Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme appelle les pays limitrophe du lac à y accélérer le développement.
Comme tout le monde, le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) condamne les actes posés par Boko Haram. C’est d’ailleurs par cela que le centre commence le communiqué qu’il a publié ce mercredi 25 juillet. Seulement, il continue en portant un doigt accusateur sur les gouvernements des pays limitrophes au Lac Tchad.
En effet, pour cet organe ces Etats ont leurs parts de responsabilités dans le fait que les actes de la secte terroriste nigériane se soient exacerbés ces derniers temps. Et ceci en ne mettant pas d’accent dans le développement socio-économique de la région.
Selon le centre, sur les 2200 ex membres de Boko Haram qui se sont repentis, 50 seulement étaient inscrits à l’école au moment de rejoindre le groupe armé. Et sur ces 50 anciens élèves, 5 savent lire et écrire. Toute chose qui pousse le CEDPE a pensé qu’avec une bonne éducation, l’idéologie prôner par cette secte n’aurait pas le même écho auprès des populations du Lac Tchad.
D’où l’importance de mettre sur pied des investissements afin de développer la région. D’ailleurs le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme projette d’organiser au mois d’octobre prochain atelier. Celui-ci portera sur le rôle que le manque d’éducation joue sur l’expansion de l’idéologie de Boko Haram. À côté de ça, une étude sur la typologie des combattants de Boko Haram, sera publié d’ici cette fin d’année.
C’est le 30 janvier dernier que le centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a été inauguré à N’Djamena.