Les chiffres de l’an 1 de la Covid-19 au Sénégal

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a détaillé ce mardi les chiffres de la Covid-19 au Sénégal.Un an après la détection du patient zéro le 2 mars 2020, le pays a enregistré à ce jour 34.832 cas, a déclaré le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso, qui faisait une analyse détaillée de la pandémie.

Parmi ces patients, 29.402 ont été guéris, soit un taux de 84%, là où 888 personnes sont décédées du virus, soit un taux de létalité de 2,5%.

Dr Bousso a souligné que sur les 465 personnels de santé contaminés, deux sont décédés.

Selon le directeur du COUS, 54% des victimes de la pandémie sont des hommes contre 46% de femmes.  L’hypertension artérielle, le diabète et toutes les maladies cardio-vasculaires sont les trois comorbidités observées chez les malades de la Covid-19, a révélé Dr Bousso.

Tous les 74 districts sanitaires que compte le Sénégal sont touchés par la pandémie, celui de Goudomp (sud) étant le dernier a enregistré de cas le 16 février dernier.

Au total, les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis ont eu chacune à franchir la barre des 1000 contaminations, celles de Kaffrine (centre) et Sédhiou (sud) sont les seules à avoir enregistré moins de 200 cas.

« L’épidémie a eu à passer tous les stades au Sénégal. Nous avons eu des cas importés, des contacts, des cas localisés et la transmission communautaire. Il y a eu beaucoup de cas communautaires (47%), cas contacts (21%) et cas importés (2%) », a détaillé Dr Abdoulaye Bousso.

Il a souligné qu’il y a deux vagues de la pandémie au Sénégal. « La première allait du 2 mars au 16 novembre 2020, avec un pic dans la première quinzaine du mois d’août 2020. La deuxième vague va du 23 novembre jusqu’à nos jours. Ce qui est notable, la 2e vague est plus sévère et ses proportions de contaminations pour 100.000 habitants est de 12,7 contre 5,5 pour la première vague », a indiqué Dr Bousso.

Pour cette deuxième vague qui touche davantage de personnes âgées de +60 ans, le pic de contaminations quotidien est de 462 cas, contre 207 pour la première qui a contaminé la tranche d’âge 20-35 ans.

« La courbe chute grâce aux stratégies de gestion de la pandémie et à l’implication de la population. Nous avons une stratégie dynamique basée sur les réalités locales et la transparence dans la communication, avec le bilan quotidien. A cela s’ajoutent la résilience de notre système de santé qui fonctionne bien malgré la hausse des cas, et une coordination stratégique », s’est-il réjoui.

Toutefois, Dr Bousso note que les défis à relever sont la prise en charge des cas graves et cas sévères.

Au total, 25.299 personnes sont vaccinées contre le coronavirus au Sénégal, une semaine après le lancement de la campagne de vaccination.

Intervenant à la suite du Dr Boussou, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a estimé que la prévention doit être centrée maintenant sur la vaccination.

« C’est le seul appel qu’il faut faire à l’endroit des populations », a-t-il dit.

Nigeria : libération des 279 écolières enlevées

Les 279 écolières enlevées dans l’Etat de Zamfara, au nord du Nigeria, ont été libérées par leurs ravisseurs.Le gouverneur de l’Etat de Zamfara, Bello Matawalle, qui a confirmé leur libération ce mardi, a déclaré que les « bandits » repentis ont contribué à la libération des écolières.

Affirmant qu’aucune rançon n’a été payée, M. Matawalle a expliqué que les « bandits repentis » ont aidé les agences de sécurité dans l’opération qui a conduit au sauvetage des écolières de Jangebe.

La presse locale rapporte que le gouverneur a reçu les écolières vers 5 heures du matin à Gusau, la capitale de l’État.

Les 279 écolières, au lieu du nombre de 300 rapporté précédemment par les médias, ont été libérées saines et sauves.

« C’est le résultat de notre effort de paix et de la mise à mal de tous ceux qui disent qu’il n’y a pas de sécurité dans ce pays. Nous étions en discussion depuis vendredi avec les ravisseurs et nous sommes parvenus à un accord hier lundi à 16 heures pour que les filles soient libérées », a indiqué Bello Matawalle.

Selon lui, les écolières vont faire des tests médicaux et recevront une alimentation équilibrée de la part du gouvernement de l’État pour récupérer avant d’être rendues à leurs familles respectives.

« J’appelle les parents à ne pas retirer leurs enfants de l’école. Nous allons ainsi assurer une sécurité supplémentaire dans toutes les écoles. Nous remercions tous les médias pour leur soutien en ces temps difficiles », a déclaré le gouverneur.

Vendredi dernier, des hommes armés ont enlevé les filles de leur pensionnat à l’école secondaire publique de Jangebe, dans l’Etat de Zamfara, provoquant l’indignation nationale et internationale quant à la fréquence des enlèvements au Nigeria.

Cela a ravivé les souvenirs de l’enlèvement de plus de 200 écolières à Chibok en 2014, dont la plupart n’ont toujours pas été retrouvées.

Politique, santé, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Allemagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19, le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne et l’élection du prochain président de la CAF.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les relations entre le Maroc et l’Allemagne semblent atteindre un point de non-retour. En tout cas, la diplomatie marocaine vient d’annoncer la suspension des relations avec l’ambassade de ce pays européen.

Dans une lettre signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, les départements ministériels et les organismes sous leur tutelle sont priés de surprendre tout contact avec l’ambassade allemande et les organismes de coopération de ce pays.

La diplomatie marocaine explique cette décision par des désaccords profonds au sujet de questions fondamentales pour le royaume. Le chef de la diplomatie précise que toute dérogation à cette décision ne pourra se faire qu’après un accord préalable des Affaires étrangères, souligne le journal.

+Le Matin+ note que le Maroc, qui est le premier pays africain à avoir lancé sa campagne de vaccination, a déjà franchi le cap des 3,5 millions de personnes vaccinées et s’est mis à la même position que les plus grands pays de l’Union européenne (UE).

Le Royaume aura vacciné plus de 10% de sa population avant la fin de la semaine en cours. Expliquant les raisons de ce succès, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi, relève que le sujet du vaccin a été traité au Maroc dans une approche anticipative.

