Faute d’emploi, des jeunes diplômés se tournent vers la terre, en plein N’Djamena.
Travailler dans des institutions étatiques ou privées, telle est leur rêve de tout jeune sur les bancs de l’école. Mais à la fin du cursus scolaire, les rêves se brisent. Beaucoup de jeunes diplômés sont quelquefois surpris par le chômage. Ils sont déçus de ne pas trouver un endroit où exercer dans le cadre de leur formation. Très souvent, ils se désengagent de leurs serments pour faire carrière dans un autre domaine pour lequel ils n’ont reçu aucune formation.
Contrairement à des milliers de jeunes chômeurs qui préfèrent s’adonner à l’alcool et aux jeux dans les coins des rues, certains se sont tournés vers l’agriculture. Depuis quelques années, ils sont de plus en plus nombreux à aller chercher des portions de terrain dans les périphéries de la capitale pour faire des cultures. Ces jeunes s’activent surtout en cette saison de pluie pour espérer joindre les deux bouts.