Côte d’Ivoire: trois médias en ligne visés par des « manquements » (rapport OMENCI)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) dénonce des « manquements » commis par trois médias vis-à-vis du code de déontologie et de l’éthique des professionnels du secteur de la presse ivoirienne, dans son rapport du mois de décembre 2020, publié dimanche.

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Cet organe est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI, la faîtière des médias en ligne du pays.

Onze médias ont été monitorés par l’OMENCI du 1er au 31 décembre 2020. Selon le rapport, des « manquements » enregistrés dans cinq articles ont été relevés dans trois organes.

 « Une copie de ce rapport est transmis directement aux responsables des médias concernés par ces manquements », explique le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Il est reproché à l’un des médias d’avoir publié dans un article, le 15 décembre 2020, un bilan de 200 morts « par balles et coups de machettes de miliciens pro-Ouattara » à la suite de la présidentielle du 31 octobre 2020 dû « au non-respect de la Constitution par Alassane Ouattara ».

Pour l’OMENCI, « ce chiffre de 200 morts est de nature à manipuler et à désinformer le public, car le bilan officiel provisoire établi par le gouvernement le 11 novembre 2020 indique « 85 morts enregistrés durant la processus électoral de 2020 dont 34 avant la présidentielle, 20 pendant et 31 après l’élection ».  Dans un bilan définitif, le gouvernement a annoncé « 87 morts » au total.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire/Cocody: Fin de parcours pour 4 spécialistes de l’anarque immobilière », l’autre média en ligne a publié les images des mis en cause sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence. Les dispositions légales mentionnent que des personnes arrêtées sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur condamnation soit prononcée par une instance judiciaire. Par conséquent, les visages de ces quatre individus interpellés devaient être couverts, ce qui n’a pas été fait.

Quant au troisième média, il a repris un article intitulé « Côte d’Ivoire: un élève dépisté positif au VIH à la journée mondiale contre le Sida » sans préciser la source. En outre, il l’a fait en violation de la charte ivoirienne des professionnels des médias  sur la protection des droits de l’enfant. La photo d’illustration présentant des élèves, exposait leur intégrité physique ou morale.

Les manquements, à l’analyse, ressortent une « violation » de l’article 11 de la charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant et 19 du code de déontologie du journaliste, qui exhortent respectivement les journalistes à mettre un bandeau sur le visage de l’enfant dans les médias pour protéger ses droits, à ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

L’OMENCI, dans ce rapport,  rappelle qu’il faut préciser obligatoirement la source en cas de reproduction d’un article d’un autre confrère, ou rectifier toute information qui se révèle fausse, et à ne jamais participer à la manipulation de l’information et à la désinformation.

« Les manquements constatés sont notamment dus au manque de recoupement rigoureux de l’information lors du traitement avant sa publication », note l’observatoire qui estime que « cela peut s’expliquer par la volonté de publication rapide de l’information notamment sur internet ».

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse, de contribuer à la labellisation des médias numériques et d’assurer la médiation.

L’OMENCI est doté d’un règlement intérieur et d’un Comité de monitoring. Et ce, pour amener les médias en ligne à respecter les règles du métier de journaliste, notamment du code de déontologie, indispensable pour renforcer le professionnalisme dans les médias.

 Au terme de ce rapport, le comité de monitoring exhorte les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information pour une presse en ligne plus crédible. Il note la nécessité d’une formation sur le code de déontologie et l’éthique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: des prescripteurs formés sur l’utilisation des produits phytosanitaires

Des prescripteurs ont été formés dans dix modules dont l’utilisation rationnelle des produits phytosanitaires » du 11 au 15 janvier dernier à l’initiative de «Croplife Côte d’Ivoire » et ses partenaires, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

Selon une note d’information transmise dimanche à APA, cette formation qui a également porté sur la  «Gestion intégrée de la fertilité des sols », et « l’Hygiène publique » a regroupé 20 revendeurs, 40 prescripteurs et 15 applicateurs.

 « Nous avons grâce aux expériences relatées par les uns et les autres, pu capter des informations capitales pour une régulation optimale de l’activité phytosanitaire », a indiqué Angèle Yao, la première responsable de la Direction de la protection des végétaux du contrôle et de la qualité (Dpvcq) du ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural dans un discours prononcé lors de la cérémonie de clôture de cette session de formation.

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit ( BNA) a estimé que   « cette formation trouve toute sa pertinence dans un contexte marqué par la méconnaissance dévastatrice des produits phytopharmaceutiques ».

 Poursuivant, elle a indiqué que son institution, en tant qu’organisme de certification, côtoie régulièrement cette problématique de mauvaise utilisation des pesticides dans le cadre de ses activités de certification en Afrique de l’Ouest et centrale et s’emploie, selon ses possibilités, à apporter sa contribution pour la lutte contre les mauvaises pratiques.

De son côté, Bama Yao, le directeur régional de Croplife Afrique de l’ouest, du centre et du moyen Orient a soutenu que des  « idées fortes » se sont dégagées à l’issue de cette session de formation.

Il s’agit notamment de  la gestion efficace des emballages vides de pesticides, de la notion de triple rinçage, du financement durable et des perspectives de coopération.

Côte d’Ivoire: Zohoré Lassane élu président du Groupement des éditeurs de presse

Zohoré Lassane, le directeur général de Gbich Édition a été élu samedi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire ( GEPCI) lors du 5è congrès ordinaire de cette organisation patronale de la presse succédant ainsi à M. Patrice Yao, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

M. Zohoré  a été élu au deuxième tour avec 18 voix contre 15 pour son challenger Ousmane Sy Savané.  « J’estime qu’il n’y a pas de vainqueur. Il y a le GEPCI uni. A bientôt pour relever ensemble les défis qui nous attendent », a écrit M. Zohoré sur sa page Facebook après son élection.  

Trois candidats étaient en lice pour l’élection à la présidence de cette organisation.  Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine), Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire d’humour et de bande dessinée Gbich).

