La Chambre des représentants libyenne tend à former un gouvernement provisoire restreint

La Chambre des représentants tend à former un gouvernement provisoire restreint comprenant des compétences représentant les différentes régions libyennes, a souligné, vendredi à Rabat, le président de la Chambre des représentants libyenne Aguila Saleh.Lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable libyen a indiqué que l’institution législative de son pays tiendra une séance pour accorder confiance au gouvernement provisoire, relevant que lors de cette réunion le parlement décidera, en toute liberté, de ce qu’il considère dans l’intérêt du pays. En lui accordant la confiance, le gouvernement sera approuvé par le pouvoir législatif élu dans le pays, a-t-il dit.

Cette étape en Libye est celle de règlement des différends entre les différentes parties libyennes, a poursuivi M. Saleh, notant que le gouvernement provisoire doit inclure des compétences de toutes les régions du pays, et que chacun doit participer au pouvoir pour sortir de la crise.

La Chambre des représentants libyenne souhaite que le gouvernement provisoire réponde aux besoins du peuple libyen en matière de nourriture, de médicaments et de liquidité, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de respecter ce qui a été convenu au Maroc au sujet de la nomination à des postes de souveraineté.

Après avoir relevé que la Libye a fait face, depuis le début de la crise, à des problèmes, à des ingérences étrangères et à des tentatives de semer la discorde entre les parties, M. Saleh a fait observer qu’une initiative basée sur le partage du pouvoir exécutif et des postes de souveraineté entre les trois provinces du pays a été proposée en avril 2020, et sera mise en œuvre dans les prochains jours.

Maroc : le chiffre d’affaires consolidé du port Tanger-Med s’élève à plus de 271 millions de dollars en 2020

Le chiffre d’affaires consolidé du pôle portuaire Tanger-Med pour l’année 2020 du pôle portuaire est de 271,1 millions de dollars (2,418 milliards DH), en hausse de 1% par rapport à 2019, annonce vendredi l’autorité du port Tanger-Med dans un communiqué.Sur le quatrième trimestre 2020, le chiffre d’affaires s’est établit à 72,7 millions de dollars (649 millions DH), au même niveau que le quatrième trimestre de 2019.

L’activité portuaire du 4ème trimestre 2020 du pôle portuaire Tanger Med a été marquée par la croissance des principaux indicateurs de l’activité portuaire : 5.77 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) ont été manutentionnés à fin Décembre 2020 (soit +20% par rapport à 2019), et 1,3 millions de conteneurs EVP ont été manutentionnées sur le 4ème trimestre 2020 (soit +25% par rapport à 2019), précise la même source.

La performance en conteneur réalisée à fin 2020 représente un trafic jamais encore atteint par les ports du bassin méditerranéen. De même, la barre de plus de 500.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée à 5 reprises en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre 2020 de 553 164 conteneurs EVP traités.

Concernant le trafic des camions TIR, 357.331 unités ont été traitées à fin décembre 2020, un niveau semblable par rapport à 2019, et 103.684 unités ont été traitées sur le 4ème trimestre 2020, soit plus 9% par rapport à 2019, relève le communiqué.

La levée de l’immunité parlementaire de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la levée sans surprise de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols répétés et menaces de mort.« La majorité livre Sonko au juge sans coup férir » titre Vox Populi, qui précise qu’après des débats houleux, l’opposition quitte l’hémicycle au moment du vote. 90 députés ont voté pour la levée de l’immunité parlementaire, un contre et deux se sont abstenus soutient le journal.

Pour Le Quotidien, « Sonko (se trouve) entre quatre mains ». Le leader du Pastef est pris dans l’étau de la Section Recherches, le Procureur, l’Assemblée, et le juge.

« Sonko livré » barre à sa Une Walf Quotidien, qui souligne que la majorité a boycotté le vote. « Le centre ville bunkerise, guérilla humaine entre Dakar, Rufisque et la banlieue » informe le journal.

Pour L’AS, « l’étau se resserre contre Ousmane Sonko ». L’opposition refuse de prendre part à une « mascarade » et boude le vote.

Pour le journal Sud Quotidien, « l’Assemblée nationale pose le dernier acte » en procédant à la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef qui pourrait bientôt faire face au juge.

Arrestations de ses proches et levée de son immunité parlementaire, EnQuête parle de « vendredi noir pour Pastef ». Le journal indique que 17 femmes et cinq étudiants members du Parti ont été arrêtés dans la journée d’hier.

L’immunité parlementaire de l’ancien Inspecteur des Impôts levée, le juge peut « « convoquer et entendre Ousmane Sonko » informe L’Observateur.

Les Échos annoncent que « Sonko sera bientôt devant le juge de gré ou de force ». Le leader du Pastef risque la prison, tout comme le propriétaire du salon informe le journal. Le Procureur a requis le mandat de dépôt contre X renchérît le journal.

Libération est revenu sur les arrestations de Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Clédor Sène poursuivis pour « les délits d’association de malfaiteurs, provocation aux crimes et délits, organisation d’un mouvement insurrectionnel ».

Le journal informe que le « dossier est encore criminalisé ». Guy Marius Sagna « explose » de colère devant le juge tandis que Clédor avoue « avoir détruit son téléphone lors de son interpellation pour protéger les fonctionnaires qui le renseignent sur le pétrole.»

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

La gestion marocaine de la crise pandémique et l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, de la situation épidémiologique, le soutien aux start-up africaines et l’appui au programme de réponse du HCR, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie éco+ écrit que dans tout process de changement, le paramètre temps est crucial, notant que le meilleur exemple en est l’excellente gestion de la pandémie dont a fait preuve le Maroc de bout en bout, depuis le début de la crise.

Quand, en mars, l’Etat marocain avait décidé et annoncé illico des mesures restrictives drastiques comme la fermeture des écoles et des frontières, beaucoup d’observateurs au Maroc et d’ailleurs avaient jugé ces décisions trop radicales et disproportionnées, rappelle la publication, ajoutant que les semaines et mois qui suivent ont finalement donné totalement raison à cette réactivité. Quand, au mois d’octobre et novembre, le ministère de la santé avait démarré les préparatifs des équipes pour le dispositif de la vaccination, alors que le vaccin n’étaient même pas encore fabriqués, d’aucuns y voyaient un simple effet d’annonce, ajoute l’hebdomadaire.

