Dans un communiqué de presse, la CNDH dénonce les atteintes physiques des militaires sur un prêtre. Le prélat a été agressé au sein de sa paroisse.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme a appris avec ébahissement et effroi qu’en date du 03 novembre courant, le prêtre Simon-Pierre Madou a été agressé et violenté au sein même de son église de Walia par des militaires, avant de voir son téléphone arraché et emporté.
Les agresseurs ont par la suite tenté de s’enfuir vers la forêt de Walia. Rejoints par le prêtre et par quelques-uns de ses fidèles, ces militaires ont tenté de justifier leur forfait en disant que c’était parce que l’homme d’église ne leur avait pas spontanément offert le gîte au sein de son église alors qu’ils cherchaient un endroit pour se reposer.
La CNDH s’insurge contre de tels agissements qui constituent assurément une violation d’un lieu de culte et un traitement inhumain et dégradant. Par conséquent, la CNDH interpelle le Ministère de la Justice en charge des droits humains et le Ministère Délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la Défense Nationale et leur demande avec vigueur et insistance que les auteurs de cet acte soient promptement recherchés, poursuivis et punis, conformément aux lois en vigueur.