visites sectorielles, en élargissant aux domaines de la jeunesse de la culture, du tourisme et du climat.

Par ailleurs, lors de l’échange sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, Mme Eriksen Soreide a tenu à saluer le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans la région, souligne-t-on.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et la Norvège au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

Ils ont également convenu de l’organisation d’une visite de travail de Mme Eriksen Soreide au Maroc au courant de cette année, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire: 78 accidents ont provoqué 126 décès en avril

Soixante-dix huit (78) accidents de la circulation enregistrés en avril 2021 en Côte d’Ivoire ont occasionné 126 décès et 244 blessés, selon une note du Conseil national de sécurité (CNS).

« Pour le mois d’avril 2021, l’on enregistre 78 accidents graves ayant causé la mort de 126 personnes et fait 244 blessés », indique la note. 

Le Conseil national de sécurité signale « une augmentation du nombre d’accidents graves de la voie publique, qui ont occasionné d’importantes pertes en vie humaine ». 

Au regard de la montée des accidents de la route, le ministère des Transports, a décidé de la suspension des inspecteurs du permis de conduire et leur remplacement par des gendarmes sur une période de trois mois.

Le Conseil national de sécurité a pris note des mesures conservatoires arrêtées par le ministère des Transports, poursuit le texte. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a présidé jeudi le CNS, a dans ce cadre, instruit le ministre d’Etat, ministre de la Défense, à l’effet de prendre toutes les dispositions utiles pour la mise à disposition effective et immédiate de ces gendarmes. 

Il a également instruit le Premier ministre d’organiser des réunions interministérielles pour déterminer toutes les causes des accidents de la voie publique et proposer, dans les meilleurs délais, des mesures idoines pour remédier à cette situation.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Maroc : Approvisionnement abondant durant les 15 premiers jours du Ramadan

Les marchés sont approvisionnés de façon abondante et les prix sont généralement stables durant les quinze premiers jours du Ramadan, a assuré la commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix.Pour ce qui est des prix pratiqués, ils sont généralement stables, avec une tendance baissière concernant les produits qui sont très demandés au cours du début du mois sacré, a indiqué la Commission dans un communiqué, soulignant que des baisses ont été enregistrées par rapport à la même période du mois de Ramadan de l’année dernière, des prix des dattes, des fruits secs, des légumineuses, du beurre ainsi que de certains légumes comme l’oignon.

Par ailleurs, il a été remarqué également de légères hausses des prix d’autres produits alimentaires comme la viande blanche, la tomate et certains fruits.

Les opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits effectuées par les commissions mixtes provinciales et locales ont porté durant les quinze premiers jours du mois de Ramadan sur 23.496 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail et ont conduit à la constatation de 1.054 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont les contrevenants ont été sanctionnés conformément à la réglementation en la matière.

Concernant la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé à la saisie et à la destruction de 71 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.

Ces quantités comprennent 20,21 tonnes en dattes et fruits secs, 10,35 tonnes en épices, 8,6 tonnes en viande, poissons et charcuterie, 6,5 tonnes en huile et olives, 5 tonnes en lait et dérivés, 4,3 tonnes en farine et dérivées, 4,1 tonnes en pain, gâteaux et confiseries, 2,6 tonnes en boissons et jus, 2,5 tonnes en miel et confiture et plus de 3 tonnes en fruits et légumes et produits de conserve.

Journée de la presse : l’UJPLA annonce un panel sur les menaces des médias

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) annonce la tenue, le 3 mai 2021, d’un panel pour réclamer des mesures fortes face aux menaces des médias en Afrique, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse.

L’UJPLA qui au cours de « cette année entend donner une tournure particulière à cette célébration », a décidé d' »organiser un panel qui servira à réclamer des mesures fortes face aux menaces qui pèsent sur les médias en Afrique », selon un communiqué.   

Ce panel vise à donner l’occasion à d’éminentes personnalités du monde des médias, de la société civile et de la recherche pour engager le débat pour que des mesures appropriées soient prises afin d’assurer la viabilité des médias.