« Aujourd’hui, au regard de la reconnaissance mondiale de l’excellente prestation marocaine en termes de vaccination contre la Covid-19, y compris de la part de grands pays comme l’Allemagne, il ne serait pas prétentieux d’en être fier », conclut-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ souligne que même si l’économie nationale tourne en mode ralenti, certains indicateurs se redressent doucettement, le déficit commercial s’est amélioré de 23% fin 2020 alors que les banques continuent de financer l’économie, faisant savoir qu’avec une croissance des crédits de 4,5% l’année dernière, la situation des finances publiques, à fin janvier 2021, a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente…

A cette dynamique d’investissement, s’ajoute le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des paradis fiscaux, ce qui va incontestablement améliorer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, explique le journal, soutenant que la situation épidémiologique s’améliore, avec en toile de fond un déploiement accéléré de la campagne de vaccination. « Tout cela est, convenons-en, source d’optimisme. Et comme dirait l’autre, l’optimisme est le compagnon de l’effort », observe-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) et l’opérateur digital marocain Inwi ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour soutenir les start-up innovantes dans le secteur numérique et stimuler la relance économique, dans le cadre du programme «Souk At-Tanmia».

Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce partenariat permettra d’aider les start-ups développant des solutions digitales innovantes à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la crise et à créer des emplois, précise un communiqué de la BAD, cité par le quotidien.

« L’appui à l’entreprenariat et à l’innovation est au cœur des priorités de la Banque africaine de développement. Grâce aux synergies entre nos deux institutions, nous pourrons davantage renforcer notre soutien aux jeunes entrepreneurs, ce qui est crucial dans le contexte actuel de crisec», a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les réfugiés ne sont pas en reste en ce contexte de pandémie. A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) viennent de concrétiser à Rabat la mise en place d’un « projet d’un montant de ‪275.000 ».

L’objectif étant, selon les deux parties, d’appuyer le programme de réponse du HCR à la crise du Covid-19 en faveur des réfugiés résidant au Maroc qui se chiffrent au 1er février 2021 à plus de 14 000 personnes, réparties sur 75 localités au Maroc et sont enregistrées auprès du HCR.

« Ce qui inclue 8.300 réfugiés et près de 5700 demandeurs d’asile », détaille la même source. Pour les deux parties, les besoins de protection de cette population vulnérable ont été, suite à l’apparition de la pandémie en mars 2020, exacerbés, impactant à la fois leur situation socio-économique, leur capacité à subvenir à leurs besoins de base, leur état psychique et leur santé mentale.

Maroc : l’inspecteur général des FAR reçoit le vice-président malien

Le général de corps d’armée, inspecteur général des Forces Armées Royales marocaines, Abdelfettah Louarak, a reçu, vendredi à Rabat, le colonel Assimi Goïta, vice-Président de la transition malienne, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation militaire.Les entretiens, qui se sont déroulés au niveau de l’état-major général des FAR à Rabat, en présence de l’ambassadeur de la République du Mali à Rabat et de l’attaché militaire près l’ambassade de la République du Mali à Rabat, ont porté sur la coopération militaire entre les forces armées des deux pays, indique un communiqué de l’état-major général des FAR.

Les deux responsables ont, par ailleurs, examiné les opportunités qu’offre la coopération militaire bilatérale entre le Maroc et le Mali, ainsi que les moyens à même d’encourager et d’élargir les perspectives de cette coopération dans divers domaines.

Au programme de la visite de travail de la délégation militaire malienne au Royaume, la visite de l’Hôpital militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, et du Collège royal de l’enseignement militaire supérieur de Kénitra, souligne la même source.

Journée mondiale du Rein: Bien vivre avec une maladie rénale, un objectif ultime

L’Association marocaine « Reins » célèbre chaque année la journée mondiale du Rein, en développant différentes activités. Le thème de cette année est celui de « Bien vivre avec une maladie rénale ».La maladie rénale chronique (MRC) représente de plus en plus un problème mondial de santé publique avec près de 900 millions de personnes dans le monde atteintes et près de trois millions de décès par an.

L’objectif de cette année est à la fois d’accroître l’éducation et la sensibilisation et développer l’autonomie dans la vie quotidienne, indique un communiqué de « Reins », parvenu à APA.

Selon l’Association, les avancées thérapeutiques ont permis des moyens efficaces pour prévenir la MRC, sa progression et son traitement par la substitution.

Cependant les patients atteints de MRC dépendant de la dialyse ou de la transplantation ont besoin d’être accompagnés et soutenus particulièrement les temps difficiles. L’impact de la pandémie Covid-19 plane sur la célébration de la journée mondiale en 2021, et nécessite d’accentuer l’attention sur les patients avec MRC et en particulier ceux en dialyse.

D’ailleurs, l’insuffisance rénale est apparue comme la maladie chronique la plus à risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Le rôle des communautés associatives parait de plus en plus important, estime « Reins », qui note que le diagnostic de la MRC, est un défi pour le patient et son entourage et sa prise en charge, en particulier aux stades avancés, a un impact sévère sur leur vie en réduisant leur capacité et leur socialisation.

L’apparition de nombreux effets secondaires peut venir dégrader encore plus cette situation. Les patients atteints de MRC expriment la volonté de bien vivre, maintenir leur rôle et leur fonctionnement social, essayant de se rapprocher de la normalité.

Actuellement, la prise en charge de la MRC vise à prolonger la vie en remplaçant la fonction rénale, une approche centrée sur la maladie et ses techniques de traitement qui n’implique pas de manière significative les patients dans la gestion et le traitement de leur maladie et qui peuvent percevoir fréquemment le traitement comme étant imposé et hors de leur contrôle.

Le thème de cette année appelle à l’inclusion de la participation à la vie comme un objectif clé dans les soins des patients atteints de MRC et comme élément de base pour atteindre l’objectif ultime de bien vivre avec une maladie rénale, lance l’Association Reins présidée par Mme Amal Bourquia, Professeur de médecine, spécialiste en néphrologie et néphrologie pédiatrique, experte en éthique et communication médicales.

Côte d’Ivoire : une ambulance médicalisée pour réduire les décès à Grand-Lahou

Le ministre secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne en charge de la Coordination des Grands Projets, Claude Isaac De a remis une ambulance médicalisée à la direction départementale de la Santé de Grand- Lahou dans le sud ivoirien en vue de réduire le taux de décès dans cette localité.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, ce don d’ambulance fait au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, va au-delà de la réduction des décès pour permettre de renforcer le parc de transport de ce département sanitaire et améliorer sa capacité de mobilité.

« Toutes ces initiatives visent à améliorer  la santé de nos populations dans le cadre de la potentialisation du Programme social du gouvernement par une meilleure prise en charge des cas urgents et réduire le taux de décès à Grand-Lahou (…)», a indiqué le ministre Claude Isaac De cité dans la note.

Il a également saisi cette tribune pour inviter les populations de cette localité à continuer à faire confiance au président ivoirien et à l’ensemble du gouvernement  « qui ne cessent d’œuvrer pour la prise en compte de leurs préoccupations afin de doter le département d’infrastructures sociales pour son épanouissement ».

En retour, le directeur départemental de la santé de Grand-Lahou, Dr Kouassy Rémi a dit sa gratitude à l’exécutif ivoirien pour cette action sociale.