Il a rappelé dans ce sens que le Royaume avait, dès le mois de juin, entamé des discussions pour acquérir le vaccin, avant d’y parvenir à travers des accords commerciaux, que ce soit avec AstraZeneca ou avec Sinopharm. «Malgré la grande difficulté de s’approvisionner en vaccin, le Maroc a réussi à en acquérir des quantités importantes», s’est-il félicité en mettant en avant la culture de vaccination ancrée chez les Marocains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne serait particulièrement important dans l’ensemble des flux migratoires du Sud vers le Nord. En effet, représentant plus de 10.000 sur les 147.000 mineurs recensés dernièrement dans la péninsule ibérique, les Marocains représentent environ 7% de cette population.

Et sur les 19.000 mineurs irréguliers en provenance de l’Afrique, les enfants marocains représentent plus de 50%, selon des statistiques rendues publiques par la section espagnole de l’ONG Save the Children.

Ces mineurs, précise le quotidien, sont confrontés à d’énormes difficultés sur le territoire de la péninsule ibérique. Sans abris ou du moins sans habitat salubre, ils sont exposés à la pauvreté, à l’exclusion sociale, à la violence, rencontrent moult difficultés pour accéder aux soins, aux bancs de l’école et vivent constamment dans la peur. De même, révèle le rapport de cette ONG, ces mineurs en situation vulnérable ne disposent pas de protection sociale et sont souvent maltraités, ce qui les met en danger perpétuel et les expose au trafic d’êtres humains, surtout à la traite des enfants.

Au registre sportif, +Al Alam+ croit savoir que les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord : présenter un seul candidat lors de l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat.

Les négociations ont été menées par le président de la fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, qui a tenté durant 48 heures de rapprocher les positions des quatre candidats qui se sont finalement accordés à apporter leur soutien au Sud-Africain Patrice Motsepe.

En plus du soutien apporté à Motsepe, qui succèdera donc à Ahmad Ahmad à la tête de l’instance footballistique africaine, les négociations ont débouché sur les postes de premier et second adjoints de Motsepe, qui ont été « offerts » au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Ould Yahya. Trois candidats sur quatre se trouvaient à Rabat dimanche pour trancher la question de la succession d’Ahmad. Seul Ould Yahya est resté en Mauritanie, qui accueille actuellement la CAN-U20.

Sénégal : Macky Sall classe neuf forêts

Le Sénégal enregistre neuf nouveaux classements de forêts, rapporte Le Soleil ce mardi.Le quotidien national précise que c’est le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a pris cette décision de protéger ces forêts réparties dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud). Elles couvrent une superficie totale de de 84.726 hectares.

Ce classement est dicté par l’urgence d’inverser la lourde tendance à la déforestation avec ses conséquences.

« Compte tenu de la nouvelle priorité accordée à la conservation de la diversité biologique, illustrée notamment par le Programme de reboisement et de reforestation du Plan Sénégal Emergent (PSE), des efforts doivent être faits pour inverser la tendance de la dégradation de nos forêts », affirme le ministre de l’Environnement du Développement durable, Abdou Karim Sall, cité par Le Soleil.

Il rappelle qu’entre 1913 et 2019, 247 actes de classement ont été pris par les administrations forestières du Sénégal, quatre actes de déclassement et 34 autres abrogés.

La presse sénégalaise dissèque la convocation de Sonko par la justice

La convocation par le juge, demain mercredi, de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par une employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais de ce mardi.« Affaire Sweet Beauté-Convoqué par le juge demain à 9h, Sonko va-t-il répondre ? », s’interroge Vox Populi, rappelant que le leader de Pastef qui réfute la procédure de levée de son immunité parlementaire a déjà annoncé qu’il ne déférera pas devant le juge Seck.

Le journal ajoute que les avocats du député qui ont reçu la convocation ont récusé le juge du 8e Cabinet.

« Convoqué au Tribunal demain-Sonko face au juge Seck », renchérit Le Quotidien.

De son côté, Libération affiche « les péripéties d’une convocation » et souligne que le juge du 8e Cabinet est passé par la Section de recherches de la gendarmerie pour qui a contacté Me Khoureyssi Bâ.

« Le leader de Pastef devant le juge demain-Des partis politiques font bloc autour de Sonko. La médiation du collectif des religieux bute sur Adji Sarr. Le camp de Sonko fortement affaibli par les mandats de dépôts », détaille L’As à sa Une.

A propos des arrestations et de la convocation de Sonko, EnQuête estime que « ça sent le soufre ».

Ce quotidien informe que Karim Guèye, Dame Mbodj et Cie arrêtés samedi dernier alors qu’ils voulaient manifester sont libérés.

Parlant de « stratégie répressive contre Pastef et Cie », Sud Quotidien dissèque « ces risques du pèsent sur le pouvoir ».

Nos confrères donnent la parole à Momar Diongue, analyste politique qui affirme que « le régime en place joue avec le feu » en installant un climat de tension dans le pays.

Pendant ce temps, Walf Quotidien s’intéresse à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et s’exclame : « Vaccinés en premier-Au secours, les gros bonnets s’accaparent des doses ! »

EnQuête revient sur l’an 1 de la présence du coronavirus au Sénégal qui a détecté son premier patient le 2 mars 2020 et informe que le pays compte 34.732 cas.

Pour Le Quotidien, le Sénégal mise sur la vaccination, là où L’Observateur constate « une année si…vile ».

« Un an après le premier cas de Covid-19-Le Sénégal compte 34.732 malades, 29.161 guéris et 880 décès », rappelle Le Soleil.

Ce quotidien national consacre sa Une à la préservation de la biodiversité, informant que « Macky Sall classe 9 forêts », soit une superficie totale de 84.726 hectares dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud).

Législatives ivoiriennes: Amira, l’épouse de Lobognon, « au-devant » de la campagne

Amira Lobognon, la compagne de Alain Lobognon, député ivoirien incarcéré pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, est « au-devant » de la campagne pour les législatives dans la circonscription de Fresco, dans le Sud-ouest du pays, selon un habitant.

