Le Collectif des organisations de la société civile (COSC) s’oppose à l’organisation du dialogue national inclusif prévu le 20 août prochain. Pour le collectif, la junte a fixé la date de façon unilatérale .
Le 17 juillet 2022, le Collectif des organisations de la société civile a organisé un point de presse relatif à la date (20 août 2022) arrêtée pour le dialogue national inclusif. Le COSC a invité le Conseil militaire de transition à revoir la date, car aucun consensus n’a été trouvé entre les différentes parties. L’organisation estime que la date a été arrêtée par la junte sous l’impulsion de la France.
« Aucun consensus n’est retenu à ce jour, quant au format de ce rendez-vous, moins encore les critères de participation et l’agenda ». déclare, Narmadj Céline, porte-parole du COSC. D’après elle, la junte : « veut par un coup de tête, organiser d’ici le 20 août prochain, le fameux dialogue national ». Or Mahamat Idriss Deby et son équipe ont failli à leur mission. Notamment l’échec en ce qui concerne, le déroulement du pré-dialogue entre le gouvernement de la junte et les politico-militaires à Doha au Qatar.
Elle évoque également, l’incapacité du gouvernement de transition à assurer la sécurité des biens et personnes. Et la misère et la cherté de la vie entre autres. Parmi les échecs de la junte, Collectif cite également, l’urgence alimentaire, la situation des diplômés sans emplois, la souffrance et le cas des retraités en attente de pensions.
Pour le Collectif des organisations de la société civile, cette volonté de vouloir imposer un dialogue à court terme, est une manigance du MPS et ses alliés d’hier.