  « Cette ambulance vient renforcer notre parc de transport hospitalier. Nous saluons à sa juste valeur ce don qui traduit les sacrifices consentis par le président de la République et le gouvernement dans sa dynamique de renforcement du plateau technique sanitaire de notre région », s’est félicité M. Kouassy.

Ces actions sociales, a rappelé la note, s’inscrivent dans le cadre du programme social du gouvernement et visent à renforcer les capacités opérationnelles des structures sanitaires.

Départ de Ouattara en France où il s’entretiendra avec Macron

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, vendredi, pour un séjour en France au cours duquel il aura un entretien avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, Alassane Ouattara qui a quitté Abidjan, accompagné de la première dame, Dominique Ouattara, « aura un entretien suivi d’un dîner avec son homologue français, Emmanuel Macron, le mercredi 3 mars 2021, au Palais de l’Elysée ».

Le président de la République échangera également avec le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères,  Jean-Yves Le Drian, conclut le communiqué.

Sénégal: 75 milliards Fcfa pour des projets de développement

Ce nouveau financement de l’UE, sous forme de prêt, vise d’une part l’amélioration de l’alimentation en eau potable et d’autre part la promotion de la gestion intégrée des déchets solides.Le projet « Sénégal Déchets Solides & Covid-19 », objet du financement de la BEI se focalise sur les villes secondaires de Saint-Louis (nord), Kaolack (centre) et Kolda (sud). Il soutient les efforts du gouvernement pour un développement équilibré de l’ensemble du pays, en réduisant les disparités géographiques pour une meilleure équité territoriale, informe un communiqué du ministère de l’Economie parvenu ce vendredi à APA.

« Aujourd’hui, le nouvel appui de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) dans ces deux secteurs contribue à préserver l’environnement et à renforcer la résilience du pays face à la pandémie et au changement climatique », a souligné le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle.

De son côté, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott a remercié la BEI pour les mesures opérationnelles d’urgence qu’elle a prises dans le contexte de sa réponse à la crise de la Covid-19. « Concrètement, les financements additionnels de la Banque permettent au gouvernement de renforcer ces moyens d’intervention en cette période de pandémie », a-t-il déclaré.

« La Banque répond présent dans les moments difficiles avec en 2020 quatre opérations Covid-19 représentant près de 210 millions € couvrant tous les aspects de la résilience (sanitaire, économique, sociale et environnementale) au Sénégal, à l’instar des deux opérations dans l’eau et la gestion des déchets aujourd’hui », a indiqué le président de la BEI, Werner Hoyer.

Ce dernier a par ailleurs annoncé que « 1.3 millions de doses de l’initiative Covax pour un accès mondial équitable aux vaccins contre le coronavirus seront livrées au Sénégal. »

Grâce à cet appui, quelque 634 000 habitants répartis entre Saint-Louis (nord), Kaolack (centre) et Kolda (sud), « auront un accès adéquat à l’eau potable ».

En outre, 35.000 branchements sociaux, soit 350.000 personnes bénéficiaires, seront subventionnés à l’échelle nationale, en plus des 4.000 branchements subventionnés déjà prévus dans les trois villes susmentionnées, poursuit le communiqué.

Il note également que dans le cadre des mesures opérationnelles d’urgence adoptées par la Banque dans le contexte de la pandémie, « la BEI finance ici exceptionnellement 90% des coûts du projet, contre 50% maximum habituellement. »

Le projet « Sénégal Déchets Solides & Covid-19 » se focalise sur les composantes régionales (nord, centre et Casamance) du Projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED), cofinancé par la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID).

A terme, il devrait permettre une amélioration significative pour les villes concernées où le taux de collecte typiquement ne dépasse actuellement pas 20%-30%. Le projet bénéficiera à 20% de la population sénégalaise, soit 3.2 millions de personnes.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 504 000 doses de vaccin AstraZeneca

La Côte d’Ivoire qui a reçu vendredi 504 000 doses de vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca, démarre à partir du 1er mars 2021 une campagne de vaccination gratuite et volontaire.

Les vaccins ont été réceptionnés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé, qui avait à ses côtés les membres du mécanisme Covax que sont Gavi, Cepi, Unicef et l’OMS. 

« Jusqu’à la fin du premier trimestre 2021, la Côte d’Ivoire recevra plus de 2,4 millions de doses de vaccin », a fait savoir M. Aka Aouelé, indiquant qu’initialement annoncée pour le 15 mars, la campagne en Côte d’Ivoire démarre le 1er mars 2021.

Le lancement officiel de la campagne est prévu, lundi, au Parc des sports d’Abidjan avec pour « cibles prioritaires les Forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques ». 

Le ministre de la Santé a souligné que « la vaccination est gratuite et volontaire ». Et, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, d’ajouter qu’elle visera ensuite les personnes dans la tranche d’âge de 18 à 49 ans.

Ce vaccin du groupe pharmaceutique éponyme AstraZeneca, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca, sera administré en deux doses conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La Côte d’Ivoire bénéficie de ces doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax. Après le Ghana, le pays devient le deuxième État africain à recevoir des doses de vaccins Covid-19 acheminés via le mécanisme Covax. 

Le coût total du plan de déploiement pour le premier passage de ce vaccin est estimé à 104,217 milliards Fcfa dont 86,27 milliards pour l’achat des vaccins et intrants puis 17,94 milliards Fcfa pour les coûts opérationnels, indique une note.

Pour cette première phase, la vaccination va concerner uniquement le District autonome d’Abidjan, car la capitale économique ivoirienne constitue l’épicentre de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec 95% des cas positifs.

Le premier cas de Covid-19 a  été déclaré en Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. Aujourd’hui, le pays enregistre plus de 32.000 personnes infectées de la maladie dont plus de 31.000 guéris et 188 décès. 

Sénégal : Ousmane Sonko fixé sur son sort

L’Assemblée nationale s’est réunie, ce vendredi 26 février, en séance plénière aux fins de lever l’immunité parlementaire du député de l’opposition accusé de viols répétitifs.Le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) est redevenu un simple justiciable. Ousmane Sonko devrait répondre devant la justice avec l’épilogue de la procédure enclenchée le 11 février.

Au terme de plus de deux heures de débat, souvent rythmé par des chahuts, l’hémicycle où la mouvance présidentielle est majoritaire a voté en faveur de la levée de l’immunité parlementaire avec 90 voix pour, un contre et deux abstentions.

Les députés de l’opposition et les non-inscrits ont assisté aux échanges avant de bouder le vote. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines a fait l’objet, le 2 février, d’une plainte déposée par une employée d’un salon de massage de Dakar « pour viols et menace de mort  ».

Pour sa part, Pape Biram Touré, le président de la Commission ad hoc mise sur pied dans le cadre de cette affaire de mœurs, a affirmé que la structure « a mené à bien sa mission malgré les multiples tentatives de la divertir. Elle est restée sereine et concentrée ».