M. Alain Lobognon, candidat titulaire, « a une équipe de campagne, mais c’est sa femme qui est au-devant des choses », a dit M. Ouattara, un habitant de Fresco.

L’épouse de M. Lobognon bat campagne avec le suppléant, Nanan Koffi, parcourant hameaux et villages pour présenter sa vision.

Selon un prospectus, dont le contenu a été confirmé par un proche de M. Lobognon, député sortant, il est candidat pour « réclamer (entre autres) une représentation paritaire des communautés nationales à l’Assemblée nationale ».

Il veut en outre l’onction des siens pour se battre en vue d' »une commission électorale débarrassée des partis politiques » et « une réduction des circonscriptions électorales avec introduction de la proportionnelle aux élections législatives ».

Le député sortant de Fresco, Alain Lobognon, un proche du Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, affronte dans cette circonscription Philippe Legré, le candidat du RHDP, le parti au pouvoir.

Des échos faisaient état lundi d’une évacuation de M. Philippe Legré pour raison de santé, pendant que la campagne électorale est à son point culminant.

« On m’a dit effectivement qu’il a eu un malaise et qu’il a été évacué sur Abidjan », a indiqué M. Ouattara, rapportant des propos de sources concordantes locales.

La campagne pour les élections législatives s’achève le 4 mars 2021. Le scrutin est prévu le 6 mars prochain.

Côte d’Ivoire: ouverture du concours de recrutement des instituteurs adjoints

Le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé lundi, dans un communiqué, l’ouverture de la session 2021 du concours direct d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) pour le recrutement des instituteurs adjoints.

« Les inscriptions commencent le 1er mars 2021 et prennent fin le vendredi 23 avril 2021. Sont autorisés à se présenter, les ivoiriens titulaires du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC), âgés de dix-huit ans ( 18 ans) au moins et trente-six ans (36) au plus au 31 décembre 2020», précise le communiqué. 

Selon le calendrier des inscriptions de ce concours, l’inscription en ligne et le dépôt des dossiers de candidatures dans les Direction régionales de l’éducation nationale ( DREN) se feront du 20 mars au 23 avril 2021

Niger : l’opposant Hama Amadou placé sous mandat de dépôt

L’opposant Hama Amadou été emprisonné lundi à Niamey après trois jours de garde à vue.L’ancien Premier ministre a joué pour son rôle présumé dans les troubles ayant suivi la proclamation des résultats de la présidentielle au Niger, ont annoncé à l’AFP les services du procureur.

« il a été placé sous mandat de dépôt à (la prison de) Filingué »à Niamey sous « beaucoup de chefs d’accusation »,  dont « sa complicité » dans des manifestations et destructions de biens, selon ces services. 

Parmi les autres chefs d’inculpation qui pèsent sur sa tête figurent le délit « de propagande régionaliste » et de propos de nature à dresser les gens les uns contre les autres ».

D’autres personnes détenues en lien avec les troubles ayant suivi la proclamation des résultats provisoires du second tour la présidentielle du 21 février « ont également été placées sous mandat de dépôt »,  selon les services du procureur.

Football: les Eléphanteaux équipés pour la CAN des U17

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CNFIF) a remis lundi des équipements à la sélection nationale ivoirienne de football des moins de 17 ans (Eléphanteaux U17) qui participera à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17), un tournoi continental qui débutera le 13 mars prochain au Maroc.

«Vous ne partez pas seul au Maroc. Rien, ni personne ne doit vous faire peur. Le peuple de Côte d’Ivoire vous soutient. La victoire est dans vos mains, allez la chercher  », a dit aux Eléphanteaux, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Auparavant, Dao Lassina, le sélectionneur des Eléphanteaux U17 a fait savoir au CN-FIF qu’après trois semaines de préparation avec ses poulains, «nous sommes venus vous les présenter pour avoir vos bénédictions».

 De son côté, Arafat Doumbia, le capitaine des Eléphanteaux U17 a dit sa gratitude à Mme Gabala assurant que  « on ira chercher le trophée au Maroc s’il plaît à Dieu  ». La Côte d’Ivoire est logée dans le groupe A  de ce tournoi avec le Maroc, l’Ouganda et la Zambie. 

La coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (U17) est une compétition qui est organisée tous les deux ans par la Confédération africaine de football (CAF) et qui oppose les meilleures sélections africaines de cette catégorie.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mars 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Ethiopie : Washington préoccupé par la situation au Tigré

Les Etats-Unis sont gravement préoccupés par les atrocités signalées et la détérioration générale de la situation dans la région du Tigré en Ethiopie.Nous condamnons fermement les meurtres, les expulsions et déplacements forcés, les agressions sexuelles et autres violations et abus très graves des droits de l’homme par plusieurs parties que diverses organisations ont rapportées à Tigré, a déclaré dimanche le Département d’Etat américain dans un communiqué.

« Nous sommes également profondément préoccupés par l’aggravation de la crise humanitaire. Les Etats-Unis ont à plusieurs reprises incité le gouvernement éthiopien à souligner l’importance de mettre fin à la violence, d’assurer un accès humanitaire sans entrave au Tigré et de permettre une enquête internationale complète et indépendante sur toutes les violations des droits, abus et atrocités. Ceux qui en sont responsables doivent être tenus pour responsables », indique le communiqué.

Les Etats-Unis prennent acte des déclarations du 26 février du Bureau éthiopien du Premier Ministre et du Ministère des affaires étrangères promettant un accès humanitaire sans entrave, se félicitant du soutien international pour les enquêtes sur les violations et abus des droits de l’homme et s’engageant à rendre des comptes. La communauté internationale doit travailler collectivement pour faire en sorte que ces engagements soient tenus, selon le communiqué.

Le Département d’Etat américain a déclaré que le retrait immédiat des forces érythréennes et des forces régionales d’Amhara du Tigré était une première étape essentielle. Elles devraient être accompagnées de déclarations unilatérales de cessation des hostilités par toutes les parties au conflit et d’un engagement à permettre la fourniture sans entrave d’une assistance à ceux qui se trouvent au Tigré.

Les Etats-Unis sont déterminés à travailler avec la communauté internationale pour atteindre ces objectifs. A cette fin, l’USAID va dépêcher une équipe d’intervention en cas de catastrophe en Ethiopie pour continuer à fournir une assistance vitale.