L’organisation qui reste convaincue que la liberté d’expression constitue un des piliers essentiels d’une société sûre et prospère, veut également profiter pour demander aux Etats Africains de défendre la notion de l’information comme bien public sur le continent. 

L’Union des journalistes de la presse libre africaine a été créée en août 2020 pour « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » sur le continent. Elle est présidée par l’Ivoirien Yao Noël.

Mali : l’action humanitaire de l’Onu change de Coordonnateur

Le Béninois Alain Noudéhou est nommé nouveau Coordonnateur de l’action humanitaire de l’Onu au Mali.Il a été nommé le 28 avril dernier par le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu).

Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Alain Noudéhou cumulera cette fonction avec celles de Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire de l’Onu au Mali. Il succède à Mme Mbaranga Gasarabwe du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021.

« M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud », informe la Minusma.

Il a occupé les postes de Chef de cabinet et Directeur du Bureau exécutif du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à New York ; Coordonnateur résident de l’Onu et Représentant résident du PNUD en République populaire de Chine de 2014-2016. Alain Noudéhou a aussi été Coordonnateur résident de l’ONU, Coordonnateur de l’action humanitaire et Représentant résident du PNUD au Zimbabwe de 2010-2014.

Avant de rejoindre l’ONU, M. Noudéhou a occupé, de 1996 à 2002, plusieurs postes de direction au sein de « CHF International Inc. », une organisation non gouvernementale internationale qui a été rebaptisée depuis « Global Communities, Partners for Good ».

Il est détenteur d’une maîtrise en politique et gestion publique décernée par l’Université Carnegie Mellon, aux États-Unis, ainsi que d’une licence en architecture de l’Université Tsinghua, en Chine. Il parle français, anglais et chinois.

L’ANC a échoué dans sa lutte contre la corruption (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a reconnu l’échec de son parti dans son combat contre la corruption.S’exprimant devant la Commission d’enquête sur « la prise de contrôle de l’État » ou « state capture, en anglais », le dirigeant a admis que le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) n’a pas réussi à combattre la corruption parmi ses cadres.

M. Ramaphosa a déclaré à la commission que le parti aurait pu faire davantage pour lutter contre la corruption, tant au sein du parti que dans le pays.

« Comme je l’ai dit dans ma déclaration liminaire ou dans l’essentiel de ma déclaration sous serment, certains de ces problèmes n’ont été mis en évidence qu’avec le temps, au fur et à mesure que nous avancions », a-t-il dit.

Selon lui, l’ANC a mis six ans avant de reconnaître le phénomène de prise de contrôle de l’État et de soutenir des enquêtes à ce sujet, malgré les rapports faisant état de son effet rampant et corrosif au sein de ses propres structures et du gouvernement.

Le président Ramaphosa a également admis que le parti au pouvoir avait mis du temps à prendre connaissance des allégations d’appropriation des fonds de l’État concernant les frères Gupta, une famille d’origine indienne qui a utilisé ses entreprises pour soutirer des millions de dollars de fonds publics, de connivence avec des cadres de l’ANC travaillant dans des entreprises publiques.

Il a ajouté qu’un domaine dans lequel les choses avaient « terriblement mal tourné » était le « déploiement de cadres » du parti parmi ses membres les plus anciens pour travailler dans les ministères et les entreprises publiques.

« La plupart des cadres déployés dans ces entités n’étaient pas suffisamment qualifiés pour mener à bien les missions qui leur étaient confiées », a-t-il reconnu.

Foot : les trois finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2021 connus

L’Algérien Andy Delort, le Zimbabwéen Tino Kadewere et le Congolais Gaël Kakuta se disputent désormais ce prix attribué au meilleur joueur africain de la Ligue 1 française.De onze, la liste des prétendants au sacre est passée à trois joueurs. Cette saison, Andy vaut de l’or pour Montpellier. En effet, l’international algérien est impliqué dans 21 buts en 26 matchs de championnat. L’attaquant du club héraultais a inscrit 12 buts et effectué 9 passes décisives. A quatre journées de la fin de l’exercice 2020/2021, Andy Delort est l’Africain le plus efficace en Ligue 1 française.