Le parti ivoirien ANC rompt sa collaboration avec Guillaume Soro et rejoint le Rhdp

Le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Alphonse Soro, a annoncé samedi « la fin de toute collaboration » de son parti avec Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par Guillaume Soro, et décidé de rejoindre le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).

M. Alphonse Soro, un très proche de Guillaume Soro, a dans une déclaration de sa formation politique, annoncé « la fin de toute collaboration avec les plateformes et les partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire », face à la presse, à Abidjan. 

Il a fait savoir que la direction de l’ANC a « longuement analysé l’évolution de la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, notamment depuis l’Assemblée générale constitutive du parti jusqu’à ce jour » avant de prendre cette décision. 

L’ANC qui avait décidé de soutenir la candidature de Guillaume Soro, « dans le cadre de l’alternance générationnelle, à l’élection présidentielle d’octobre 2020 », insinue avoir révisé sa position vu que « la volonté populaire n’a pas adhéré à la proposition politique d’un changement générationnel en 2020 ».  

En outre, la formation politique note « des divergences profondes avec le management, le langage politique, les méthodes et l’absence d’une vision qui rassure les Ivoiriens quant au maintien d’une paix durable ». 

Notant « l’absence pour l’heure d’une offre politique susceptible de sauvegarder et de poursuivre la dynamique de développement entamée par le président Alassane Ouattara », M. Alphonse Soro souligne que le parti participera au processus électoral à venir. 

Il a donné « un mot d’ordre clair à ses cadres qui le souhaitent et à ses bases pour se présenter (aux législatives du 6 mars 2020) ou à défaut nouer des alliances avec les candidats Rhdp dans leurs circonscriptions électorales respectives ». 

Le chef de l’ANC a annoncé qu’un bureau politique extraordinaire, élargi aux 30 régions et aux 108 départementaux ainsi qu’aux structures spécialisées de la Jeunesse, des femmes, des enseignants et au secteur privé, du parti se tiendra le 30 janvier 2021.

Cette fin de collaboration de M. Alphonse Soro avec Guillaume Soro, son mentor, intervient après le départ du député Kanigui Soro de son cercle et de Méité Sindou, un ex-cadre de Générations et peuples solidaires (GPS). 

Athlétisme : le Burkinabé Hugues Fabrice Zango bat le record du monde de triple saut en salle

Burkinabé Hugues-Fabrice Zango a battu le record du monde du triple saut en salle, samedi, lors du meeting d’Aubière, à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France.

Avec son saut de 18,07m, le jeune athlète de 27 ans rentre ainsi dans la légende de l’athlétisme, en devenant le nouveau recordman mondial du triple saut en salle. Un record qui était détenu depuis 10 ans (2011-2021) par son entraineur français Teddy Tamgho, avec la marque de 17,92 m, réalisée le 6 mars 2011 à Paris-Bercy lors des championnats d’Europe en salle.

Zango a établi cette marque historique à sa 6eme et dernière tentative dans une salle quasiment vide du Stadium Pellez de Clermont-Ferrand, pour cause de Covid-19.

En salle, le Burkinabé est le premier athlète à sauter au-delà des 18 mètres. Les records du monde du triple saut en outdoor sont actuellement détenus par le Britannique Jonathan Edwards, auteur de 18,29 m le 7 août 1995 en finale des championnats du monde de Göteborg, en Suède, et par l’Ukrainienne Inessa Kravets qui a atteint la marque de 15,50m, le 10 août 1995 lors de ces mêmes championnats.

« Franchir le cap des 18m c’est une barrière mentale qui s’effondre », a estimé le jeune athlète burkinabé après sa victoire historique.

Sociétaire de l’Artois Athlétisme depuis son arrivé en France en 2015, Hugues-Fabrice Zango brille aussi bien sur les pistes d’athlétisme que dans les études. Il prépare en ce moment une thèse en génie électrique.

Chan 2021 : le Cameroun triomphe d’entrée

Les Lions indomptables, hôtes de la 6e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan), ont battu (1-0) le Zimbabwe en match d’ouverture.Ce samedi, le coup d’envoi de cette compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent a été donné au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ultra dominateurs, le Cameroun s’en est finalement remis à son défenseur central, Salomon Banga (72e mn), pour percer la muraille zimbabwéenne.

Un résultat qui lance parfaitement les Lions indomptables dans la poule A qu’ils partagent également avec le Mali et le Burkina Faso. Les présidents de la Fifa, Gianni Infantino, de la Caf par intérim, Constant Omari, et de la Fécafoot, Seydou Mbombo Njoya ont assisté à la courte victoire du Cameroun.

Pour ce Chan, constituant un test grandeur nature avant la Can 2022, ce pays de foot a mis les petits plats dans les grands. Deux des quatre stades où se dérouleront les rencontres, du 16 janvier au 7 février, sont sortis de terre ces dernières années et les deux autres ont fait peau neuve.

Dans ce tournoi, qui se tient dans les villes de Yaoundé, Douala et Limbe, la République Démocratique du Congo, deux fois couronnée dans l’épreuve, fait figure d’épouvantail. Tenant du titre, le Maroc est aussi l’un des favoris. Dans les rangs des Lions de l’Atlas, il y a Ayoub El Kaabi. Un serial killer ayant survolé la précédente édition avec neuf buts. Mais également des vainqueurs de la dernière Coupe de la Confédération africaine sous le maillot de la Renaissance Sportive de Berkane.

Groupe A

Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé

Cameroun, Zimbabwe, Mali et Burkina Faso.

Groupe B

Stade Japoma de Douala

Libye, Niger, RDC et Congo.

Groupe C

Stade de la Réunification de Douala

Maroc, Togo, Rwanda et Ouganda.

Groupe D

Stade Omnisports de Limbe

Zambie, Tanzanie, Guinée et Namibie.

Ouganda: Museveni réélu pour un 6e mandat

Le président sortant de l’Ouganda, Yoweri Museveni, est réélu pour un 6e mandat à la tête de ce pays d’Afrique de l’Est.M. Museveni, 86 ans, passe ainsi au premier tour avec 58,6% des voix à l’issue de la présidentielle du 14 janvier 2021, selon les résultats publiés samedi par la commission électorale du pays.

