Face aux accusations portées contre le journaliste et Directeur de Publication du journal Le Pays, Monodji Mbaindiguim et Mahamat Saleh Alhussein de l’ONAMA, le patronat manifeste son indignation.
A travers un communiqué produit ce 13 mars, le patronat de la presse craint les poursuites contre les hommes de médias, placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction le lundi 10 mars risquent de fragiliser davantage les fondations de la démocratie au Tchad. Les deux journalistes qui suscitent l’indignation sont accusés : « d’intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique du Tchad, à ses intérêts économiques, de complot contre l’Etat et complicité »
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Le patronat demande de la transparence totale dans cette affaire et la présentation de preuves concrètes ; le respect des droits fondamentaux de notre confrère inculpé, conformément aux principes de l’État de droit et l’arrêt immédiat des pressions qui cherchent à museler les médias indépendants.
Allahondoum Juda, le patron de l’organisation patronale rappelle que, le journalisme est un pilier fondamental de toute société démocratique. Il repose sur des principes de liberté de la presse et d’expression, garantis par les lois nationales et internationales. Toute tentative de criminaliser le métier de journaliste représente une grave menace pour ces valeurs fondamentales. Il déplore la méthode : « accusations portées contre nos confrères, suscitent de vives préoccupations quant à leur impact sur la liberté de la presse et sur le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles. Ces poursuites risquent de fragiliser encore davantage les fondations de notre démocratie. »