Covid-19 : les États-Unis appuient la vaccination au Sénégal

Le Sénégal reçoit un appui des Etats Unis dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19.L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a accordé au Sénégal un financement supplémentaire d’environ 1,1 milliard de F CFA pour appuyer sa campagne de vaccination.

Cette nouvelle subvention, à titre d’assistance technique, s’inscrit dans le prolongement des efforts déjà accomplis et vise à faciliter l’accès du public à des vaccins essentiels contre la pandémie de Covid-19, informe un communiqué de l’Ambassade américaine parvenu ce mercredi à APA.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’USAID a accordé au Sénégal une aide de plus de 5 milliards de F CFA pour ralentir la propagation du virus, renforcer les efforts de surveillance, améliorer la prise en charge des personnes affectées et atténuer l’impact de la maladie, indique le document.

Avec l’augmentation du nombre de vaccins attendus au Sénégal dans les semaines à venir, le soutien de l’USAID « sera primordial pour s’assurer de la sécurité, de l’organisation et de l’efficacité des vaccinations en vue d’atteindre le plus grand nombre de personnes possible ».

Par ailleurs, il servira notamment à renforcer les campagnes de communication sur le vaccin anti-Covid-19, à offrir une formation ciblée aux professionnels de la santé et à appuyer les systèmes de coordination de la distribution, du suivi et du contrôle des vaccins.

En outre, souligne la note, cette assistance fournie dans le cadre de la campagne de lutte contre la Covid-19 témoigne de l’engagement continu de l’USAID aux côtés du Sénégal pour améliorer la sécurité sanitaire à travers le pays. Elle s’inscrit dans un programme global de soutien de l’USAID, premier pourvoyeur de ressources au secteur de la santé au Sénégal, avec plus de 60 millions de dollars US par an, poursuit la note.

Depuis son adhésion à l’initiative mondiale pour l’accès aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX) en janvier 2021, le Gouvernement des États-Unis s’est engagé à mobiliser 4 milliards de dollars US pour faciliter l’accès équitable aux vaccins anti-COVID-19 à travers le monde. Le Sénégal figure parmi les bénéficiaires de ce programme. La campagne de vaccination y a commencé depuis le 18 février dernier.

Niger : l’incendie d’une école fait vingt victimes

Les écoliers décédés ont été pris au piège par un feu qui a ravagé une vingtaine de classes en paillote.Le drame a eu lieu hier mardi vers 15h (16 heures locales) dans un quartier périphérique situé près de l’aéroport de Niamey, la capitale du pays, selon Sidi Mohamed, commandant des sapeurs-pompiers nigériens.

S’exprimant à la télévision publique, il a expliqué que « les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint ». « Mais, a-t-il déploré, le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l’embrasement généralisé de ces classes et les enfants n’ont pas pu sortir ».

Après le drame, le Premier ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, s’est rendu sur les lieux.

Canal de Suez : Evergreen « saisi » pour défaut de paiement

Le propriétaire du navire Ever Green, qui avait bloqué le canal de Suez pendant une semaine le mois dernier, a déclaré que le navire géant avait été saisi par les autorités égyptiennes pour un problème d’indemnisation, a rapporté APA mercredi.Selon une déclaration du propriétaire japonais du navire Shoei Kisen Kaisha Ltd, le gouvernement du Caire demande également une indemnisation d’un montant d’environ un milliard de dollars pour les dommages causés au canal et la perte d’activité.

A compter du 23 mars, il y a eu un embouteillage prolongé pour les navires sur le canal de Suez pendant plusieurs heures après que l’ultra grand porte-conteneurs de 400 m de long et 59 m de large s’est échoué, bloquant littéralement le très fréquenté détroit de navigation.

Il traversait le détroit, au nord du port de Suez, en route vers les Pays-Bas, en provenance de la Chine, lorsque des vents violents l’ont fait dévier de sa route. Plusieurs bateaux ont été transportés sur les lieux dans une tentative désespérée de tirer l’EverGreen hors du chemin.

Cependant, trois semaines plus tard, les discussions sur le montant que l’Egypte devrait recevoir en compensation des dommages causés au canal et ses activités semblent être au point mort.

Selon Shoei Kisen Kaisha Ltd., le directeur du canal de Suez avait obtenu une ordonnance du tribunal égyptien pour que le navire soit « saisi ». Le porte-parole de la société japonaise, Ryu Murakoshie, a déclaré que les négociations sur l’indemnisation étaient en cours, mais n’as pas mentionné les progrès des pourparlers pour s’entendre sur un montant.

En attendant, Osama Rabie, qui préside l’Autorité du canal de Suez, a affirmé que le propriétaire de l’EverGreen semble réticent à payer une compensation. Il a indiqué que l’Autorité n’était pas responsable de l’accident après que l’EverGreen s’est coincé dans la voie navigable, une voie cruciale pour le commerce mondial.

Le canal de Suez, voie navigable artificielle reliant la mer Méditerranée et la mer Rouge mais divisant l’Afrique et l’Asie, est l’une des voies de navigation les plus fréquentées au monde.

Rien qu’en 2012, plus de 17.000 navires l’avaient utilisé avec une moyenne de 47 navires par jour. Il a été officiellement inauguré le 17 novembre 1869.

Perturbation de la fourniture d’électricité en Côte d’Ivoire

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques jours dans certaines communes d’Abidjan et à l’intérieur de la Côte d’Ivoire suite à des incidents survenus sur le réseau haute tension interconnecté, explique la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis mercredi à APA.

« Dans les conditions climatiques actuelles de forte chaleur, ces perturbations sont notamment liées à des dysfonctionnements observés sur certaines lignes d’interconnexion avec les pays frontaliers », souligne  la compagnie dans ce communiqué.

La CIE qui dit avoir mobilisé ses équipes pour rétablir la situation  «dans les meilleurs délais », annonce qu’elle enverra également à partir de ce jour (mercredi), une  « première délégation  » dans la sous-région afin d’optimiser les réglages en vue d’éviter les perturbations des clients.

Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique.

Cameroun : le port de Kribi doté d’une grue mobile

Le concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Kribi renforce ainsi ses capacités de manutention à quai.Réceptionné, hier mardi par Kribi Conteneurs Terminal (KCT), l’appareil est destiné aux opérations de manutention des navires.

De marque « Gottwald 8412 » sur pneus et d’une capacité de levage de 100 tonnes, cette grue est capable de manutentionner 02 conteneurs 20 pieds à la fois. Elle a une capacité de projection à la 20ème rangée des conteneurs à bord des navires où elle peut soulever 41 tonnes, rapporte un communiqué de Bolloré Transport et Logistics.

Cette grue mobile offre une productivité de +/- 25 mouvements de conteneurs. Elle va permettre de réduire de 30 à 35% le temps d’escale des navires en améliorant la qualité du service rendu aux armateurs et aux opérateurs économiques du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique.

L’acquisition de cette grue mobile participe du plan d’investissement de Kribi Conteneurs Terminal qui prévoit en outre l’arrivée en 2021 de cinq nouveaux portiques de parc (RTG).

« Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, KCT poursuit son programme d’investissements et continue à œuvrer aux côtés de l’autorité portuaire pour renforcer la compétitivité du Port Autonome de Kribi. Grâce à ce nouvel investissement, nous allons renforcer notre contribution à la compétitivité de l’économie et au dynamisme des échanges régionaux dans la région », a indiqué Eric Lavenu, Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal.