Son principal adversaire, le chanteur devenu député, Bobi Wine a récolté 34,83% des suffrages.

Au pouvoir depuis le renversement du régime autoritaire de Milton Obote en 1986, le président Yoweri Museveni était candidat à un sixième mandat à la tête de l’Ouganda. Après avoir fait supprimer la limitation à deux mandats par un amendement constitutionnel en 2005, Museveni a fait de même avec la limite d’âge à 75 ans en 2017. Ce qui lui a permis d’être désigné candidat de son parti, le Mouvement de résistance nationale (NRM), le 28 juillet 2020.

Mali : Un Casque bleu tué à Tessalit

Un soldat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a été tué à Tessalit.Le Casque bleu, dont la nationalité n’a pas été révélée, est décédé dans l’attaque à l’engin explosif (IED/mine) perpétrée contre un camion-citerne de la Minusma

« Le Représentant spécial du Secrétaire-général (RSSG) et Chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a appris avec consternation l’attaque à l’engin explosif (IED/mine) perpétrée contre un camion-citerne de la Minusma, qui faisait partie d’un convoi logistique, (…) aux environs de Tessalit, dans la région de Kidal », renseigne un communiqué de la mission onusienne.

Elle souligne que suite à l’explosion, deux Casques bleus ont été grièvement blessés. L’un d’eux a malheureusement succombé à ses blessures durant son évacuation médicale. Le deuxième reçoit actuellement les soins appropriés.

« Lors de la sécurisation du site, un autre engin explosif a été détecté puis neutralisé à proximité du site de l’explosion. Le RSSG condamne fermement de tels actes ayant pour but de paralyser les opérations de la Minusma sur le terrain et de toucher indistinctement le personnel des Nations Unies, de ses partenaires, ou des civils innocents », poursuit le communiqué.

Le 13 janvier dernier, quatre Casques bleus ivoiriens ont été tués au sud de Tombouctou par un engin explosif (IED).

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement de la pandémie de Covid-19, avec la hausse des contaminations et décès mais aussi les recommandations qui sont faites par un guide religieux.« Covid à l’école, le déni mortel », titre L’Observateur, qui se pose des questions autour de la protection des élèves. « On risque d’aller vers une nouvelle fermeture des écoles », prévient une source du journal.

Source A rapporte la « version de Notre Dame », un droit de réponse de l’établissement scolaire sur des supposés cas de contamination parmi ses pensionnaires. « Comme beaucoup d’autres lieux de travail, l’Institution Notre Dame a eu des élèves en confinement, nous disons bien confinement », écrit l’institution scolaire. Elle note par ailleurs qu’il « n’y a aucune honte à avoir des cas dans le milieu scolaire ». 

Libération renseigne que « le Sénégal a enregistré 506 morts » de Covid-19, dont 96 « comptabilisés entre le 1er et le 15 janvier 2021 ». Pour le secrétaire général de l’ONU, « nous avons franchi un cap douloureux : deux millions de vies ont été fauchées dans le monde ».

Face à cette situation, le khalife général des Tidianes, « Serigne Babacar Sy Mansour, +déconfine+ ses vérités » dans L’AS. Selon le guide religieux, qui a au passage fait des recommandations pour la prière, « il n’y a jamais deux sans troisième vague ».

 

Dakartimes relève une « guerre des vaccins » entre Speiser-Sputnik V et Biontech-Moderna-Sinopharma-Sinovac. « Le monde est en train de vivre les séquelles de la guerre froide des années 30 », écrit le journal.

Les Echos reviennent sur la disparition de l’étudiante Diary Sow, en donnant la parole à « Dia Ndiaye, l’un de ses meilleurs amis en France (qui) témoigne sous le choc ». « Rien dans nos échanges ne présageait une inquiétude, une pression, un mal-être encore moins des difficultés de sa part », dit-il.

Sur la lutte contre la coupe illicite de bois, Le Soleil note que « Dakar et Banjul décrètent la tolérance zéro ».

Ce quotidien national informe par ailleurs que « l’Etat octroie une première enveloppe de cinq milliards de FCFA » aux artisans impactés par le coronavirus.

En sport, le président de l’Association nationale des lutteurs déclare dans Le Soleil que « si l’Etat veut pérenniser la lutte, il doit s’y investir davantage ».

Sur les Jeux olympiques de la Jeunesse de 2026 au Sénégal, L’Observateur informe que le président du comité d’organisation, le Sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye, « engage le combat de remise à niveau des infrastructures sportives ».

Les quotidiens sportifs Record et Stades titrent sur le 205e derby d’Angleterre, entre Liverpool-Manchester United, dimanche après-midi. L’actuel leader de la Premier League « défie » ainsi le champion en titre, mettant en jeu sa première place. Invaincus sur leurs onze derniers matchs, les Reds Devils n’ont cependant plus gagné à Anfield depuis 2015, rappelle Stades.

De leur côté, les Reds cherchent à préserver une série d’invincibilité de 67 matchs à domicile. Dans ce cadre, c’est « un derby à ne pas perdre » par Sadio Mané et ses coéquipiers. L’international sénégalais tentera pour sa part de marquer son 70e en championnat avec Liverpool, selon Stades.

Politique, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le fort soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, la campagne de vaccination anti-Covid, les fortes précipitations et le secteur bancaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la majorité des participants à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue virtuellement vendredi, ont exprimé leur appui fort à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.

Les participants à cette conférence, organisée à l’invitation du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.

Représentant 40 pays dont 27 étaient représentés à un niveau ministériel, les participants ont également salué les projets de développement lancés dans la région, notamment dans le cadre du « Nouveau modèle de développement des provinces du sud », indique le quotidien.

+Challenge+ écrit que l’arrivée des vaccins est sans doute une « bonne nouvelle. Deux millions de doses cette semaine, huit millions en mars », notant que pour atteindre l’immunité collective, cela prendra beaucoup plus de temps.

