Le pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la polémique autour de la généralisation du pass vaccinal. +L’Economiste+ écrit que depuis l’entrée en vigueur de l’obligation du pass vaccinal, jeudi dernier, plusieurs dérapages ont été signalés. Des citoyens ont déploré « l’excès de zèle » dans l’application de cette décision, qualifiée « d’imbroglio juridique ».

Absence d’une base légale régissant cette obligation, impact sur le libre exercice des droits de base des citoyens, protection des données personnelles… Plusieurs griefs ont été pointés par des partis politiques, des ONG, ou encore le Conseil national des droits de l’Homme. Les détracteurs de cette décision appellent aussi à instaurer un délai raisonnable, afin de favoriser une meilleure adaptation.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que quelques jours seulement après son entrée en vigueur, la généralisation du pass vaccinal fait polémique. Ce qui a poussé le gouvernement, à l’origine de la décision annoncée le 18 octobre dernier, de réagir. Dans un communiqué émanant du département du Chef du gouvernement, l’Exécutif dit avoir accueilli avec satisfaction la grande affluence vers les centres de vaccination suite à l’adoption de la nouvelle démarche préventive basée sur le pass vaccinal, assurant que la réalisation de l’immunité collective et le retour à la vie normal sont tributaires de la participation massive de tous à cet effort national, rapporte le quotidien.

« Suite à l’opérationnalisation de la nouvelle démarche préventive basée sur l’adoption du pass vaccinal comme document essentiel de déplacement, le gouvernement salue la grande adhésion des citoyennes et citoyens ayant répondu à cet appel national, et se sont engagés massivement dans la campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus », selon le communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le journal.

Cette réaction de l’Exécutif intervient au lendemain d’un week-end mouvementé, sous le sceau de la contestation du pass vaccinal. Le refus de cette décision ne se limite plus aux réseaux sociaux, tant certaines voix s’élèvent désormais dans l’espace public.

+Assahraa Al Maghribia+ écrit que Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, n’a pas mâché ses mots, soulignant que sans la poursuite de la campagne nationale de vaccination et l’adoption du pass vaccinal, il ne serait pas possible de sortir de la Covid 19.

S’exprimant lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, Ait Taleb a expliqué qu’il n’y avait pas possibilité d’éviter l’adoption du pass vaccinal obligatoire face à une éventuelle vague épidémique « plus dangereuse » que les précédentes, soulignant que cette mesure était la seule permettant d’éviter un retour au confinement.

Ce 24 octobre à Rabat, des dizaines de personnes sont sortis manifester leur refus de la généralisation du pass vaccinal devant le Parlement. Interdits de protester face à l’hémicycle, les manifestants, dont des personnes vaccinées, scandaient “Non au Pass vaccinal”, tout au long du boulevard Mohammed V.

Cette tension s’est faite ressentir jusqu’à la Chambre des représentants, dont le bureau a annoncé la semaine dernière que l’accès au Parlement est conditionné par la présentation du pass vaccinal. Connue pour son opposition à la vaccination contre le Covid, la députée et la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib, a été empêchée d’accéder à l’hémicycle ce 25 octobre, à l’occasion de la séance hebdomadaire des questions orales, la première du gouvernement Aziz Akhannouch, indique la publication.

Cour Cedeao: renvoi à Abidjan du verdict sur la présidentielle nigérienne

La Cour de justice de la Cedeao, en audience hors-siège à Abidjan, a renvoyé lundi le verdict de l’affaire de la présidentielle nigérienne au 15 novembre 2021.

Le président de la Cour de justice de la Cedeao, Amoako Asante, après une requête de renvoi de l’audience formulée par l’opposition, a déclaré que « la Cour va procéder à l’audition des parties le 15 novembre 2021 ». 

Me Lirwanc Abdramane, avocat de l’opposant Ousmane Mahamane, candidat à la présidentielle de février 2021, a  fait état des griefs de son client à l’issue du procès.    

Dénonçant des irrégularités à la présidentielle, M. Ousmane Mahamane, ancien chef de l’Etat du Niger,  à travers son conseil a saisi la Cour de justice de la Cedeao le 26 juin 2021. 

La Cour de justice de la Cedeao a, deux jours après, communiqué la requête à l’Etat du Niger qui a reçu un mois pour produire son mémoire en défense. 

Selon Me Lirwanc Abdramane, « il s’est trouvé que conformément à l’article 35 du règlement de la Cour, lorsque le demandeur dépose son mémoire, la Cour lui signifie et impartit un  délai pour qu’il fasse la réplique ». 

Cependant, la Cour n’a pas fait cela suite à une requête de l’opposition et « nous avons saisi l’occasion pour demander le renvoi du dossier aux fins de faire une réplique », a-t-il dit.

La partie de l’opposition, ajoutera-t-il, a en même temps indiqué qu’elle va « produire à la Cour un témoin », notamment un professeur de droit à l’université régionale de Tahoua (nord-ouest), M. Zara Malam Oumarou.  

M. Oumarou a notamment « un contentieux contre la nomination d’un membre de la Cour ». L’opposition nigérienne dénonce par ailleurs des violations de droit de l’homme dans le processus du scrutin. 

« Ils ont braqué des urnes et ont pris les procès verbaux, les ont rempli et l’Etat du Niger répond que ce sont les terroristes qui ont emporté les urnes », a-t-il poursuivi.  

L’opposant Ousmane Mahamane réclame la victoire de cette élection avec 50,3% des suffrages exprimés. Il réfute le taux de 44,25% à lui attribué par la Commission nationale électorale indépendante. 

M. Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,75 % des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane crédité de 44,25 %. Il succède à la tête de l’État à Mahamadou Issoufou.

La Cour de la Cedeao est en audience hors-siège à Abidjan du 19 au 29 octobre 2021. Quarante affaires sont au rôle du tribunal pour cette session.

Droits de l’Homme: 160 auditeurs formés à Abidjan sur les mécanismes internationaux

Quelque 160 auditeurs et auditrices ont entamé, lundi à Abidjan, une formation sur les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, à l’ouverture de la 5e session internationale des droits de l’homme.

La cérémonie officielle de la session internationale des droits de l’Homme d’Abidjan, s’est ouverte au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), à Cocody,  dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Selon la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, a indiqué que sur 289 auditeurs postulants, 160 auditeurs issus de différents pays, ont été retenus soit 80 feront la formation en présentiel et 80 en ligne. 

Elle s’est félicitée de ce que, la Côte d’Ivoire qui accueille cette session, fait montre de sa bonne disposition en matière de respect des droits de l’Homme. Le pays a été le premier État sur le continent à adopter une loi sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme. 

M. Jo Holden, directeur Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, organisatrice de cette session, s’est réjoui de ce que cette année, il y ait des participants représentant les corps habillés: police, militaires et gendarmes.