Kribi Conteneurs Terminal participe ainsi à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement du Cameroun et des pays de la sous-région. Au-delà de ses activités portuaires, l’entreprise qui emploie 300 camerounais, réalise chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.

Les Locales en taille patron à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets en accordant la part belle aux élections locales à venir.« Des calculs qui plombent les Locales », titre Sud Quotidien qui renvoie dos à dos pouvoir et opposition. Dans ses colonnes, le journal informe que la réunion du jeudi 15 avril prochain sera « déterminante » pour aplanir  les divergences et fixer une date consensuelle pour ce rendez-vous électoral.

Car, souligne L’AS qui cite des acteurs de l’opposition, le fait d’organiser un tel scrutin en 2022 aurait des incidences sur le budget et par ricochet sur la tenue des législatives la même année. Selon nos confrères, une bonne partie des acteurs présents à la table du dialogue politique ont exprimé cette crainte, avant de demander de compresser les délais pour rendre possible la tenue du scrutin.

A défaut, poursuit le journal citant les mêmes sources, la société civile, les non-alignés et l’opposition ont demandé au gouvernement, au cas où les Locales seront organisées en 2022, de prendre des engagements fermes et irrévocables que les Législatives ne seront pas reportées.

Sous le titre « Les dangers d’une alliance », WalfQuotidien note que l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) est « en danger à Thiès (ouest) » suite à l’alliance entre Macky et Idrissa Seck.

« L’arrivée de Idrissa Seck dans la mouvance présidentielle ne sera pas sans danger pour les apéristes de la région de Thiès. Tant que le leader de Rewmi était dans l’opposition, les partisans de Macky Sall pouvaient dérouler et afficher publiquement leurs ambitions. Mais la donne ayant changé, les apéristes devront s’attendre à jouer les seconds rôles aux prochaines élections locales dans la capitale du Rail », soutient WalfQuotidien.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le saccage de l’Arène national par des amateurs de lutte. A ce propos, Vox Populi signale que « l’Etat menace de fermer l’arène… à 32 milliards ». Le journal relate « la folle colère de Matar Ba », le ministre du Sport qui déclare à la Une du quotidien : « Il n’est pas question qu’on se laisse faire. Les caméras de surveillance, tout doit être mis en œuvre et les fauteurs de troubles doivent être identifiés. »

« Ces actes sont choquants et inadmissibles », s’indignent Matar Bâ à la Une de L’AS.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien consacre un reportage à l’hôpital de Ninéfécha et titre : « Du rêve au cauchemar ». « En ruine, le bijou des Wade (a été) dégradé en poste de santé », révèle Le Quotidien.

Parlant de la production nationale de vaccins anti-Covid, Le Soleil annonce que Macky Sall a obtenu deux importants accords avec la Fédération Wallonie (Belgique). Ces accords signés avec l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et l’Institut Pasteur de Dakar « ouvrent de belles perspectives pour l’accélération de la fabrication des vaccins anti-Covid-19 connus et de nouveaux vaccins », se réjouissent nos confrères.

Ces derniers se félicitent d’ailleurs du fait que « le Sénégal va renforcer sa position dans la biotechnologie qui est l’avenir de la médecine. »

L’Observateur revient sur les dessous de la bataille de succession du doyen des juges et indique que « le poste naguère occupé par Samba Sall aiguise d’énormes appétits. »

Social et santé au menu des quotidiens marocains

Le lancement de la 22e édition de l’Opération de distribution alimentaire, l’importance de la généralisation de la protection sociale et le confinement nocturne durant le mois de Ramadan sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour le lancement de la 22e édition de l’Opération de distribution alimentaire « Ramadan 1442 ». Cette année, cette action sociale bénéficiera à trois millions de personnes, soit 600.000 foyers, dont près de 460.000 issus des zones rurales, selon la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Initiée depuis 1999, cette opération solidaire de grande envergure s’est inscrite dans la continuité malgré le contexte d’urgence sanitaire, ajoute la Fondation. Il s’agit de 10 kg de farine, 5 litres d’huile végétale, 4 kg de sucre, 1 kg de lentilles, 1 kg de vermicelle, 850 grammes de concentré de tomate et 250 grammes de thé. L’objectif est contribuer à alléger le poids des besoins alimentaires liés au mois sacré du Ramadan, souligne ladite Fondation, citée par le quotidien.

+Aujourd’hui Le Maroc+ constate que « bien que les programmes sociaux soient nombreux au Maroc, le fait est qu’il y a toujours des catégories et couches encore à la marge de la société même si elles sont de plus en plus minoritaires ».

Le mois de Ramadan est l’un des moments où s’exprime de la manière la plus apparente l’esprit de solidarité et d’entraide de la société marocaine, poursuit le journal, estimant impératif que les filets sociaux universels soient effectivement mis en place pour généraliser une prise en charge durable et plus structurée de la vulnérabilité. « La généralisation de la protection sociale est un chantier à conduire en urgence et, surtout, à préserver de toute tentative de récupération ou d’instrumentalisation… », préconise-t-il.

Abordant le confinement nocturne, +L’Opinion+ écrit que « c’est la seconde fois que le Ramadan est placé sous le joug des restrictions liées à la crise sanitaire », notant qu’une fois de plus, ce mois de jeûne, de prières et de partage sera marqué par les gestes barrières et la vigilance…

Bien que cette décision aille à l’encontre des aspirations d’une bonne partie de Marocains, les autorités sanitaires sont catégoriques, ajoute la publication, rappelant que le Maroc a choisi de jouer la carte « prudence » en vue d’éviter des cas de contamination au coronavirus. Si les Marocains devraient faire des sacrifices ce mois-ci pour franchir ce tournant décisif dans la situation épidémiologique, le gouvernement devrait à son tour respecter ses engagements et soutenir davantage les différentes strates de la société affectées par la pandémie, estime-t-il.

Différend frontalier : l’Ethiopie exclut la guerre contre le Soudan

L’Ethiopie et le Soudan sont à couteaux tirés pour le contrôle d’une zone frontalière.Lors d’un briefing mardi, le Lieutenant-Général a déclaré que l’Ethiopie n’entrerait jamais en guerre avec le Soudan et souhaitait résoudre leurs différends par la négociation. A ce titre, il a exclu la guerre comme option pour résoudre le différend frontalier contre le Soudan.

Un conflit avec le voisin soudanais serait destructeur pour les deux nations avertit le général. « Vous pouvez porter le différend frontalier avec le Soudan devant le tribunal international. Ce que vous ne pouvez pas résoudre par la loi, c’est le conflit avec la junte du TPLF », a-t-il déclaré.

En marge du conflit au Tigré éthiopien, l’armée soudanaise tente de reprendre la main sur le triangle d’Al-Fashaga, un territoire agricole disputé par ces deux pays de la Corne.  

Les spécificités de cette frontière ont longtemps été contestées, mais un compromis en 2008 avait permis d’avoir une « frontière calme » dans la région d’al-Fashaga, laissant les communautés agricoles éthiopiennes rester en place.

Les deux voisins ont des perspectives différentes sur le déclencheur des récentes tensions dans la zone contestée. Le triangle d’Al-Fashaga représente un enjeu économique et alimentaire crucial pour les populations locales.

Le Soudan a été accusé d’avoir déjà rassemblé des troupes le long de la frontière commune. Pour le Soudan, Al-Fashaga fait partie intégrante de son territoire, selon la démarcation établie sous la colonisation britannique.

