Il semble que les crimes français au Tchad continueront, même si le peuple tchadien a exprimé, à travers de nombreuses manifestations massives dans la plupart des villes du pays, son rejet de la présence française dans le pays. La dernière de ces manifestations a été organisée en septembre de la dernière année à travers l’appel de la plus grande plateforme d’opposition du pays ‘’Wakit Tamma’’ Après l’assassinat d’un citoyen tchadien par un soldat français de l’opération Barkhane dans la ville de Faya, au nord du pays, ce n’était pas le premier crime commis par les forces françaises dans le pays, mais a été précédée de nombreuses violations, meurtres et viols commis par des soldats français.
Les crimes français se répètent une fois de plus dans le pays, la semaine dernière, le corps d’une jeune fille mineure de 16 ans a été retrouvé près de l’aéroport de la ville d’Abéché. Des rapports médico-légaux ont indiqué que la jeune fille avait été violée avant d’être tuée, et selon des témoins oculaires, à proximité d’une station-service, ils ont rapporté avoir vu la jeune fille accompagnée d’un militaire français à bord d’un véhicule militaire appartenant aux forces françaises. Il convient de noter que l’endroit où le corps a été retrouvé n’était pas loin de l’endroit où il se trouvait les forces françaises.
Lors d’un incident parallèle, dans la capitale N’Djamena, un véhicule militaire appartenant aux forces françaises a percuté une femme d’une trentaine d’années dans l’avenue Acyl Ahmat Akhabash, à proximité de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, située près de la base militaire francaise d’Adji Kossei. Cet accident a entraîné chez la femme de graves fractures à la jambe gauche au niveau du bassin et du dos, ainsi que la perte de son fœtus, selon le rapport des médecins, et selon des témoins oculaires proches du lieu de l’accident, ils ont vu le conducteur du véhicule militaire en état d’ivresse, ce qui lui a fait perdre le contrôle du véhicule.
Ces graves violations ont suscité la colère de la population tchadienne dans les villes d’Abéché et de N’Djamena, ce qui a conduit certains jeunes à se rassembler et à exiger une enquête sur ces deux incidents, alors que les autorités tchadiennes n’ont pas encore ouvert d’enquête sur ces incidents.