La première session délocalisée à Abidjan a eu lieu en décembre 2012 à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la seconde session en novembre 2013, la troisième en novembre 2024 et la quatrième en novembre 2016, toutes à la CERAO, à Abidjan. 

Cette session de formation, fera-t-il remarquer, a réuni une dizaine de nationalités. Les enseignants et intervernants viennent de Côte d’Ivoire, de France et du Cameroun. Ce sont des universitaires,  des représentants des Nations unies et d’organismes internationaux.

La Fondation Friedrich Naumann oeuvre à la promotion des libertés individuelles et des droits de l’Homme via ses 80 bureaux à travers le monde. En Afrique de l’Ouest, elle opère en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Mali.

Le thème retenu pour cette édition est « Défenseur des droits de l’Homme et justice internationale ». Engagée dans la promotion des droits de l’Homme, la Fondation a initié cette session en 2012, après la crise postelectorale qui a fait plus de 3000 morts en Côte d’Ivoire.La 5e session internationale des droits de l’Homme, qui se tient à Abidjan, sur une semaine, est présidée par le ministère ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme, représenté par son directeur de la Promotion et de la protection des droits de l’Homme, Constant Delbé.   

Katinan Koné, porte-parole du parti de Gbagbo, « réintégré » à la DGI

Katinan Koné, le porte-parole du nouveau parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, rentré au pays il y a quelques mois, a été « réintégré » à la Direction générale des impôts (DGI).

Dans une note, paraphée du directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara, il est mentionné que M. Justin Katinan Koné, administrateur des services financiers, précédemment en situation d’exilé, est « rappelé à l’activité ».

Cette note portant son réintégration, souligne que M. Katinan Koné est « maintenu aux effectifs de la direction générale des impôts ». La décision, signée le 21 octobre 2021, déclare qu’il prend fonction dès la signature de cette mesure. 

L’inspecteur général des services et le directeur des ressources humaines et de la formation sont chargés de l’exécution de la présente décision, conclut la note. 

M. Katinan Koné avait été nommé par M. Laurent Gbagbo comme ministre du Budget pendant la crise post-électorale de 2010-2011, une fonction qu’il a assumée jusqu’à la chute de l’ancien président ivoirien, avant de partir en exil au Ghana.

Il a été nommé lundi par M. Gbagbo en qualité de deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), le nouveau parti de l’ancien président ivoirien.

Maroc: Le pass vaccinal ne vise pas à limiter les libertés (ministre)

L’adoption du pass vaccinal en cette période de l’année est une mesure qui vise à inciter les citoyens à se faire vacciner rapidement, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb.La polémique autour de l’obligation du pass vaccinal, décidée le 18 octobre dernier par le gouvernement, s’est invitée, ce lundi, au débat parlementaire. La question a constitué l’un des principaux axes de l’intervention du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Pour le ministre, l’objectif est également de se prémunir contre les nouveaux foyers de contamination qui peuvent resurgir, et de se préparer à l’hiver, qui est une saison propice à l’apparition de nouvelles vagues épidémiques.

Il a relevé que le pass vaccinal a été adopté non pas comme mesure contraignante, mais au contraire, constitue un document officiel qui va permettre aux personnes entièrement vaccinées à reprendre progressivement leur vie normale, notant que la logique de la prévention exige d’assouplir les mesures restrictives pour la communauté des vaccinés.

L’adoption du pass vaccinal contribuera assurément à se prémunir du risque de transmission du virus par les personnes non encore vaccinées, et incitera les récalcitrants et les indécis à franchir le pas et à prendre leurs doses du vaccin, a-t-il ajouté.

M. Taleb a souligné à cet égard que cette mesure ne pourra que pousser les non-vaccinés à adhérer en masse à la campagne nationale de vaccination qui constitue jusqu’à présent le seul moyen pour éviter les complications graves liées au nouveau Coronavirus.

L’adoption du pass vaccinal en tant que seul document officiel permettant le déplacement des personnes et l’accès aux espaces publics et privés est une décision sage, et ce, afin d’éviter toute dégradation de la situation sanitaire avec tout ce que cela engendre comme conséquences sur le système de santé, surtout que tous les indicateurs montrent que la prochaine vague sera plus violente que les précédentes, a-t-il soutenu.

Le ministre a de même réitéré son appel à davantage de prudence, de vigilance et à continuer à interagir avec beaucoup de responsabilité avec les décisions prises par les pouvoirs publics pour préserver les vies et la santé publique, notamment la vaccination et le téléchargement du pass vaccinal, et ce, afin de contribuer à l’effort collectif de prévention contre les risques de cette pandémie.

Une adhésion massive à la campagne de vaccination permettra d’en finir une fois pour toute avec cette crise sanitaire, a-t-il dit, rappelant que le ministère de tutelle a informé les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin anti-Covid qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement dès l’injection de la première dose du vaccin, et ce à partir de ce lundi.

Les primo-vaccinés pourront obtenir un pass de vaccination complet dès réception de la deuxième dose, 28 jours après la première injection, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième injection, a fait savoir le ministre, relevant que les personnes auxquelles il est interdit de se faire vacciner pour des raisons de santé, comme celles souffrant d’allergies sévères peuvent également obtenir un pass vaccinal à condition de présenter un certificat délivré par un médecin spécialisé attestant d’une contre-indication à la vaccination contre le Covid-19.

Maroc : Reprise des vols de la RAM avec Miami et Doha à partir de décembre prochain

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) rétablira sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami à compter du 12 décembre prochain, et celle reliant Casablanca à Doha, à partir du 24 décembre, a annoncé lundi un communiqué de la compagnie marocaine. »Dans le cadre de la reprise progressive du trafic aérien, Royal Air Maroc rétablira, à compter du 12 décembre prochain, sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami. Elle rouvrira également sa liaison directe reliant Casablanca à Doha (Qatar), à partir du 24 décembre 2021″, indique RAM dans un communiqué.

Les deux lignes avaient été suspendues en mars 2020 en raison de la crise sanitaire, rappelle le communiqué, faisant savoir que les vols au départ de Casablanca vers l’aéroport de Miami seront opérés à raison de deux fréquences par semaine, en Boeing 787 Dreamliner.

Ils seront programmés tous les vendredis et dimanches à 16H30 (heure locale) avec une arrivée à Miami à 19h50 (heure locale). Les vols au départ de Miami seront programmés tous les vendredis et dimanches à 21H50 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 11H45 (j+1).    

L’aéroport International de Miami est une plateforme de correspondances permettant de relier divers aéroports avoisinants en Floride, ainsi que plusieurs aéroports du sud des États-Unis d’Amérique comme la Géorgie et le Texas.

Royal Air Maroc se donne aussi comme ambition de relier l’Afrique à l’Amérique Centrale grâce aux nombreuses possibilités de connexions qu’offre cet aéroport, ainsi que les opportunités en codesharing via son partenaire American Airlines, les deux compagnies étant membres de la prestigieuse Alliance Oneworld.