Dominique Ouattara prie pour la paix en Côte d’Ivoire

La Première dame Dominique Ouattara, a prié mardi pour la paix en Côte d’Ivoire à la Paroisse Notre dame de la tendresse de Cocody (Est d’Abidjan), avec des fidèles chrétiens et des membres du gouvernement.

« Que Dieu jette un regard de miséricorde sur notre pays, la Côte d’Ivoire, qu’il éloigne le coronavirus de notre pays et qu’il apaise les cœurs des familles endeuillées », a déclaré Mme Dominique Ouattara à la presse.

Elle a fait observer que « malheureusement, ces derniers mois et semaines, nous avons perdu des personnalités politiques, administratives, religieuses » et ce jour, le guide spirituel des musulmans, Cheick Aïma Traoré Mamadou.  

« Vraiment, je souhaite que Dieu apporte du réconfort surtout pour les familles endeuillées », a ajouté la Première Dame de Côte d’Ivoire, venue prier avec une forte délégation. 

L’évêque émérite Marie-Daniel Dadiet, officiant la messe, a indiqué que l’initiative de la Première Dame est « louable ». Car, « prier pour les morts, est un devoir de justice et de charité. Notre prière pour eux constitue un puissant suffrage devant Dieu ». 

« Merci donc à la Première Dame qui a pensé aux victimes connues et inconnues de tous » et de la Covid-19 « en demandant toujours des messes pour les victimes. Nous demandons à Dieu d’éloigner de notre pays les fléaux de calamité », a-t-il dit. 

Mgr Dadiet a en outre supplié le Seigneur de repousser « les guerres, la famine et la pauvreté humiliante qui rabaisse la dignité de l’homme à celle de l’animal », lors de la célébration eucharistique.

« Entrés dans le jeûne aujourd’hui, nous souhaitons à tous les musulmans de Côte d’Ivoire et du monde entier un bon mois de ramadan en demandant au Seigneur d’accueillir dans son paradis Cheick Aïma Traoré Mamadou », a-t-il poursuivi.

Citant un auteur, l’évêque catholique, a noté que « la paix n’est jamais acquise une fois pour toute, elle est sans cesse à construire ». En outre, la réalisation de la paix exige que chacun sache toujours dominer ses passions.

Prenant la parole, au terme de la messe, Mme Anne Ouloto, la ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, a, au nom de la Première Dame remis au collège pastoral des dons en vivres d’une valeur de 15 millions Fcfa et 10 millions en espèces. 

Le curé de la paroisse a remercié la Première Dame pour cet acte de bonté et de générosité, avant de prier pour que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et son époux, le président Alassane Ouattara, et l’assiste dans sa gouvernance du pays.   

Maroc-Oman : Une convergence de vues sur nombre de questions arabes et régionales d’actualité

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu mardi en visioconférence, avec son homologue omanais, Badr bin Hamad bin Hamood Albusaidi, et ce dans le cadre des relations fraternelles entre les deux pays et de leur tradition de consultation et de coordination politique.Au cours de cet entretien, les deux parties ont dressé l’état des lieux des relations entre les deux pays dans les différents domaines, lesquelles vivent au rythme d’une dynamique positive depuis la 5ème commission mixte que les deux ministres ont présidée en janvier 2019 à Mascate, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, parvenu à APA.

Elles ont également fait part de leur volonté de tenir la prochaine commission mixte au Maroc, dès l’amélioration de la situation sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus.

Plusieurs questions arabes et régionales d’actualité ont été passées en revue à l’occasion de cet entretien, à propos desquelles se dégage une convergence de vues, notant que les deux ministres ont souligné la vision que partage le Maroc et le Sultanat d’Oman sur la prééminence du dialogue et de l’entente pour régler les conflits dans la région arabe, de sorte à garantir la sécurité, la stabilité et l’intégrité territoriale des pays loin de toute division ou séparatisme.

A cette occasion, M. Bourita s’est félicité de la position constante du Sultanat d’Oman en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et l’unité de ses territoires, et aux mesures prises par le Royaume pour défendre sa sécurité et sa souveraineté.

Il a également mis en avant le rôle prépondérant que ne cesse de jouer le Sultanat dans la région, grâce à la conduite éclairée du Sultan Haïtham Ben Tarek, ainsi que ses efforts visant à rapprocher les points de vue dans nombre de questions régionales et internationales.

Pour sa part, M. Albusaidi a hautement salué la sage politique du Roi Mohammed VI et son rôle pionnier dans la défense des questions arabes et islamiques, à leur tête la cause palestinienne et Al-Qods Acharif, comme terre de coexistence entre les religions monothéistes.

Covid-19 : l’Afrique atteint quatre millions de cas (CDC)

Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) a déclaré que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Afrique a atteint 4.350.512 à la date du lundi 12 avril.Le nombre de décès dus à la pandémie s’élève quant à lui 115.765, tandis que 3.906.408 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et l’Égypte figurent parmi les pays africains les plus touchés par la pandémie, indique le CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré 1.558.458 cas de Covid-19, soit le plus grand nombre de cas parmi les pays africains, suivie du Maroc avec 502.102 cas et de la Tunisie avec 271.861 cas, note-t-on.

Les pays africains ont reçu jusqu’à présent plus de 33,8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 provenant de différentes sources, principalement de l’initiative Covax et d’accords bilatéraux extérieurs.

Le CDC est une institution technique spécialisée de l’Union africaine qui soutient les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la surveillance, la réponse aux urgences, la prévention et le contrôle des maladies.

Fake news : la révolution numérique mérite un encadrement (Président Sénat)

Le président du Sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a soutenu mardi à Yamoussoukro en parlant des réseaux sociaux que cette « révolution numérique mérite un encadrement adéquat à bien d’égards quant à son usage », à l’ouverture solennelle de la session ordinaire 2021 de l’institution, en présence du Premier ministre, Patrick Achi.

Absent durant plusieurs mois pour raison de maladie, M. Ahoussou-Kouadio, a, dans son discours d’orientation, dit « merci » aux siens pour leur bienveillance dont il a été l’objet pendant « ces moments particulièrement difficiles ».

Le deuxième semestre de l’année 2020 a été « éprouvante pour moi; alors que je devrais séjourner en Europe que pour deux semaines, du 2 au 20 juillet 2020, j’ai été contraint de rester loin de mon pays à cause de la maladie », a-t-il ajouté.

Évoquant les réseaux sociaux, il a soutenu que « cette révolution numérique mérite un encadrement adéquat à bien d’égards quant à son usage ».  « Que de vies, que de carrières, que de familles brisées ou désagrégées par les fake news véhiculées par les réseaux sociaux », a-t-il déploré. 

De même, notera-t-il, des communautés entières ont été affectées par des fake news insidieusement distillées par des individus aux funestes desseins, cachés derrière leur écran d’ordinateur.

« Il est temps de mener une offensive tous azimuts contre ces manœuvres aux conséquences insoupçonnées pour nos familles et notre société en général », a-t-il affirmé.

Ce retour à l’hémicycle a lieu après les vacances parlementaires. Cette rentrée solennelle marque l’ouverture de la session ordinaire 2021.

M. Ahoussou-Kouadio a relevé que  « de 2018 à maintenant, trois années d’engagement et de labeurs », les résultats sont là, « palpables, visibles et concrets ».

