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Côte d’Ivoire: des journalistes formés pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins

A l'initiative du Réseau des professionnels des médias, des arts, et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA…

A l’initiative du Réseau des professionnels des médias, des arts, et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) et son partenaire, l’organisation internationale IPAS, un atelier de formation des journalistes s’est ouvert mercredi à Dabou (Ouest d’Abidjan) pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.« Cette formation est très importante pour nous… Les journalistes doivent s’engager  pour promouvoir l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire », a estimé dans une cérémonie d’ouverture de ces assises M. Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI. Poursuivant, elle a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire. 

« Nous nous engageons  pour que les populations évitent les avortements clandestins», à t-elle promis. Pour sa part, Gouro Bocoum, a regretté que les droits sexuels et l’accès à des avortements sécurisé « peinent à être appliqués en Côte d’Ivoire ». 

La  Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

 L’article  14  du  protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation  de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus.  

Près de 30 journalistes issus de médias nationaux et internationaux prennent part à cet atelier qui durera soixante-douze heures. Selon une  étude récente, environ 300 000 avortements sont pratiqués par an en Côte d’Ivoire.

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