La reprise de cette ligne aérienne vient renforcer le réseau de liaisons directes de Royal Air Maroc avec le continent Nord-Américain. La Compagnie marocaine compte trois autres lignes directes opérationnelles au départ de Casablanca : New-York, Washington et Montréal. Cette dernière ligne sera rétablie dès le 29 octobre prochain.

Par ailleurs, Royal Air Maroc reprendra les vols reliant Casablanca à l’aéroport international de Doha selon la programmation suivante : les vols se feront au départ de Casablanca tous les mercredis et vendredis à 14H30 (heure locale), avec une arrivée à Doha à 23h20 (heure locale). Les vols au départ de Doha seront programmés tous les jeudis et samedis à 01H20 (heure locale) pour arriver à Casablanca à 07h25 (heure locale).

À noter que depuis 2015, un partenariat stratégique lie Royal Air Maroc et Qatar Airways offrant beaucoup d’avantages aux clients des deux compagnies membres de Oneworld grâce aux meilleures connexions de leurs réseaux respectifs à Casablanca et à Doha avec le continent africain et asiatique.

Maroc: Arrestation de 262 candidats à l’immigration clandestine à Laâyoune

Un total de 262 candidats à l’immigration clandestine et plusieurs passeurs a  été arrêté durant la dernière semaine dans la province de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, lors de plusieurs opérations menées par les services de sécurité contre les réseaux de traite des êtres humains qui ont permis la saisie de sommes d’argent et d’équipements et du matériel de navigation.Ainsi, 29 candidats à l’émigration clandestine, dont deux organisateurs, ont été interpelés le 19 octobre dernier et une importante somme d’argent a été saisie.

Trois jours plus tard, 57 personnes, qui voulaient se rendre aux Iles Canaries, ont été arrêtées et des chambres à air utilisées comme bouées de sauvetage et un GPS ont été saisis.

Les services de sécurité ont également interpellé le 24 octobre à Laâyoune un total de 132 individus qui guettaient le moment propice pour effectuer la traversée vers les côtes espagnoles.

Une autre tentative d’émigration clandestine au niveau de la commune Foum El Oued a été avortée et 44 candidats ont été interpelés avec saisie d’une embarcation pneumatique et deux motogodilles.

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire à Laâyoune avaient précédé jeudi, en coordination avec leurs homologues de Guelmim, à l’interpellation de trois personnes, dont un qualifié d’organisateur principal, qui s’activent dans l’organisation des traversés vers les Iles Canaries, avec saisie de 03 embarcation et deux motogodilles et une somme d’argent importante.

Des experts débattent des frontières maritimes de la Côte d’Ivoire

Des acteurs en lien avec la frontière maritime et les experts de la gestion de la frontière aérienne des régions de San Pedro, du Gbokle, des Grands ponts et du Sud Comoé ont entamé, lundi, à Abidjan un atelier qui vient clore une série d’ateliers diagnostics en vue de l’élaboration de la Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI).

A l’ouverture des travaux, le Préfet d’Abidjan,   Goun Germain François, a souligné que le présent atelier régional fait suite aux trois autres déjà tenus à Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest).

Sa spécificité, a-t-il expliqué,  tient au fait qu’en plus des acteurs aux frontières terrestres, il réunit des acteurs frontaliers en lien avec la gestion des frontières maritimes et aériennes.

« Cette singularité, illustre assez bien, le caractère novateur de ce document de Politique de gestion intégrée de nos frontières terrestres, maritimes et aériennes », a conclu M. Goun. 

Auparavant, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté a rappelé que trois ateliers régionaux ont été organisés du 13 au 20 octobre à Abengourou avec les acteurs en lien avec la frontière avec le Burkina Faso et le Ghana ; à Korhogo avec ceux en lien avec les frontières avec le Burkina Faso et le Mali ; à Man avec ceux en lien avec les frontières avec la Guinée et le Libéria.

« Ces ateliers ont permis d’atteindre des résultats escomptés. C’est pourquoi, je voudrais remercier les parties prenantes ayant contribué fortement à cet excellent résultat notamment les acteurs frontaliers, le corps préfectoral et les acteurs techniques et financiers »,  a déclaré M. Konaté.

L’étape d’Abidjan qui s’achève mercredi vient clore la série des ateliers diagnostics. Elle regroupe les acteurs en lien avec la frontière maritime et les experts de la gestion de la frontière aérienne des régions de San Pedro, du Gbokle, des Grands ponts et du Sud Comoé.

« Cet atelier est donc particulier en ce sens qu’il nous permettra de recueillir les préoccupations spécifiques des populations frontalières de ces régions sur la gestion de nos frontières aérienne et maritime », a fait observer le Secrétaire exécutif de la CNFCI.

Les enjeux et défis aux frontières sont nombreux. A ce propos, M. Konaté a cité  notamment, la question de la gouvernance aux frontières, la délimitation/démarcation, la coopération transfrontalière, les problématiques en lien avec la cohésion sociale et le maintien de la paix dans les zones frontalières des pays ainsi que la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base pour améliorer significativement le bien-être des populations des zones frontalières et transfrontalières.

Ces ateliers régionaux feront place à un travail de « bureau d’étude » qui sera mené par des experts internationaux et nationaux  pour sortir le diagnostic stratégique. Le fruit du travail de ces experts fera l’objet d’un atelier de pré validation qui permettra d’avoir déjà les prémices de cette politique nationale.

« Après nous allons passer à un atelier de validation nationale qui va nous permettre d’obtenir le document définitif qui va enregistrer la présence de toutes les parties prenantes de ce processus d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières», a conclu Diakalidia Konaté. 

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à doter le pays d’un outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Côte d’Ivoire: 4 personnes tuées dans un accident sur la route de Tiébissou

Quatre personnes ont été tuées lundi dans un accident de la circulation sur la route de Tiébissou, dans le centre ivoirien, à environ 1 km après le « corridor Morofé ».

L’accident est survenu à la suite d’une collision entre un véhicule de particulier et un camion remorque, faisant 5 victimes dont 4 décès, rapporte les sapeurs-pompiers. Un cas grave coincé dans le véhicule, a été évacué par les sapeurs-pompiers dans une clinique après une opération de désincarcération.

La collision s’est produite tôt ce matin, selon le Groupement des sapeurs-pompiers (GSPM) qui indique avoir été alerté à 06h47 (GMT, heure locale).  Des éléments de la 5e compagnie du GSPM, située à Yamoussoukro, sont intervenus pour apporter du secours aux victimes, avec à leur côté la police et la gendarmerie. 

Côte d’Ivoire: des femmes instruites sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida

L’ONG ivoirienne Esperance’S Hope a entretenu, ce week-end, à Yamoussoukro, des femmes sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida, deux maladies invalidantes qui touchent les enfants de 0 à 2 ans.