Le Sénat a pris toute sa place dans l’écosystème du pays tel que prévu par la loi fondamentale, a-t-il déclaré, avant de féliciter la sénatrice Mariam Dao Gabala, désignée présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football.

« Au cours de la session ordinaire qui s’annonce, le Sénat compte renforcer considérablement ses acquis au niveau de l’accomplissement de ses missions constitutionnelles », a-t-il souligné.

Concernant la décentralisation, il a salué l’annonce récente du chef de l’Etat relative à la mise en place prochaine des Districts avec des ministres-gouverneurs pour renforcer la décentralisation et l’action gouvernementale.

Cette année 2021, le Sénat portera par ailleurs une attention particulière à la situation de nos compatriotes établis hors de la Côte d’Ivoire, a annoncé M. Ahoussou-Kouadio.

Avec plus de 40 000 salles de classes et 323 collèges construits de 2014 à 2020, le Sénat voudrait constater avec « satisfaction que l’école est restée une des priorités absolues du gouvernement depuis 2011 », a-t-il fait observer.

Cependant, « il convient de mettre l’accent sur l’importance de la qualité des enseignants et des apprenants », a-t-il poursuivi, estimant qu’il y a lieu dans le cadre du transfert des compétences de confier la gestion des établissements scolaires aux communes et aux Conseils régionaux ».

Au demeurant, le président du Sénat a soutenu qu' »il faut reclasser les collectivités territoriales au cœur de l’école dans nos régions ».

Il a invité par conséquent l’ensemble des Sénateurs, des conseillers municipaux et régionaux à redoubler de vigilance quant aux décisions de l’Assemblée locale relatives à l’école.

« Nous devons également demeurer attentifs au fonctionnement de notre systèmes de santé », a-t-il déclaré, mentionnant que « depuis 2011, 271 établissements sanitaires de premier contact ont été construits ».

En outre, « 317 autres établissements ont été réhabilités, 35 hôpitaux généraux et 11 centres hospitaliers régionaux ont été également réhabilités ». Des actions, selon lui, qui permettent de contenir la pandémie de la Covid-19.

L’ouverture solennelle de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, elle, a eu lieu le 1er avril 2021. Elle marque la rentrée parlementaire de la législature 2021-2025. 

L’IFC accompagne l’OCP pour l’obtention de la certification de promotion de la diversité des genres

Le Groupe OCP, leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, s’associe à la Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, pour l’accompagner dans l’obtention de cette certification visant à promouvoir la diversité des genres au profit de ses collaboratrices et collaborateurs.Dans le cadre de cet accord, IFC va accompagner le Groupe OCP pour obtenir la certification EDGE (Economic Dividends for Gender Equality), principale norme au monde évaluant la performance des entreprises en matière d’égalité des genres et de création d’opportunités de carrière égales entre les hommes et les femmes, indique mardi un communiqué de l’OCP.

OCP serait la première entreprise marocaine à obtenir cette certification, qui viendra appuyer son engagement visant à faire évoluer les pratiques et promouvoir l’égalité des chances et opportunités de carrière non seulement au sein de cette entreprise, mais aussi dans son écosystème et auprès de ses communautés, au Maroc et, plus largement, en Afrique.

Lancé en 2011 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, le programme EDGE travaille aujourd’hui avec 200 grandes organisations réparties dans 44 pays, représentant une trentaine d’industries différentes et plus de 2,4 millions d’employés.

Avec plus de 20.000 collaborateurs de plusieurs nationalités, et un chiffre

d’affaires de près de 6 milliards de dollars en 2020, le Groupe OCP se positionne à l’avant-garde en matière d’initiatives visant à renforcer son adhésion aux Objectifs de Développement Durable (ODD) mis en place par les Nations Unies, notamment pour contribuer à répondre aux défis mondiaux liés aux Droits Humains et à la prospérité.

« Ce projet confirme notre volonté de s’inscrire dans une démarche axée sur des résultats, il s’agit ici d’une première pierre qui va accélérer la performance du Groupe dans la promotion de l’inclusion des genres et la diversité en tant que leviers de notre transformation. Cette certification permettra de mesurer l’amélioration sensible de nos indicateurs sur cet axe. » déclare Nadia Fassi Fehri, Chief Transformation Officer du Groupe OCP, cité par le communiqué.

Le processus de certification EDGE du Groupe OCP, accompagné par IFC, vise plus largement à contribuer à renforcer la participation des femmes sur le marché du travail au Maroc, et en Afrique, ce qui sera d’autant plus essentiel dans un contexte de reprise économique post-COVID-19.

Il s’inscrit dans la dynamique mise en place par le Groupe depuis plusieurs années, qui pense la diversité comme un vecteur de croissance durable et un pilier pour son ambition stratégique, et dont les résultats se concrétisent : depuis 2013, la population des cadres femmes est passée de 23 % en 2013 à 34 % aujourd’hui.

Suspension de la grève des écoles privées de Côte d’Ivoire

La Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP) a décidé, mardi, de suspendre son mot d’ordre de fermeture des établissements scolaires privés qui devrait rentrer en vigueur ce mercredi 14 avril.

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion extraordinaire tenue au siège de la Fédération nationale des établissements privés laïcs d’enseignement et de formation de Côte d’Ivoire (FENEPLACI).

 Dans la déclaration sanctionnant cette réunion et signée par les présidents de la dizaine d’organisations membres de la CPAFESP, les fondateurs expliquent avoir pris cette décision de suspension « en attendant l’issue des négociations avec les ministres de tutelle ».

La nouvelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a décidé de rencontrer les présidents des associations le lundi 19 avril 2021.  

La Conférence, ajoute le communiqué, « invite les fondateurs à rester mobiliser et à l’écoute de la conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire» .

Les fondateurs avaient annoncé fin mars dernier de débrayer à partir du 14 avril 2021 pour réclamer notamment le paiement intégral des restes à payer des sommes inscrites sur le budget 2020 et sur les décisions financières de l’année scolaire 2019-2020 pour un montant total de plus de 50 milliards FCFA. 

Présidentielle béninoise : Talon réélu au premier tour

Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), a annoncé ce mardi 13 avril la victoire du chef de l’Etat sortant avec 86,37 % des voix.Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata ont écrasé la concurrence en récoltant 1.984.832 voix. Elu président en 2016, l’ancien homme d’affaires obtient un deuxième mandat de cinq ans.

Il devance largement Alassane Soumanou et Paul Hounkpè, candidats de Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Ces derniers ont recueilli 259.612 voix, soit 11,29 % des suffrages.

Le duo de Restaurer La Confiance (RLC), Corentin Kohoué et Iréné Josias Agossa, est arrivé en dernière position avec 53.957 voix, soit 2,35 %.

Avant de publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 11 avril dernier, la plénière de la Cena a compilé, selon Emmanuel Tiando, les « résultats transmis par les coordonnateurs d’arrondissements et les coordonnateurs extérieurs ».

Le taux de participation au scrutin est de 50, 17 %. Tous les Béninois inscrits sur les listes électorales n’ont pu se rendre dans leurs lieux de vote « en raison des barrages des voies d’accès observés dans 13 arrondissements » du pays.

Sur les 4.958.850 électeurs initiaux, il n’en restait que 4.802.303. Au final, 2.409.409 citoyens ont accompli leur devoir civique. Et il y a eu 111.008 bulletins nuls. De ce fait, 2.298.401 suffrages ont valablement été exprimés.