Les soutiens d’Ousmane Sonko, classé 3e à la dernière élection présidentielle, prétendent que le virulent opposant est simplement la cible d’une tentative de liquidation politique. Au parlement, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a balayé d’un revers de main cette déduction : « Le chef de l’État, Macky Sall, avait une réaction de désolation, de compassion quand je lui ai fait part de cette affaire. Il m’a dit qu’il ne souhaite pas cela même à son pire ennemi ».

Mozambique : une subvention de la Bad pour le changement climatique

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 600.000 dollars américains pour aider à la mise en œuvre de projets de résilience au changement climatique dans la province du Zambèze au Mozambique, a annoncé la banque.Le représentant résident de la Bad au Mozambique, Pietro Toigo, a déclaré que la subvention était fournie par le Fonds africain pour le changement climatique, soutenu par la banque.

« Ce projet vise à contribuer à l’identification de modèles de résilience climatique au niveau communautaire, qui sont nécessaires pour nourrir le Mozambique », a déclaré M. Toigo dans un communiqué jeudi.

Il a indiqué que le projet vise à améliorer les moyens de subsistance des populations de dix communautés rurales et vulnérables vivant dans les zones côtières et marines de la province de Zambezia en promouvant un système intégré d’agriculture, d’agroforesterie, de pisciculture et d’apiculture.

Entre autres choses, le projet formerait les femmes et les jeunes à mettre en œuvre des initiatives « à faible émission de carbone et de récupération des écosystèmes dégradés », a déclaré M. Toigo.

Cette subvention s’inscrit dans le contexte d’une récente augmentation du nombre de situations d’urgence liées au changement climatique au Mozambique.

Parmi celles-ci, on compte au moins trois tempêtes tropicales qui ont frappé ce pays d’Afrique du Sud-est depuis le début de l’année.

Mali : huit gendarmes périssent dans deux attaques armées

Cinq autres membres des Forces armées maliennes ont été gravement blessés lors de cet assaut simultané contre la brigade, l’escadron et le détachement de Gendarmerie de la ville de Bandiagara (centre).L’attaque meurtrière perpétrée par des individus non encore identifiés a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 février 2021 aux environs 21h20, lit-on sur le compte Twitter officiel des Forces Armées Maliennes (FAMa).

Le Maroc et le Burundi établissent une feuille de route de coopération pour la période 2021-2024

Le Maroc et le Burundi ont établi, jeudi à Rabat, une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024 et s’inscrivant dans la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.Signée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais Albert Shingiro, cette feuille de route de coopération marque aussi l’ambition des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante, indique un communiqué du ministère marocain des AE.

La feuille de route a été préparée lors de la visite à Bujumbura les 8 et 9 février 2021 d’une délégation marocaine de haut niveau, présidée par l’ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de Coopération internationale, accompagné de l’ambassadeur directeur des Affaires africaines du ministère, rappelle la même source.

 A l’issue de cette visite à Bujumbura, le Maroc et le Burundi ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements, les financements internationaux et l’échange de visites officielles.

Il ressort de cette feuille de route de coopération que la partie marocaine est disposée à apporter son assistance et partager son expertise avec la République du Burundi dans les domaines suscités, à travers l’organisation de learning-visits au Maroc au profit de hauts fonctionnaires burundais et l’octroi de bourses au profit d’étudiants et de stagiaires du Burundi dans les établissements marocains publics d’enseignement supérieur, technique et professionnel, fait savoir le communiqué.

Il s’agit, de surcroît pour le Royaume, de l’organisation de programmes de renforcement de capacités au profit de hauts fonctionnaires du Burundi dans différents domaines, de l’envoi d’experts marocains issus de divers secteurs et de délégations d’opérateurs économiques marocains au Burundi pour développer des partenariats d’affaires gagnant-gagnant avec des opérateurs locaux et promouvoir diverses opportunités d’investissement en vue de réaliser des projets communs dans des secteurs d’intérêts prioritaires pour la République du Burundi.

Le Maroc s’engage également à accompagner la République du Burundi dans la préparation des dossiers relatifs au développement de projets d’infrastructure ou stratégiques pour le pays et dans l’obtention du soutien auprès des organisations régionales et internationales de financements avec lesquelles le Maroc entretient des relations.

La signature de ce document intervient lors d’une rencontre entre les deux ministres des affaires étrangères, au cours de laquelle ils ont pu explorer les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale en identifiant de nouveaux axes pour élargir les programmes de coopération à mettre en œuvre entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi.

A cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de diversifier et consolider la coopération dans plusieurs domaines et retenu un certain nombre d’actions à réaliser en commun, dans le cadre de la concrétisation des objectifs fixés.

Maroc : le gouvernement salue la fluidité de l’opération de vaccination anti-Covid

Le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a salué la fluidité et l’ordre qui marquent le déroulement de la campagne de vaccination contre la COVID-19.Dans un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement organisé, jeudi à Rabat, par vidéoconférence, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de gouvernement a salué les efforts de tous les intervenants, en particulier le personnel soignant, les cadres sécuritaires et les autorités locales qui ont grandement contribué au succès de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus.

Il a mis l’accent, en revanche, sur la nécessité d’adhérer aux mesures sanitaires collectives de précaution établies par les autorités compétentes, exhortant les citoyens à continuer à respecter également les mesures individuelles.

A cet égard, M. El Otmani a évoqué l’émergence de nouveaux défis au niveau régional et international, associés notamment aux nouvelles souches du coronavirus qui nécessitent d’augmenter le niveau de vigilance.

A ce jour, un total de 3.160.479 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé. Aussi, 43.626 personnes ont reçu la deuxième du vaccin.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

L’appel à la résistance de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, sont revenus sur la plénière de l’Assemblée nationale qui doit statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.« Sonko sonne la résistance » lance Sud Quotidien. Le patron de Pastef / les Patriotes a fait savoir qu’il n’allait pas déférer à la convocation du juge. Ousmane Sonko dans une sortie musclée, a récusé la mise en place de la Commission ad hoc et « la plénière illégitime de Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) ».

« Ousmane se radicalise » lance Walf Quotidien sur la levée de son immunité parlementaire. « Si Macky Sall veut me liquider, il devra se salir les mains » martèle-t-il. Le leader de Pastef se défend en soutenant que « la procédure de la levée de son immunité a été viciée. »

Vox Populi s’interroge sur les motivations réelles de la sortie musclée d’Ousmane Sonko. « Baroud d’honneur ou ultime défiance » se demande le journal qui rapporte les propos de Sonko, « je n’irai pas répondre à la convocation, mon immunité parlementaire demeure intacte » dit-il.

Le Quotidien estime que « Sonko s’accroche à son manteau » concernant son immunité parlementaire et s’expose au « délit d’outrage à magistrat. ». Ousmane Sonko a qualifié le Doyen des juges, le Procureur de la république et le juge d’instruction en charge du dossier « du triangle ou passent tous les coups foireux » du régime.