L’hôpital catholique Saint-Joseph Moscati de Yamoussoukro, a servi de cadre d’accueil de cette session de sensibilisation. Ce 22 octobre 2021, a eu lieu une série de conférences, suivie le lendemain d’une journée de consultation et de dépistage. 

La deuxième journée a consisté notamment en des consultations pour le dépistage de maladies du système nerveux et plusieurs autres handicaps psycho-moteurs avec des enfants autistes ou atteints d’infirmités motrices cérébrales.

 Ces activités, organisées en partenariat avec l’hôpital Saint-Joseph Moscati et d’autres structures, interviennent en prélude à la Journée internationale de lutte contre le Spina Bifida et l’hydrocéphalie, prévue ce 25 octobre 2021.

Les conférences, qui se sont déroulées en présence du préfet de la région de Yamoussoukro Brou Kouamé et du vice-gouverneur du District de Yamoussoukro Koné Drissa, ont permis de mieux comprendre les handicaps issus de ces maladies.

Facteurs de risque 

La présidente de l’ONG Esperance’S Hope, le professeur Espérance Broalet, Maître de Conférence agrégée à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et neurochirurgienne, chargée de la pédiatrie, a expliqué ces deux maladies infantiles.

Le Spina Bifida, dira-t-elle, est une « malformation, une anomalie congénitale qui va toucher la colonne vertébrale et les structures nerveuses ». Il s’agit d’une anomalie de fermeture du tube neural (système nerveux primitif du bébé qui sous forme d’un tube, au début,  va par la suite, au niveau du crâne se dilater pour donner le cerveau). 

Quant à l’hydrocéphalie, elle est une dilatation de structures contenues dans le cerceau qui contiennent du liquide. Ce liquide fabriquer va circuler et se résorber à certains endroits.

Mais, quand il y a un trop plein de fabrication et que la résorbassion ne se fait pas, ce liquide va s’accumuler dans cette cavité et entraîner une dilatation, a relevé professeur Espérance Broalet.

A la suite de ces définitions, elle a fait observer qu’il y a des facteurs de risque de ces maladies, des facteurs géographiques, familiaux, environnementaux, alimentaires et la cause la plus répandue est la carence en acide folique (vitamine B9).

Cette vitamine, selon le professeur Espérance Broalet, va rentrer dans La constitution du système nerveux. De ce fait, une carence va créer une anomalie. C’est pourquoi l’acide folique est donnée aux femmes enceintes.

« Le problème est que cette acide folique est donnée quand la femme a déjà trois mois de grossesse alors que la maladie survient au premier mois », a indiqué le professeur Espérance Broalet.

« Notre message est de faire en sorte que ce complément d’acide folique soit donné avant la conception de la grossesse » ou lors du projet de grossesse, a-t-elle poursuivi.

Prise en charge  

L’organisation fléchit sur un projet de prise en charge de ces pathologies, notamment des subventions sous forme de bourse sanitaire, où des partenaires auront à prendre part à des packs.

« On souhaiterait trouver des partenaires qui vont offrir des bourses sanitaires soit 60.000 Fcfa, 100.000 Fcfa ou 200.000 Fcfa », des montants qui devraient permettre d’assister les enfants malades.  

La séance de consultation a regroupé des enfants frappés de surdité, des enfants  sous-muets. Près d’une cinquantaine d’enfants consultés ont vu des médecins mais n’ont pas pu faire les examens prescrits pour avoir un diagnostic et faciliter la prise en charge pour défaut de moyen financier.

Parfois, fera remarquer professeur Broalet, les examens n’existent pas dans la localité où plusieurs enfants se trouvent. Les parents sont contraints à aller dans les principales villes du pays pour faire le diagnostic (scanner, échographie…).

Esperance’S HOPE, une association à but non lucratif et apolitique regroupant des patients, des parents de patients, des professionnels de santé, des non professionnels de santé, aide les enfants malades atteints d’hydrocéphalie et de malformation du tube neural, les enfants en situation de handicap et orphelins.

Ses sessions de sensibilisation ont pour but de faciliter l’accès à l’information, de permettre à toutes les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et allaitantes de dépister précocement l’augmentation du volume crânien de leurs enfants.

La ville de Bonoua, située dans le Sud-est de la Côte d’Ivoire, a accueilli ce 25 octobre 2021 l’édition 2021 de la Journée internationale du Spina Bifida et l’hydrocéphalie. 

Côte d’Ivoire: la contrefaçon, une industrie parallèle, opérée en crime organisé (thèse)

La contrefaçon, devenue une industrie parallèle en Côte d’Ivoire, est opérée en crime organisé, selon une thèse doctorale en criminologie soutenue avec brio, jeudi à Abidjan, par Mme Edwige Blé-Bony, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Mme Bony, désormais docteur en criminologie, a travaillé sur le thème de la contrefaçon des vins et spiritueux en Côte d’Ivoire. Pour mener cette recherche, l’impétrante a choisi le District d’Abidjan et ses dix communes comme terrain d’étude.

A la suite des enquêtes menées doublées d’analyses chimiques et de tests divers, Mme Edwige Bony a exposé devant le jury, et en présence d’un auditoire composé de membres de familles, de connaissances et amis mobilisés pour la soutenir.

Son enquête a porté sur les dangers de la contrefaçon de façon générale et en particulier des vins et spiritueux. L’impétrante a d’abord établi l’ampleur du phénomène qui constitue un drame pour les entreprises.

Ce phénomène crée de forte pertes en parts de marché et en bénéfice, mais aussi les manques à gagner au niveau de l’Etat, et les difficultés que cela engendre en terme d’impact sur l’économie nationale. 

Au niveau social, elle a montré le gros risque sur la santé des consommateurs et le danger de mort qu’ils encourent eu égard à la qualité des produits parfois hors normes qu’ils acquièrent à des prix défiant la concurrence et consomment à satiété.

Dans l’optique d’aider les consommateurs, dont certains, eu égard à la situation sociale, n’ont pas de choix que de s’orienter vers les produits à bon marché, elle a révélé un ensemble d’éléments permettant de distinguer les faux vins et spiritueux des vrais.

A savoir le niveau de prix, les emballages, la distribution de masse dans des points de ventes non agréés, le titre alcoométrique parfois faux, et même les goûts, arrière-goûts pour les habitués.

En termes de recommandations, l’impétrante a suggéré aux entreprises du secteur et aux structures de lutte une mutualisation des moyens dans une synergie dynamique pour faire face efficacement aux contrefacteurs.

En invitant les industriels des vins et spiritueux à investir dans l’innovation sur la présentation de leurs produits et à communiquer sur les caractéristiques distinctives, elle propose une éducation des masses à avoir le souci de l’original des choix qu’elles font sur les marchés pour la satisfaction de leurs besoins.