La diaspora béninoise a participé à ce rendez-vous électoral puisque des bureaux ont été ouverts dans sept pays : Nigeria, Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon, Congo, France et Etats-Unis. Les résultats définitifs de l’élection présidentielle seront prononcés par la Cour constitutionnelle.

Covid-19 : l’Afrique doit fabriquer ses vaccins (Ramaphosa)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa estime que le continent africain doit produire ses propres vaccins contre la Covid619.Bien que l’Afrique ait beaucoup mieux relevé les défis posés par la pandémie que les autres régions du monde, le continent doit développer les compétences et la capacité de fabriquer ses propres vaccins pour les futures pandémies, soutient Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain lors de son intervention à la conférence virtuelle de deux jours du Centre africain de contrôle des maladies (CDC) sur la fabrication de vaccins. La rencontre s’est ouverte depuis hier lundi.

Ramaphosa a déclaré que l’Afrique a le talent et la volonté de pouvoir fabriquer des vaccins, mais que les ressources restent un défi.

« Ce problème pourrait toutefois être résolu en nouant des alliances avec des investisseurs d’autres pays, comme l’Inde et le Brésil, qui sont à l’avant-garde de la fabrication de médicaments génériques grâce à leurs industries pharmaceutiques bien établies », a-t-il dit.

Selon lui, l’Inde et le Brésil « pourraient offrir une expertise technologique, des financements et des investissements », ajoutant : « Nous aurons également besoin d’un renforcement des capacités sous la forme d’un transfert de compétences et de connaissances pour nous assurer que nous pouvons soutenir la fabrication locale ».

Selon les derniers chiffres du CDC Afrique, le continent africain a été la région la moins touchée par la pandémie, avec 4,35 millions de cas et 115.000 décès parmi sa population de 1,2 milliard d’habitants, essentiellement jeune. Mais la lenteur des vaccinations a été imputée à l’insuffisance des stocks, au manque de financements et aux problèmes logistiques.

M. Ramaphosa, dont le pays est le plus touché par la pandémie en Afrique, a récemment reproché aux pays développés de s’accaparer les vaccins, prévenant que « l’apartheid des vaccins doit prendre fin ».

Côte d’Ivoire: le Cheick Aïma Mamadou Traoré inhumé jeudi à Williamsville

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), Cheick Aïma Mamadou Traoré, qui est décédé ce mardi dans la capitale économique ivoirienne, sera inhumé jeudi prochain au cimetière de Williamsville dans le centre d’Abidjan, a appris APA de source officielle.

Selon le programme officiel de ses obsèques rapporté par le COSIM, la présentation des condoléances se fera du 14 au 17 avril prochain à la grande mosquée de la Riviera Golf dans l’Est d’Abidjan où officiait l’illustre disparu en tant qu’imam principal.

Quant à la cérémonie de septième jour, elle est prévue lundi prochain dans l’enceinte de la même mosquée. gé de 77 ans, le Cheick Aïma Mamadou Traoré qui était le guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, avait succédé à feu Cheick Aïma Boikary Fofana le 29 mai dernier après le décès de ce dernier.

Son décès intervient moins d’un an après celui de son prédécesseur et coïncide avec le premier jour du jeûne du mois de ramadan. Cadre de banque à la retraite, le Cheick Aïma Mamadou Traoré était marié et père de cinq enfants.

Décès de Cheick Mamadou Traoré: «La Côte d’Ivoire perd un artisan de paix» (Ouattara)

Avec la disparition du président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), Cheick Aïma Mamadou Traoré, la Côte d’Ivoire perd «un artisan de paix et de dialogue», a estimé mardi dans un message, le président ivoirien Alassane Ouattara.

« C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami et frère, Son Eminence le Cheick Aïma Mamadou Traoré… Avec la disparition du Cheick Aïma Mamadou Traoré, la communauté musulmane perd un guide et la Côte d’Ivoire, un artisan de paix et de dialogue », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel Facebook.

C’est le 29 mai dernier que le Cheick Aïma Mamadou Traoré a succédé  à Cheick Aïma Boikary Fofana à la présidence du COSIM suite au décès de celui-ci. Il est décédé ce mardi à Abidjan à l’âge de 77 ans.

Mali : assassinat du chef des ex-rebelles de la CMA

Le chef de la coordination des ex-rebelles du nord a été assassiné à Bamako. Un coup dur pour le processus de paix au Mali.C’est une mort qui risque de peser lourd sur le processus de paix en cours au Mali. Sidi Brahim Ould Sidati, président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a été assassiné aujourd’hui, mardi 13 avril, devant son domicile à Bamako.

« Nous venons de perdre notre président Sidi Brahim Ould Sidati assassiné ce matin à Bamako », a annoncé sur les réseaux sociaux Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, une alliance des principaux groupes armés autonomistes arabes et indépendantistes touaregs qui s’étaient insurgés en 2012 contre le gouvernement malien avant de conclure avec lui un accord de paix négocié à Alger puis signé à Bamako en 2015.

Au nom de la CMA, Sidi Brahim Ould Sidati, la soixantaine, avait signé cet accord paraphé à la fois par le gouvernement malien et une coalition de groupes armés loyalistes organisés dans le cadre d’une Plateforme réunissant divers mouvements menés par un ancien rebelle touareg devenu général de l’armée régulière, El Hadji Ag Hammou.

Cet accord, considéré par la communauté internationale comme la meilleure voie de sortie de crise au Mali, peine à être entièrement appliqué par les différentes parties signataires, alors qu’il est fortement malmené sur le terrain par les groupes jihadistes. Brièvement alliés aux rebelles nationalistes touaregs au moment du déclenchement de la rébellion en 2012, ces islamistes armés s’étaient alors vite retournés contre eux, avant de les chasser des principales villes occupées à l’époque.

Aujourd’hui, toujours très actifs dans le nord du Mali, les jihadistes ont largement étendu leur champ d’action dans le reste du pays, comme au centre, mais aussi dans les pays voisins comme le Niger ou le Burkina Faso. Les 5000 soldats de la force française Barkhane, aidés par l’armée malienne et plus de 12000 Casques bleus onusiens, ne parviennent pas à endiguer ces insurgés islamistes, alors que le conflit a déjà fait des milliers de morts et blessés et des centaines de milliers de déplacés et réfugiés.

Ancien maire de la commune de Ber, petite localité située dans la région de Tombouctou, Sidi Brahim Ould Sidati était l’une des principales figures du Mouvement arabe de l’Azawad, (MAA), une organisation politico-militaire créée au lendemain de l’insurrection lancée en 2012 par les touaregs du Mouvement national de Libération de l’Azawad.

Basé essentiellement dans la région de Tombouctou, le MAA est membre fondateur de la CMA, la coordination des groupes armés du nord mise sur pied à la veille du démarrage à partir de 2013 des négociations de paix, sous les auspices de la communauté internationale menée par la France et l’Algérie, entre Bamako et les anciens rebelles et alliés.

L’assassinat du chef de la CMA intervient dans un contexte malien d’une extrême fragilité. Une transition politique initiée par la junte qui a pris le pouvoir à Bamako en août dernier, après avoir renversé le président controversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), est censée conduire dans les prochains mois à des élections qui devraient déboucher sur un retour du pouvoir entre les mains de civils à Bamako.

Sidi Brahim Ould Sidati « fut un acteur important du processus de paix », a déclaré le Premier ministre de la transition, Moctar Ouane qui devait recevoir dans la journée le leader nordiste pour évoquer le processus de paix en cours au Mali.

