Sahara: la Troïka est un mécanisme d’accompagnement et de soutien aux efforts exclusifs de l’ONU (ministre AE)

Le mécanisme de la Troïka n’est pas un mécanisme de gestion ou de proposition de la question du Sahara marocain, mais un mécanisme d’accompagnement et de soutien aux efforts exclusifs des Nations Unies, a souligné, dimanche à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une conférence de presse tenue à Rabat à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA), le ministre a fait savoir que des tentatives d’impliquer l’organisation panafricaine dans la gestion de la question du Sahara ont eu lieu à travers une tentative de tenue forcée du mécanisme de la Troïka.

Le Maroc a estimé que la tenue de ce mécanisme sous la précédente présidence sud-africaine n’était pas appropriée en raison de sa position partiale et non objective, a-t-il expliqué.

En dépit du fait que la présidence sud-africaine ait convoqué la Troïka pour vendredi dernier, ce mécanisme ne s’est pas réuni car d’autres membres ont estimé que la tenue du mécanisme sous cette présidence allait être contre-productive, a signalé le ministre marocain.

Sous une présidence objective et qui n’a pas de parti pris, la Troïka doit soutenir et accompagner les efforts exclusifs des Nations unies dans le strict respect de ses prérogatives définies par la résolution 693, a-t-il soutenu.

Les prochaines Troïka seront plus équilibrées puisqu’elles seront composées dès aujourd’hui de la République Démocratique du Congo (RDC), du Sénégal et de l’Afrique du Sud pour un an, alors qu’à partir de 2022 elle sera composée de la RDC, du Sénégal et des Îles Comores, a expliqué M. Bourita, notant que « tout ce qui a été imaginé sous une présidence sud-africaine devra être évalué à l’aune des résultats concrets ».

D’autant que l’Afrique comprend l’instrumentalisation qui a été faite de ses structures et mécanismes pour que l’UA serve l’agenda de certaines diplomaties et non l’agenda du continent, a insisté M. Bourita, notant que depuis que le poste du Commissaire à la paix et à la sécurité revient à un seul pays (2004), l’UA a été instrumentalisée dans un seul sens. Désormais, c’est la première fois que cette logique est brisée que ce poste ne sera pas utilisé comme une annexe à une diplomatie pour servir l’agenda d’un pays.

 « Tous ceux qui veulent impliquer l’UA dans ce dossier vont systématiquement trouver la diplomatie marocaine mobilisée pour que l’UA ne soit pas impliquée dans ce dossier qui relève des Nations unies », a-t-il tenu à préciser.

Toutes les manœuvres des dernières semaines visaient à déformer un message de l’Afrique pour prétendre que le continent n’est pas satisfait de la position prise par l’administration américaine. Or la réaction du Sommet est un message clair : Le dossier connaît des évolutions profondes qui vont dans le sens du soutien au plan d’autonomie marocain et dans le sens de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, a-t-il affirmé.

Le Maroc satisfait des conclusions du Sommet de l’UA

Le Maroc a exprimé sa satisfaction quant aux conclusions de la 34ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui a clôt ses travaux ce dimanche en mode visioconférence en raison de la pandémie du Covid-19, a annoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse, tenue au siège de son département, le ministre marocain a fait savoir que ce sommet de l’UA s’est focalisé sur deux trois points essentiels à savoir le renouvellement des organes de l’organisation panafricaine, la riposte à la pandémie Covid-19 et la réforme institutionnelle.

Au sujet des nominations à la tête des organes de l’UA, M. Bourita a indiqué que le président actuel de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat a été réélu pour un second mandat, alors que le poste de vice-président est allé à rwandaise Monique Nsanzabaganwa.

Le Nigérian Bankole Adeoye a été élu la tête du département regroupant les affaires politiques et paix et sécurité. Trois commissaires ont été reconduit dans leurs postes. Il s’agit de l’angolaise Josefa Sacko de l’Angola réélue Commissaire chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, le Zambien Albert Muchanga reconduit en tant que Commissaire chargé du développement économique, du commerce et de l’industrie et des mines et de Mme Amani Abou-Zeid (Egypte) qui a aussi été réélue Commissaire chargée des infrastructures et de l’énergie, a indiqué le responsable gouvernemental.

Les élections pour les postes de la Santé, Affaires humanitaires et Développement social et l’éducation, la science, la technologie et l’innovation ont été reportées à la prochaine réunion du Conseil exécutif, a-t-il souligné, précisant les régions de l’Afrique du Nord et de l’Ouest devront concourir pour accéder à ces deux postes.

Pour ce qui est de la question du Sahara, le ministre a affirmé que le Sommet n’a pas traité de cette question, se conformant ainsi à la décision 693 du Sommet de Nouakchott qui consacre l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional créé autour de la question du Sahara, tout en établissant le mécanisme de la Troïka pour appuyer les efforts des Nations-Unies pour le règlement de ce différend artificiel.

Il a souligné que « la question du Sahara n’était pas mentionnée dans les rapports ou décisions de ce sommet, à l’instar des trois derniers sommets, ce qui confirme la nouvelle orientation de l’Union africaine, qui considère que cette question est du ressort exclusif des Nations Unies.

« Il y a eu des tentatives d’inclure la question du Sahara à ce sommet, et nous avons vu des déclarations appelant à la convocation d’une réunion de la troïka et du Conseil de paix et de sécurité, mais ces appels n’ont pas abouti », a-t-il poursuivi, ajoutant que le Maroc considère la troïka non comme « un mécanisme de gestion et de proposition mais plutôt comme un mécanisme d’accompagnement et de soutien à l’ONU ».

Le ministre a souligné que « le sommet consacre l’approche adoptée ces dernières années par l’Union africaine, qui ne peut exploiter ses institutions pour impliquer l’Afrique dans une question relevant de la compétence des Nations Unies ».

Selon lui, la Troïka ne peut se réunir sous une présidence « partielle et non objective », allusion faite à l’Afrique du sud qui soutient la thèse des séparatistes du polisario, soulignant que les prochaines troïkas seront tenues sous une présidence « impartiale et plus équilibrée », notamment avec la présidence de la république démocratique du Congo en 2021.