A l’Etat, Mme Bony, stigmatisant le manque d’emploi, l’oisiveté et la pauvreté, qui contribuent largement à l’amplification du phénomène de la contrefaçon, propose une accentuation de la politique de l’emploi des jeunes, de la lutte contre le chômage, la vie chère et la paupérisation.

Par ailleurs, elle en appelle à un renforcement du cadre juridique en matière de commerce des boissons alcoolisées en soumettant la création de point de vente à une autorisation préalable avec cahier des charges aux opérateurs du secteur.

L’impétrante n’occultera pas l’importance d’une volonté politique de lutter efficacement contre toutes les formes de contrefaçon en décuplant les moyens en termes matériels et humains.

La contrefaçon étant devenue une industrie parallèle, un crime organisée, qui tue les économies nationales, assèchent les moyens de l’Etat, et contribue même à financer des activités criminelles telles le terrorisme qui se développe dans le monde.

La mention très honorable a été attribuée à l’unanimité des membres du jury présidé par le professeur Edmond Assi, selon le verdit de la soutenance de thèse présentée par Mme Edwige Blé-Bony, sous la direction du professeur titulaire en Psychologie, Koudou Opadou.

PPA-CI: Gbagbo nomme un Conseil stratégique et politique avec SG Damana Pickass

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a nommé lundi un Conseil stratégique et politique (CSP) de sa nouvelle formation, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) avec Damana Pickass comme secrétaire général.

Les membres du Conseil stratégique et politique (CSP), nommés sur décision de M. Laurent Gbagbo, ont été dévoilés par Me Habiba Touré, lors d’une réunion au quartier général du parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan.

M. Assoa Adou a été nommé président du Conseil stratégique et politique. Le président du Congrès constitutif, Dano Djédjé, est le 1er vice-président, M. Justin Katinan, 2e vice-président et porte-parole du PPA-CI.

Le directeur de Cabinet du président du parti est M. Auguste Emmanuel Aka. Me Habiba Touré, avocate personnelle de M. Laurent Gbagbo, a été nommée porte-parole adjointe du parti et porte-parole de M. Gbagbo. 

Les membres du Conseil stratégique et politique selon l’article 2 ont tous le rang de vice-président. M. Hubert Oulaye, lui, occupe la fonction de président exécutif de ce Conseil. 

En qualité de membres, sont nommés M. Laurent Gbagbo, Bamba Massani, Alphonse Douaty, Richard Kodjo, Pascal Kokora Dago, Koné Boubakar, André Kouassi Kouakou, Lida Kouassi, Lia Bi Douayoua, Odette Soyé, Lorougnon Marie Odette, Goerges Armand Ouegnin.

Le Parti des peuples africains a été porté sur les fonds baptismaux les 16 et 17 octobre 2021 à Abidjan. Il se veut une formation panafricaine et souverainiste. M. Assoa Adou a déclaré qu' »il n’y a pas de hiérarchie, (mais) il y a un bureau qui va diriger avec le président, le travail du CSP ». 

Côte d’Ivoire: 8 morts dans une collision sur l’axe Adzopé-Azaguié

Une colission impliquant un mini-car et un camion de marchandises a fait dans la nuit de dimanche 21 victimes dont 8 décès sur l’axe Adzopé-Azaguié, dans le Sud de la Côte d’Ivoire.

Selon une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSM), il s’agit d’une collision entre un mini-car de transport appelé « Gbaka » et un camion de marchandises. 

Le bilan établi ressort « 21 victimes dont 08 décès certains et 13 cas graves ». Les victimes ont été transportées par deux ambulances de réanimation de grande capacité.

Des éléments de la gendarmerie d’Azaguié ont été dépêchés sur les lieux à la suite d’une alerte à 22h59 sur un accident de circulation sur la route d’Adzopé, à quelque 5km après de la localité d’Azaguié. 

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Can féminine de foot : le Ghana sorti des éliminatoires

Malgré leur victoire sur le score d’un à zéro, dimanche à Accra, les Black Queens ont été éliminées par les Super Falcons du Nigeria.Battu 2-0 mercredi dernier à Lagos, lors de la manche aller, le Ghana n’a pas réussi à renverser le Nigeria. Les Black Queens l’ont emporté à domicile grâce à une réalisation de Priscilla Adubea à la 47e minute. Par la suite, les Super Falcons ont résisté aux assauts adverses pour conserver leur but d’avance.

Dans cette rencontre heurtée, la capitaine du Ghana, Portia Boakye et la défenseure nigériane Glory Ogbonna ont été exclues. Le Ghana, neuf fois champion d’Afrique de football féminin, ne sera donc pas au Maroc qui accueille la Coupe d’Afrique des Nations du 2 au 23 juillet 2022. 

Au prochain tour des qualifications, le Nigeria va affronter la Côte d’Ivoire ayant facilement pris le dessus sur le Niger.

John Mokom prend les commandes de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

Le Camerounais John Mokom a pris les commandes de la Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la première banque 100% digitale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris APA, lundi, auprès de cette banque.

Expert-comptable agréé auprès de l’Etat de Michigan, aux Etats-Unis, John Mokom accède à la direction générale de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, une banque qu’il connait bien pour l’avoir rejoint en 2018 en qualité de directeur financier, après avoir longtemps servi au sein de la filiale sœur camerounaise en tant que membre du conseil d’administration (2008), secrétaire général et directeur financier (2012-2015).

Sa nomination intervient dans un contexte local de plus en plus concurrentiel où la banque se doit avant tout de consolider non seulement son leadership en matière de banque digitale mais aussi promouvoir sa dimension de banque innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

 Des défis que le nouveau dirigeant entend pleinement relever en continuant à impulser de grandes innovations à l’instar de ses prédécesseurs.

Au-delà de sa vision stratégique d’offrir à ses clients une expérience bancaire optimale sur ses différentes plateformes SC Mobile et Straight2Bank, John Mokom ambitionne de faire de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la banque la plus durable et la plus responsable avec des objectifs à long terme et des prises de position tranchées sur le changement climatique, l’inclusion financière et la mondialisation.

John Mokom est marié et père de quatre enfants. Il est passionné de football, aime la lecture et la musique.

Putsch au Soudan : le Premier ministre arrêté

L’armée soudanaise a arrêté tôt lundi 25 octobre plusieurs dirigeants de la transition dont le Premier ministre Abdalla Hamdok gardé dans un lieu secret.Le général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil souverain de transition, annonce à la télévision d’Etat « la dissolution des autorités de transition et décrète l’état d’urgence ».

Ce coup de force des militaires, qui exercent une mainmise sur le pouvoir, a mobilisé des manifestants et des syndicats qui ont appelé à la désobéissance civile.

Le bureau du Premier ministre parle d’un « coup d’Etat » et appelle la population soudanaise à « protester par tous les moyens pacifiques possibles », d’après un communiqué du ministre de l’Information. A en croire des témoignages, les forces de défense ont tiré « à balles réelles » sur des manifestants devant les quartiers généraux de l’armée.