Le Maroc se projette dans des réformes, un plan de relance, une aide fiscale à l’emploi, ce qui est de bon augure, rappelle l’hebdomadaire, appelant à anticiper la sortie de crise, en saisissant les opportunités qu’elle offre. « Les dégâts sont importants, les risques de la troisième vague, du variant anglais sont là, mais au-delà du vaccin, véritable issue du cauchemar, le meilleur antidote c’est l’espoir », fait-il observer.

Revenant sur les fortes précipitations qui se sont abattues sur le Maroc ces derniers jours, +Finance News Hebdo+ souligne que l’espoir renait chez les agriculteurs après deux années de rude sécheresse, faisant savoir que le Haut-commissariat au Plan (HCP) prévoit, à cet effet, une évolution de l’activité économique de 0,5% au premier trimestre 2021 en variation annuelle.

« Pour autant, ces fortes pluies sont-elles finalement bénéfiques, en particulier pour des villes comme Casablanca ? », se demande la publication, rappelant que la Métropole a enregistré en 6 jours une pluviométrie de 250 mm, soit l’équivalent de près de 70% des pluies d’une année. « Ce qui est une grâce pour l’économie s’est donc vite transformée en véritable cauchemar pour les Casablancais. Comme dirait l’autre, tout excès nuit », conclut-il.

Pour sa part +La Vie Eco+ souligne que cette semaine, le secteur bancaire, représenté par le patron du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), devait « comparaitre » au Parlement devant les députés membres d’une commission d’information sur le secteur.

L’objectif initial de cette commission, formée début 2020, était de permettre aux élus de s’assurer que les mesures décrétées par les autorités monétaires et le gouvernement notamment en faveur des opérateurs économiques étaient bel et bien appliquées par les établissements financiers, explique le journal, relevant que la chance du Maroc a été justement de disposer d’un secteur bancaire dont la solidité est avérée depuis des années.

Guinée: Ibrahima Kassory Fofana reconduit au poste de Pm

Le Premier ministre sortant de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana, est reconduit à son poste.« Ibrahima Kassory Fofana vient d’être reconduit (vendredi) par le Président de la République dans ses fonctions de Premier ministre », écrit la primature guinéenne sur son compte Twitter.

Selon notre source, « cette confiance renouvelée récompense les résultats d’un travail acharné mené par Kassory Fofana dans plusieurs domaines depuis 2018 ».

Candidat à un 3e mandat, le président Alpha Condé a remporté la présidentielle du 18 octobre 2020 avec 59,49 % des suffrages, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix.

Ouattara prie à la grande mosquée d’Abobo pour la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui était vendredi à la grande mosquée d’Abobo, une commune populaire au nord d’Abidjan pour la grande prière musulmane dite «Djoum’ah», a prié pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Ce vendredi à la grande mosquée d’Abobo, nous avons prié pour la paix et la cohésion sociale dans notre pays  », a écrit le numéro un ivoirien sur son compte officiel Facebook. 

M. Ouattara était accompagné de plusieurs personnalités dont le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui est également le premier magistrat de cette commune réputée proche du parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Schenker : Le plan d’autonomie pour le Sahara marocain est l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit

Le secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker a affirmé que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain est l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit.« Le plan du Maroc prévoit l’autonomie sous souveraineté marocaine et représente l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit du Sahara occidental, qui dure depuis trop longtemps et continue d’avoir un impact négatif sur la vie des Marocains et des Sahraouis », a-t-il dit lors lors d’une Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue vendredi en visioconférence.

Le responsable gouvernemental américain a rappelé que chaque administration américaine depuis le président Clinton a affirmé son soutien à la proposition d’autonomie du Maroc.

La proclamation du président américain Donald Trump le 10 décembre reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara et indique clairement que la proposition d’autonomie du Maroc est la seule base d’une solution juste et durable du conflit, a affirmé le responsable américain au cours de cette conférence à laquelle une quarantaine de pays ont été représentés, dont 27 au niveau ministériel.

Et d’assurer que les États-Unis encouragent les parties concernées, l’ONU et la communauté internationale à « examiner sérieusement le plan d’autonomie du Maroc comme la seule base crédible et réaliste de négociations ».

« Après près de trois décennies où le statu quo n’a pas permis de percer, saisissons ce moment pour relancer les négociations dans le cadre du plan d’autonomie du Maroc et aux côtés de l’ONU, pour trouver une solution pacifique au bénéfice de toutes les parties », a-t-il lancé.

Sahara : La Proclamation américaine instaure une perspective de règlement claire et ferme (ministre marocain AE)

La proclamation du Président américain reconnaissant la marocanité du Sahara, Donald Trump, est de nature à instaurer une perspective claire et réaliste pour un règlement du conflit régional du Sahara, sous souveraineté marocaine, a souligné, vendredi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« L’importance de la proclamation présidentielle américaine ne se limite pas à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara (…) mais elle instaure, avant tout, une perspective de règlement claire et ferme : l’autonomie sous souveraineté marocaine », a-t-il dit lors d’une Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue en visioconférence.

La prise de position américaine, conjuguée à la dynamique internationale actuelle en faveur du plan d’autonomie marocain, permet de « sortir de l’impasse » qu’a connue la question du Sahara pendant plusieurs décennie, et « ouvre la voie prometteuse et de nouvelles perspectives », s’est félicité le ministre lors de cette conférence co-présidée par le secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, et à laquelle une quarantaine de pays ont été représentés, dont 27 au niveau ministériel.

Selon lui, la question du Sahara connaît à présent « une accélération des évolutions transformationnelles », qui se traduit par la décision des Etats-Unis, par le large soutien international au plan d’autonomie, et par l’ouverture récente de plus de 20 consulats généraux dans les provinces du Sud.

Sérieuse, réalisable, crédible et basée sur le compromis, l’initiative du plan d’autonomie n’est pas un simple concept intellectuel, mais « il constitue une voie politique pragmatique, un projet de société et une solution constructive qui est déjà en marche », a-t-il relevé.