Sommet de l’UA: l’Afrique a fait preuve de cohérence dans la gestion de la pandémie (ministre AE)

Le continent africain a « su montrer sa ténacité, il a fait preuve de cohérence dans la gestion de la pandémie sans jamais lésiner sur les efforts ni perdre de vue le chemin de l’émergence », s’est félicité le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant samedi à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué que face à la pandémie de la Covid-19, le Roi Mohammed VI a placé la mobilisation et l’action solidaire comme prérequis pour surmonter les défis du continent.

Il s’agit d’abord de la conception de plans de relance économique et de stratégies sectorielles innovantes post-Covid pour une économie inclusive et un développement économique et humain durable, a-t-il précisé, notant, à cet égard, que le Maroc est disposé à partager les éléments de son plan de réponse lancé conformément aux instructions royales, dès l’apparition de la pandémie.

Ensuite, l’aide sociale dont l’accès aux soins et à la vaccination doit être octroyé au profit des citoyens, des migrants et des réfugiés, a soutenu M. Bourita, soulignant que c’est le choix qu’a fait le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain pour faire bénéficier les résidents étrangers, notamment africains de la vaccination et des soins.

Une décision naturelle qui s’inscrit en harmonie avec la stratégie nationale d’immigration et d’asile du Royaume, a-t-il expliqué, ajoutant que le Royaume a été le premier pays africain à lancer une large campagne de vaccination dont ont bénéficié, à ce jour, plus de 400.000 personnes.

Enfin, l’intégration régionale dans ses dimensions politiques, économiques et sociales, à travers le renforcement de la coopération Sud-Sud et le codéveloppement, doit être basée sur la complémentarité et la solidarité agissante, a poursuivi le ministre, qui a insisté sur le renforcement du rôle des 8 Communautés économiques régionales en tant que piliers de l’intégration continentale dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie.

 Cette pandémie, a fait observer M. Bourita, a démontré plus que jamais que la mobilisation et l’action solidaire de tous sont des prérequis clé pour surmonter les défis multiples du continent, et pour atteindre l’objectif ultime de « l’Afrique que nous voulons ».

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’initiative du Roi Mohammed VI d’octroyer une assistance en produit médicaux et de protection à 21 pays africains, a rappelé le ministre.

Le responsable gouvernemental a félicité le président congolais, Félix Tshisekedi, pour son accession à la Présidence de l’UA, réitérant le plein soutien du Souverain pour la réussite de M. Tshisekedi dans ses fonctions à la tête de l’UA au service des causes de notre continent dans un contexte difficile.

 Il a également exprimé la reconnaissance du Maroc au Président de la Commission, Moussa Faki Mahamat et à la Commissaire, Mme Amira Al Fadel pour leurs efforts dans la lutte contre la pandémie.

Maroc : Six personnes d’une même famille tuées dans leur domicile à Salé

Un crime crapuleux s’est produit, ce samedi matin, au quartier Errahma à Salé, ville mitoyenne de Rabat. Six personnes d’une même famille ont été retrouvées mortes dans leur domicile, apprend-on de source sécuritaire.Alertés pour maitriser un incendie qui s’était déclaré dans une maison située au quartier Errahma, les éléments de la protection civile ont découvert à l’entrée de la maison une personne poignardée et à l’intérieur, au milieu des flammes, les cadavres de 3 adultes, d’un bébé de 4 mois et d’un enfant de 5 ans, précise la même source.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le corps de l’auteur présumé du crime a été retrouvé en premier lieu dans un état critique puis évacué, avant de succomber à ses blessures, ajoutant que l’auteur du crime aurait vraisemblablement mis le feu à la maison après avoir commis le drame.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les autorités compétentes ont ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de ce crime crapuleux.

Et d’ajouter que les opérations de traçabilité menées par la police scientifique et technique sont en cours pour identifier les échantillons biologiques et les preuves matérielles pour jeter la lumière sur les dessous du crime.

Santé, économie et justice au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les leçons à tirer de la crise pandémique, les retombées négatives de l’épidémie du coronavirus sur l’économie nationale, l’amélioration des indicateurs liés à la Covid-19 et l’ouverture de l’année judiciaire sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ relève qu’entre 2010 et 2019, le Maroc a enregistré quelque 70 catastrophes naturelles, soit presque autant que ce qui a été enregistré en l’espace de 30 années de 1980 à 2009.

C’est dire aujourd’hui, plus que jamais, l’urgence pour le Maroc est bien se préparer pour aborder une nouvelle ère qui sera très probablement différente de celle anti-Covid, prévient la publication, notant que si le Maroc avait capitalisé et renforcé ses industries du médicament, il serait peut-être en mesure aujourd’hui de produire lui-même des vaccins. « La pandémie aura été une leçon de plusieurs mois sur les nouvelles priorités de l’avenir. Il reste aujourd’hui à s’y préparer…», observe l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ écrit que tous les secteurs de l’économie ont fait les frais de la pandémie liée la Covid-19 et d’une saison agricole bien piètre à cause de la sécheresse, ajoutant que l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020.

Le secteur des services a perdu 107.000 postes, celui de l’agriculture, forêt et pêche 273.000, celui de l’industrie y compris l’artisanat 37.000 et celui des BTP 9.000, fait savoir le journal, qui cite les chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP), notant que l’addition aurait cependant pu être beaucoup plus salée n’eût été l’intervention du Comité de veille économique, qui a cassé sa tirelire pour soutenir conséquemment entreprises, salariés, ménages…

« Et jusqu’à maintenant d’ailleurs, il joue au sapeur-pompier, d’autant que la crise est loin d’être terminée, quand bien même l’arrivée des vaccins donne l’espoir de perspectives économiques meilleures», insiste-t-il.

Sur un autre registre, +La Nouvelle Tribune+ souligne que l’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du niveau coronavirus dans notre pays, ajoutant que les cas actifs ont diminué de 22%, ceux en réanimation de 20,4% et que le nombre de décès quotidien est largement inférieur à trente.