Le Premier ministre Hamdok, nommé en août 2019, a réitéré son ambition de « conduire la transition vers la démocratie » pour respecter la promesse faite aux « forces de la liberté et du changement ».

Ce coup de force de l’armée est la résultante d’une grave crise au sommet de l’État. En août 2021, une transition politique menée par une administration civilo-militaire, a été mise en place, après la signature d’un accord de partage du pouvoir.

Les militaires, qui doivent passer le témoin aux civils le 17 novembre, tentent de repousser l’échéance jusqu’à l’été prochain. Leur chef, le général Abdel Fattah al-Burhan, avait demandé officiellement la dissolution du gouvernement d’Abdallah Hamdok. Mais dans une déclaration faite le 15 octobre dernier, le Premier ministre avait refusé, justifiant sa décision par sa volonté de parachever le processus de transition.

Le Soudan est confronté à une grave crise socio-économique depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011. Le pays est amputé des trois quarts de ses réserves pétrolières tombées dans l’escarcelle de son voisin.

Une situation sociale difficile qui avait provoqué la chute de l’ex-dictateur Omar el-Béchir, évincé du pouvoir le 11 avril 2019 par l’armée après 30 ans de règne.

Cette nouvelle crise au sommet de l’Etat entre les militaires et les civils risque de plonger le pays dans une nouvelle période d’instabilité au moment où la communauté internationale se dit « préoccupée » par la situation politique soudanaise.

Zimbabwe : la légitimité de Mnangagwa remise en cause

Un membre de la ligue des jeunes de l’Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique (ZANU PF), le parti au pouvoir au Zimbabwe, a lancé une action en justice pour invalider la constitutionnalité de l’arrivée au pouvoir du président Emmerson Mnangagwa en 2017.Ce recours de Sybeth Musengezi devant la Haute Cour de Harare a pour but de déclarer inconstitutionnelle la réunion du Comité central de la ZANU PF du 19 novembre 2017, qui a écarté l’ancien président Robert Mugabe de la tête du parti au profit de Mnangagwa, écarté à l’époque.

Selon Musengezi, plusieurs dispositions de la constitution de la ZANU PF ont été violées lors de la session spéciale du comité central convoquée à la hâte, dans le but de renverser Mugabe de son poste de président du parti et de président de la République

« Tout cela a été fait en dehors des dispositions de la constitution de la ZANU PF, qui stipule clairement que le secrétaire d’administration de la ZANU PF est le seul à pouvoir convoquer une session du comité central dans l’exercice de ses pouvoirs », a déclaré Musengezi lors d’une interview avec la South African Broadcasting Corporation (SABC).

Il a ajouté : « Mais malheureusement, pour des raisons connues des personnes qui ont convoqué la réunion, le Secrétaire à l’administration n’a pas convoqué la session du comité central ».

La réunion aurait été convoquée par Patrick Chinamasa, qui était le Secrétaire aux affaires juridiques du parti. Il a cité une autre anomalie concernant la façon dont la réunion a été gérée, arguant que la constitution de la ZANU PF stipule que seul le président du parti peut présider les réunions du comité central et, en son absence, le vice-président ou le président peut présider les débats. Aucun des trois n’a présidé la réunion et n’a été invité à y assister, ce qui fait de la session spéciale un rassemblement illégal, selon Musengezi.

Mnangagwa est arrivé au pouvoir dans des circonstances controversées, à la suite d’une transition menée par l’armée qui a renversé Mugabe, qui avait dirigé le Zimbabwe pendant plus de 37 ans. Son ascension au pouvoir est intervenue après son départ du pouvoir de Mugabe qui l’avait renvoyé pour « déloyauté et conduite incompatible avec ses fonctions officielles ».

En septembre 2018, dans une vidéo mise en ligne par les quotidiens NewsDay et The Herald, Robert Mugagbé décédé le 6 septembre 2019, avait reconnu le pouvoir de son successeur après sa victoire à la présidentielle du 30 juillet de la même année.

Athlétisme : Letesenbet Gidey, reine du semi-marathon

La coureuse éthiopienne a pulvérisé le record du monde en bouclant dimanche le semi-marathon de Valence (Espagne) en 1 heure, 2 minutes et 52 secondes.Letesenbet Gidey efface des tablettes sa compatriote Ababel Yeshaneh. En février 2020, elle avait signé un chrono d’1 heure, 4 minutes et 31 secondes. En août dernier, Yalemzerf Yehualaw a franchi la ligne d’arrivée du semi-marathon d’Antrim Coast (Irlande du Nord) en 1 heure, 3 minutes et 44 secondes.

Mais sa performance n’a pas été homologuée par World Athletics qui, il y a deux jours, a invoqué « une erreur de mesure » sur le parcours parce qu’il manquait réellement 54 mètres. Cette fois-ci, Yalemzerf Yehualaw a été impuissante face à Letesenbet Gidey.

Pour son premier semi-marathon, elle a fait forte impression à Valence. L’athlète de 23 ans a ses habitudes dans cette ville espagnole où elle a établi l’année dernière le record du monde du 5000 mètres.

Dans son palmarès, Letesenbet Gidey compte aussi un record du monde sur 10.000 mètres et la meilleure performance mondiale de tous les temps sur 15 kilomètres. Chez les hommes, le podium du semi-marathon de Valence est 100 % kenyan. Abel Kipchumba s’est imposé devant Rhonex Kipruto et Daniel Mateiko.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Ethiopie : nouveaux bombardements au Tigré

L’armée de l’air éthiopienne a notamment pilonné une base utilisée comme centre d’entraînement et poste de commandement par le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais).C’est la huitième frappe aérienne au Tigré en une semaine. Les dernières en date ont ciblé, hier dimanche, l’Ouest et le Nord de cette région. A Mai Tsebri, une base de l’armée régulière avant le déclenchement du conflit il y a un an, passée sous le contrôle des rebelles, a été détruite.

Idem pour une installation à Adwa où sont fabriqués des « équipements militaires et des uniformes » pour les combattants du TPLF, précise Selamawit Kassa, porte-parole du gouvernement éthiopien.

Selon le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais), des civils étaient visés dans ces raids aériens. Ce que dément formellement Addis-Abeba.

Mais la semaine précédente, il y a eu des blessées dans un bombardement à Mekele. Face au risque, deux avions humanitaires n’ont pu y atterrir. Dans la foulée, les Nations Unies ont suspendu leurs deux vols hebdomadaires vers le Tigré.

