Trois ministres ont fait une communication le 04 novembre pour expliquer la position du gouvernement face à certaines dérives. Il s’agit notamment des ministres de la Communication, de la Sécurité et de la Justice.
Les viols répétitifs, les traitements inhumains que subissent certains tchadiens. Egalement, la tranchée autour de N’Djaména et le processus de la transition, étaient au centre de la conférence. Chacun des trois membres du gouvernement a répondu aux questions liées ax thématiques de son département.
Au sujet du trou autour de la ville de N’Djamena, le ministre de la Sécurité publique s’explique. Contre toute attente, Souleyman Abakar Adam, laisse entendre que : « c’est un canal et non une tranchée ». Il explique que: « ce trou est creusé pour drainer les eaux du fleuve Chari vers la zone de la ceinture verte. » Souleyman Abakar Adam botte en touche la rumeur selon laquelle, la tranchée est faite pour empêcher une éventuelle entrée des rebelles dans la cité capitale.
Quant aux viols répétitifs, les traitements inhumains, la criminalité et la délinquance, le ministre de la Justice met en garde. Mahamat Alhabo déclare que : « toutes ces transgressions de lois ne passeront pas inaperçues et tous les responsables seront traduits devant les juridictions compétentes. » Ils interpellent les auteurs de viols, des tortures infligées aux femmes et la publication des images sur les réseaux sociaux.
La charte actuelle a une durée de 18 mois. « C’est une charte provisoire », martèle Abdraman Koulamallah.