Tous les indicateurs, selon les données publiées par le ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus (R0 de 0,80), qu’à celui de la courbe épidémiologique hebdomadaire qui, au 31 janvier dernier, avait chuté de 26,4%, soutient l’auteur de l’article. «C’est incontestablement le fruit des mesures restrictives décidées par les autorités depuis le 23 décembre dernier et qui viennent d’être prolongées de deux semaines», fait-il remarquer.

+Le Matin+ rapporte que la nouvelle année judiciaire 2021, un rendez-vous annuel marqué par la présentation du bilan annuel du secteur de la justice, s’est ouverte vendredi à Rabat.

A cette occasion, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a souligné que l’année 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les États en raison de la pandémie.

Le pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de la Covid19, a-t-il ajouté.

De son côté, le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé que la pandémie a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions du secteur de la justice comme pour les autres secteurs. L’année dernière, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.

Sécurité routière, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».

« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.

« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.

« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.

Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».

« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».

Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 10 mars prochain

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mars 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus.Dans un souci de permettre aux autorités publiques de continuer à garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national est prolongé jusqu’au 10 mars 2021 à 18h, indique le porte-parole dui gouvernement.

À noter que le couvre-feu à 21 heures et la fermeture des magasins et restaurants à 20 heures ont été prolongés jusqu’au 16 février courant.

A ce jour, le Royaume a recensé 620 nouvelles infections pour un total de 473.667 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.351 décès (+28) et 452.522 personnes guéries (+742), selon le ministère de la Santé.

Maroc : Plus de 350.000 personnes vaccinées contre la Covid-19 (ministère)

Un total de 351.723 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 jusqu’au 4 février à 18H00, a indiqué jeudi le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien.Lancée le 28 janvier, la campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population (30 millions de personnes), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité a été accordée en priorité aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé de plus de 40 ans et plus, les enseignants de 45 ans et plus et les personnes âgées à partir de 75 ans, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 620 nouvelles infections pour un total de 473.667 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.351 décès (+28) et 452.522 personnes guéries (+742).

L’ambassadeur du Maroc à l’ONU réélu président de la Configuration République Centrafricaine

L’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a été réélu président de la Configuration République Centrafricaine de la Commission de la Consolidation de la Paix des Nations unies (CCP), lors de la première réunion formelle de l’année de cet organe.La CCP, organe subsidiaire du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale, a pour mandat de mobiliser les ressources pour le financement des différents plans de consolidation de la paix du pays, de mobiliser la communauté internationale pour maintenir la question centrafricaine au cœur de ses préoccupations et d’élaborer des recommandations et conseils, notamment au Conseil de Sécurité.

La réélection de l’ambassadeur Hilale constitue une marque de confiance de la communauté internationale et de l’ONU dans le rôle clé joué par le Maroc dans la consolidation, le maintien et la pérennisation de la paix. En effet, le Royaume demeure à ce jour le seul pays arabe et africain à présider une Configuration-pays.

Outre la présidence de la Configuration, le Maroc apporte également un soutien important pour la stabilisation du pays, avec un contingent déployé au sein de la mission onusienne de pays (MINUSCA), dont l’abnégation et l’engagement ont été salués à maintes reprises aussi bien par le Président de la République Centrafricaine que par l’ONU.

Chan 2021 : le Mali défie le Maroc en finale

L’affiche de la finale de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) opposera dimanche à Yaoundé, le Maroc tenant du titre au Mali.Le Maroc a pulvérisé le Cameroun 4 à 0 dans une demi-finale à sens unique, alors que Mali a souffert pour éliminer la Guinée plus tôt à l’épreuve des tirs au but.

Les Lions Indomptables n’ont pas fait le poids dans la bataille des fauves contre les Lions de l’Altas. Dominateur de bout en bout, le Maroc a déroulé en infligeant un carton à une sélection camerounaise dépassée 4-0.

Après avoir ouvert le score par son défenseur Soufiane Bouftini (28′), un autre Soufiane, Rahimi cette fois, va assurer le spectacle avec un doublé (40′, 74′). Son deuxième but est un modèle d’attaque placée et fera certainement partie des plus beaux buts du tournoi.

Alors que la messe était déjà dite, Mohammed Ali Bemammer (82′, 4-0) porte l’estocade aux Lions Indomptable et parachève le récital des hommes de Houcine Hammouta, impressionnants de maitrise dans cette rencontre. Le tenant du titre envoie un signal fort avant cette finale qui l’opposera au Mali dimanche à Yaoundé.

Les Aigles du Mali ont justement livré une bataille épique pour écarter la Guinée au bout du suspense dans l’autre demi-finale aux tirs au but 5 à 4 (0-0, à l’issue de la prolongation). Djigui Diarra, l’expérimenté portier malien a encore sorti le bon arrêt au bon moment en repoussant le cinquième tir guinéen de Morlaye Sylla. Mamadou Coulibaly ne tremble pas et envoie le Mali en finale. Comme en 2016, le Mali retrouve la finale du Chan dans une affiche où il ne sera pas le favori devant des Marocains que rien ne semblent résister dans ce tournoi.

Le Cameroun et la Guinée vont se consoler samedi, avec la finale de la troisième place.

Programme:

Samedi 6 février 2021

Troisième place

Stade Réunification Douala

Cameroun vs Guinée, 19h GMT.

Dimanche 7 février 2021

Finale

Stade Amadou Ahidjo Yaoundé

Maroc vs Mali, 19h GMT.

Santé et sport se partagent la Une des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, l’appel du Maroc à mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique et le CHAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le citoyen lambda qui profite de complicités en interne pour se faire vacciner peut paraître comme un acte « prévisible » mais non moins répréhensible, soulignant que lorsqu’il s’agit d’un élu qui profite de sa position de par son mandat pour avoir un passe-droit, cela relève d’un acte indigne.

« Que faire alors face à des brebis galeuses qui sont toujours là pour fausser l’image et saper la crédibilité de l’opération ? », se demande la publication, notant que dans beaucoup de régions, de villes et de communes, les témoignages des personnes venues se faire vacciner font état d’une organisation globalement bien ficelée et d’un comportement exemplaire aussi bien des staffs médicaux que des agents d’autorité ou encore des représentants élus.