Evoquant un « acte abominable », le chef du gouvernement malien qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux a fait part de sa « stupeur » et promis une enquête pour identifier et juger les assassins.

Le chef de la Mission des Nations unies au Mali (Minsuma), le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, s’est dit, lui aussi, « outré » par l’assassinat du leader de la CMA qui « faisait partie de ces Maliens qui croient et œuvrent réellement pour la paix et l’unité du Mali », selon ses propres mots.

Selon les spécialistes du Mali et des mouvements issus de l’ancienne rébellion, la mort du chef de la CMA est très vraisemblablement commanditée. Est-ce une action des jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, destinée à faire payer à Ould Sidati son engagement dans le processus de paix avec Bamako ? Est-ce le résultat d’un différend au sein de la CMA ? Sinon est-ce un règlement de compte intertribal issu d’un de ces antiques et insolubles conflits qui minent depuis toujours les communautés arabes de la région de Tombouctou dont Ould Sidati est originaire ?

Sénégal : lancement de trois projets d’électrification

Les projets ont été lancés ce mardi 13 avril 2021 à Dakar par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).Ils concernent la réalisation d’installations électriques intérieures de 37.500 ménages à faible revenu, la sécurisation 20.000 cantines dans neuf (9) marchés et le branchement de 50.000 clients de quartiers difficiles.

« L’accès universel à l’électricité a fini de mobiliser la volonté du gouvernement sous l’impulsion d’un Chef de l’Etat déterminé à garantir à tout Sénégalais la possibilité d’avoir accès », a expliqué le Dg de la Senelec, Papa Mademba Bitèye.

 Dans son discours dont APA a obtenu copie, il a dit que la discrimination géographique ne peut être de mise surtout pour une denrée aussi vitale et primordiale que l’électricité. C’est d’ailleurs, à son avis, ce qui explique l’engagement sans précédent du Gouvernement du Sénégal qui a abouti à la mobilisation de plus de 1640 milliards de nos francs pour achever l’ambitieux programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025

« En assurant un accès à l’électricité sur tout le territoire, « nous ne vaincrons pas seulement la fracture énergétique pour en faire un mauvais souvenir national, nous donnons aussi contenu et substance à la promesse de la création de valeurs pour nos compatriotes avec la possibilité de mener des activités génératrices de revenus, prélude à la croissance et condition d’émergence », a dit M. Bitèye.

Cameroun : la Bid va injecter 750 millions de dollars

La Banque islamique de développement, dans le cadre d’un accord triennal, veut soutenir les secteurs clés de l’économie camerounaise grâce à un financement intégré.Le document entre la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (Bid) et la République du Cameroun a été paraphé, hier lundi, lors d’une cérémonie virtuelle entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Gouverneur de la Bid) et le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Avec l’Accord-cadre de 750 millions de dollars US, l’ITFC entend mettre à la disposition du Cameroun une enveloppe de 250 millions de dollars US par an sur une période de trois ans.

Objectif : faciliter les importations de produits de base dans les secteurs stratégiques de l’énergie, des mines, ainsi que la santé avec les fournitures médicales.

L’institution poursuivra également son soutien déjà notable au secteur prioritaire de l’agriculture avec les exportations de produits de base comme le coton et le soja.

Grâce à cet Accord-cadre, l’ITFC étendra aussi son soutien aux PME et au secteur privé à travers des lignes de financement aux banques locales et institutions financières.

Elle interviendra notamment dans le développement du commerce par le biais d’initiatives de renforcement des capacités visant à consolider les secteurs clés surtout celui de la santé.

En outre, cet accord consacre l’adhésion du Cameroun au programme phare de l’ITFC : celui des Ponts arabo-africains (Arab-Africa Trade Bridges – AATB) visant à booster les flux et investissements commerciaux entre les pays arabes et africains.

« Nous sommes très heureux des accords signés avec l’ITFC. Le renouvellement triennal de notre cadre de coopération est le signe d’une forte vitalité de l’état de la coopération entre la Cameroun et l’ITFC et de la volonté constante de mettre en œuvre une stratégie réussie de planification et de programmation au Cameroun », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

Ce dernier a enfin souligné que « le financement de 750 millions de dollars US aidera le gouvernement camerounais à consolider ses efforts de redressement économique dans le contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 ».

De son côté, le Directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, a réitéré l’engagement de la société à accompagner le Cameroun pour la relance économique.

« Nous tenons à poursuivre notre collaboration fructueuse avec le gouvernement du Cameroun en apportant les solutions commerciales qui répondent le mieux aux besoins du pays, notamment au regard des impacts liés à la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Concluant son propos, M. Sonbol a déclaré : « Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur, ainsi qu’aider les institutions financières du pays à stimuler le développement du secteur privé et la croissance des PME ».

Côte d’Ivoire: le ministre Adama Kamara veut garantir des emplois décents et durables

Le nouveau ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a promis mardi garantir à un plus grand nombre de personnes « un emploi décent, durable » et une « protection sociale viable », lors de sa prise de fonction.

M. Adama Kamara qui compte porter avec « responsabilité et rigueur » les challenges de son département ministériel, a dit vouloir « garantir à un plus grand nombre un emploi décent et durable » et « une protection sociale viable ».

Il a félicité son prédécesseur, Pascal Abinan, pour les résultats « excellents » obtenus qu’ il voudrais capitaliser et utiliser à bon escient  aux fins de renforcer le dispositif de protection sociale en Côte d’Ivoire.

« Je prends donc votre succession avec confiance et détermination », a déclaré M. Adama Kamara qui a dit qu’ensemble, avec ses collaborateurs, ils relèveront le défi de satisfaction des attentes légitimes de leurs concitoyens, en particulier les plus vulnérables.

M. Pascal Abinan (ministre de 2016 au 6 avril 2021), a passé trois ans à la tête du ministère de l’Emploi et de la protection sociale. Il a fait un état des lieux à son successeur, l’invitant à relancer les textes en lien avec son département qui sont en « souffrance ».

Il a relevé que le pays compte 113 centres sociaux. Des centre qui ont besoin d’être restaurés avec en appoint du personnel pour les rendre plus efficaces. En outre, les services en charge des questions du travail ont besoin d’équipements et de réhabilitation.

Chaque année, dira-t-il, « c’est à peu près 200 personnes en situation de handicap qui sont recrutés dans la fonction publique ». Par ailleurs, a-t-il demandé l’actualisation de la cartographie de l’emploi en vue de la validation des textes relatifs au télétravail.

M. Kamara avait à ses côtés, Mme Clarisse Kayo Mahi, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargée de la Protection sociale, lors de la passation des charges.

Covid-19/Botswana: enquête sur des décès liés au vaccin AstraZeneca

L’enquête porte sur la mort de deux personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca.Le ministère de la Santé a déclaré que la « Botswana Medicines Regulatory Authority » (BOMRA) enquête sur la mort de deux adultes suite à leur injection de doses du vaccin fabriqué par le Serum Institute of India (SII).

« On s’attend à ce que l’enquête de BOMRA cherche à établir la cause de deux décès et à déterminer s’ils sont liés de quelle que manière que ce soit au vaccin anti-Covid qui leur a été administré », a précisé le ministère dans un communiqué de presse.

Les doses en question font partie des 30.000 vaccins offerts par le SII le mois dernier. Le pays administre également un autre lot de 33.000 doses d’AstraZeneca fabriquées en Corée du Sud.