« Nous demandons aux partenaires internationaux, en particulier l’Union africaine et les partenaires régionaux, de travailler avec nous pour faire face à la crise au Tigré, y compris à travers une action à l’ONU et dans d’autres organes pertinents », a conclu le Département.

Le Maroc suspend tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat

Le ministère marocain des Affaires étrangères a adressé, lundi, une lettre au Chef de gouvernement et à l’ensemble des membres du gouvernement marocain dans laquelle, il annonce la suspension de tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat.« En raison des malentendus profonds avec la république fédérale d’Allemagne au sujet des questions fondamentales du Royaume du Maroc, les départements ministériels de l’ensemble des organismes qui relèvent de leurs tutelles sont priés de bien vouloir suspendre tout contact, interaction, ou action de coopération, en aucun cas ou sous aucune forme aussi bien avec l’Ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liés », lit-on dans cette correspondance, dont APA détient une copie.

Et d’ajouter que « toute dérogation à cette suspension ne pourra se faire que sur la base d’un accord préalable explicite du ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger ».

« Dans ce cadre, il y a eu lieu de noter que le ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a, également pris la décision de suspendre tout contact ou démarche avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc », souligne la même source.

Maroc: La Jordanie va ouvrir un Consulat général à Laâyoune

La Jordanie devrait inaugurer jeudi prochain son Consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, a appris APA de source diplomatique.Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 3e pays du Golfe et du 4e pays musulman à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait reçu, le 19 novembre 2020, un appel téléphonique du Roi Abdallah II de Jordanie qui a exprimé au Souverain marocain le souhait du Royaume Hachémite de Jordanie d’ouvrir un Consulat général à la ville marocaine de Laâyoune, avait annoncé un communiqué du Cabinet royal.

La mise en place des dispositions nécessaires à cet effet seront coordonnées par les ministères des Affaires étrangères des deux pays, selon la même source.

Zimbabwe : le vice-président démissionne pour une affaire de mœurs

Le co-vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, a démissionné lundi, à la suite de fuites de conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec des femmes mariées.Mohadi a déclaré que sa décision de démissionner était le résultat d’un « pèlerinage d’introspection » et visait à lui donner un « espace pour traiter mes problèmes en dehors de la sphère gouvernementale ».

« A la suite de la désinformation autour de mes prétendues unions immorales, maladroitement orchestrée par les médias, je démissionne de mes fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe en vertu de l’article 96 (2) de la Constitution du Zimbabwe (n° 20), loi de 2013 avec effet immédiat », a ajouté Mohadi.

Dans l’une des conversations audio divulguées, une personne ressemblant à Mohadi aurait invité sa prétendue amante mariée à venir à son bureau afin qu’ils puissent entretenir des relations intimes.

L’ancien vice-président, cependant, a insisté sur le fait qu’il était innocent et qu’il était victime de « distorsion de l’information, de clonage de voix et de menaces et de sabotage politique ».

Présidentielle tchadienne : le principal opposant jette l’éponge

Le principal opposant au régime de Idrissa Deby, Saleh Kebzabo, a retiré lundi sa candidature de la présidentielle du 11 avril prochain.Le patron de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), accuse le président Idriss Déby Itno, favori pour un sixième mandat, d’intimider ses rivaux par l’usage de la force.

Cette décision est intervenue au lendemain d’une tentative d’arrestation par l’armée à N’Djamena de Yaya Dillo Djerou, un autre candidat déclaré, qui s’est soldée par la mort d’au moins deux personnes à son domicile.

L’opposant dénonce « le climat d’insécurité et de terreur qui entachera la campagne électorale pour les candidats » qui vont affronter celui du Mouvement patriotique du salut (MPS) « , le parti présidentiel qui dirige le Tchad d’une main de fer depuis plus de 30 ans.

En conséquence, le parti de Saleh Kebzabo, « décide de se retirer purement et simplement du processus électoral pour ne pas avoir à servir de caution à la mascarade qui se prépare sur une grande échelle. »

L’ancien journaliste était classé troisième lors de sa première participation à une présidentielle en 1996. Il soutiendra l’actuel président durant l’entre deux-tours avant d’entrer même dans son gouvernement, occupant plusieurs portefeuilles ministériels.

En 1999, il claque la porte et décide de se présenter sans succès contre Idriss Deby lors des scrutins présidentiels de 2001, 2006 et 2016, où il était arrivé deuxième avec 12,8% des voix.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi reçoit la première injection du vaccin contre la Covid-19

Le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a reçu lundi à Abidjan la première injection du vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca/Oxford, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination.

Trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax, la Côte d’Ivoire est le premier pays à lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins du mécanisme Covax.  

Le lancement officiel de cette campagne nationale de vaccination a eu lieu au Centre de vaccination contre la Covid-19 au Parc des sports de Treichville, cité cosmopolite, dans le Sud d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers.

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo, a salué le leadership des autorités ivoiriennes, invitant les personnes cibles à se faire vacciner car « ce vaccin est efficace et il nous a montré partout ailleurs un impact positif sur la pandémie de Covid-19 ».

« Dans le contexte épidémique mondial actuel, se faire vacciner est plus qu’un geste personnel, c’est un acte de santé public, de solidarité et de charité envers les plus vulnérables, et un geste de salut public pour les économies en souffrance », a-t-il dit.

M. Patrick Achi qui a nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cette campagne, a indiqué qu’outre ces 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford, la Côte d’Ivoire en recevra « 1,5 million autres prochainement ».

Le pays envisage d’acheter des millions d’autres doses sur ses ressources propres pour être à même de vacciner chaque citoyen qui en aura besoin, a ajouté M. Patrick Achi, exhortant les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Après la pré-qualification de certains vaccins par l’OMS, la Côte d’Ivoire a déjà homologué trois vaccins à travers son agence de régulation pharmaceutique, a fait savoir le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé. 

La première phase de vaccination concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase. 

Cette campagne, selon le ministre de la Santé, vise 70% de chaque cible identifiée. Et la cible prioritaire est estimée à environ 5,670 millions personnes et représente 20% de la population totale.

