Le sujet a été au centre de la rencontre entre le ministre congolais de la santé et le secrétaire exécutif de l’organisation le 10 juillet dernier à Brazzaville.
La ministre de la Santé du Congo, Jacqueline Lydia Mikolo et le secrétaire exécutif de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac), Dr Manuel Obiang Ada Nso ont échangé sur le renforcement de la collaboration mutuelle entre les pays membres pour améliorer les conditions de santé de la population de l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). « Nous devons travailler en parfaite collaboration pour améliorer les réponses nationales de lutte contre les maladies dans l’espace Cémac», a indiqué le Dr Manuel Obiang Ada Nso, après l’entrevue avec la ministre de la Santé et de la population.
Les deux personnalités ont également évoqué les programmes prioritaires de la structure de santé publique sous-régionale sur le VIH/sida, le paludisme, la tuberculose, les maladies tropicales négligées, les maladies évitables par la vaccination, les fièvres hémorragiques notamment la maladie à virus d’Ebola, les maladies non transmissibles, l’harmonisation des politiques pharmaceutiques nationales…
Sur l’harmonisation des politiques pharmaceutiques, le Dr Manuel Obiang Ada Nso a annoncé qu’une politique pharmaceutique commune a été adoptée par les chefs d’Etat de la communauté, avec pour but principal de permettre à l’ensemble de la population de la Cémac de disposer des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût. Dans ce sens, la pharmacovigilance, l’inspection, l’homologation et l’approvisionnement sont les référentiels adoptés.
En dehors des programmes prioritaires, le secrétaire exécutif de l’Oceac a souligné que cette institution assure aussi la coordination des politiques et actions de santé, la formation du personnel tout en mettant à la disposition des pays membres l’expertise dans les domaines des sciences de la santé. « Il est important de dire à nos partenaires ce que nous avons à faire et qu’ils nous disent à leur tour ce qu’ils attendent de nous », a-t-il fait savoir.