Selon le journal, il faudrait « sévir avec fermeté et donner l’exemple. Fort heureusement, dans le cas de l’élu de Skhirate, une enquête a déjà été ouverte et de lourdes sanctions ont été promises à l’encontre de l’intéressé et de tous ses complices sans exception ».

Dans le même sillage, +Al Bayane+ indique que l’opération de vaccination contre la Covid se poursuit avec tant de ferveur, à travers le Royaume, notant que la cadence y va bon train.

Il convient de constater avec un certain satisfecit, le recul tangible de la pandémie, en ces temps-ci, aussi bien au niveau des cas d’atteintes que des décès, souligne le quotidien, relevant que le nombre de rémission caracole en parallèle, permettant aux hôpitaux de se décongestionner et aux personnels de santé de reprendre leurs esprits.

« En principe, avec l’accroissement progressif des injections vaccinales et l’acquisition de l’immunité collective dans les prochains mois à venir, on aura à procéder à la refonte des déconfitures en matière de santé et d’économie! », conclut-il.

+Le Matin+ indique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné la nécessité de mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique.

S’exprimant par visioconférence lors des travaux de la 38-ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le ministre a relevé qu’un plan de renforcement des capacités continentales en la matière permettrait, en effet, de détecter l’apparition d’éventuelles souches mutantes et d’évaluer leur impact sur la transmissibilité et la résistance aux vaccins.

Rappelant que la pandémie de la Covid-19 a mis le monde à rude épreuve en n’épargnant aucun continent, il a noté que la pandémie comporte des défis d’autant plus complexes qu’ils sont évolutifs, dans la mesure où partout dans le monde et en Afrique en particulier, elle agit comme un facteur aggravant qui exalte et exacerbe les fragilités et les inégalités.

+L’Economiste+ souligne que la sélection marocaine des joueurs locaux a été brillante mercredi soir face aux Lions indomptables. Les Lions de l’Atlas ont largement battu le Cameroun sur leurs terres (4-0), à Limbe, en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021).

Après avoir ouvert le score par Soufiane Bouftini, les Lions de l’Atlas ont doublé par mise par Soufiane Rahimi. L’attaquant du Raja ajoutera un autre but avant d’être imité par Mohamed Ali Bemammer.

Avec cette large victoire, les Marocains envoient un sérieux message au Mali qu’ils affronteront en finale.

Le Maroc appelle l’UA à développer une vision pour se préparer au contexte post-Covid

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé l’Union africaine (UA) à développer une vision et interagir avec ses partenaires pour que l’Afrique puisse se préparer au contexte post-Covid.Intervenant lors de la 38ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), tenue par visioconférence, le ministre a relevé que 2020 a été une année « très difficile » sous l’effet de la pandémie de la Covid-19, mais grâce à l’engagement de la Commission de l’UA, des progrès importants ont été réalisés, citant notamment l’entrée en vigueur de l’Accord sur le libre-échange continental (ZLECAF), les réformes institutionnelles importantes qui ont été entreprises et les progrès enregistrés pour établir la paix et la sécurité dans le continent.

Des défis se posent également au niveau du renforcement du professionnalisme, de l’éthique et l’expertise au sein de la commission loin de l’activisme et du manque de professionnalisme, a-t-il souligné.

Selon lui, le panafricanisme qui animait le groupe de Casablanca, au début des années 60, trouve aujourd’hui sa continuité dans la nouvelle génération de leaders africains.

Mettant l’accent sur la commémoration du 60-ème anniversaire de la Conférence de Casablanca lors des travaux par visioconférence, le ministre a rappelé qu’en 4 janvier 1961, feu le Roi Mohammed V réunissait à Casablanca une conférence internationale dans le but d’adopter la Charte de Casablanca et de favoriser l’unité continentale.

Il a souligné que l’ambition était en effet déjà de créer une Afrique intégrée sur tous les plans, y compris politique et économique.

Et d’ajouter que l’ambition du Maroc est que la commémoration de la Conférence de Casablanca « nous permette de donner un caractère intemporel à l’esprit » et aux aspirations de cette conférence, en faveur d’une Afrique soudée, solidaire et unie.

CHAN-2021: le Maroc écrase le Cameroun (4-0) et se qualifie pour la finale

La sélection marocaine des joueurs locaux a battu, mercredi à Yaoundé, le Cameroun sur le score fleuve de 4 à 0, pour se qualifier à la finale de cette compétition continentale.Les Lions de l’Atlas a ouvert le score par le biais du défenseur Soufiane Bouftini à la 29ème minute du jeu, avant que l’attaquant Soufiane Rahimi, butteur de l’édition, ne double la mise à 41ème minute.

En deuxième période, les Marocains, bien organisés sur le terrain, ont maintenu leur cadence du jeu et dominé tous les compartiments du jeu. Sur une faute de la défense camerounaise, Soufiane Rahimi ne rate pas l’occasion et inscrit le troisième but de la rencontre (74è). Huit minutes après, le milieu de terrain Mohamed Ali Bamamar clôture ce festival de buts.

Le Maroc, teneur du titre, affrontera en finale le Mali qui s’est imposé face à la Guinée aux tirs au but.

MEDI TV braque ses projecteurs sur les juifs du Maroc

La chaîne d’informations en continu diffusera, sur ses canaux linéaires et numériques, une émission exceptionnelle sur les expressions culturelles de la composante juive de l’identité marocaine.MEDI 1 TV, dans un communiqué reçu à APA, explique que cette initiative intitulée Tamaghrabit « relève (de son projet) culturel pour revisiter la diversité et la richesse culturelles du patrimoine marocain, et refléter l’esprit de tolérance qui caractérise et rassemble la société marocaine dans sa diversité culturelle ».

Poursuivant, le groupe médiatique basé à Tanger soutient que ce programme « permettra aux téléspectateurs et internautes au Maroc et ailleurs de redécouvrir l’apport de la culture juive dans l’identité marocaine ».

Dans le but d’atteindre cet objectif,  un plateau de deux heures en direct sera le cadre d’expression d’invités prestigieux : artistes, universitaires, historien, personnalités publiques et citoyens du monde.

