Dans un communiqué, la coordination nationale des jeunes transformateurs dénonce la situation « tragique » dont font face les étudiants tchadiens.
« Les répressions inutiles contre les étudiants qui réclament légitimement le minimum qu’un État sérieux devrait offrir à sa jeunesse étudiante. », sont condamnées par la coordination nationale des jeunes transformateurs. Dans un communiqué rendu public mardi 17 mars dernier, cette association a estimé que « la répression n’est pas la solution » face aux manifestations estudiantines.
Pour la coordination « les étudiants vivent dans une tragédie » qui ne peut être observée « passivement » et leur lutte est « impérieuse et judicieuse.»
« Les images des étudiants tels des mendiants au bord des routes implorant la générosité des passants pour le transport, quémandant des jetons pour la restauration, traqués, arrêtés et torturés par les forces de l’ordre, reflètent globalement l’image des jeunes tchadiens abandonnés par des dirigeants non-serviteurs », selon la même source.
Pour rappel, ces dernières semaines, des étudiants de N’Djamena, de Mongo et d’Abéché, ont exprimé leur colère en appelant le Gouvernement à améliorer les conditions d’études. Ils revendiquent les bus de transports, la restauration, les bourses d’études et le renforcement des bibliothèques.