Sur le plan géopolitique, « l’initiative d’autonomie balise le terrain pour une plus grande intégration économique et sécuritaire dans la région du Maghreb, et une plus grande stabilité et prospérité sur l’ensemble du continent africain », a-t-il relevé.

Par ailleurs, M. Bourita a tenu à rappeler que le Maroc demeure engagé en faveur de la reprise du processus politique sur la base de paramètres clairs auxquels adhèrent toutes les parties.

De son côté, le secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker a rappelé que chaque administration américaine depuis le président Clinton a affirmé son soutien à la proposition d’autonomie du Maroc.

« Le plan du Maroc prévoit l’autonomie gouvernementale sous souveraineté marocaine et représente l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit du Sahara occidental, qui dure depuis trop longtemps et continue d’avoir un impact négatif sur la vie des Marocains et des Sahraouis », a-t-il dit lors de cette visioconférence.

La proclamation du président Trump le 10 décembre reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara et indique clairement que la proposition d’autonomie du Maroc est la seule base d’une solution juste et durable du conflit, a affirmé le responsable américain.

Et d’assurer que les États-Unis encouragent les parties concernées, l’ONU et la communauté internationale à « examiner sérieusement le plan d’autonomie du Maroc comme la seule base crédible et réaliste de négociations ».

« Après près de trois décennies où le statu quo n’a pas permis de percer, saisissons ce moment pour relancer les négociations dans le cadre du plan d’autonomie du Maroc et aux côtés de l’ONU, pour trouver une solution pacifique au bénéfice de toutes les parties », a-t-il lancé.

Sahara : L’initiative marocaine d’autonomie soutenue par une myriade de pays

Par Hicham Alaoui — De nombreux pays participant à la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie au Sahara sous la souveraineté du Maroc, tenue virtuellement ce vendredi, ont tous exprimé leur appui fort à l’Initiative marocaine d’autonomie, comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.Organisée à l’invitation du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique, les participants à cette conférence, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.

Représentant 40 pays, dont 27 étaient représentés à un niveau ministériel, les participants ont rappelé la Proclamation des États-Unis d’Amérique du 10 décembre 2020, intitulée « Reconnaissance de la Souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara Occidental », qui a réaffirmé le soutien à la proposition marocaine, sérieuse, crédible et réaliste, d’autonomie comme seule base d’une solution juste et durable au conflit sur le territoire du Sahara.

Cette Proclamation a également exhorté les parties à engager des discussions en coordination avec les Nations Unies dans les plus brefs délais.

Les participants ont également souligné que la Proclamation Présidentielle américaine détermine les orientations des efforts visant à faire progresser le processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations Unies en vue d’atteindre une solution politique, avec l’initiative d’autonomie comme seule base réaliste à celle-ci.

Cette Proclamation renforcera le consensus international en faveur du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations Unies.

La Conférence a mis en évidence la décision de vingt États membres des Nations Unies d’ouvrir des Consulats Généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et de Dakhla, en considérant que de telles mesures vont favoriser les opportunités économiques et commerciales dans la région, renforcer sa vocation en tant que pôle économique pour l’ensemble du continent et permettre d’atteindre une solution politique définitive, tellement attendue, à ce conflit qui dure depuis plusieurs décennies.

Les participants ont aussi salué les projets de développement lancés dans la région, notamment dans le cadre du « Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud », s’engageant à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’Autonomie pour la résolution du conflit du Sahara.

UEMOA: Birahim Diouf nommé DGA du Dépositaire central/Banque de règlement

L’ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM), Birahim Diouf a été nommé directeur général adjoint du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) « avec effet immédiat » , a annoncé cette institution dans un communiqué transmis vendredi à APA.

«Le directeur général adjoint assistera le directeur Général dans la gestion opérationnelle, financière et du développement du DC/BR. A cet effet, il aura la charge de coordonner et d’assurer la gestion de l’ensemble des départements ou directions qui lui sont rattachés», explique le communiqué. 

Cette nomination de M. Diouf à ce poste, souligne le DC/BR,  « est en droite ligne avec les nouvelles orientations stratégiques » de cette structure centrale du marché financier régional de l’UEMOA.

 Anciennement directeur du département des études, de la  stratégie et du développement du marché de la BRVM et du DC/BR (2015-2020) et ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché ( 2012-2015), M. Birahim Diouf a une trentaine d’années d’expérience dans le secteur financier et notamment, les marchés de capitaux et la banque d’affaires. 

M. Diouf est titulaire d’un MBA de la Sorbonne Graduate School of Business, d’un Executive MBA de l’Institut Français de Gestion, d’un Master en Economie de Paris-I Panthéon-Sorbonne, d’un Troisième cycle en finance islamique de l’Institute of Islamic Banking and Insurance (IIBI) de Londres et d’une Maitrise d’Economie Appliquée de Paris IX Dauphine. 

Le Dépositaire Central/Banque de Règlement ( DC/BR) est le dépositaire central des titres de l’UEMOA. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des opérations en bourse ainsi que le paiement des événements sur valeur. Il assure également la codification des valeurs mobilières dans l’UEMOA.

Côte d’Ivoire: la TVA sur le lait infantile passe de 18% à 9% (DG Impôts)

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dans l’annexe fiscale ivoirienne de 2021, appliquable aux préparations alimentaires destinées aux nourrissons et au lait infantile, est passeé de 18% à 9%, selon le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara.M. Sié Ouattara, a au cours d’une présentation de l’annexe fiscale 2021, face aux journalistes, jeudi à Abidjan, expliqué que la loi fiscale consacre un taux réduit de 9% aux préparations alimentaires pour nourrissons et au lait infantile. 

L’incompréhension de ce dispositif a suscité des commentaires et « on a voulu montrer qu’on est parti de 0% pour cent de taxation à 9%, mais la vérité (…) on est passé de 18% à 9% », a précisé le directeur général des impôts.  