Le menu de l’émission spéciale de ce mercredi 3 février, à partir de 21h00 GMT+1, sera composé « de témoignages exclusifs, de reportages et d’images inédites, symboles de la présence juive millénaire au Maroc ».

Tamaghrabit sera diffusée en arabe simultanément sur les canaux Maghreb et Arabic, et en version française à la même heure sur le canal Afrique et à 23h00 sur le canal Maghreb.

AG de l’OMT à Marrakech : Le Maroc et l’Organisation mondiale de tourisme signent une lettre d’intention

Le Maroc et l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) ont signé, mercredi à Rabat, une lettre d’intention relative à la tenue de la 24ème session de l’Assemblée générale de l’OMT à Marrakech au Maroc au 4ème trimestre 2021.Signée par la ministre marocaine du Tourisme de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie Sociale, Mme Nadia Fettah et le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, ont signé, mercredi à Rabat, ce document vient donner un signal fort et un message d’espoir à la communauté touristique internationale et aux opérateurs touristiques marocains en particulier, d’autant plus qu’elle coïncide avec le démarrage des campagnes de vaccination à travers le monde.

Lors de cette cérémonie, la ministre marocaine du Tourisme a indiqué que le Royaume est fier et honoré de rassembler la grande famille du tourisme à Marrakech en 2021, à l’occasion de la tenue de la 24ème session de l’Assemblée Générale de l’OMT, en soulignant la mobilisation totale de son département de concert avec les parties prenantes concernées pour le bon déroulement de cette manifestation touristique planétaire.

Elle a souligné que le secteur touristique au Maroc, à l’instar d’autres pays à travers le monde, a bénéficié d’un contrat programme qui a été signé le 6 août 2020 ainsi que d’un avenant signé le 06 janvier 2021 et qui a permis de soutenir ce secteur durement touché par cette pandémie inédite qui n’a épargné aucune destination dans le monde entier.

La ministre a aussi mis en relief la contribution active du Maroc aux initiatives de l’OMT portant sur la formation et l’éducation dont notamment les travaux du Comité de l’OMT pour la formation en ligne dans le secteur du Tourisme « Tourism Online Education » sachant que le Maroc constitue aux côtés du Kenya, un membre représentant le continent africain, au sein de ce comité, eu

égard à son important rôle en matière de formation hôtelière et touristique.

Elle a aussi rappelé que le Maroc a été un des premiers pays sur le plan continental à lancer sa campagne de vaccination, le 28 janvier 2021, une campagne qui se déroule dans un climat de mobilisation de toutes les composantes de la société et dont les premiers résultats sont fort encourageants.

De son côté, le secrétaire général de l’OMT, qui effectue sa première visite officielle au Maroc a mis en exergue les relations de coopération privilégiées qu’entretiennent le Royaume et l’OMT dans le domaine touristique.

Selon lui, la prochaine Assemblée générale de l’OMT qu’accueillera le Maroc en 2021 sera historique et que l’OMT ne ménagera aucun effort pour en faire l’un des évènements post-pandémie les plus réussis, précisant que la rencontre de Marrakech sera l’occasion de discuter de l’avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire, et que les États membres de l’organisation et les représentants du secteur privé seront invités à y répondre présent.

Il a également souligné que le Maroc est une excellente destination à promouvoir et un modèle dans le secteur du tourisme, mettant en avant la grande expérience du Royaume dans le domaine du tourisme.

Cette séance de travail tenue entre la délégation de l’OMT et son homologue marocaine a été aussi l’occasion de discuter de l’état du secteur touristique au Maroc et dans le monde dans le contexte marqué par la crise COVID-19.

Le Maroc a été élu, lors de la 22 ème Session de ladite Assemblée qui s’est tenue en septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie, avec un total de 74 voix contre respectivement 17 et 11 pour le Kenya et les Philippines, rappelle-t-on.

Social, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

La contribution sociale de solidarité, la promotion du « made in Morocco », la coopération Maroc-Portugal en matière d’énergie propre et la relance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « l’impôt est une des formes de solidarité. La nouvelle contribution sociale instaurée par la Loi de Finances 2021 en est une autre », ajoutant que cette solidarité peut s’exprimer de manière spontanée comme elle peut être stimulée, organisée, voire forcée, à travers des dispositions institutionnelles, légales, réglementaires ou autres.

Les recettes tirées de ce nouvel impôt sont censées renforcer les finances publiques pour faire face à la nécessité de venir en aide aux catégories les plus défavorisées et parmi elles les travailleurs du secteur informel, explique le journal, relevant que ce secteur existe, car des opérateurs délinquants continuent encore à défier les lois pour échapper à leurs responsabilités envers la communauté.

« La fraude économique, sociale ou fiscale n’est pas seulement un délit au regard des lois mais une atteinte majeure aux fondements et équilibres de la société. C’est là le vrai danger… », conclut-il.

+L’Economiste+ écrit : « oui au soutien à la production nationale. S’il convient de la nécessité de soutenir la production nationale, le chef du gouvernement fait cause commune et, à juste titre, avec l’indispensable sursaut de compétitivité ».

L’explication à une partie du déficit de la balance commerciale est à chercher dans l’absence de produit de substitution et dans la persistance de problèmes de qualité, constate la publication, notant que la bataille est loin d’être gagnée sans des stratégies de montée en gamme vers des produits premium et de luxe et qui requièrent d’être attractif hors-prix en se différenciant par l’innovation ou la qualité de service par exemple.

« Or, il ne faut pas se faire d’illusion, le marché local aura valeur de test pour les entreprises qui rêveront de jouer dans une division supérieure, c’est-à-dire d’exporter », fait-il remarquer.

+Al Bayane+ rapporte que le Maroc et le Portugal ont signé une déclaration de coopération sur l’hydrogène vert afin de mettre en place les bases nécessaires pour développer le partenariat dans cette filière d’énergie propre entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans cette déclaration conjointe, signée par le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et son homologue portugais, Matos Fernandes lors d’une cérémonie organisée par visioconférence, les deux parties reconnaissent l’opportunité stratégique représentée par la décarbonisation de l’économie et la transition vers l’énergie verte en tant que facteurs mobilisateurs et catalyseurs pour le développement durable, ainsi que l’importance de l’hydrogène vert en tant que source d’énergie plus propre et plus accessible pour l’avenir des économies des deux pays, avec des avantages irréfutables pour la durabilité environnementale, fait savoir le quotidien.