L’Afrique du Sud voisine a cessé d’utiliser le vaccin AstraZeneca en février, après que des études ont montré que le médicament n’était pas très efficace contre l’une des variantes de la Covid-19 très présente dans le pays.

Côte d’Ivoire: décès du président du Cosim, Cheick Traoré Mamadou

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim) de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Traoré Mamadou, est décédé mardi à Abidjan, à l’âge de 77 ans.

Le Cheick Aïma Traoré Mamadou a succombé, « ce jour (mardi) », à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, selon son entourage.

El Hadj Traoré Mamadou a succédé à Cheick Boikary Fofana, décédé le 17 mai 2020 à Abidjan des suites de la Covid-19. Le nouveau guide spirituel de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire aura passé près d’un an à la tête du Cosim.

Il a été désigné par ses pairs comme président du Cosim le 29 mai 2020. Son décès intervient au début du ramadan, le jeûne musulman, pour l’année 2021, un moment de pénitence de la communauté musulmane.  

Le président défunt du Cosim était diplômé d’un Bachelot of commerce à l’Université Ain Shams au Caire, en Égypte. Il fut membre fondateur du Conseil national islamique (CNI) et depuis 2015, membre de la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains.

Burkina : Compaoré accusé dans l’assassinat de Sankara

L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré est mis en accusation dans l’assassinat de Thomas Sankara.La justice burkinabè a décidé de la mise en accusation de l’ancien président Blaise Compaoré qui a dirigé le pays entre 1987 et 2014.

Après Gilbert Diendéré, son ancien bras droit poursuivi pour complicité d’assassinat, recel de cadavres et attentat à la sureté de l’État, c’est autour de l’ex président chassé du pouvoir par un soulèvement populaire le 31 octobre 2014, d’être rattrapé par le dossier qu’il avait lui-même rangé dans les tiroirs durant ses 27 ans de magistère

Exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute, Compaoré est mis en accusation pour attentat à la sureté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavres dans le dossier Sankara. Au total, 14 personnes doivent comparaître devant le tribunal dans ce dossier.

Le dossier Sankara, longtemps considéré comme un sujet tabou au pays des hommes intègres, est rouvert en 2015 à la faveur de l’arrivée au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.

Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987 à l’âge de 38 ans par un groupe de soldats, était considéré comme un leader révolutionnaire. Il a dirigé de 1983 à 1987 la Haute-Volta devenue en 1984 le Burkina Faso.

Les supporters de l’Africa Sports d’Abidjan interdits d’accès aux stades

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé lundi d’interdire l’accès à tous les stades retenus pour le championnat national aux supporters de l’Africa Sports d’Abidjan, à la suite d’un acte de violence, selon une note.

Le Comité de normalisation a pris « à titre conservatoire, la décision d’interdire l’accès à tous les stades retenus pour le championnat national aux supporters de l’Africa Sports d’Abidjan, et ce jusqu’à nouvel ordre », indique la note.

Cette mesure intervient après une agression physique du secrétaire général de l’Africa Sports d’Abidjan imputée à des supporters du club, au terme d’un match opposant l’Africa Sports à celle de l’ASI d’Abengourou.

La rencontre, comptant pour la 4e journée du championnat national de la Ligue 1, a eu lieu le samedi 11 avril 2021 au Stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

« A la fin du match, le secrétaire général de l’Africa Sports d’Abidjan a été pris à partie dans le tunnel dudit stade par les supporters de l’Africa Sports d’Abidjan qui visiblement tentaient de l’agresser physiquement », relate le Comité.

Le secrétaire général du club est « sorti sous escorte des agents de sécurité présents sur les lieux », qui grâce à leur « vigilance et promptitude » a permis d’éviter le pire, poursuit la note.

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football qui déplore cet acte, rappelle que « la violence physique ou la menace verbale ne saurait être tolérée sur un stade de football ». 

Le Comité « condamne avec la dernière énergie ces actes de violence et en appelle à l’apaisement des supporters du club ».

Le club de l’Africa Sports d’Abidjan connaît depuis quelques années une crise interne. A la suite d’un accord entre les deux dirigeants, l’équipe a repris du service, mais n’est pas encore sortie de la zone de turbulence.  

Social et santé dominent la Une des quotidiens marocains

L’impact négatif du confinement nocturne sur les cafetiers et restaurateurs durant le mois de Ramadan, les justifications du gouvernement pour le couvre-feu nocturne durant le Ramadan, la vulgarisation des questions sociétales et, l’efficacité des vaccins chinois sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que la suspension nette des randonnées nocturnes à partir de 20h, jusqu’au petit matin, tout au long du mois de Ramadan est une rude décision qui tombe comme une douche froide, notamment, sur les propriétaires des restaurants et des cafés ! L’Etat a encore priorisé la prudence, surtout que l’apparition des variants dans notre pays, exigeait plus de vigilance précautionneuse en vue de contenir la recrudescence épidémique, explique l’auteur de l’article, ajoutant que que la mobilité accrue des vagues humaines après la rupture du jeûne, est inévitable et aurait sans nul doute, des répercussions fâcheuses sur la santé des citoyens.

De ce fait, la situation des cafetiers et restaurateurs nécessite un intérêt particulier de la part de l’Etat, à travers des appuis substantiels et des indemnités notoires aussi bien à l’égard des propriétaires que les employés mis à rude épreuve, assure-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ se fait l’écho de la déclaration du Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani devant le parlement et dans laquelle il a affirmé que la nature imprévisible de la Covid-19 et le léger ralentissement relatif de la campagne nationale de vaccination sont parmi les raisons qui ont amené le gouvernement à durcir les mesures restrictives durant le mois de Ramadan.

El Otmani a ajouté que cette décision a aussi été dictée par les développement épidémiologiques inquiétants enregistrés dans un nombre de pays voisins, en particulier avec l’apparition de nouvelles variantes ayant touché le Royaume, se propageant dans plusieurs régions.

L’objectif, explique-t-il, est de protéger les citoyens des risques d’une nouvelles vagues et limiter au maximum les effets négatifs en cas de déclenchement de cette nouvelle vague.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que l’arrivée, tout récemment, sur la scène publique du débat sur la loi au sujet du cannabis n’aurait pas été possible si, en parallèle, n’avait pas été fait ce travail de vulgarisation, d’explication et de démonstration chiffres à l’appui.

Autre exemple, les dernières données sur la violence contre les hommes, lèvent le voile sur un phénomène méconnu au Maroc et qui pourtant existe, fait savoir la publication, notant que la démarche scientifique et l’approche structurée, argumentée sont souvent la meilleure voie pour dépassionner les débats et lever le voile sur les sujets délicats.

+Al Alam+ écrit : « Alors que le Maroc s’apprête à recevoir quelque 10 millions de vaccins Sinopharm en avril et mai, le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, a émis, des doutes sur l’efficacité des vaccins chinois, indiquant qu’ils n’ont pas des taux de protection très élevés ».

En effet, les données disponibles montrent que les vaccins chinois sont en retard par rapport à d’autres en termes d’efficacité. « La question de savoir si nous devrions utiliser différents vaccins issus de différentes lignes techniques pour le processus de vaccination est désormais officiellement à l’étude », a noté Gao Fu.