« C’est faux de dire que la mesure vise à affamer les nourrissons en faisant passer les préparations et le lait infantile du taux de 0% à 9%, alors que la vérité est que ces laits étaient taxables à 18% pour les envoyer à la moitié, à 9% », a-t-il insisté. 

Il a toutefois fait observer que les préparations alimentaires infantiles, en principe, sont assujetties au droit commun de 18% conformément à la directive du 27 mars 2009 de l’Uemoa portant harmonisation des législations des États en matière de TVA.

« Mais, dans le but de ne pas renchérir leurs coûts, l’annexe fiscale 2021 a aligné leur taux d’imposition à la Taxe sur la valeur ajoutée, notamment sur celui du lait infantile, à savoir 9% », a-t-il poursuivi.

A la pratique, les préparations alimentaires destinées aux nourrissons ainsi que le lait infantile étaient importés en Côte d’Ivoire sans encaissement de la TVA au cordon douanier, du fait de certains dysfonctionnements du système informatique de dédouanement.

Selon M. Ouattara, des entreprises qui commercialisaient ces produits avaient « une lecture erronée des textes législatifs ». De ce fait, elles considéraient ces produits comme des médicaments en n’appliquant pas la TVA.

L’annexe fiscale 2021 n’institue pas l’assujettissement du lait infantile à la TVA. Elle ne fait qu’ apporter des précisions prenant appui sur la directive de l’Uemoa dans le but de mettre fin à des interprétations erronées, a soutenu M. Sié Ouattara.

Bintou Keïta nommée cheffe de la Monusco

La Guinéenne Bintou Keïta est nommée à la tête de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).Mme Keita succède ainsi à l’Algérienne Leila Zerrougui, qui achèvera sa mission à la tête de la Monusco en février 2021, après trois années à la tête de la plus importante opération de paix dans un pays francophone.

Elle devient la première femme originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, à diriger la Monusco depuis sa création en 2010, explique l’Onu dans un communiqué de presse reçu vendredi à APA.

Bintou Keïta totalise plus de 30 années d’expérience aux Nations Unies. Elle a œuvré dans les domaines de la paix, de la sécurité, du développement, de l’humanitaire et des droits de l’homme. Son expérience l’a conduite à travailler dans des environnements de conflit et d’après-conflit.

Ces deux dernières années, explique l’Onu, Mme Keita a occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale de l’Onu pour l’Afrique, un poste commun à deux départements du Secrétariat des Nations Unies : celui des affaires politiques et de consolidation de la paix et celui des opérations de paix.

Auparavant, elle avait occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix de novembre 2017 à décembre 2018.

Entre 2015 et 2017, elle a servi en tant que Représentante spéciale conjointe adjointe pour l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (Minuad) dont le mandat a pris fin le 31 décembre dernier. Entre février et novembre 2015, elle a dirigé les efforts des Nations Unies pour lutter contre le virus Ebola en Sierra Leone.

De 2007 à 2010, elle a également été Représentante exécutive adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB). Mme Keita est entrée à l’ONU en 1989.

Covid-19: de nouveaux variants du virus notés en Afrique

Le continent africain a enregistré de nouveaux variants du coronavirus, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’agence onusienne confirme qu’un nouveau variant du virus appelé « 501Y.V2 » circule largement en Afrique du Sud, ce qui explique la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague dans ce pays. Ce variant est présent au Botswana, en Gambie et en Zambie. De son côté, le Nigéria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre

« Alors que l’Afrique a dépassé le cap des trois millions d’infections et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est désormais confronté à de nouveaux variants du virus », écrit l’OMS dans son dernier bulletin.

Elle estime que des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires « pour éviter une flambée d’infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu’au point de rupture ».

Selon Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en moyenne, plus de 25.000 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Il s’agit d’une hausse de près de 40% en comparaison au pic des 18.000 cas quotidiens recensés sur deux semaines en juillet 2020. Ces chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du nouvel an.

Ces dernières données « sont un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné », a déclaré la docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Ghana: L’inflation passe à 10,4%

L’inflation de l’économie ghanéenne est passée à 10,4% en décembre 2020.Le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, a expliqué que le taux d’inflation du pays pour le dernier mois de 2020 est passé à 10,4%, contre 9,6% enregistré en novembre de la même année.

Le professeur Annim a indiqué, lors d’une conférence de presse à Accra, que la hausse est due à l’augmentation de l’inflation alimentaire, qui est passée de 5,3% en novembre à 59,1% en décembre.

Selon lui, les sous-classes de légumes et de poissons et autres fruits de mer ont conduit à la hausse du taux d’inflation alimentaire avec une augmentation de 24,2 et 22,9% respectivement.

« L’augmentation du taux d’inflation alimentaire est la principale raison de l’augmentation de l’inflation globale, car sans cette augmentation, l’inflation d’une année sur l’autre aurait été inférieure à celle du mois dernier », a déclaré vendredi le statisticien du gouvernement, cité par les médias locaux.

Il a ajouté que la hausse de l’inflation alimentaire est la plus élevée depuis avril 2020, lorsque l’impact du coronavirus (Covid-19) était perceptible dans le pays.

Le professeur Annim a expliqué que l’inflation non alimentaire est passée de 8,3% en novembre à 7,7% en décembre de l’année dernière, avec une augmentation moyenne de 8,5% en 2020.

Un ministre zimbabwéen décède de la Covid-19

La ministre provinciale de la province du Manicaland au Zimbabwe, Ellen Gwaradzimba, est décédée vendredi de la Covid-19.Elle devient ainsi la dernière victime très médiatisée d’une pandémie qui a jusqu’à présent fait plus de 636 morts depuis avril 2020 au Zimbabwe.

La vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, a confirmé que Gwaradzimba, 60 ans, est décédée de la Covid-19.

« C’est avec un cœur très triste que je vous informe du décès du ministre d’Etat aux Affaires provinciales du Manicaland », a déclaré la vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, dans un message sur Facebook.