S’exprimant sur cette affaire, Stéphanie Dujarric, le porte-parole de l’Organisation des Nations Unies (Onu), a affirmé que les vols du vendredi 15 octobre ont été autorisés par Addis-Abeba. Cependant, la tour de contrôle de l’aéroport de Mekele a demandé aux équipages de rebrousser chemin. Des médias ainsi que des organisations ont donc fait un lien entre cette décision et les frappes aériennes de l’armée régulière.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La transition énergétique, la rationalisation des dépenses publiques et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les enjeux des énergies renouvelables, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les choix faits par le Maroc, il y a plusieurs années déjà, sont visionnaires et judicieux.

Pour le journal, la transition énergétique mise en marche depuis longtemps, et confirmée par le nouveau gouvernement à travers son institutionnalisation comme département ministériel à part entière, « n’est plus une option écologique ni un luxe, mais véritablement le seul choix viable pour l’avenir ».

Pour sa part, +L’Economiste+ indique que le volontarisme affiché pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique est à la hauteur des enjeux, mais nul doute que l’orientation bien engagée nécessitera une remise sur les rails pour corriger les défaillances constatées en cours de route sur des projets majeurs.

« Nous voilà aussi tenus d’aller le plus loin possible en matière d’efficacité énergétique », estime la publication, soulignant la nécessité de mener cette bataille sur deux fronts: production et consommation.

+L’Opinion+, qui aborde la rationalisation des dépenses publiques, écrit que le Maroc, pris dans les filets de la dette publique, n’a plus d’autre choix que de se serrer la ceinture pour redresser ne serait-ce qu’en partie le déséquilibre budgétaire qui menace le potentiel de croissance du pays.

Le quotidien estime que la nouvelle équipe gouvernementale opterait pour une gestion stricte du budget 2022, en réduisant à minima les dépenses de fonctionnement au niveau de tous ses départements.

Avec un déficit budgétaire frôlant les 6% pour l’année prochaine, l’Exécutif préfère l’austérité dans les dépenses liées aux déplacements, aux missions, aux constructions de nouveaux bâtiments, ou encore à l’achat de nouveaux véhicules de fonction, afin de drainer l’essentiel des ressources financières vers les investissements, ajoute-t-il.

+Libération+ rapporte que les citoyens ayant reçu leur première dose du vaccin anti-Covid pourront obtenir un pass vaccinal provisoire à partir du lundi.

Un communiqué du ministère de la Santé informe « les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin contre le nouveau coronavirus qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement après avoir reçu la première dose du vaccin, et ce à partir du lundi 25 octobre », notant que ces derniers pourront obtenir un pass de vaccination complète après avoir reçu la deuxième dose, 28 jours après la première, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième.

Côte d’Ivoire: Echo Médias plaide pour une « prise en charge gratuite » du cancer du sein

La présidente de l’ONG Écho Médias, Mme Leah Muriel Guigui, invite l’Etat de Côte d’Ivoire a davantage s’impliquer dans ‘’la prise en charge gratuite des malades du cancer » qui touche des milliers de femmes.

Mme Guigui a appelé à « la prise en charge gratuite des malades du cancer » en Côte d’Ivoire, à l’ouverture de la 5e édition des « Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (Jmmc) ».

Ces journées de mobilisation des médias pour la cause du cancer du sein, qui se sont ouvertes vendredi à l’Amphithéâtre A de l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, se sont achevées samedi par des campagnes de sensibilisation dans des communes abidjanaises, notamment à Cocody-Anono (Est), Yopougon (Ouest) et Koumassi (Sud).

« Nous souhaitons que l’Etat de Côte d’Ivoire mette en place une vraie politique de prise en charge totale, psychologique et financière comme cela se fait dans d’autres pays afin d’aider nos parents qui ont des difficultés, car le protocole de soin coûte assez cher », a-t-elle déclaré.

Cette 5e édition était placée sous le thème « le cancer se guérit « . Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du centre national oncologique médical et de radiothérapie Alassane Ouattara, a égrainé les différentes mesures de prévention du cancer du sein.

Selon elle, ‘’le cancer du sein se guérit (et) peut être vaincu ». A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les femmes pour ‘’subir régulièrement un contrôle gynécologique », avant d’insister sur l’importance d’intégrer la psycho-oncologie dans le traitement de cette maladie.

« Chaque jour, plusieurs femmes sont confrontées à un diagnostic du cancer du sein et entament leur long et éprouvant combat en vue de la guérison. Elles doivent savoir que cette guérison est possible et qu’elle est facilitée par un bon diagnostic et un traitement correct », a-t-elle ajouté.

« Je lance donc un appel à toutes les femmes jeunes et moins jeunes pour subir régulièrement un contrôle gynécologique et une mammographie (…) comme le meilleur moyen de dépister de façon précoce le cancer du sein » », a-t-elle dit. 

Présente à cette cérémonie, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nasseneba Touré a félicité les organisateurs de cet événement et la présidente d’Echo Médias, Léah Muriel Guigui, affirmant que le thème retenu pour cette édition « le cancer du sein se guérit » est ‘’ évocateur et espérantiste ».

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Deux enfants emportés par des eaux de pluie à Abidjan retrouvés morts

Deux enfants, respectivement âgés de 14 ans et 7 ans, emportés par des eaux de pluie, au quartier Yopougon Maroc, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été retrouvés dimanche sans vie, à Yopougon Lokoua, selon les sapeurs-pompiers militaires.

« Les deux corps des enfants emportés par les pluies à Yopougon Maroc ont été retrouvés ce matin (dimanche) à Yopougon Lokoua », indique une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM).  

Ils ont été « mis à la disposition des pompes funèbres », ajoute le texte. Ces deux enfants avaient été emportés par les flots des eaux à la suite à d’une pluie diluvienne qui s’est abattue vendredi sur Abidjan, alors qu’ils se rendaient à l’école.  

La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a dans un communiqué, adressé les condoléances du gouvernement à la famille Kouassi. Les deux enfants répondent au nom de Marvin Kouassi et Kylian Kouassi. 

Cancer du sein: dépistage des femmes journalistes de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer du sein dénommée « octobre rose », plusieurs femmes journalistes ivoiriennes ont été dépistées, samedi, à Abidjan.

Cette opération de dépistage qui s’est déroulée à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a été organisée par le  Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement  (REMAPSEN), l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) en collaboration avec l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ces  structures à la faveur d’octobre rose ont mis leur force ensemble pour parler d’une même voix, pour lutter contre ce tueur silencieux qui a endeuillé beaucoup de familles dans notre pays », a déclaré Mme Bintou Sanogo, Présidente du Conseil d’administration du REPMASCI, faisant observer que « le cancer est un tueur silencieux ».

« Nous en tant que journalistes professionnels n’avons pas voulu restés en marge de cette célébration annuelle qu’on appelle octobre rose », a-t-elle ajouté.

 Pendant tout le mois d’octobre de chaque année, la communauté internationale marque d’une pierre blanche des activités de sensibilisation et de dépistage pour interpeller les populations, les décideurs, les hommes et les femmes sur le cancer du sein.

