C’est à raison de la grève qu’observent actuellement les magistrats et les acteurs des métiers libéraux de la justice à savoir les avocats, les notaires et les huissiers.
La première session criminelle de l’année 2018 a été ouverte ce matin du 11 juin 2018 au Palais de justice de N’Djamena. Elle a été aussitôt suspendue à cause de la grève des magistrats et des professions judiciaires libérales. La reprise est annoncée dès la levée de la grève, selon le président de la cour d’appel de N’Djamena Yenan Timothée.
Ce sont des journalistes, le personnel du parquet de N’Djamena, des magistrats et avocats sans toge qui ont pris d’assaut la salle d’audience pour assister à l’ouverture solennelle de la session criminelle ordinaire de l’année 2018. C’était en présence du président de la Cour suprême, Samir Adam Annour et du garde des sceaux, ministre de la justice chargé des droits humains, Djimet Arabi.
Le président de la cour d’appel de N’Djamena, Yenan Timothée après avoir entendu la lecture de l’acte décidant de la tenue de la session criminelle a donné la parole au procureur général, Mouctar Abdel Khakim pour sa réquisition. Ce dernier reconnait que, la session criminelle se tient à une période difficile.
Pour lui, la crise économique a ralenti les activités au Tchad mais, malgré cela le gouvernement a toujours donné les moyens pour la tenue de la session criminelle dans toutes les juridictions compétentes. Selon le procureur général, 20 affaires sont dans les rôles de cette session criminelle parmi lesquels, 9 cas d’assassinats, 9 cas de viols, 6 cas de meurtres, 2 cas d’incendie volontaire etc.
Le procureur d’annoncer que cette session criminelle devait se prononcer sur le cas des prisonniers assassiné suer la route de Massaguet. “il ya des cas de crime a caractère sauvage,c’est le cas d’assassinat des prisonniers menottés sans défense sur la route de Massaguet” dit il.
Il tient aussi a informé que désormais les cas de détournement de deniers public seront jugé en criminel.