Dans l’optique de renforcer la situation sécuritaire à la frontière entre le Soudan et le Tchad, les autorités des deux pays se sont retrouvés à Karthoum, au Soudan, le 29 août 2021 pour chercher des stratégies
Les échanges entre Mahamat Idris Deby, président du conseil militaire de transition au Tchad et, le général Abdel Fatah al-Burhan, président du conseil souverain de transition au soudan étaient axés sur la situation sécuritaire aux frontières entre les deux pays. cette rencontre intervient après que les dirigeants des deux pays aient constaté : « la menace que constitue la présence dans le sud libyen des hordes des mercenaires, susceptibles de mener de nouvelles agressions comme le Tchad en a connu déjà »
Lesquels sont : « recrutés, formés, encadrés, armés et financés par des puissances étrangères, les mercenaires tchadiens et soudanais présents en Libye », Mahamat Idris Deby. Pour le président tchadien, les terroristes retranchés en Libye ne,
doivent pas être autorisés à quitter la Libye à cause de la grave source de menace qu’ils constituent pour la stabilité et la sécurité aussi bien du Tchad que du soudan tout en invitant son homologue soudanais et les deux gouvernements à examiner ensemble de façon urgente cette menace commune.
Pour faire face à la menace, les deux pays entendent réactiver l’accord quadripartite sur la surveillance et la sécurisation des frontières communes, signé à N’Djamena, le 31 mai 2018, entre la Libye, le Niger, le soudan et le Tchad. « La mise en œuvre de cet accord est d’une importance capitale pour mieux faire face aux diverses menaces transfrontalières liées à la crise libyenne. Le Tchad jouera toute sa partition pour rendre opérationnels les mécanismes prévus par cet accord » dira Mahamat Idriss Deby