Pour sa part, Tino Kadewere a disputé 23 rencontres avec l’Olympique Lyonnais pour 10 réalisations et 3 assists. L’ancien goleador du Havre AC est le premier Zimbabwéen à figurer dans la liste des finalistes.

Enfin, Gaël Kakuta renaît en France après un passage intéressant à Amiens SC. S’il n’a pu éviter la relégation de son ancien club, le milieu offensif a joué un grand rôle dans l’excellente saison du promu RC Lens.

Maître incontesté dans l’entrejeu des Sang et Or, le Léopard de la République démocratique du Congo a planté 11 buts et délivré 5 passes décisives en 28 journées. C’est tout simplement la meilleure saison du natif de Lille (France) depuis ses débuts en professionnel. 

Le RC Lens, 5ème avec 56 points au compteur, est à la lutte avec l’Olympique de Marseille et le Stade Rennais pour décrocher une place qualificative à la Ligue Europa.  

Le gagnant du Prix Marc-Vivien Foé, décerné par RFI et France 24, sera annoncé le 17 mai prochain. Il succédera au Nigérian Victor Osimhen qui monnaye actuellement son talent à Naples (Série A italienne).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Afrique : une conférence pour l’accès des femmes aux technologies

Une conférence virtuelle sur la diversité géographique des femmes en Afrique et au Moyen-Orient est prévue du 25 au 27 mai 2021.Dénommée « Virtual Grace Hopper Celebration EMEA », la rencontre vise à fournir un soutien, des outils de développement de carrière et une formation technique pour permettre aux femmes d’exceller dans le monde du travail, tout en leur permettant d’accéder à des employeurs potentiels dans le domaine des technologies.

Selon ses organisateurs, « la conférence sera une expérience entièrement numérique axée sur la création d’une communauté, la célébration d’objectifs communs et le renforcement de la diversité géographique des femmes dans le secteur des technologies ».

« La célébration virtuelle Grace Hopper EMEA inspirera également un nouveau réseau de défenseurs et d’alliés avec lesquels AnitaB.org pourra travailler tout au long de l’année pour renforcer la capacité de l’ensemble de l’écosystème technologique des entreprises, de l’éducation et du gouvernement nécessaire à la réussite des femmes technologues de l’EMEA », rapporte un communiqué.

En 1994, Anita Borg et Dr Telle Whitney ont cofondé la « Grace Hopper Celebration (GHC) », qui est devenue le plus grand rassemblement annuel de femmes technologues au monde. En 2020, face aux réalités de la Covid-19, AnitaB.org a organisé sa toute première célébration virtuelle « Grace Hopper », attirant plus de 30.000 participants virtuels de plus de 115 pays du monde entier.

Cette année, la célèbre militante pakistanaise des droits de l’Homme, Malala Yousafzai, se joindra à la conférence.

« Nous sommes ravis d’accueillir Mme Yousafzai car, nos missions de promotion de l’éducation et de l’autonomisation de toutes les femmes sont si étroitement alignées », a déclaré Brenda Darden Wilkerson présidente et directrice générale d’AnitaB.org.

Selon elle, l’élévation des droits des femmes, notamment dans le domaine de la technologie, n’a jamais été aussi importante. « Le pouvoir reconnu de Mme Yousafzai d’atteindre et d’inspirer à travers ses mots fera passer le réseau de notre communauté à un niveau supérieur », a conclu Mme Wilkerson

Malala Yousafzai a mené un combat célèbre pour l’éducation des filles. Son plaidoyer est désormais devenu un mouvement international et lui a valu plusieurs distinctions internationales et pakistanaises. À l’âge de 17 ans, en 2014, elle est devenue la plus jeune personne à remporter le prix Nobel de la paix après avoir survécu à une tentative d’assassinat.

Can beach soccer 2021 : le tirage au sort effectué

Les deux poules de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, prévue au Sénégal du 16 au 30 mai, ont été constituées ce jeudi 29 avril au Caire (Egypte).Pays hôte de cette 10ème édition, le Sénégal (cinq fois champion) est logé dans le groupe A en compagnie de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Dans la poule B, on retrouve l’Egypte, le Mozambique, le Maroc et les Seychelles.