L’AS estime que « Sonko opte pour la confrontation ». L’opposant invoque « son droit constitutionnel de résistance à l’oppression » et appelle à la résistance.

Libération parle de « vendredi décisif » puisque l’Assemblée nationale se réunit en plénière pour statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député de Pastef.

Le Quotidien revient sur la campagne de vaccination contre la Covid-19. Macky Sall s’est vacciné hier renseigne le journal. Le chef de l’Etat a invité les sénégalais à suivre, « si on ne prend pas les vaccins, je vais les donner à d’autres pays africains. »

Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall après s’être fait vacciner. « Nous avons donné l’exemple, les autres doivent suivre » a indiqué le Président de la république.

En sport, Stades fait focus sur le gardien des Lions et de Chelsea, auteur de cinq clean sheets en six matchs. « Edouard tutoie le grand Ederson » de Manchester City renchérit le journal.

Fake news: l’Etat ivoirien invité à faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire »

Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, estime que l’Etat ivoirien devrait faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire », ce qui serait « un pari gagné pour l’avenir » face aux fake news.

M. Wally s’exprimait, jeudi, lors d’un panel tenu via webinaire autour du thème: « Outils et stratégies de lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux », organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) en partenariat avec l’ambassade des États-Unis.

Pour cet enseignant-chercheur, « l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’éducation aux médias dès l’école primaire » face au fléau des fake news (fausses nouvelles) qui emballent les populations,  surtout les jeunes, et créent souvent des stéréotypes.

Le journaliste ivoirien Elisée Bolougbeu, le second pénaliste, a également soutenu qu’une éducation des populations est un moyen pour mieux combattre les fake news, toutefois les autorités devraient afficher plus de fermeté et « réprimer » les auteurs des infox.

Pour M. Élisée Bolougbeu, les fake news sont des « informations manipulées intentionnellement ». Et pour ce faire, il ne faut pas laisser la rumeur prospérer ou enfler au point de créer des grabuges au sein de la société.

Il a salué l’initiative du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, qui a créé une plateforme dénommée IvoireCheck, et qui vise à indexer les infox , en donnant la bonne information.

Évoquant la stratégie pour réduire les fake news, M. Bolougbeu a souligné que les médias peuvent se mettre ensemble, à l’instar d’organes de presse français, il y a quelques années, en partenariat avec Facebook, pour contrer les fake news sur des événements sensibles.

Dr Wally a attiré l’attention sur l’écosystème de l’information, faisant observer qu’aujourd’hui, « l’information est bouleversée avec Internet », car des milliards de personnes derrière un smartphone ou un ordinateur peuvent émettre une information détachée de la réalité. 

Dans ce contexte, dira-t-il, le rôle du journaliste est hautement important pour certifier les informations au regard de leur authenticité, car à l’aune de la démocratisation de l’Internet, l’on ne peut ingurgiter toute information sans la jauger.

L’enseignant-chercheur a par ailleurs exhorté les autorités publiques à beaucoup communiquer afin que les populations ne se forgent pas des pensées faussent, souvent difficiles à dénouer dans l’imagerie populaire. 

A l’ouverture de cette session, l’Attaché de Presse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a souligné l’importance de la lutte contre les fake news, notamment sur les réseaux. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’Ambassade a accepté de s’associer avec le Repprelci pour organiser ce webinaire.

A son tour, le président du Repprelci, Lassina Sermé a remercié l’Ambassade des Etats-Unis, espérant que ce webinaire augure de très bonnes perspectives de collaboration entre le Repprelci et la chancellerie américaine.

M. Sermé, également salué les panélistes pour leurs contributions sur ce sujet. Le Repprelci envisage d’aller vers les populations, voire à l’intérieur du pays, dans l’optique de l’éducation des masses sur les fake news.

La session a enregistré la participation de plusieurs journalistes et organisations dont ODIL, l’observatoire des initiatives de lutte contre la désinformation, basé en France.

Le panel a été modéré par M. Teko Folli, le chargé de l’information de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Il intervient à un peu plus d’une semaine des élections législatives ivoiriennes prévues le 6 mars 2021.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Ouverture de la campagne électorale pour les législatives ivoiriennes

La campagne électorale pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain est officiellement ouverte depuis ce vendredi et prendra fin le 04 mars prochain.

Pour ce scrutin législatif, 255 sièges de députés sont à pouvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir.

Dans un communiqué de lancement de cette campagne transmis jeudi à APA, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a assuré candidats et électeurs que les Forces de défense et de sécurité ont pris toutes les mesures sécuritaires pour garantir une campagne paisible. 

«La période de campagne électorale est un moment d’écoute et d’échanges qui doit vous permettre de choisir le meilleur profil pour servir les aspirations et les intérêts légitimes du peuple à l’Assemblée Nationale», a dit le président de la CEI aux électeurs, les invitant à accueillir les candidats avec  «civisme et responsabilité ».

S’adressant aux candidats, M. Coulibaly a soutenu qu’il s’agira pour eux, pendant cette période de campagne électorale  de  « démontrer, sans violences, sans invectives et sans provocation » aux électeurs, leurs aptitudes à les représenter valablement à l’hémicycle.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne est prévue le 06 mars prochain. Cette élection se tiendra dans 205 circonscriptions électorales, 10759 lieux de vote et 22135 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.

La banque du Trésor ivoirien inaugure 7 guichets automatiques ultra-modernes

La banque du Trésor public de Côte d’Ivoire vient d’inaugurer sept nouveaux guichets automatiques ultra-modernes à Abidjan et à l’intérieur du pays.

La cérémonie d’inauguration des nouvelles installations s’est déroulée mercredi à Abidjan-Plateau, en présence de M. Vassogbo Bamba, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances, M. Adama Coulibaly. 

Le représentant du ministre de l’Économie et des finances a fait savoir que le premier responsable de ce département ministériel était « heureux de noter que le Trésor Public a franchi un nouveau cap, dans sa belle dynamique de modernisation, à travers la mise en place de guichets automatiques ultramodernes ».

Le directeur général adjoint du Trésor public, M. Arthur Ahoussi, a relevé que l’acquisition de cet équipement s’inscrit dans le cadre de la modernisation des outils et des méthodes de gestion de la banque. 

Ce projet, dira-t-il, repose sur un axe stratégique majeur du Plan Stratégique de Développement 2016-2020 du Trésor Public qui en est, aujourd’hui, à sa phase d’évaluation.

« Dans la droite ligne de la réalisation de ce chantier, notre administration a bâti, depuis 2019, sa stratégie de digitalisation autour du triptyque : digitalisation des méthodes de travail, des moyens d’encaissement et des moyens de paiement », a-t-il relevé.