+Al Alam+ cite une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a indiqué que l’exécutif œuvre à rehausser la valeur ajoutée du produit national, dans le but de ramener les importations annuelles de 183 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) à 149 milliards DH à fin 2023.

Répondant à une question centrale sur « la politique gouvernementale d’appui au produit national », El Otmani a souligné que ce chantier vise à accompagner quelques 500 projets productifs pour atteindre cet objectif, précisant que le ministère de tutelle a reçu 634 projets, dont 259 retenus, représentant une opportunité de substitution à des importations d’une valeur de 17,4 milliards DH, soit 51% de l’objectif fixé.

Maroc : Le nombre de personnes vaccinées s’élève à 257.291 (ministère)

Le nombre de personnes vaccinées au Maroc s’élève à 257.291, dont 57.210 pour la seule journée de ce mardi, annonce le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien.La situation pandémique a connu, elle, une légère détérioration avec 835 nouveaux cas de contamination au coronavirus, portant le cumul à 472.273 cas, soit 1.299,5 par 100.000 habitants. Sur les dernières 24h, l’incidence est de 2,3 cas par 100.000 habitants.

Quant au décès, ils sont au nombre de 22 qui ont été enregistrés ce mardi, portant le cumul à 8.309 décès et le taux de létalité à 1,8%, indique le ministère, ajoutant que 795 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 450.847 guérisons et un taux de rémission de 95,5%.

Le nombre de cas actifs augmente ainsi à 13.117 cas, dont 676 cas sévères ou critiques.

Maroc-Mauritanie : Mise en place d’un cadre commun des droits de l’Homme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Commission nationale des droits de l’Homme, en Mauritanie, ont signé un mémorandum d’entente visant à instaurer et développer un cadre de coopération et de concertation entre les deux parties, indique mardi un communiqué du CNDH.Signé par la présidente du CNDH, Amina Bouayach, et le président de la Commission nationale des droits de l’Homme en Mauritanie, Ahmed Salem Bouhoubeyni, ce mémorandum d’entente, se propose de concrétiser la vision commune des deux institutions, à savoir le soutien aux initiatives de promotion et de protection des droits de l’Homme, ajoute la même source.

En effet, plusieurs domaines de coopération sont identifiés notamment l’échange d’expériences, de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que la consolidation du dialogue bilatéral pour déterminer les mesures de mise en œuvre des droits de l’Homme, tels qu’universellement connus.

Il s’agit également du renforcement de la capacité des membres et personnel des deux institutions, notamment dans les domaines d’observation, de traitement et suivi des plaintes, l’interaction avec le système international et régional des droits de l’Homme, l’élaboration des rapports, la communication et le plaidoyer, ainsi que la participation aux activités internationales, régionales ou nationales organisées par chacune des deux institutions.

Covid-19: Prolongation de deux semaines du couvre-feu nocturne

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines, à compter du mardi 02 février à 21H, les mesures de précaution adoptées le 13 janvier dernier pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, notamment après l’évolution de cette épidémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus dans certains pays voisins, indique un communiqué de l’exécutif

La décision s’inscrit également dans le cadre des efforts continus pour enrayer la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives, selon le communiqué.

Aujourd’hui, le Royaume a enregistré 281 nouvelles infections pour un total de 471.438 cas confirmés à la COVID-19, dont 8.287 décès (+12) et 450.052 personnes guéries (+892).

Chan 2021 : quatre prétendants pour le sacre

Les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontres jouées ce week-end.Mali, Cameroun, Maroc et Guinée forment le carré d’as de la 6è édition du Chan dont les demi-finales sont programmées mercredi. Les affiches des quarts étalées samedi et dimanche ont réservé un plateau de rêve pour les demi-finales.

Maroc / Cameroun, finale avant l’heure

Jamais deux sans trois, l’adage s’est encore vérifié entre le Cameroun et la RD Congo au Chan. Les Lions indomptables devant un public acquis à leur cause, ont pris le meilleur sur les Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvert le score. Une qualification méritée sur l’ensemble de la partie pour des Camerounais qui retrouveront sur leur chemin le tenant du titre, le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs en quarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement réduite à 10 dès la 20e minute de jeu au stade la Réunification de Douala.

Cette demi-finale au sommet au stade Limbe Omnisports Stadium, promet de belles empoignades entre deux favoris au sacre final. Et la jauge des 50 % imposée par le Comité d’organisation pour la vente des billets, pourrait bien en prendre un sacré coup devant la capacité du stade (20.000 places). Le quart entre le Cameroun et la RD Congo s’est déroulé dans un stade bien rempli malgré la jauge fixée à 25 % des 50 000 places habituelles pour cause de coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieux au bout du suspense devant le Congo aux tirs au but (0-0, tab 5-4), à la Guinée qui a écarté une vaillante sélection rwandaise (1-0) dans une rencontre heurtée, avec un carton rouge de chaque côté. Ce derby ouest-africain est un remake de la demi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, qui avait vu les Aigles du Mali prendre le dessus sur le Syli local (1-0, 88′) sur la fin sur un but de Yves Bissouma.

C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre une première finale dans cette compétition, les hommes de Lappé Bangoura tenteront de prendre leur revanche sur ceux de Nouhoum Diané qui caressent le rêve d’aller au bout cette année, après la désillusion de la finale perdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Mercredi 3 février 2021

Stade Japoma de Douala

Mali vs Guinée, 15h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Maroc vs Cameroun, 19h GMT.

Le Maroc et la RDC discutent des défis sécuritaires dans la sous-région et le continent africain

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le Conseiller spécial du chef d’État de la République démocratique du Congo (RDC) en matière de sécurité, François Beya.Ces entretiens interviennent suite au message du Roi Mohammed VI au président congolais, Félix Tshisekedi, remis en décembre dernier par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, indique un communiqué du département marocain des AE.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué les relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage et discuté des défis sécuritaires dans la sous-région et le continent africain, dans un contexte marqué par la menace terroriste.