Il a souligné que cette cible est composée en deux phases, la première concerne 3% de la population totale, regroupant le personnel de santé, des forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants. La phase deux concerne 17% de la population totale et vise les personnes âgées de plus de 50 ans, les porteurs de pathologies chroniques et les voyageurs.

Poursuivant, il a mentionné que « le pays se propose d’étendre la vaccination à la population carcérale et aux personnes âgées de 18 à 49 ans, constituant ainsi la troisième phase. La population de cette phase est estimée à près de 14 millions, soit environ 49,3% de la population totale ». 

Les coûts opérationnels relatifs à cette campagne seront supportés par le pays et ses partenaires. Le ministère de la Santé prévoit plus de 19, 6 millions qui seront vaccinés contre la Covid-19, soit environ 69,4% des populations totales. 

Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. Pour cette première phase, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

La campagne devrait se dérouler sur une période de dix jours, soit du 1er au 10 mars 2021. Après le palais des sports, la campagne devrait se déployer progressivement à l’hôpital militaire d’Abidjan et dans d’autres sites. 

Le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia, le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Touré et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou se sont également faits vacciner. 

L’Ethiopie a réduit de 10% ses importations de véhicules (ministre)

Les voitures importées en Ethiopie ont vu leur nombre réduit de 10% au cours des six derniers mois.Selon le ministère du Commerce éthiopien, la nation de la Corne de l’Afrique a importé pour 10,7 millions de dollars de véhicules au cours du premier semestre de cette année budgétaire qui a débuté le 8 juillet 2020.

Le montant en dollars dépensé pour l’achat des véhicules s’est avéré dix fois inférieur aux plus de 105 millions de dollars dépensés par le pays pour les voitures importées l’an dernier, pour la même période.

La taxe d’accise élevée et la pandémie de Covid-19 ont été attribuées à la baisse du nombre de véhicules importés dans le pays.

Le gouvernement a perçu 4,9 milliards de birr de droits d’accise sur les voitures importées au cours de ce premier semestre de cette année budgétaire, soit une baisse de 20% par rapport à qu’il avait envisagé de tirer de cette activité.

En conséquence, le prix des véhicules neufs et d’occasion a augmenté sur le marché local, après que le gouvernement a perçu un droit d’accise de 500% sur les véhicules d’occasion importés.

De même, les importations de carburant ont diminué. Le pays a importé 37% de moins de carburant par rapport aux 147 millions de dollars de carburant importé au cours du premier semestre de l’année dernière.

Le fisc et les services des douanes de l’Ethiopie affirment que les véhicules commerciaux et privés importés dans le pays sont soumis à cinq types de taxes. Cependant, malgré la lourde charge fiscale, le nombre de voitures importées avait augmenté avant 2018.

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

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Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

Deux Rwandais nommés à la Cour de justice d’Afrique de l’Est

Deux juges du Rwanda vont siéger à la Cour de justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).Le sommet des chefs d’État de cette organisation régionale a nommé ce week-end de nouveaux juges dont deux magistrats rwandais.

 Il s’agit de l’ancien procureur général rwandais, Richard Muhumuza, nommé à la section de première instance de la CAE et d’Anita Mugeni qui siègera sur le banc de la chambre d’appel de la Cour.

Les autres juges de la division de première instance de la Cour sont Yohane Bakobora Masara, Richard Wabwire Wejuli, Nestor Kayobera et Kathurima M’inoti.

Le sommet a également nommé Nestor Kayobera président du tribunal, Geoffrey Kiryabwire vice-président, Yohane Bakobora Masara juge principal et le juge Audace Ngiye juge principal adjoint.

Par ailleurs, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également nommé le Kényan Peter Mathuki au poste de secrétaire général du bloc régional, succédant ainsi au Burundais Liberat Mfumukeko, qui a terminé son mandat de cinq ans.

Lors du sommet, Kagame a été remplacé par son homologue kenyan Uhuru Kenyatta à la présidence du sommet pour l’année à venir.

La CAE comprend six nations, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. La République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie sont candidates pour rejoindre l’organisation.

Ghana: la première dose de vaccin Covax injectée à Nana Akufo

Le président ghanéen a reçu une première injection du vaccin Oxford/AstraZeneca ce lundi à l’hôpital militaire 37 d’Accra, la capitale.Nana Akufo-Addo, 76 ans, est ainsi devenu la première personne à se faire vacciner par les doses du dispositif Covax, selon les images diffusées en direct par la télévision nationale ghanéenne. « Il est important que je donne l’exemple et montre que ce vaccin est sûr », a déclaré le chef de l’État.

Le Ghana a reçu, mercredi dernier, la première livraison mondiale de vaccins Covax. Cette initiative vise à permettre un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 dans 200 pays à faible revenu.

Covid-19 : l’Afrique du Sud assouplit son confinement

Les restrictions liées au coronavirus sont assouplies en Afrique du Sud.Près d’un an après avoir placé le pays en confinement stricte à cause de la pandémie de Covid-19, le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1.

Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’Etat sud-africain a déclaré que son pays « est désormais clairement sorti de la deuxième vague » de la Covid-19.

« Les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à diminuer régulièrement », a-t-il annoncé.

Il a révélé que l’Afrique du Sud a enregistré un peu moins de 10.000 nouvelles infections au cours de la semaine dernière, contre plus de 40.000 cas enregistrés en janvier dernier.

Il a toutefois averti que si les restrictions ont été assouplies en raison d’une chute des nouveaux cas de Covid-19, les autres Sud-Africains ne devraient pas baisser leur « garde » par crainte d’une éventuelle troisième vague.

« En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que ces nouvelles mesures des restrictions permettraient de créer une atmosphère plus propice pour les activités commerciales dans l’espoir que les entreprises reviennent à leurs plans d’affaires pour réemployer ceux qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie et créer plus d’emplois pour l’économie.

Il a toutefois rappelé à ses compatriotes que les protocoles de prévention sont toujours en vigueur et que ceux qui ne portent pas de masque en public seraient arrêtés ou contraints de payer une amende pour ne pas avoir protégé les autres de la maladie.

Dans le cadre du niveau 1 des restrictions de confinement, les heures de couvre-feu actuelles passeront de minuit (22 : 00 GMT) à 4 heures du matin, soit une heure plus tard qu’au niveau 3.

Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont autorisés, mais sous réserve de limitations de nombre de participants, du respect de la distanciation physique et d’autres protocoles sanitaires.

La vente d’alcool sera désormais autorisée selon les dispositions normales des licences.

La Covid-19 a coûté la vie à 49.000 personnes en Afrique du Sud depuis son apparition en mars 2020, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Législatives ivoiriennes: Hamed Bakayoko appelle à des élections apaisées

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui séjourne à Paris en France depuis une dizaine de jours pour des raisons médicales, a appelé lundi les candidats aux législatives ivoiriennes à œuvrer pour une campagne et une élection apaisée.

« (…) Pour les élections législatives du 06 mars, j’encourage tous les candidats à œuvrer pour une campagne et des élections apaisées », a écrit le chef du gouvernement ivoirien sur son compte officiel Facebook.

M. Bakayoko dont le séjour en France avait suscité beaucoup d’inquiétudes en Côte d’Ivoire, réagit ainsi officiellement pour la première fois depuis son départ.

 Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

L’affaire Sonko se maintient dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viols par une employée d’un salon de massage, et dont l’immunité parlementaire a été levée vendredi dernier.Traitant des « complots supposés » dans l’affaire Ousmane Sonko, Sud Quotidien constate que « le pouvoir (est) à l’offensive » avec la sortie médiatique de plusieurs responsables de son camp.

C’est ainsi que Seydou Guèye, ministre conseiller et porte-parole du pouvoir soutient que «ni l’Etat, ni l’Apr, encore moins Benno Bokk Yakaar, ne sont mêlés à cela ».

« L’Apr a autre chose à faire que de comploter contre qui ce se soit », affirme le député Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale.

Pourtant, Dr Momar Thiam, spécialiste en communication parle de « personnes capables d’aller commettre des faits pour faire plaisir au prince ».

Sur cette affaire Sonko-Adji Sarr, Le Quotidien note « des arrestations dans les rangs » et informe qu’un policier et un gendarme soupçonnés de renseigner le leader du parti Pastef sont mis à la disposition de la Brigade prévôtale, là où deux autres policiers sont sous surveillance.

« Dame Mbodj et 19 autres personnes interpelées samedi dernier) » alors qu’ils voulaient manifester à la Place de l’Indépendance, au centre-ville de Dakar, la capitale, poursuit Le Quotidien.

Faisant le bilan de ces arrestations, Libération souligne que « rien qu’à Dakar, au moins 47 soutiens de Sonko ont été placés en garde à vue entre vendredi et samedi ».

Cela pousse, selon L’Observateur, « des religieux au salon d’écueils » en faisant la médiation dans cette affaire.

« Ce que Sonko a dit à Abbé Jacques Seck, Mame Matar Guèye et Cie. Adji Sarr rencontrée aujourd’hui à sa nouvelle adresse dakaroise », révèle le journal.

« Médiation de religieux-Abbé Jacques Seck et Mame Mactar Guèye au domicile de Sonko », renchérit L’As, dans lequel journal, Seydou Guèye affirme : « Force reste à la loi ».

A sa Une, EnQuête indique : « Répressions, menaces, actes de vandalisme…Jeu de terreur ».

Nos confrères notent que face aux actes de vandalismes et menaces des pro-Sonko, l’Etat oppose une répression sans précédent. « La guerre se mène dans les rues, dans les médias et sur les réseaux sociaux. La maison du député Seydou Diouf attaquée, hier, avec des cocktails Molotov », poursuit EnQuête.

Le Soleil s’intéresse à l’initiative Covax contre la Covid-19 avec ces « 324.000 doses (de vaccins) attendues mercredi » au Sénégal qui a réceptionné, hier, des consommables.

« Malgré la vaccination de 25.653 personnes, le coronavirus continue de faire des ravages », écrit L’As.

LDC : Le WAC s’impose largement face aux sud-africains du Kaizer Chiefs (4-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est imposé, dimanche à Ouagadougou, face à son homologue sud-africain du Kaizer Chiefs sur le score large de 4 à 0, pour le compte de la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique de football.Les réalisations du club marocain ont été l’œuvre de Mohamed Ounajjem à la 7ème minute avant que son coéquipier Ayoub El-Kaabi ne double la mise à la 44ème minute du jeu.

En deuxième période, l’attaquant du Wydad inscrit le 3ème but à la 86è et Yahya Jabrane clôture ce festival de buts à la 90ème minute sur penalty.

Après cette victoire, le Wydad de Casablanca conforte sa position en tête du classement avec 6 points.

Pour rappel, cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

Approchée par la fédération marocaine de football, la fédération Burkinabè de Football (FBF) avait envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF) une lettre d’approbation pour accueillir la rencontre sur le stade du 4 août d’Ouagadougou.

Côte d’Ivoire : l’effondrement d’un immeuble fait trois blessés graves à Abobo

Un immeuble s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi à quelques encablures du 14ème arrondissement d’Abobo dans le nord d’Abidjan faisant trois blessés graves , a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon la plate-forme numérique de la police nationale ivoirienne dénommée « Police Secours», il s’agit d’une partie d’un bâtiment abritant un dépôt de gaz. A en croire cette même, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la police sont à pieds d’œuvre pour secourir les rescapés. 

En novembre dernier, rappelle-t-on, un immeuble s’était effondré à Abobo baoulé dans la même commune d’Abobo au nord d’Abidjan occasionnant la mort de trois personnes.

L’icône du cinéma égyptien Youssef Chaabane n’est plus

Par Mohamed Fayed – Le fameux acteur égyptien Youssef Chaabane est décédé, dimanche à l’âge de 90 ans, des suites de son infection par le nouveau coronavirus (Covid-19).Le syndicat égyptien des acteurs professionnels a, à cet effet, déploré la mort du « grand artiste » Youssef Chaabane, décédé après sa lutte contre la maladie suite à son infection par le nouveau coronavirus, laissant derrière lui un grand héritage en s’illustrant dans plusieurs œuvres artistiques cinématographiques, notamment « Ma’boudat Al jamahir », « Al Asdiqaa Atalata », « Marati Moudir ‘Am », « Al Massajin Atalata » ou encore « Miramar ».