« Pour cette activité, nous avons associé le dépistage du col de l’utérus et celui du cancer du sein, car ce sont les principaux cancers qui tuent la femme ici dans notre pays », a expliqué Mme Sanogo, précisant que cette séance de dépistage a été précédée d’un panel.

 « Aujourd’hui, c’est la journée de dépistage à l’attention des femmes de médias et des femmes leaders », a ajouté la PCA du REPMASCI en saluant dans la foulée la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé et le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean-Claude Coulibaly. Ils accompagnent cette initiative qui est à sa 4e édition.

« Nous allons faire le tour des rédactions dans les jours prochains pour sensibiliser nos consœurs pour qu’on se lève comme un seul homme à travers les productions, les écrits et tout ce qu’on a à faire en tant que femmes et hommes des médias pour sensibiliser les populations » a poursuivi Mme Bintou Sanogo.

 Après les rédactions, le cap sera mis sur les temples, les mosquées et les zones rurales selon un chronogramme et un plan qui seront élaborés, a-t-elle conclu.  

Mme Félicité Djaha, qui représentait  la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé a salué à son tour, cette «belle initiative».

« Je les félicite, je les encourage d’ailleurs à faire davantage car nous avons été entretenues ici sur le danger qui guette les femmes parce que le cancer du col de l’utérus ou celui du cancer du sein est un mal pernicieux », a souligné Mme Djaha.

Selon elle, le cancer du sein est « tellement silencieux qu’on ne le voit pas venir ».  « Ce que nous faisons aujourd’hui est une sensibilisation pour appeler les femmes et même des hommes à se joindre à nous pour encourager davantage les femmes à se faire dépister et ce, de façon précoce en vue d’une meilleure prise en charge », a indiqué Mme Félicité Djaha.

A l’en croire, les acteurs du monde culturel qui ont une plus grande visibilité, une grande audience pourraient être engagés pour sensibiliser davantage de sorte qu’il n’y ait pas un seul jour d’octobre rose. Mais que tous les jours de l’année soient octobre rose.

A  ce propos, Mme Salimata Adou de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI) a relevé que « plus le cancer du sein est pris en charge très tôt, plus on a des chances de sauver la vie des femmes ».

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, « nous les encourageons à venir se faire dépister surtout pendant ce mois qui est dédié à la lutte contre le cancer du sein ».

« Nous les encourageons à aller vers tous les sites qui font du dépistage. Mais en dehors du mois d’octobre, nous les exhortons à aller dans les centres de santé », a conclu Mme Adou.

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly, s’est félicité de cette initiative des femmes journalistes de Côte d’Ivoire.

« Cela nous réjouit d’autant que ce sont les associations de femmes journalistes et de journalistes qui ont décidé d’organiser cette journée de dépistage du cancer du sein. C’est très important pour nous en tant qu’association citoyenne », a-t-il noté.

Pour lui, le cancer du sein n’est pas une fatalité, car, a expliqué M. Coulibaly, une fois que le mal est détecté de façon précoce, on a toutes les chances d’en guérir.

« Nous exhortons nos femmes, nos sœurs, nos filles  à venir pour se faire dépister. Celles qui auront des germes cancéreux seront prises en charge », a rassuré le président de l’UNJCI.

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Télécoms: 90 étudiants ivoiriens formés pour Huawei ICT Competition 2021-2022

Formés sur des technologies en Télécoms et réseau, 90 étudiants ivoiriens seront soumis à un test le 2 novembre 2021, en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’édition 2021-2022 de Huawei ICT Competition.

Avant ce test prévu en ligne sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois, Huawei, assure une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation se déroule sur deux sites, en présentiel, notamment à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Elle a lieu du 19 au 23 octobre 2021.

Le contenu des examens du concours national ressort des connaissances sur le network, notamment les technologies « Datacom, security et WLAN ». A l’issue de l’évaluation, 10 étudiants ivoiriens, retenus au plan national seront récompensés fin novembre 2021.

Parmi ces 10 étudiants, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin.

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. 

Dr Alfred Dan Moussa, directeur général de l’ISTC Polytechnique, s’est félicité de ce « partenariat dynamique » avec le groupe chinois des Télécoms qui permet d’adapter les contenus de la formation sur les TIC. L’Institut présente pour ce concours 13 étudiants.  

« Cela nous permet de nous évaluer et de voir notre positionnement par rapport aux autres écoles des Télécoms, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique ou dans le monde », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique.

Dans ce contexte, dira-t-il, l’ISTC qui adapte de façon perpétuelle ses contenus de formation, a ses diplômes aujourd’hui homologués par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), prépare un plan stratégique de développement visant une ouverture sur le monde.

Pour le directeur général de l’INPHB, Dr Moussa Diaby, cette compétition est une opportunité pour « continuer à se positionner comme un centre d’excellence et le premier établissement de formation d’ingénieurs de haut niveau du pays ».

En outre, ce concours permet l’introduction de technologies Huawei dans l’enseignement et l’acquisition des connaissances des étudiants, a-t-il fait observer, estimant que cette compétition est « un cas pratique de ce qu’ils apprennent à l’école ».

Avec l’acquisition de la certification Huawei sur certaines technologies, cela permet aux étudiants de pouvoir s’insérer au plan professionnel. Plusieurs étudiants qui ont participé à ce concours ont effectué des stages à Huawei et y ont été retenus ou ont intégré d’autres structures.

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le Maroc reçoit plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier

Le Maroc a reçu plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier. Sinopharm caracole en tête des principaux fournisseurs, avec 46,7 millions de doses, dont 5 millions de doses reçues le 10 octobre 2021. Il est suivi d’AstraZeneca, avec 8,7 millions de doses.Pour rappel, le laboratoire britannique avait interrompu vaccination à la tranche d’âge 12 à 17 ans. Justement, la vaccination de ces enfants, qui a démarré depuis le 31 août, enregistre des statistiques rassurantes.

Plus de 2,8 millions avaient reçu leur première dose et plus de 1 million étaient complètement vaccinés (deux doses) à la date du 11 octobre 2021, selon les statistiques du ministère de la Santé.

L’autre pourvoyeur de vaccins, c’est l’initiative Covax, dont le Maroc est membre, piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance du Vaccin (GAVI), qui promeut l’accès du vaccin pour tous. Ce programme a permis au Maroc de recevoir plus de 1,9 million de doses, après la réception de 650.400 doses le 1er septembre 2021.

Des cartons respectivement composés de 1,6 million de doses d’AstraZeneca et 302.400 doses du vaccin Janssen. Ces importantes livraisons ont permis au Maroc de réaliser une bonne campagne de vaccination.

Elles lui ont aussi permis de démarrer, depuis le 4 octobre, l’administration de la troisième dose du vaccin anti-Covid, qui concerne les personnes qui ont reçu les deux premières doses depuis au moins six mois.