Les enseignants vacataires de l’université de N’Djamena donnent un délai de 72 h au président de ladite université pour le paiement de leurs honoraires. Sinon ils vont se faire prisonniers.
« Nous avons fait des prestations et il y a de cela deux ou trois ans pour certaines personnes qui n’ont pas reçu de l’argent pour leur prestation. Nous avons mené des démarches et depuis deux mois le gouvernement a ordonné le décaissement de 120.000 000 de francs CFA partiellement par rapport à notre revendication », a fait savoir Bolnan Eric, le porte-parole des enseignants vacataires à nos confrères de la radio Fm Liberté.
Depuis lors c’est un langage confus que tient le président de l’université de N’Djamena, accuse Bolnan Eric. D’après lui, le recteur leur a fait savoir que l’ordre de virement a été déjà signé depuis deux mois et qu’il ne reste que le décaissement. Par la suite, le recteur avance comme explication que le rectorat est en congé donc c’est après la reprise que le comptable ira pour le décaissement. Alors que Bolnan Eric affirme que selon leur investigation, l’argent est déjà placé sur le compte du rectorat. Même après la reprise, rien n’est fait.
En somme, ces enseignants donnent un ultimatum de 72h pour le paiement de leurs honoraires. Passé ce délai, ils vont se constituent en prisonnier dans le bureau du président de l’université de N’Djamena. « Nous avons fini tous nos voies de recours. Qu’est ce qui reste encore à faire ? si on est prisonnier c’est mieux que de rester dehors et sortir prendre un sac pensant qu’on va rentrer avec quelque chose pour les enfants », déclare Bolnan Eric, le porte-parole des enseignants vacataires.