Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh fait savoir que, le Gouvernement du Tchad accepte une enquête internationale sur les événements du 20 octobre 2022.
Le 20 octobre 2022 marque une journée sombre au Tchad. Cette journée est d’ailleurs été surnommée ‘’jeudi noir’’. Plus de 50 personnes ont été tuées à l’issue des manifestations visant à demander le départ du président de transition, Mahamat Idriss Deby.
Le mot d’ordre de manifester avait été par certains partis politiques et des organisations de la société civile. Cette manifestation a violemment été réprimée par les forces de défense et de sécurité. Plusieurs morts et des blessés ont été signalés.
Le bilan du premier ministre de transition, Saleh Kebzabo fait état de 50 morts et 3000 blessés. Des chiffres contestés par le président du parti Les Transformateurs. D’après Succès Masra il y’aurait au moins 70 morts et 500 blessés.
Au lendemain des manifestations, plusieurs jeunes ont été enlevés et seraient gardés dans des prisons de haute sécurité.
Certaines organisations de défense des droits de l’homme, au sujet des manifestations du 20 octobre, signalent des exécutions sommaires.
L’église catholique romaine implantée au Tchad a dénoncé les tueries et demandent qu’une enquête soit ouverte. Les organisations de défense de libertés ont fait des déclarations allant dans le même sens. Ils demandent également la libération des manifestants arrêtés.
C’est suite à tout cela que le porte-parole du gouvernement déclare que : « le Gouvernement du Tchad accepte une enquête internationale sur les événements du 20 octobre 2022. »