Selon des sources au pouvoir de la ZANU PF, la ministre provinciale est décédée dans un hôpital de Harare, où elle recevait des soins après avoir été transférée de Mutare, la capitale provinciale du Manicaland.

Gwaradzimba, qui était ministre provinciale de Manicaland depuis 2019, devient le deuxième ministre zimbabwéen à succomber à la Covid-19 après le décès de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri, l’année dernière.

Sa mort survient dans un contexte d’augmentation du nombre d’infections à la Covid-19, le ministère de la Santé annonçant vendredi que le Zimbabwe a enregistré un record de 1112 cas dont 47 décès au cours des dernières 24 heures.

Le nombre cumulé de cas s’élève à 25.368 et 636 décès à la date de ce vendredi 15 janvier 2021.

La Côte d’Ivoire élue à la tête du comité de validation des membres affiliés de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue à la tête du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’Organisation mondiale du tourisme ( OMT) au terme de la seconde réunion statutaire de cet organe à Madrid en Espagne.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, la Côte d’Ivoire a été choisie pour présider cet organe au détriment de l’Iran qui en est devenu le vice-président.

« Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs présidera donc cette instance qui étudiera les dossiers des organisations professionnelles, entreprises, offices administratifs et Groupements d’intérêts  qui désireront s’affilier à l’agence spécialisée des Nations-Unies, aux côtés de ses pairs de Chine, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Honduras et de l’Iran »,  souligne la note.

Lors de sa première séance de travail après cette élection de la  Côte d’Ivoire à la tête de cet organe, précise également le texte, sept candidatures de membres affiliés ont été validées. La 24ème Assemblée générale de l’OMT est prévue en octobre prochain au Maroc.

Mais avant cette assemblé générale, a conclu la note, le ministre ivoirien du Tourisme Siandou Fofana portera la voix de la Côte d’Ivoire les 18 et 19 janvier prochains  en Espagne lors de la Réunion d’avant Assemblée générale au cours de laquelle seront abordées les questions de renouvellement d’une partie des membres du Conseil exécutif de l’OMT.

Covid-19: la Gambie confirme deux cas du variant britannique

Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été détectés en Gambie selon le ministre de la Santé du pays, rapporte APA vendredi.S’adressant aux membres de l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé, Ahmadou Samateh a déclaré que cette variante du coronavirus avait été découverte chez deux personnes rentrées récemment dans le pays.

Un homme est rentré au pays en provenance du Royaume-Uni, avec le variant de la Covid-19. L’autre cas concerne une femme.

3.983 cas de Covid-19 ont été confirmés depuis que le premier cas de virus a été signalé dans le pays en mars 2020. 126 personnes sont mortes de la maladie tandis que 3.689 autres s’en sont remises à ce jour.

Le ministère de la Santé a déclaré qu’il enquêtait sur la manière dont les deux personnes ont contracté la dernière souche du virus.  Aucun pays africain ne figure sur la liste mise à jour par l’OMS des pays où la nouvelle variante a été trouvée.

Ouganda : des soldats encerclent la maison de Bobi Wine

Le domicile à Kampala du principal candidat de l’opposition à l’élection présidentielle ougandaise a été encerclé par les forces de sécurité, au lendemain des élections cruciales.Des soldats ont été repérés autour du domicile de Bobi Wine dans une banlieue de Kampala, après que le musicien devenu politicien a rejeté les résultats provisoires des élections de jeudi qui annonçaient le président Yoweri Museveni en tête dans le décompte des voix.

Wine, dont le nom d’origine est Robert Kyagulanyi, s’est déclaré président élu et a dénoncé qu’il y avait une fraude électorale généralisée. Une allégation, qui, selon les responsables de la Commission électorale, devrait être étayée par des preuves.

Cette Commission a publié les résultats provisoires de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, représentant 65,02% des votes, contre 647.146 voix, soit 27,39% des voix pour Bobi Wine.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Dans l’ensemble, les élections se sont déroulées pacifiquement, malgré les violences qui ont précédé le scrutin, au cours duquel une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Elections ougandaises : Museveni provisoirement en tête

La Commission électorale ougandaise, place le président sortant Yoweri Museveni en tête du scrutin selon des résultats provisoires devant son principal challenger Bobi Wine dans la course à la présidence.La commission a publié les chiffres de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, soit  65,02%.

Wine, également connu sous le nom de Robert Kyagulanyi, a recueilli 647.146 voix, soit 27,39% des suffrages.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Les élections se sont généralement déroulées dans le calme, malgré les violences qui ont précédé le vote et au cours duquel, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Bobi Wine a signalé une fraude électorale généralisée le jour du scrutin.

Economie, société et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les plus visibles portent sur les conséquences de la Covid-19 sur l’économie nationale.Le Témoin se demande « pourquoi le télétravail peine à s’imposer au Sénégal » alors qu’il est favorisé dans le monde par la pandémie du coronavirus. L’économiste Meissa Babou répond que « ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent adopter le télétravail ».

De même, « certaines mutations préalables sont nécessaires », confie un inspecteur du travail au journal, qui constate que les secteurs de la santé et de l’éducation ne sont « pas prêts à sauter le pas ».

Walf Quotidien note que « le compte n’est pas bon » vu que l’économie est en période de restrictions. Le journal indique que la présence réduite dans les bureaux et la réglementation des horaires des marchés « achèvent un secteur dans l’agonie ».

Toutefois, Le Soleil rapporte que les bénéficiaires de l’aide alimentaire d’urgence sont « satisfaits à 93,8% », citant une enquête réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

En manchette, le quotidien national note que le président tchadien « Idriss Déby se lave à grande eau » après avoir été accusé de s’immiscer dans la crise centrafricaine.

L’AS titre sur la gratuité de la prise en charge des hémodialysés et souligne que c’est « un slogan politicien ».

Sud Quotidien note que « le refus de l’Etat » de réformer les Conseil supérieur de la magistrature cause « le désaveu des droits-de-l’hommiste ».