Cet entretien intervient à la veille du début du mandat du président congolais, Félix Tshisekedi, à la tête de la présidence tournante de l’Union Africaine (UA), qui succède ainsi à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, conclut la même source.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19, le rapport de la mission d’information sur la situation des prisons et la prospection minière.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dès les premières heures qui ont suivi le lancement officiel de la campagne nationale, les vaccins ont été prodigués aux premiers bénéficiaires partout au Maroc.

Le prochain objectif pour le Maroc dans sa lutte contre la Covid-19 est d’atteindre une immunité collective. Pour ce faire, le Royaume vient de lancer l’une des plus importantes campagnes de vaccination en Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le Roi Mohammed VI qui a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19, rappelle la publication.

Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la chambre des représentants doit tenir ce mardi une séance plénière consacrée à la discussion du rapport parlementaire sur la situation des prisons.

Le rapport évoque le recours excessif à la punition du cachot, une cellule où l’on isole les détenus ayant commis des infractions punies par le règlement intérieur. C’est ainsi que dans la seule prison d’Oukacha à Casablanca, on a dénombré 1.918 sanctions de ce genre en 2018.

Les parlementaires ont pointé du doigt la surpopulation carcérale estimée à plus de 75 % de la capacité des prisons, due à la non rationalisation de la politique de détention provisoire. Pourtant, c’est la liberté provisoire qui est la règle et c’est la détention provisoire qui représente l’exception.

Le rapport cite par ailleurs le retard pris dans la livraison des achats commandés par les prisonniers auprès du magasin de l’établissement pénitentiaire. L’exiguïté de la surface de la cour de promenade des détenus est tout aussi critiquée puisqu’elle ne dépasse pas 150 mètres pour 500 détenus.

Les parlementaires évoquent la faiblesse du contrôle juridictionnel des établissements pénitentiaires en citant notamment la prison Moul Berki de Safi qui, depuis son ouverture en 2011, n’a jamais été contrôlée. A ces carences s’ajoutent l’insuffisance des soins médicaux prodigués aux détenus en raison des difficultés à obtenir des rendez-vous à l’extérieur, une exception sauf dans les cas impérieux.

+L’Economiste+ fait savoir que le Groupe Managem se renforce au Soudan et consolide son partenariat avec Wanbao Mining. Il a signé un partenariat avec le groupe chinois, opérateur minier international, en vue de développer des projets miniers de grande taille au Soudan.

Concrètement, les deux groupes vont développer un grand projet aurifère avec l’objectif de produire à moyen terme environ 5 tonnes d’Or par an et un niveau d’investissement d’environ 250 millions de dollars, souligne le quotidien, citant un communiqué du groupe Managem.

Ce partenariat porte aussi sur l’accélération des travaux d’exploration dans les blocs détenus par Managem ainsi que ceux dans le giron de Wanbao Mining, « afin développer une seconde mine d’Or à un horizon de 3 ans ». Ce partenariat prévoit une prise de participations minoritaires croisées de 35%, explique Managem, qui développe ses activités au Soudan depuis plus de 10 ans, notamment dans la mine de Gabgaba, la première mine industrielle du pays.

Le Roi Mohammed VI et le président Buhari déterminés à concrétiser le projet Gazoduc Nigéria-Maroc

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, les deux chefs d’Etat se sont félicités de la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales dans tous les domaines, depuis la visite royale au Nigéria en décembre 2016 et celle du Président Buhari dans le Royaume en juin 2018, ajoute la même source.

Le Souverain marocain et le président du Nigeria ont marqué « leur détermination commune à poursuivre et concrétiser, dans les meilleurs délais, les projets stratégiques entre les deux pays, particulièrement le Gazoduc Nigéria-Maroc et la création d’une usine de production d’engrais au Nigeria », précise-t-on.

Le Président nigérian a remercié le Souverain marocain « pour l’appui solidaire du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, notamment à travers la formation des Imams nigérians à l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates », conclut la même source.

CHAN-2021 : le Maroc se qualifie pour les demi-finales

La sélection marocaine des joueurs locaux s’est qualifiée pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football après avoir battu son homologue du Zambie sur le score de 3 à 1, dimanche à Douala au Cameroun, qui abrite cette compétition continentale.Dès l’entame de la rencontre, les Lions de l’Atlas ont inscrit leur premier but (36ème minute) par l’attaquant Soufiane Rahimi, une réalisation considérée comme la plus rapide de l’histoire du CHAN.

Les Marocains ont maintenu leur cadence offensive pour marquer un deuxième but grâce à Mohamed Ali Bemammar (9e).

Réduits à dix après l’expulsion de Zachariah Chilongoshi (20è), les Zambiens ont concédé un troisième but inscrit sur un penalty par le capitaine de la sélection Ayoub El Kaâbi (39è).

A dix minutes de la fin de la rencontre, les Zambiens ont réduit le score (80è) sur un but de Moses Phiri profitant d’une erreur de la défense marocaine.

Le Maroc croiseront le fer en demi-finale, mercredi prochain, le Cameroun, pays hôte de cette compétition, qui s’est qualifié samedi aux dépens de la République Démocratique du Congo (2-1).

Maroc : 13 sociétés pétrolières opèrent dans le cadre de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) au Maroc a annoncé qu’en 2020, 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb, dont 3 sont positifs.

« Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique l’office, cité par la presse marocaine.

L’ONHYM a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente.

Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec l’entreprise américaine spécialisée dans l’extraction, le transport et la transformation du pétrole, ConocoPhillips, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le programme « villes sans bidonvilles » et le bilan 2020 de la recherche des hydrocarbures.+Le Matin+ écrit : « l’attente est enfin terminée ! La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée et les premières injections ont été administrées ce vendredi matin dans les différentes régions du Royaume ».