Né au Caire, en juillet 1931, la star du cinéma égyptien a présenté de nombreuses œuvres télévisées et cinématographiques.  Il a également été nommé doyen des acteurs égyptiens pendant deux mandats consécutifs, de 1997 à 2003.

Feu Youssef Chaabane a débuté sa carrière cinématographique en 1961 dans le film « Fi Baytina Rajol » réalisé par Barakat, qui avait réuni une constellation de stars du septième art de l’époque en Egypte, comme Rochdi Abaza, Omar Sharif ou encore Hassan Youssef.

Il avait également réalisé un grand succès dans le Drama télévisé et participé dans quelque 130 séries, comme « Al Mal Wal Banoun », « Layali Al Hilmiya » et la fameuse série « Raafat Al-Haggan », suivie par presque tous le public arabe.

Le Repprelci lance une caravane de lutte contre les fake news en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a lancé, samedi, la première édition de la caravane de sensibilisation et de lutte contre les fake news dont la première étape a été accueillie dans la commune populaire d’Abobo, au nord d’Abidjan.

Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre du projet de fact checking (vérification des faits) du Repprelci dénommé ivoirecheck sillonnera plusieurs communes et villes du pays pour aller au contact de la population en la sensibilisant et la formant sur les techniques et outils de vérification de l’information afin d’éviter les fake news (fausses informations) notamment sur les réseaux sociaux.

Ivoirecheck est un prolongement des activités de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), un organe technique d’autorégulation du Repprelci.

Dans la commune d’Abobo, l’équipe du Repprelci a  été accueillie, samedi soir, au Grin Solidarité (groupe informel de jeunes qui se réunissent quotidiennement autour du thé) du quartier Banco-Anador Cité Verte où dans une présentation interactive, les journalistes Elisée Bolougbeu et Mamady Kébé ont sensibilisé et formé les participants sur les techniques et outils de vérification de l’information.

«C’est une action citoyenne que nous menons à l’effet de contribuer à l’éducation de la population aux médias et à l’information qui est aujourd’hui une nécessité impérieuse pour éviter de s’alimenter de fake news sur les réseaux sociaux avec leurs corollaires de conséquences parfois dramatiques sur la cohésion sociale» a expliqué le président du Repprelci, Lassina Sermé.   

De la loi de 2017 portant régime juridique de la presse à la loi sur la cybercriminalité en passant par l’historique, la nature des fake news et les intentions de leurs auteurs, les formateurs  ont dans une approche alliant la théorie à la pratique, passé au peigne fin ce fléau que constituent les fake news.

« Il s’agit d’apprendre à la population la manière dont elle peut vérifier une information à travers des outils très simples à utiliser comme Google image et TinEye », ajouté M. Sermé, soulignant que «nous avons choisi cette période pour le lancement de la première édition de cette caravane parce que nous avons remarqué qu’en Côte d’Ivoire les périodes d’élections sont favorables à la floraison des fake news ».

Le corps électoral ivoirien est convoqué aux urnes le samedi 06 mars 2021 pour élire 255 députés à l’Assemblée nationale. Du 26 février au 04 mars 2021, les candidats sont en campagne pour s’attirer les faveurs des électeurs.

 Très attentifs, les participants constitués de jeunes, femmes et de personnes âgées ont avoué après la séance avoir été édifiés sur cette thématique de lutte contre les fake news.

«Moi particulièrement, j’ai été édifié par cette sensibilisation. Il y a beaucoup de choses dont je n’avais aucune idée. Mais avec cette formation, j’ai désormais une petite idée sur ce qu’il faut pour vérifier une information», a renchéri Bakary Samaké, enseignant à la retraite, s’engageant à sensibiliser à son tour son entourage sur les méfaits des fake news.

« Nous saluons cette initiative du Repprelci qui est très importante. C’est pourquoi nous allons solliciter cette association à venir nous former encore », s’est félicité l’aîné du Grin Solidarité, Hamed Koné.  

« Vous avez constaté de vous-mêmes l’engouement que cette formation a suscité dans notre quartier. C’est dire que le besoin était réel. Nous nous engageons à prendre le relais de la sensibilisation », a conclu Mahama Ouattara, le Secrétaire général du Grin Solidarité, par ailleurs enseignant de mathématiques.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.  

Vol AF703: la famille de l’adolescent ivoirien attend les résultats de l’enquête

La famille de Laurent-Barthélemy Ani Guibahi, un adolescent ivoirien, retrouvé mort à l’aéroport de Roissy, dans le puits du train d’atterrissage du vol AF703 d’Air France reliant Abidjan-Paris, attend toujours les résultats de l’enquête judiciaire un an après sa mort.

Au terme d’une liturgie d’hommage à l’adolescent, samedi à Abidjan, à la Maison de la communauté catholique Saint’Egidio à Treichville, M. Marius Ani Oulakolé, son géniteur, a dit à la presse que la famille est en attente des résultats de l’enquête judiciaire. 

Cette messe liturgique, marquant la levée du deuil, selon la tradition dans la religion catholique, a été officiée par le Père Didier Tshibangu, en présence des parents et amis de la famille de l’adolescent dont la photo était exposée au bas de la chaire.    

Visiblement touché par la disparition de son fils, M. Marius Oulakolé, a laissé entendre qu’il souhaitait que « la vérité soit sue et connue à la suite de cette tragédie, qu’on nous dise ce qui s’est passé (car) c’est l’enquête qui va nous éclairer sur la situation ».   

Jusqu’aujourd’hui « toute notre peine et notre difficulté (sont) liées à la disparition de notre enfant », a-t-il affirmé, relatant que « depuis le drame, la situation va de mal en pire parce que suite à la tragédie, je n’ai plus eu le courage de continuer mes activités que je faisais avant ».

Brillant en mathématique et physique, Barthélémy empruntait le chemin de son père, un doué dans ces deux disciplines. Malheureusement, son père va arrêter les études en classe de terminale. Répétiteur en sciences physiques et mathématiques, il aide des élèves dans ces matières. 

« Chaque jour qui passe, c’est la douleur qui s’enfonce, et ce de jour en jour dans le cœur de la famille, des parents », avoue le père de l’adolescent qui veut « faire en sorte qu’un drame pareille ne se reproduise plus jamais ».