De son côté, le professeur Chakib Abdelfettah, membre du Comité scientifique et médical anti-covid-19, a souligné que le taux d’efficacité du vaccin chinois Sinopharm est de 76% ce qui est de nature à préserver la santé des citoyens vaccinés.

Af’Sud : les TIC pour relancer l’économie (Ramaphosa)

Pour relancer l’économie sud-africaine durement touchée par la pandémie du coronavirus, Cyril Ramaphiosa compte sur le développement de l’industrie numérique.Les Sud-Africains devraient adopter le développement de l’industrie numérique par le biais des Technologies de l’information et de la communication (TIC) comme élément principal du plan de relance économique du pays après les effets négatifs de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le Président Cyril Ramaphosa.

Adopter l’industrie numérique aiderait le pays à forger une nouvelle économie dans une nouvelle réalité mondiale, a déclaré le président à ses compatriotes dans son message hebdomadaire à la nation.

Il a déclaré que la pandémie avait montré le grand potentiel de l’industrie numérique, qui a créé 8.000 nouveaux emplois pendant le confinement, et « est en bonne voie pour atteindre son objectif de créer 100.000 nouveaux emplois d’ici la fin de 2023 et 500.000 nouveaux emplois d’ici fin 2030 ».

« Nous devons à la fois récupérer le terrain que nous avons perdu à cause de la pandémie de coronavirus, et en gagner de nouveau en plaçant notre économie sur une trajectoire de croissance fondamentalement différente », a déclaré M. Ramaphosa.

Le plan de relance économique du pays ne consistait pas à revenir aux anciennes méthodes, mais plutôt à les transformer, poursuit-il.

« L’une des façons concrètes d’y parvenir (pour l’économie) est d’exploiter le potentiel de création d’emplois de l’économie numérique, dont la croissance n’a été qu’accélérée par la pandémie de coronavirus », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a cité le récent prix qui a classé l’Afrique du Sud au premier rang mondial en tant que destination pour les services aux entreprises – également appelés externalisation des processus d’affaires – dans une enquête portant sur de nombreux marchés d’approvisionnement clés, notamment l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Il a déclaré que ce prix était un indicateur du grand potentiel des TIC en tant qu’industrie.

« En peu de temps, notre pays s’est propulsé d’une destination relativement inconnue pour la prestation de services à la clientèle offshore, dans l’ombre de grands concurrents comme l’Inde et les Philippines, à l’avant-garde de l’industrie mondiale », s’est félicité M. Ramaphosa

« L’histoire de cette réussite est riche d’enseignements sur ce que nous pouvons faire si nous travaillons sans relâche en tant que gouvernement et partenaires sociaux pour atteindre un objectif commun », a-t-il déclaré.

Il s’est félicité de « l’infrastructure numérique sophistiquée du pays, notamment les réseaux mobiles et le haut débit », qui est l’une des principales raisons de cette réussite.

M. Ramaphosa a également attribué le mérite de cette récompense à la « main-d’œuvre jeune, dynamique et qualifiée de l’Afrique du Sud, qui fournit une qualité de service de renommée mondiale, ainsi qu’une connaissance approfondie de la technologie et des services financiers ».

Covid-19 : l’Ethiopie lance la vaccination des réfugiés

L’Ethiopie a annoncé le lancement d’une opération de vaccination contre la Covid-19, avec comme cible les réfugiés dans l’un des camps installés dans l’ouest du pays.L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés a déclaré lundi que la vaccination avait commencé dans les camps de réfugiés de la région de Gambella. A ce jour, 800 réfugiés ont reçu leur dose.

Dans le cadre de sa longue tradition de gentillesse envers ceux qui sont dans le besoin, l’Ethiopie a vacciné les réfugiés et les professionnels de la santé en première ligne, a noté la même agence.

La vaccination est administrée en collaboration avec l’Institut éthiopien de santé publique (EPHI), les gouvernements régionaux, les bureaux régionaux de la santé, le HCR, l’OMS, l’Agence éthiopienne d’approvisionnement en produits pharmaceutiques et les comités des réfugiés.

Il est prévu d’administrer la deuxième dose du vaccin dans trois mois. Dans une deuxième phase, les groupes vulnérables seront inclus, conformément à la stratégie nationale dirigée par le ministère fédéral de la Santé, a indiqué l’agence.

L’Ethiopie s’efforce de fournir aux réfugiés un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 avec les ressources limitées qu’elle reçoit de la communauté internationale, a ajouté l’agence.

L’Ethiopie accueille plus de 800.000 réfugiés, venant essentiellement de l’Erythrée, du Soudan, du Soudan du Sud et de Somalie.

Politique, éducation et ramadan à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’éducation, sans oublier le ramadan qui débute ce mardi.Dans sa livraison du jour, WalfQuotidien informe que la présidente de la Commission de l’Union européenne n’a pas reçu le président Macky Sall, en voyage à Bruxelles (Belgique). Selon nos confrères, Ursula Von der Leyen, (…) s’est contentée de lui accorder quelques minutes de conversation téléphonique. Ce qui fait vraiment désordre pour un président qui a casqué fort pour se déplacer jusqu’en Belgique, commente WalfQuotidien dont la Une est barré par ce titre : « Le jeu trouble de l’Union européenne. »

L’AS s’intéresse à ce déplacement de Macky Sall et fait état des « rencontres tous azimuts avec des autorités européennes ». Qualifiant cela d’opération de séduction du président Sall à Bruxelles, le quotidien affirme que le chef de l’Etat est à la recherche de financements.

A ce propos, Le Soleil annonce que la Banque Européenne d’Investissement (BEI) va soutenir les nouvelles initiatives du Sénégal. Un accord de coopération de co-production cinématographique a d’ailleurs été signé entre le Sénégal et la Communauté française de Belgique, informe le quotidien national.

En politique, Sud Quotidien parle de l’unification du camp anti-Macky en vue des Locales et estime que « L’opposition (est) à l’épreuve ! » Dans ses colonnes, le journal note que « les appels à l’unité de l’opposition se font de plus en plus entendre, pour faire face à une majorité présidentielle qui s’agrandit de jour en jour en termes de ralliements de leaders. Toute chose qui ne sera pas de tout repos et qui risque d’être un véritable défi pour les adversaires du régime en place. »

Évoquant ces élections locales en vue, Vox Populi soutient que « pouvoir et opposition se jouent du peuple ». L’adoption par l’Assemblée nationale, le vendredi 2 avril dernier, du projet de loi portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des élus locaux est un nouveau coup dur porté à l’endroit du peuple. Mais également à la démocratie sénégalaise rudement éprouvée par les coups de boutoir du pouvoir et de l’opposition, écrit Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal évoque l’approvisionnement du marché en denrées alimentaires et note « des prix en baisse en ce début de Ramadan… des légumes à gogo et prix à portée de toutes les bourses, poisson et viande en hausse. »

En solitaire, Le Quotidien fait le focus sur le recrutement annoncé de 5000 enseignants et arbore ce titre : « L’équation du profil. » A sa page 4, le journal relate les mises en garde du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation au Sénégal (Siens). Ce dernier invite au respect des valeurs du consensus fort pour un recrutement en quantité et en qualité, soulignent nos confrères.

En sport, le quotidien spécialisé Stades se penche sur les quarts de finale retour de la ligue des champions et affirme que Chelsea part favori contre le FC Porto, et que le Bayern se rend en bête blessée à Paris. Le club bavarois s’était en effet incliné à domicile par 3 buts à 2 face au match aller.