Victorieux en 2018, les Lions du football de plage tenteront de conserver leur titre à Saly Portudal, une station balnéaire située à 90 kilomètres de la capitale Dakar.

Les deux finalistes de cette compétition représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de la discipline qui aura lieu cette année en Russie.

Cacao: le négociant ivoirien Kineden lève près de 3 milliards de Fcfa

Le négociant ivoirien Kineden Commodities vient de boucler avec succès son premier financement structuré pré-exportation de 2,95 milliards Fcfa (4,5 M€) auprès d’EBI, filiale internationale du groupe Ecobank pour la campagne cacaoyère 2020-2021.

Cette première incursion du négociant ivoirien sur les marchés financiers internationaux a été réalisée dans un contexte socio-économique marqué par la Covid-19. Il a été accompagné sur cette opération par Obara Capital, le premier hedge fund africain, selon une note transmise à APA, jeudi. 

La Côte d’Ivoire devrait maintenir sa production de fèves de cacao à 2 millions de tonnes pour la campagne 2020-2021, qui se déroule dans un contexte particulièrement difficile pour les planteurs et les négociants ivoiriens en raison de la pandémie de Covid-19.  

Le ralentissement de l’économie mondiale dû à la Covid-19 s’ajoute aux conséquences du bras de fer entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes d’une part, et avec les géants mondiaux du chocolat d’autre part au sujet du différentiel de revenu décent (DRD) sur le prix du cacao. 

Dans ce contexte, Kineden Commodities, conseillée par le hedge fund Obara Capital de Bernard Ayitee, a pu effectuer avec brio son entrée sur les marchés financiers offshore, en levant auprès d’une banque internationale ce fonds qui lui permettra de financer sa campagne cacaoyère 2020-2021.

« Ce financement vient en complément des facilités que nous avons auprès des banques locales. Il s’inscrit dans une stratégie de diversification de nos partenaires financiers afin d’aboutir à plus de flexibilité dans notre stratégie financière et à une réduction de notre coût d’emprunt », a déclaré Stéphane Apoque, directeur général de Kineden Commodities.  

« Cela nous permettra d’être encore plus efficace dans nos actions en faveur de la durabilité, notamment la lutte contre le travail des enfants et la formation des cacaoculteurs aux enjeux environnementaux », a-t-il ajouté.  

Grâce à cette capacité à lever des financements supplémentaires, le négociant ivoirien pourra se lancer dans la transformation locale du cacao et dans le négoce d’autres matières premières agricoles, notamment la noix de cajou. 

Cette intégration à la fois verticale et horizontale de la chaîne de valeur agricole devrait permettre à Kineden de consolider sa position dans le secteur agro-industriel ivoirien. Acteur majeur du cacao certifié durable, il exporte environ 50.000 tonnes de fèves chaque année. 

« La mise en place de ce financement par EBI, la filiale internationale du groupe Ecobank basée à Paris, illustre la volonté du groupe bancaire d’accompagner ses clients non seulement dans leurs financements locaux, mais aussi dans leur financement off-shore », a affirmé Julie Coulon (Head of Trade & Structured Finance de EBI).  

« Cela nous paraissait important en tant que banque panafricaine de soutenir les acteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire et la sous-région, particulièrement dans le contexte actuel de pandémie » de Covid-19, a-t-il poursuivi. 

M. Eric Kouamé (Senior associate chez Obara Capital), a laissé entendre que «longtemps considérés comme inaccessibles par les PME locales, les marchés financiers internationaux offrent pourtant des solutions de financement intéressantes, qui devraient être davantage explorées par ces PME ». 

« Pour des négociants comme Kineden, l’accès à une facilité pré-export structurée en euro est un facteur de compétitivité non négligeable », s’est félicité M. Kouamé dont la structure accompagne Kineden, une société de droit ivoirien créée en 2014, spécialisée dans le négoce du cacao.  

