La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH ) se dit profondément atterrée par les conflits intercommunautaires récurrents dans la province du Salamat
Dans un communiqué de la CTDDH, reçu par journaldutchad.com ce 16 avril 2021 déplore les massacres de plus d’une dizaine d’hommes survenus en février dernier entre les communautés habitants la zone. Ceci depuis la mort suspecte d’un jeune homme de 21 ans a provoqué des batailles rangées entre les communautés arabes d’un côté et celle des Dagal et kibet de l’autre.
Ces affrontements ont déjà occasionné une centaine de morts dans les villages Sihep et d’Ambarit, à 45 kilomètres d’Am Timan ; note la CTDDH. La convention regrette que : « Ces agissements machiavéliques entrent en droite ligne dans la polique de divisions tout azimut des populations pratiquée par Idriss DÉBY. »
Pour le comité exécutif de cette organisation : « Ces actes odieux permettent de drainer les attentions vers ces confits artificiellement fabriqués par le pouvoir en vue de faire oublier la mauvaise gouvernance chronique connue par tous ». La CTDDH déclare qu’Il, est difficilement concevable que des forces armées promptes à réprimer toute action légale et citoyenne soient : « étrangement absentes quand il s’agit de s’interposer entre des communautés en belligérance ayant entraîné autant de morts ».