Le développement de la production locale, la promotion des droits des enfants et les enjeux de la prévention en matière de santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le développement de la production locale, écrit que malgré des avancées louables en matière d’industrie, la production nationale n’a pas encore atteint son rythme de croisière, du fait qu’elle reste grandement dépendante des importations et donc directement exposée aux aléas des cours internationaux.
Et si le Maroc avait à produire tout ce qu’il pouvait localement, non seulement son industrie gagnerait en performance, mais plusieurs autres secteurs monteraient immanquablement en performance et en résilience, relève la publication.
Indispensable à notre société, le verre fait partie de ces matériaux que le Royaume pourrait produire localement, et l’absence d’une industrie y afférente constitue un manque à gagner énorme pour toute l’économie nationale, estime-t-il.
Et pour remédier au problème de l’énergie, étant donné que l’industrie du float est énergivore, le Maroc, qui dispose de tous les ingrédients permettant de développer une industrie du verre en bonne et due forme, pourrait se servir du GNL pour attirer les opérateurs.
+L’Economiste+, qui revient sur la promotion des droits des enfants au Maroc, regrette de voir encore des enfants tendre la main dans la rue, alors qu’ils « devraient être en train de jouer, de rire, d’aller à l’école et d’apprendre ».
Associations civiles et ONG font de leur mieux, or, il faut une prise de conscience collective pour stopper l’hémorragie, soutient le quotidien, soulignant que ces petits d’aujourd’hui sont ceux-là mêmes qu’on ne pourra classer dans aucune catégorie, lorsqu’ils auront atteint l’âge adulte.
“Ce sont les NEET de demain. Ni éducation, ni emploi, dans un monde qui sera peut-être entièrement robotisé”, relève-t-il, estimant que toute la chaîne de responsabilité est coupable, de la cellule familiale jusqu’à l’État lui-même.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en s’érigeant comme tête de file pour l’initiative de la stratégie de réduction des risques en santé en Afrique, le Maroc met le doigt en fait sur la brique la plus importante pour la réussite de toute politique publique en matière sanitaire, à savoir toute la partie préventive.
La difficulté de la démarche de prévention est que, contrairement aux soins médicaux curatifs, elle ne relève pas exclusivement des gestionnaires du système sanitaire public mais d’une multitude de secteurs et d’acteurs, relève la publication.
L’école, l’université, l’entreprise, l’usine, l’administration, les ménages, la prévention est en fait l’affaire de toutes et de tous, mais cette complexité est largement compensée par son aspect budgétaire et matériel nettement moins lourd au sens financier,explique-t-il.
Même mieux: quand la politique de prévention des risques de santé est prise au sérieux et menée rigoureusement, elle peut conduire mécaniquement à une amélioration de la performance du système de santé lui-même à travers l’allégement de la charge des effectifs, le désencombrement des structures sanitaires et la libération de ressources humaines et budgétaires pouvant être allouées à d’autres priorités, estime-t-il.