Pour ce faire, il envisage à travers un certain nombre de programmes d' »aller sensibiliser les enfants par rapport aux dangers qui minent leur milieu », et leur faire savoir que « le bonheur tant recherché partout ailleurs peut se trouver ici (dans leur pays) » grâce à leur abnégation et leur ardeur au travail.  

Toutefois, dira-t-il, il faudra un « apport de nos autorités qui accompagneraient nos enfants dans leurs rêves » afin qu’ ils ne tentent pas des aventures suicidaires en cherchant à migrer vers l’Occident via des voies risquées.  

M. Ghislain Adou, chargé d’études au ministère des Transports, représentant le ministre, a assuré que « l’enquête effectivement a débuté », avant d’ajouter « nous restons toujours en attente des résultats et les procédures sont en cours au niveau du Cabinet du procureur de la République ».  

Après avoir témoigné « la compassion du ministre à la famille suite aux événements survenus », il a rassuré que le ministère reste aux côtés de la famille.Et, depuis la survenance de cet incident, le ministre n’a ménagé aucun effort pour accompagner la famille.  

« Notre vœux est que plus jamais pareille événement ne se reproduise dans notre pays. C’est pourquoi les mesures de sécurité en vigueur sur la plateforme aéroportuaire ont été renforcées », a-t-il poursuivi.  

Selon une source familiale, une autopsie  a été réalisée en France et les résultats ont été remis au procureur de la République de Côte d’Ivoire. En outre, la famille du défunt a déposé une plainte contre x afin qu’il soit recherché celui qui a conduit l’enfant à l’aéroport d’Abidjan. 

« Nous avons le devoir de garantir une vie aux enfants. (C’est pourquoi) nous nous sommes mis debout pour dire que la vie compte quelle que soit la situation », a déclaré le Père Tshibangu pour qui « tout être humain est un frère (…), et a donc besoin de notre attention ». 

« Fais lui découvrir l’immensité de ton amour seigneur et ouvre lui les portes de ton royaume au nom de Jésus », a prié le Père Tshibangu, rendant l’âme du défunt à Dieu dans l’espérance de le voir ressuscité le jour de la rédemption. 

La compagnie aérienne Air France avait, dans un tweet, écrit à la suite de la découverte du corps avoir vu un « passager clandestin dans le puits du train d’atterrissage de l’appareil effectuant le vol AF703 reliant Abidjan à Paris Charles De Gaulle le 7 janvier 2020».  

Ani Guibahi (14 ans) était élève en classe de  4e 2 au Lycée municipal Simone Ehivet Gbagbo de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, un établissement d’enseignement secondaire. Selon ses condisciples, il rêvait de « voyager et devenir un grand footballeur ». 

Nigeria : énième libération d’otages

Les autorités locales ont annoncé, ce samedi 27 février, la libération de 42 personnes enlevées il y a plus d’une semaine dans un établissement scolaire.L’histoire bégaie au Nigeria. Dans cette puissance de l’Afrique de l’Ouest, des groupes armés font souvent irruption dans des écoles pour kidnapper élèves et enseignants.

En 2014, l’enlèvement par la secte islamiste Boko Haram de plus de 200 filles dans un lycée de Chibok (nord) avait ému le monde entier. A travers le slogan « Bring back our girls » (Ramenez nos filles, en anglais), la planète s’était mobilisée pour leur libération.

Le phénomène s’intensifie depuis lors. Dans la nuit du 16 au 17 février, 27 élèves, 3 professeurs et 12 membres du personnel du pensionnat public d’enseignement secondaire de Kagara (centre-ouest) en ont fait les frais.

Si les otages de Kagara ont pu recouvrer la liberté, d’autres attendent d’être secourus. En effet, 317 jeunes filles de l’État de Zamfara (nord) ont disparu le 26 février. Selon la presse locale, une opération de sauvetage est en cours.

Critiqué pour sa gestion de la situation sécuritaire dans le nord, Muhammadu Buhari n’entend pas céder face aux « bandits ». Mais le président nigérian s’est-il donné les moyens d’endiguer ce phénomène ? Rien n’est moins sûr.

Pour les bandes armées qui sévissent dans cette partie du pays, les rapts sont un moyen rapide d’avoir de l’argent. Certains d’entre eux seraient même devenus les pourvoyeurs d’otages à des groupes jihadistes présents dans le nord-est.

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de réinsertion des filles-mères à Alépé

L’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, une organisation œuvrant dans le social, a lancé samedi à Alépé ( à une quarantaine de km au nord-est d’Abidjan) sa deuxième cohorte de formation dénommée « Pro-girls fellowship 2021», un programme visant la réinsertion et la formation des filles-mères.

« C’est un programme qui cible les filles-mères qui ont entre 14  et 25 ans et qui sont en situation de précarité, c’est-à-dire qui viennent de familles défavorisées et qui aimeraient reprendre leur vie en main. Autrement dit, ce programme cible celles qui veulent retourner à l’école ou apprendre un métier», a expliqué à APA, Aicha Traoré, la présidente de l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire en marge de ce lancement. 

Poursuivant, Mme Traoré a précisé que   «notre rôle au cours des quatre prochains mois, c’est de leur ( filles-mères) donner des formations principales en entrepreneuriat et leadership féminin, en  développement de la petite enfance, en  montage de projets pour qu’elles puissent avoir des outils nécessaires pour reprendre cette vie dont elles ont tant envie». 

Par ailleurs, elle a souligné que son association entend accompagner une vingtaine de filles-mères de la localité d’Alépé et sélectionner une dizaine d’entre elles après quatre mois pour les accompagner sur leurs projets pendant un an. 

 « Nous les aidons à trouver le financement. On ne donne pas l’accompagnement financier. C’est un accompagnement technique qu’on assure », a ajouté Mme Traoré. 

Après la ville d’Alépé, a-t-elle conclu, son association mettra le cap sur Yamoussoukro ( centre ivoirien) et ira  à Man ( Ouest) et à Korhogo ( Extrême nord) où elle aidera plusieurs autres filles-mères à se réinsérer dans la société.