Celles-ci sont réservées en priorité aux professionnels de la santé de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux forces de la police et aux militaires, aux enseignants de plus de 45 ans, mais aussi aux plus de 75 ans, rappelle le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la ministre de l’Habitat, Mme Nouzha Bouchareb a révélé que le nombre de bidonvilles a augmenté de 183.000 unités en 16 ans, soit 11.000 par an et 30 par jour. Le quotidien indique que la ministre a déclaré devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants que le programme « villes sans bidonvilles » a été confronté à de nombreuses contraintes.

La ministre cite notamment l’augmentation du nombre de familles concernées, qui est passé de 270.000 en 2004 à 453.906 familles en 2020. Ce faisant, ajoute-t-elle, le nombre de familles qui ont bénéficié de ce programme a atteint, à la fin de l’année écoulée, 301.914 familles soit 66% de la population concernée.

Quant au nombre de familles qui attendent d’être relogées, il s’élève à 152.992, dont 47% sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation et 53% dont le relogement n’a pas encore été programmé. La ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’incapacité des bénéficiaires à s’acquitter de leurs dus et du coup la faiblesse du nombre de familles à rejoindre les logements réalisés.

Une situation qui retarde l’opération de relogement, d’autant plus que les centres d’accueil souffrent d’une carence des équipements essentiels tels les établissements publics, les moyens de transport, les activités industrielles et autres.

+L’Economiste+ cite les données de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l’année 2020, selon lesquelles 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².

Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb dont 3 sont positifs. « Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique également l’office, cité toujours par la publication.

L’ONHYM  a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente. Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale, relève le quotidien.

Maroc : L’opération de vaccination entamée dans toutes les régions du pays

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

Conformément aux hautes instructions royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, et une première livraison du vaccin conçu par le laboratoire chinois Sinopharm.

A ce jour, le Maroc enregistre 469.990 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.246 décès et 447.866 rémissions. Les cas actifs sont au nombre de 13.878 cas parmi lesquels se trouvent 738 personnes sont dans un état sévère ou critique.

Maroc : Des associations appellent à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin anti-Covid

Des associations ont appelé les autorités marocaines à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin contre la Covid-19.Dans un communiqué, parvenu à APA, ces associations (Papiers Pour Tous, Organisation Démocratique du Travail – Immigrés, Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), remercient les autorités marocaines pour les efforts déployés tout au long de la période de la pandémie du Coronavirus afin d’en atténuer l’impact sur la population migrante au Maroc qui vit déjà dans des conditions difficiles, voire même précaires.

Elles saluent également la décision des autorités marocaines, sur instructions royales, de faire bénéficier, gratuitement, toute la population migrante vivant au Maroc de la vaccination contre la Covid-19.

Ces associations attirent l’attention des autorités marocaines sur certains aspects techniques et administratifs qui risqueraient d’exclure ou d’entraver l’accès d’une partie de la population migrante à la vaccination contre la Covid-19.

Il s’agit des migrants dont le titre de séjour est déjà expiré et non renouvelé à ce jour, ceux qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017 et les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation en 2014 et/ou en 2017 ou qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017.

A cet effet, les signataires appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de sensibilisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants à cette opération.

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.

Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la campagne de vaccination, aux principales motivations des entreprises marocaines en Afrique et au CHAN-2021.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19. A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19.

L’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale. Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le quotidien.

Assabah+ fait savoir que les propriétaires de hammams au niveau national ont été sommés de fermer leurs portes. Cette décision s’applique à toutes les villes sans exception. Une décision justifiée, selon les sources du quotidien, par la volonté de l’Etat de maîtriser le virus et de préserver la sécurité et la santé des citoyens.

Selon les mêmes sources, cette décision s’inscrit également dans le cadre des mesures de prévention pour maîtriser la propagation de la nouvelle souche mutée du Covid-19, récemment découverte au Royaume-Uni.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les entreprises marocaines ayant choisi de s’implanter en Afrique voient en la croissance africaine une source d’opportunités. Il s’agit en effet d’un marché porteur où les potentiels de marge sont plus importants.

Pour de nombreuses entreprises, il est plus facile de s’y développer, du fait que certains services sont peu proposés voire absents du marché. De même, l’Afrique représente un relais de croissance pour les entreprises ayant atteint une taille critique sur le marché marocain. L’accès aux matières premières ou la sécurisation de l’approvisionnement constituent également des motivations guidant l’action des entreprises marocaines.

A cela s’ajoute également l’optimisation de la structure de coûts. Il s’agit là d’un des facteurs de développement les plus importants, notamment pour les entreprises de services qui sont en quête d’un coût de travail plus faible, note la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après deux matchs frustrants contre le Togo et le Rwanda, les Lions de l’Atlas ont explosé en étrillant l’Ouganda 5-2, pour se qualifier au quart de finale du CHAN qui se joue au Cameroun jusqu’au 7 février.

En tête du groupe C, le Maroc affrontera la Zambie à Douala, ce dimanche 31 janvier. L’adversaire des Lions de l’Atlas a fini la phase de poules à la deuxième place du groupe D avec 5 points derrière la Guinée.

L’ensemble de l’effectif poursuit la préparation de ce match, sauf le latéral Abdelkrim Baadi qui continue son isolement sanitaire en raison de son infection par le Covid-19, tout en poursuivant son protocole médical.

En cas de qualification en demi-finale, les Lions de l’Atlas affronteront le Cameroun , pays hôte de la compétition, rappelle le journal.

Maroc/Covid-19 : Le Roi Mohammed VI lance la campagne nationale de vaccination

Le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19.A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19.

La campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens, l’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis d’éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale.

Elle se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde et une première livraison du vaccin chinois Sinopharm.

Selon les autorités sanitaires du Royaume, la campagne nationale de vaccination devra cibler, de façon progressive, les personnes les plus exposées à l’infection, à savoir les personnes âgées de 75 ans et plus, les professionnels de la santé (40 ans et plus), les autorités publiques, les militaires et les enseignants (à partir de 45 ans).

L’opération de vaccination bénéficiera, dans une première étape, aux régions qui enregistrent des taux d’infection élevés. Pour ce faire, un lourd dispositif est mobilisé pour réussir cette opération de grande envergure.