Présentant les caractéristiques des nouveaux guichets, M. Ahoussi a indiqué concernant les guichets intelligents, qu’en plus des opérations traditionnelles de retrait d’espèces et de demande de solde, ces guichets permettent d’effectuer des remises de chèques.

Ces guichets permettent en outre de faire des versements en espèces et d’éditer des relevés de compte. A terme, il devrait même être possible d’y faire aussi des ouvertures de compte et des virements personnels. 

S’agissant des guichets automatiques installés à l’intérieur du pays, ceux-ci visent surtout à soulager les fonctionnaires qui se sentaient lésés jusque-là.

Au cours de cette année 2021, la banque du Trésor prévoit de démarrer un vaste projet d’ouverture de 50 guichets automatiques dans ses 50 agences réparties sur toute l’étendue du territoire national. 

« La banque des dépôts du Trésor affiche plus que jamais sa stature de banque de proximité, prête à répondre davantage aux attentes de tous les fonctionnaires en service dans les villes de l’intérieur du pays, même les plus reculées, où le service bancaire est absent », a déclaré M. Ahoussi. 

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, à travers sa banque des dépôts renforce son déploiement et sa modernisation au profit des populations. 

Après la mise en service de la banque en ligne dénommée ‘’e-banktresor », la banque des dépôts du Trésor innove à travers l’ouverture de sept nouveaux guichets automatiques dont deux de nouvelles générations appelés guichets automatiques intelligents implantés à l’agence principale de la banque à Abidjan-Plateau. 

Ces guichets automatiques intelligents font du Trésor Public, l’une des premières Administrations Publiques, membres du réseau GIM-UEMOA, à se doter d’un tel dispositif moderne et innovant au niveau de la sous-région, à travers sa banque. 

Les cinq autres nouveaux guichets automatiques sont installés à la cité financière d’Abidjan-Plateau et à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Botro, Bouna, Tabou, et Touba. 

Le directeur de la banque des dépôts du Trésor, M. Cissé Abdoul Kader a traduit sa joie de voir l’aboutissement de ce projet innovant ayant pour but une plus grande satisfaction des citoyens. 

Avec ses nouveaux guichets automatiques, la banque des dépôts du Trésor compte désormais un total de douze guichets automatiques.

Le Burundi réitère son appui à l’intégrité territoriale du Royaume et à son unité nationale

Le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, M. Albert Shingiro, a réitéré, jeudi à Rabat, l’appui de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à son unité nationale conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmé le soutien du Burundi à l’exclusivité du règlement du dossier du Sahara par les Nations Unies à travers le plan d’autonomie, comme la seule solution à ce différend.Le chef de la diplomatie burundaise s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a été aussi l’occasion de se féliciter de la position constante de la République du Burundi de maintenir sa représentation diplomatique à Rabat et son consulat général à Laâyoune.

Dans ce cadre, un Consul général de la République du Burundi sera installé incessamment à Laâyoune, a tenu à préciser M. Shingiro.

La rencontre des deux ministres était également une opportunité pour saluer la décision du Maroc d’ouvrir une ambassade résidente à Bujumbura afin de renforcer la dynamique de coopération dans les différents domaines entre les deux pays.

Se réjouissant de l’ouverture de cette ambassade, le ministre burundais a indiqué que celle-ci servira de pont diplomatique entre les deux capitales et jouera le rôle de diplomatie de proximité.

Ainsi, une équipe technique se rendra au Burundi la semaine prochaine pour entamer les procédures d’ouverture d’une ambassade du Royaume dans la capitale burundaise, a annoncé, pour sa part, M. Bourita.

Le ministre a, en outre, fait valoir le soutien permanent de la République du Burundi au sujet du Sahara marocain, soulignant que le Burundi a toujours été aux côtés du Maroc dans un cadre de solidarité sincère et active.

Cette position, a-t-il poursuivi, s’est manifestée à plusieurs occasions et de différentes manières.

MM. Bourita et Shingiro ont signé une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024, qui vient refléter la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.

Riziculture: un « village semencier » en construction à Dabakala, dans le nord ivoirien

Un « village semencier » actuellement en construction à Dabakala, une ville située dans le nord ivoirien, devrait bientôt permettre de produire plusieurs tonnes de semences de base pour le pays et la sous-région.

Le projet a été présenté le 24 février par un opérateur économique américain à Dabakala, ville située dans la région du Hambol à plus de 500 kilomètres d’Abidjan, au siège de la société MANY (Mother Africa Needs You), rapporte une note d’information transmise à APA.

MANY qui signifie en français « La mère Afrique a besoin de toi », est une initiative d’envergure incitant la diaspora noire américaine à venir investir en Afrique en vue du développement du continent. 

M. Tiahmo  Rauf, promoteur et PDG de ladite la société, a expliqué que l’objectif est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays en riz, ce qui est possible mais, elle doit permettre aux riziculteurs de vivre décemment des fruits de leurs labeurs. 

« A travers la réalisation de notre projet, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider les agriculteurs à ne rien envier aux citadins. Il s’agit d’une invite aux jeunes en quête d’emplois en ville à retourner à la terre », a-t-il déclaré.   

« Nous voulons être une solution contre l’immigration irrégulière et cela commence par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides. Notre société souhaite améliorer les travaux des agriculteurs grâce à la modernisation », a-t-il ajouté.   

Ce projet devrait permettre en outre « la mécanisation, utilisation de drones pour faire la cartographie des champs, et le rachat des productions de semences à 300 francs le kilogramme contre  250 francs régulièrement pratiqué ».   

Il a salué l’Etat de Côte d’Ivoire et le Projet d’urgence CORIS / GIZ / AfricaRice qui ont permis de lancer leurs activités dans le Hambol. 

Pour sa part, Dr Bèye Amadou, partenaire de M. Tiahmo, a assuré que les semences qui seront produites à Dabakala auront le label de qualité et pourront être vendues même dans la sous-région. 

« Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux à trois fois par an. Ce riz sera tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables », a-t-il poursuivi.  

Pour Ernst Zippel, Coordonnateur régional du projet CORIS / GIZ / AfricaRice,  le « Village semencier » est une aubaine pour Dabakala. Sa structure envisage d’accompagner le projet.

Selon lui, le projet du village semencier devrait favoriser la production de 160 tonnes de semences de base qui serviront à produire dans un an environ un million de tonnes de paddy, beaucoup prisé en Côte d’Ivoire. 

Quant à Diomandé Bakary, directeur régional de la promotion de la  riziculture du Hambol, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire dépense chaque année environ 500 milliards de francs CFA dans l’importation du riz.  

Ouattara Soumaïla, président de la coopérative de production de riz de Dabakala affiche sa fierté pour ce projet. Il révèle avoir cédé sa plantation d’anacarde à son frère pour se lancer dans la production de riz. 

« L’année dernière j’ai produit 30 tonnes sur mes 7 hectares. Le prix bord champ était fixé entre 125 et 150 francs », rapporte-t-il. Avec le projet il se dit ravi de ce que la semence sera achetée à 300 francs le kilogramme. 

