Concrètement, il s’agit de trois officiers de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNNT).
Le parquet de grande instance de N’Djamena a présenté jeudi, les auteurs des coups de fouets sur une femme dans un village dans la province du Lac Tchad à la presse. En effet, il s’agit du lieutenant-colonel Mahamat Haroun, de l’Adjudant Djetoloum Mendjino Bienvenu et du sergent Barka Djekaoussem Dandionadji.
Selon le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de Grande instance de N’Djamena, Nedeou Tebdeou Gérard, une information judiciaire est ouverte contre le lieutenant Babikir Souleymane qui n’est pas encore appréhendé.
C’est sur plainte de l’association Voix de la femme qui a reçu l’assentiment de la partie civile d’Achta Abakar, la victime, que la justice s’est saisie de l’affaire. L’affaire était pendante au parquet de Bol chef-lieu de la province du Lac. « Pour une bonne administration de la justice, une requête a été prise pour envoyer l’affaire à N’Djamena et convier au cabinet du premier substitut du tribunal de grande instance de N’Djamena », a précisé le substitut du procureur lors de la présentation des présumés coupables.
Les trois présumés auteurs des coups de fouets sont déférés à la maison d’arrêt de N’Djamena en attendant leur procès. Les trois militaires sont inculpés pour des actes de torture, séquestration et coups et blessures volontaires. Pour le premier substitut du procureur de la république “ Ce sont des agissements qui tombent sur les coups de la loi”. Il promet qu’ils répondront de leurs actes pour servir d’exemple aux autres.