L’Union sacrée pour la République en abrégé USPR, c’est son nom. Il a été créé par le journaliste tchadien François Djékombé.
Le 27 aout 2018 est désormais une date importante pour François Djékombé. En effet, c’est ce jour que le communicateur a choisi pour lancer son parti politique : L’Union sacrée pour la République (USPR), l’a-t-il baptisé. C’était au cours d’un point de presse donné à la maison des médias de N’Djamena.
C’est depuis 2013 déjà que le journaliste avait l’intention de procéder à ce lancement. Mais du fait de certaines contraintes professionnels, les processus a du être stoppé. Ce n’est qu’en 2017 qu’il a remis la machine en marche. Et le 17 aout dernier l’USPR a reçu son droit d’exister.
La 211ème formation politique tchadienne possède des membres dans les 12 provinces du territoire national. « Nous venons d’enregistrer d’autres membres dans les provinces du Borkou et du Lac. Les bureaux provinciaux de l’USPR seront installés dans les mois à venir et notre souci est de couvrir très rapidement toutes les 23 provinces du pays, déjà que nous couvrons plus de la moitié du pays » a expliqué le président du parti.
Selon François Djékombé la raison d’être principale de ce nouveau parti politique est « de parvenir à abréger la souffrance de nos concitoyens en disant halte, de manière démocratique et républicaine à cette dérive à la laquelle on assiste et qui laisse souvent pantois tout le monde. Nous venons avec un projet de société et un programme à soumettre au verdict du peuple tchadien. Il lui reviendra le moment venu, d’opérer son choix ou ses choix, en toute connaissance de cause ».
En effet, « personne n’est étranger à la situation chaotique et désastreuse que vit le peuple tchadien depuis plusieurs années. Cette situation, voulue, crée et entretenue par les libérateurs entre guillemets du 1er décembre 1990 obscurcit notre avenir et nous pousse dans notre dernier retranchement, d’où ce bonds politique que nous espérons salutaire pour notre survie et celle de nos enfants ».
Et contre cette situation l’USPR se présente comme étant « une force de critique, mais aussi une force de propositions ou de suggestions ». C’est d’ailleurs en ce sens que le nouveau parti appelle le gouvernement à « renouer le dialogue très rapidement avec les syndicats afin de sortir le pays du gouffre dans lequel il est plongé ».
L’Union sacrée pour la République est dirigé par un bureau exécutif national constitué de neuf membres. Le siège provisoire du parti se situe au quartier Dembé 2, non loin de l’ancienne mairie du 7ème arrondissement de N’Djamena. Et dans quelques jours, François Djékombé et ses camarades comptent effectuer leur rentrée politique.