Un mois avant le début du dialogue national inclusif, les leaders des mouvements armés en négociation de paix à Doha, ne parviennent pas à s’accorder sur plusieurs points.
Le 16 juillet dernier, un groupe de trois mouvements politico-militaires a annoncé la suspension de leur participation aux pourparlers de Doha. Ces derniers estiment que, les négociations piétinent malgré de multiples démarches de leur part. Ils dénoncent également, à travers un communiqué de presse, l’absence de séance plénière avec la délégation gouvernementale. Et condamnent des manœuvres dilatoires visant à perturber la sérénité des négociations.
Un jour après, c’est-à-dire le 17 juillet 2022, un autre groupe composé de 31 mouvements politico-militaires, rejette la suspension des négociations des travaux annoncés par le premier groupe composé de trois mouvements. La deuxième équipe, est composée des groupes Qatar, Doha, Mesaieed, Rome pour la Paix et autres mouvements, représentant la majorité absolue des Mouvements Politico-Militaires et alliés, parties prenantes aux négociations de paix en cours à Doha avec le gouvernement tchadien.
Ce groupe annonce avoir appris avec surprise, par voie de communiqué qu’ : « un groupuscule de mouvements s’autoproclamant abusivement représentatif de tous les mouvements politico-militaires » annonce la suspension des négociations de paix en cours å Doha.
« Nous ne nous associons pas à cette démarche et les invitons à retrouver la raison », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Ils rassurent que, les négociations de paix entamées depuis le 13 mars 2022, ont enregistré des avancée significatives et sont sur le point d’aboutir à un accord équitable.