La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) a dénoncé l’acte de viol sur une jeune fille à N’Djaména par un commissaire de police dans le 7ᵉ arrondissement.
Cet événement suscite une indignation nationale et l’organisation appelle à des réformes urgentes. Dans un communiqué publié le 19 janvier 2024, Mahamat Oumar Ibrahim, Coordinateur National de la CONAJEPDT, a qualifié cet acte de viol de : « crime contre la dignité de la femme et de l’humanité ». Il a dénoncé un système gangrené par l’impunité et l’abus de pouvoir, affirmant que la police, censée protéger les citoyens, est devenue un vecteur de terreur.
La CONAJEPDT exige des mesures fortes et immédiates, notamment l’arrestation du commandant incriminé, une enquête indépendante et une punition exemplaire. « Ce crime ne doit ni être étouffé ni banalisé », insiste Mahamat Oumar Ibrahim. L’organisation appelle également à une réforme profonde de la police nationale pour restaurer son rôle de garante de la sécurité publique.
Pour l’organisation, cet acte marque un tournant. « La confiance entre la population et les forces de l’ordre est brisée. Il est impératif de reconstruire cette relation à travers des actions concrètes, des sanctions exemplaires et une tolérance zéro envers l’impunité », précise le communiqué.
En plus des mesures immédiates, la CONAJEPDT appelle les autorités tchadiennes à instaurer des réformes structurelles, afin de lutter contre les abus qui minent l’image et la crédibilité de la police. « L’impunité est le terreau fertile de ces comportements criminels. Il est temps de rétablir la justice et de rendre à la police son rôle fondamental de protectrice du peuple », souligne Mahamat Oumar Ibrahim.
Dans son communiqué, la CONAJEPDT salue le courage de la victime et assure son soutien à toutes les femmes victimes d’abus policiers. « Ces atrocités ne doivent pas être ignorées. Chaque silence renforce les criminels et affaiblit l’État de droit », conclut l’organisation.