Suite aux différentes allocutions, les officiels ont eu droit à une visite guidée sur le terrain qui les a conduits à 7 km de la ville sur le site de réalisation des productions de semences. Ensuite, les magasins d’engrais et de semences ainsi que l’usine en construction ont été présentés. MANY et ses partenaires (CORIS, GIZ, AfricaRice) envisagent de faire de l’autosuffisance en riz une réalité en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: le village de Sokouamékro doté d’un forage

Sokouamékro, un village de 1500 âmes situé dans la localité de Brobo dans le centre ivoirien a été doté d’un forage qui vient régler un «problème crucial» d’eau potable.

Selon un communiqué transmis jeudi à APA, cet ouvrage hydraulique, l’oeuvre du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire permet ainsi à ce village de disposer de quatre points d’eau pour un coût de près de 20 millions FCFA. 

« Nous sommes très heureux de pouvoir enfin avoir un accès facile et direct à l’eau chez nous surtout en cette saison sèche. Nous avons été dubitatifs en raison des challenges rencontrés mais aujourd’hui, c’est chose faite», s’est félicité le chef de village de Sokouamékro, N’Zi Kouakou, adressant la gratitude des siens au donateur. 

Dans la même veine, le sous-préfet de Brobo, Oulei Louis Bonaventure a estimé qu’un « problème crucial » vient d’être réglé  dans ce village avec la construction de ce forage.  « Le village bénéficie aujourd’hui d’un ouvrage qu’il a toujours recherché et j’en suis très heureux», a dit l’administrateur civil.  

« Les quatre bornes fontaines installées dans le village sont approvisionnées par un forage connecté à une station de traitement d’eau, et alimenté en énergie par des plaques solaires », a précisé par ailleurs le communiqué. 

La réalisation de ce projet rentre dans le cadre des actions déployées par cette entreprise de cimenterie pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines à ses sites d’exploitation. LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux  de construction, est le producteur du Ciment Bélier. 

Bamako salue le rôle de Rabat dans l’accompagnement du processus de transition au Mali

Le vice-président du Mali, Assimi Goïta, a salué, jeudi à Rabat, le rôle du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition au Mali. M. Goïta a été reçu par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre de sa visite de travail dans le Royaume.

Le vice-président malien a mis en avant l’action menée par le Royaume du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition dans son pays, soulignant les liens forts qui unissent le Maroc et le Mali.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué la coopération bilatérale dans plusieurs domaines.

Covid-19 : Macky Sall s’est vacciné

Le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, s’est fait vacciner contre le nouveau coronavirus.Accompagné de son épouse, Marième Faye Sall, il a reçu le vaccin, ce jeudi après-midi, lors d’une cérémonie tenue dans la salle des banquets du Palais de la République.

Par la suite, le président du Conseil économique, social et environnementale (Cese), Idrissa Seck, le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh, et le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba se sont respectivement vaccinés.

Plusieurs membres du Gouvernement, d’autres autorités étatiques et des professionnels de la santé étaient présents.

Dans son discours, Macky Sall a insisté sur « l’ampleur de la pandémie dans le monde » et « dans notre pays », estimant que « plus de 840 morts (852 au total à la date de ce 25 février), c’est beaucoup ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, « le vaccin reste le seul moyen de prévention pour vaincre la maladie, en plus des gestes barrières qui doivent rester de rigueur. Il y a eu beaucoup de rumeur sur le vaccin, mais il a fallu beaucoup d’efforts pour arriver aux vaccins ».

« Nous devons prendre les vaccins, sinon je vais les donner aux autres pays africains qui en ont besoin », a indiqué Macky Sall, invitant les populations à se faire vacciner.

Le Sénégal a lancé mardi dernier la première phase de sa campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 200.000 doses reçues du laboratoire chinois Sinopharm.

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 44 auditeurs

Quarante et quatre (44) auditeurs de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Quarante-quatre auditeurs ont passé avec succès les évaluations de la formation sur un total de 46 dont 38 ont fait les cours en présentiel et huit en formation ouverte à distance. Selon les résultats, 27 ont obtenu leur sésame avec la mention bien et 17 avec la mention assez-bien.   

La formation a été affectée par la Covid-19, mais pour achever les différents modules, la direction générale du Programme GPE-Abidjan, conduite par Mama Ouattara, a dû faire basculer, au pic de la pandémie, tous les cours en ligne. 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de management des politiques économiques. 

M. Moussa Diabaté, directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Fonction publique, Issa Coulibaly, président de la cérémonie, s’est félicité de ce programme qui apparaît comme un instrument privilégié dans la stratégie de renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées. 

« Le programme permet de relever la compétitivité globale des économies africaines et d’accroître la satisfaction des citoyens, usagers/clients de nos services publics » et « l’amélioration constante et soutenue des performances de nos administrations », a-t-il ajouté.

Le nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), Ballo Zié, a invité les auditeurs à considérer ce diplôme comme « un point de départ » face aux défis des économies et des administrations sur le continent.

M. Ballo Zié a salué son prédécesseur, Abou Karamoko, président honoraire de l’Université Félix Houphouët-Boigny, pour son appui apporté à ce programme. Ce dernier a d’ailleurs accordé 2 ha sur l’espace universitaire au programme GPE pour la construction d’un institut. 

Le directeur général du Programme GPE-Abidjan, Mama Ouattara, a décerné un trophée de reconnaissance à M. Abou Karamoko. Selon lui, cet institut pensé et devant abriter un campus vise à répondre au mieux aux besoins de formation.   

Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. La formation débouche sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique.

Pour cette formation diplômante qui dure 12 mois, à distance et en présentielle, le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent et avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly, parrain de la cérémonie, s’est réjoui de ce que cette formation qui avait lieu en France ait été délocalisée à Abidjan et à Yaoundé en 1998 en ce qui concerne l’Afrique francophone.

« Je vous exhorte à faire honneur à vos pays respectifs, à tous ceux qui ont pris part à votre formation (…) Tout le long de vos carrières, gardez à l’esprit le but pour lequel vous avez été formés: contribuer à l’émergence d’une administration efficace », a-t-il poursuivi. 

Le major de la 20e promotion du Programme GPE-Abidjan est le Béninois Emmanuel Akapko. Quatre nationalités ont participé à cette édition, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et la Côte d’Ivoire. 

Sénégal: 4087 personnes déjà vaccinées contre la Covid-19

Au total, 4087 personnes sont vaccinées contre la Covid-19 au Sénégal, a annoncé, jeudi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Il s’agit de 4005 personnes vaccinées hier mercredi et 82 autres qui ont reçu la dose, mardi dernier, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination, a détaillé le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, lors de son point quotidien sur l’évolution du coronavirus.

