Le directeur général de la Société nationale de ciment (Sonacim), reçoit le soutien du PDG de l’entreprise égyptienne chargé de la vente les groupes électrogènes à la partie tchadienne.
Vendredi dernier, le directeur général de la Société nationale de ciment a été interpellé à l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena une somme de 650 000 euros, soit plus de 400 millions de Fcfa. La nouvelle s’est très vite répandue et a créé un vaste mouvement d’indignation. Plusieurs internautes ont déduit que le DG de la Sonacim, Elhadj Biney Emma essayait de procéder à un transfert illicite des fonds vers l’Egypte.
Quelques heures après, le service de communication de l’institution a fait une mise au point pour expliquer les circonstances de l’interpellation et apporter la lumière sur la détention des devises par son chef. Elle explique que le DG se rendait en Egypte pour finaliser le processus de payement des groupes électrogènes enclenché. Ceci, pour éviter que le Tchad ne tombe sur le coup des pénalités.
Le PDG de l’entreprise égyptienne NAG-HAMADY FIBER BOARD CO, Cherif Kallini, à travers un post, s’inscrit dans la même logique. Il explique que, le DG de la SONACIM Elhadj Biney Emma veut simplement rattraper les erreurs de l’ancienne équipe de sa société qui n’a pas pu finaliser le processus de rachat des groupes électrogènes dans le délai prévu par le contrat. Il ajoute que : « C’est un honnête homme qui veut simplement éviter les pénalités pour sa société et les pertes inutiles pour son pays. Il a la volonté de résoudre le problème d’électricité pour son usine. Vous devez le soutenir ».
Le PDG a indiqué qu’il est en train de discuter avec son staff pour repousser le délai de pénalités afin de permettre à la SONACIM d’avoir de temps raisonnable pour un transfert interbancaire.
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