Pour écouler les eaux de pluie à l’origine des inondations dans la ville de N’Djamena, la mairie a déployé des engins ouvrir les passages d’eau à Afrouk et à Amdourman.
Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun fait savoir qu’il a décelé les obstacles qui empêchent l’écoulement normal des eaux pluviales. Il explique qu’ : « étant une cuvette, selon les études géographiques, la plus grande quantité des eaux de pluie passe par le Nord de la ville pour se déverser vers N’Djamena Farah, jusqu’au Lac-Tchad ». C’est ainsi 3 août qu’il a déployé des engins pour ouvrir les passages d’eau à Afrouk et à Amdourman, localités situées à 25 km de la ville, dans la province de Hadjer Lamis.
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D’après Ali Haroun, l’extension de la ville de façon anarchique est également l’une des causes de l’inondation des quartiers périphériques. « Beaucoup de ces quartiers n’ont pas de canalisation maçonnés. », Or les cette année les caniveaux ont été curés en avril et les stations de pompage ont fait l’objet de maintenance.
Le maire de la ville de N’Djamena fustige, le comportement des citoyens qui bloquent l’écoulement naturel d’eau en empêchant de faire passer le canal devant chez eux ou en bouchant les caniveaux. « Ceux-là ont également une part de responsabilité »» a-t-il déclaré.
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