Bénin Terminal déploie une initiative éco-responsable

Bénin Terminal a signé une convention de partenariat avec la startup béninoise Green Keeper Africa.Les deux structures vont déployer sur les installations du terminal à conteneurs du Port de Cotonou, le GKSORB, le premier absorbant anti-pollution fabriqué en Afrique à partir de la jacinthe d’eau, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.

Spécialiste des solutions innovantes, naturelles et dépolluantes, Green Keeper Africa s’est engagé à fournir à Bénin Terminal des absorbants 100 % organiques pour contrôler et gérer efficacement les fuites accidentelles de liquide sur les espaces du terminal à conteneurs.

Green Keeper Africa va par ailleurs assurer la formation du personnel de Bénin Terminal aux pratiques éco-responsables. La startup va également évaluer le déploiement de l’absorbant, récupérer les huiles collectées en vue de leur traitement et proposer des recommandations pour préserver la biodiversité au sein de Bénin Terminal.

« Ce partenariat avec un opérateur majeur de la logistique est une consécration pour notre start-up et offre un bel espoir à la jeunesse béninoise. Nous sommes fiers de nous engager pour une Afrique plus verte en proposant des solutions adaptées visant à réduire l’impact des pollutions industrielles », ont indiqué Fohla Mouftaou et David Gnonlonfoun, fondateurs de la startup Green Keeper Africa.

« Nous sommes heureux de travailler avec une entreprise béninoise et des partenaires locaux qui font appel à des ressources naturelles sans conséquences sur l’écosystème du pays. Nous avons à cœur de réduire au maximum la pollution sur nos installations afin de préserver l’environnement et de développer les bonnes pratiques chez nos collaborateurs », a déclaré Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

Un Sud-Africain nommé à l’organe scientifique de l’OMS

Salim Abdool Karim va intégrer le nouveau Conseil scientifique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) a annoncé, ce jeudi, qu’Abdool Karim, chercheur sur le Vih/Sida et la Covid-19, fait partie des neuf membres du Conseil scientifique de l’OMS créé au début du mois pour guider la recherche scientifique.

Le Conseil comprend des experts de renommée internationale du monde entier, représentant un large éventail de disciplines qui englobent de nombreux aspects de la science.

« J’ai hâte de participer à ce Conseil pour fournir des avis scientifiques à l’OMS, sur les développements futurs de la santé auxquels le monde doit être mieux préparé », a déclaré Abdool Karim.

L’organe de l’OMS « doit agir comme la voix du leadership scientifique », en lui prodiguant des conseils pour répondre aux problèmes de santé comme les menaces pour la santé mondiale. Il devra interpréter les dernières connaissances scientifiques et médicales et identifier les dernières avancées technologiques pour améliorer la santé dans le monde.

Au cours de son mandat à l’OMS, Abdool Karim va diriger l’avancement de la mission de l’organisation, y compris l’identification des problèmes scientifiques et technologiques actuels que la structure doit aborder pour un impact direct ou indirect sur la santé mondiale.

Abdool Karim a dirigé le Comité consultatif ministériel (MAC) de l’Afrique du Sud sur la Covid-19. Au mois de mars dernier, il a démissionné sans donner les raisons de sa décision.

La SADC reporte son sommet sur la sécurité au Mozambique

La rencontre devait se tenir ce jeudi 29 avril 2021.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a invoqué l’indisponibilité de son président en exercice, le Botswanais Mokgweetsi Masisi.

Le chef de l’Etat du Botswana ne peut pas voyager car, étant testé positif à la Covid-19 et actuellement mis en quarantaine.

Le sommet extraordinaire de l’organe sur la politique, la défense et la sécurité de la SADC devait tracer la voie à suivre pour lutter contre l’insurrection terroriste dans le nord du Mozambique.

Appelé sommet extraordinaire de la Troïka à Maputo, la rencontre devait passer en revue le rapport de l’équipe d’évaluation technique qui a été dépêchée au Mozambique à la suite d’une réunion tenue le 8 avril.

Les dirigeants du Botswana, du Mozambique, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe étaient attendus à la réunion de ce jeudi.

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.