Le Sénégal a démarré sa campagne de vaccination avec les 200.000 doses reçus du laboratoire chinois Sinopharm.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il va se faire vacciner ce jeudi après-midi.

A la date de ce jeudi 24 février, le Sénégal a enregistré 33.741 cas positifs de Covid-19 dont 28.112 patients guéris, 4.776 sous traitement et 852 décès. Il a enregistré son premier cas le 2 mars 2020.

Le retour annoncé de Gbagbo n’est pas du goût des victimes

Le retour annoncé de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire n’est pas du goût de certaines victimes des crises en Côte d’Ivoire qui ont appelé, jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une «une suite favorable» à l’appel interjeté par le procureur de cette juridiction.

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) a dit, jeudi, être contre l’éventuel retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. 

« Nous demandons à la CPI de donner une suite favorable à l’appel du procureur et d’ouvrir un nouveau procès contre M. Gbagbo», a plaidé Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence publique.

Mercredi dernier, le parti de M. Gbagbo a annoncé qu’il sera en  Côte d’Ivoire à la mi-mars et a mis en place un Comité national d’accueil de treize membres pour préparer son retour.

Selon M. Diaby, l’ex-président ivoirien  « doit demeurer là-bas (hors de la Côte d’Ivoire) jusqu’à ce que la procédure judiciaire à son encontre prenne fin ».

Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre.

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la CPI a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Niger : l’Onu et la Cedeao tirent la sonnette d’alarme

L’Organisation des Nations unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamnent fermement » les violences post électorales au Niger.Dans un communiqué conjoint, les deux organisations se désolent « des actes de violences survenus suite à la proclamation des résultats provisoires (du second tour de la présidentielle du 21 février 2021) et appellent toutes les parties prenantes à la retenue ». 

L’Onu et la Cedeao invitent les parties prenantes à se conformer aux dispositions légales qui garantissent le déroulement pacifique du processus électoral, notamment celles relatives aux procédures de règlement des contentieux électoraux, et les encouragent à œuvrer ensemble afin de conduire le processus électoral à son terme. 

Suite à la proclamation des résultats provisoires, des violences avaient éclaté dans la capitale nigérienne et dans d’autres villes du pays. Ce jeudi, six maisons dont celle du correspondant de Radio France Internationale (RFI) ont été vandalisées à Niamey. 

A en croire le ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada, les heurts ont fait depuis mardi dernier deux morts et 468 personnes ont été arrêtées. 

Suffisant pour que la Cedeao et l’Onu renouvellent leur disponibilité à accompagner le peuple nigérien dans ses efforts pour consolider la paix et la démocratie.

Selon les résultats provisoires, publiés le 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a été élu président avec 2.501.459 voix, soit 55,75 %. 

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a recueilli 1.895.736 voix, soit 45,25 %. Mais son camp conteste ces résultats et dénonce « un hold-up électoral ».

Report à une date ultérieure de la visite de Gianni Infantino à Abidjan

La visite en Côte d’Ivoire du président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, annoncée pour vendredi, a été reportée à une date ultérieure, selon une note officielle.

L’information a été portée à la connaissance des clubs et du public sportif par le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), indiquant que son arrivée à Abidjan est « reportée à une date ultérieure », sans avancer de raison.

« Le Comité de normalisation s’excuse auprès de la communauté sportive pour ce report de dernière minute », mentionne la note, qui vient annuler une annonce de la veille, affirmant que M. Gianni Infantino devrait atterrir à Abidjan vendredi.

Selon le calendrier de l’annonce précédente, le patron de la FIFA, en tournée depuis quelques jours sur le continent africain, devrait avoir une audience avec le ministre des Sports, une séance de travail avec le Comité de normalisation et visiter les stades d’Ebimpé et d’Abobo, dans le Nord de la capitale économique ivoirienne. 

  

Niger : quels défis pour le nouveau président

Ibrahim Moussa, Rédacteur en chef du journal nigérien La Roue de l’Histoire, analyse pour APA les principaux chantiers de Mohamed Bazoum.Comment appréciez-vous le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche dernier ?

En dépit de quelques irrégularités, notamment la saisie de faux bulletins de vote à Dogondoutchi (Sud-Ouest) par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’attaque terroriste qui a fait sept morts à Dorgol, dans la région de Tillabéri (Extrême-Ouest), le vote s’est globalement déroulé dans le calme et la sérénité.

L’élection de Mohamed Bazoum à la tête du Niger ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du pays. Car, pour la première fois depuis l’indépendance en 1960, un président démocratiquement élu passe le témoin à un autre par le même procédé.

Quels sont les principaux défis du nouveau président ?

Le chef de l’Etat sera confronté à des défis de plusieurs ordres. C’est d’abord la lutte contre le jihadisme. Cinq des huit régions que compte le Niger sont touchés par ce phénomène. Il s’agit de Diffa, Tillabéri, Tahoua, Agadez et Maradi.

A lire aussi : Niger : Bazoum, le continuateur de l’œuvre d’Issoufou

Le Niger est entouré de foyers d’insécurité au niveau de quatre de ses frontières. Au Nord, depuis la chute en Libye de Mouammar Kadhafi, la situation s’est détériorée.

Dans sa frontière Sud-Est avec le Nigeria, la région Diffa proche des Etats fédérés de Borno et Yobé, est notamment la cible d’attaques terroristes depuis février 2015.

A l’Ouest du pays, les localités situées le long des frontières entre le Mali et le Burkina Faso subissent des attaques quasi-quotidiennes. C’est d’ailleurs dans ce territoire appelé la zone des trois frontières que les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués le 21 février dernier, jour même du scrutin.

Hormis le défi sécuritaire, il y a la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes, la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation. Bazoum a réservé une part belle à l’éducation des jeunes filles dans son programme de campagne. 

Pour que celles-ci étudient jusqu’à la classe de 3e au moins, il a évoqué la création de cantines scolaires surtout dans les zones nomades et dans les localités où les populations sont extrêmement vulnérables.

A lire aussi: Niger : Mohamed Bazoum élu président

Sur le plan politique, le successeur de Mahamadou Issoufou a du pain sur la planche. Avec une classe politique que tout oppose. Dans son premier discours, après la proclamation des résultats provisoires, l’ancien ministre de l’Intérieur a lancé un appel à l’endroit de son challenger, Mahamane Ousmane, et de toute la classe politique en vue de s’unir et travailler pour le développement du Niger.

Mouhamadou Issoufou a décidé de respecter la Constitution en ne se présentant pas à la présidentielle. Quel sens donnez-vous à cet acte du président sortant ?

Cette décision de ne pas briguer un 3e mandat, dans une sous-région où la tentation est très forte, a été saluée par tout le continent africain voire la communauté internationale. A travers cette attitude, Issoufou inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’Histoire politique du Niger. En outre, il peut servir de modèle à Mohamed Bazoum en matière du respect de la Constitution.