En politique, L’Observateur fait un tour d’horizon sur « la nouvelle vie des ex de Macky », à savoir des ministres, pas des moindres, limogés du dernier gouvernement. Il s’agit entre autres d’Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur), Amadou Bâ (Affaires étrangères) et Makhtar Cissé (Pétrole).

EnQuête revient sur la disparition en France de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Le quotidien fait focus cette fois sur la personne de « Diary, le mystère ».

En football, Record informe que « West Ham est prêt pour les 9,7 milliards FCFA » réclamés par le Stade de Reims pour son attaquant international sénégalais, Boulaye Dia.

Pendant ce temps, Stades titre sur le « calendrier de feu pour Sadio (Mané) et Liverpool ». Le champion en titre de la Premier League doit rencontrer prochainement les deux Manchester, Tottenham, Leicester et Leipzig, entre autres.

Le journal sportif titre également sur le choc de la troisième journée de la Ligue 1 sénégalaise : Diambars – Jaraaf. Stades est convaincu que « le régal (est) attendu ».

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le taux d’inflation, la croissance économique et la problématique de l’eau sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que depuis de longues années, le taux d’inflation national dépasse rarement 1,5%, ajoutant que les trois dernières années ont été marquées par un débat assez contradictoire mais très bénéfique sur le niveau de l’inflation dans notre pays.

Un premier camp est clairement pour une poursuite de la politique actuelle basée notamment sur la maîtrise de l’inflation, indique le quotidien, notant que le deuxième groupe est pour laisser filer le taux d’inflation à des taux beaucoup plus importants pour faciliter l’enclenchement d’une nouvelle dynamique économique où l’accès au financement devient nettement plus facile.

« Pour le moment, les deux camps ont des arguments solides, ce qui explique qu’un certain statu quo soit toujours en vigueur concernant l’inflation », fait-il remarquer.

+Akhbar Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui prévoit que l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2021, après une récession de 7% au cours de l’année écoulée.

« Tenant compte d’une évolution de 4,7% prévue des impôts et taxes sur produits nets de subventions, le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 4,6% en 2021 », indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2021.

En valeur, le PIB devrait progresser de 5,8%, précise la même source, notant que cette évolution fait ressortir une légère hausse de l’inflation, mesurée par l’indice implicite du PIB, de 1,1% au lieu de -0,1% en 2020.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que « si les experts climatiques s’accordent sur le fait que les impacts des changements climatiques peuvent déjà être constatés sur le climat et l’évolution des ressources hydriques du Royaume, ils sont unanimes aussi à affirmer que le phénomène continuera à s’exacerber d’année en année ».

Le Maroc fait partie des « points chauds » où ces répercussions prendront la forme d’une augmentation des températures et d’une diminution des précipitations, prévient la publication, faisant savoir que cet état de fait risque de décapitaliser les actifs écologiques agricoles et forestiers.

Si le Maroc a tenté de jouer un rôle de mobilisation en organisant la Cop22 en 2016, il se doit de « préparer les décennies à venir en mettant toutes les chances de son côté pour mitiger les impacts climatiques négatifs et augmenter les chances de résilience de ses écosystèmes et de son cycle de l’eau ».

Maroc : la croissance économique devrait se situer à 4% en 2021 (Banque mondiale)

La Banque mondiale a estimé, jeudi, que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 4% au titre de l’année 2021.Selon l’économiste principal de la Banque mondiale (BM) au Maroc. Javier Diaz Cassou, cette prévision est due principalement à la hausse de la valeur ajoutée agricole et le lancement du plan de vaccination contre la pandémie du Covid-19.

Le responsable de la BM, qui intervenait lors d’une table ronde dédiée à la présentation du rapport de suivi de la situation économique du Maroc, a constaté qu’après deux années de forte chute due essentiellement à la sécheresse et à la mauvaise pluviométrie, une récupération de la valeur ajoutée agricole est prévue pour le Maroc.

Et d’ajouter que ces prévisions tiennent aussi compte des annonces faites par les autorités marocaines concernant le plan de vaccination.

Avant ces annonces, le taux de croissance prévu était de 3,3%. Il a été révisé à la hausse par la suite à 4%, a-t-il précisé.

À moyen terme, la croissance s’accélérait progressivement, mais le rythme et la durée de la reprise sont sujets à une grande incertitude, relève le rapport de suivi, précisant que la reprise économique post-Covid-19 serait prolongée, le PIB réel ne revenant qu’à la tendance pré-Covid, au plus tôt, en 2022.

Le tourisme, quant à lui, devrait se redresser à un rythme plus lent suite aux éventuelles vagues ultérieures de Covid-19, ainsi qu’en raison de la réduction des revenus et de l’épargne des ménages.

Le Rapport de suivi de la situation économique du Maroc, intitulé « De la riposte d’urgence à la reprise » est un document semestriel du Département économique de la Banque mondiale.

Une mission de la FIFA installe le Comité de normalisation de la FIF à Abidjan

Une mission de la FIFA a procédé jeudi, à Abidjan, à l’installation du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), sensée assainir les textes statutaires et organiser l’élection du président de l’organisation, selon une note du ministère des Sports.

Cette mission de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), comprenant M. Veron Mosengo Omba et Mme Solémalé Sarah, qui est arrivée la veille à Abidjan pour un séjour de deux jours, a rencontré jeudi le ministre ivoirien des Sports, Paul Claude Danho, à son Cabinet.

Elle a installé le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), composé de la femme d’Affaires ivoirienne Dao Gabala, l’ex-ministre ivoirien de la Sécurité Martin Bléou et Me Simon Abé.    

Le directeur des associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes et la Senior Manager, a au cours d’une rencontre de la mission avec M. Danho, annoncé « l’installation ce jeudi  du Comité de normalisation », rapporte une note officielle postée sur la page Facebook du ministère des Sports.

Ce Comité est mis en place conformément à une décision de la FIFA prise le 24 décembre 2020 suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Cette mise sous tutelle « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa », a justifié l’organisation internationale du football.

Avec la mise sous normalisation, le Comité exécutif de la FIF qui est l’organe de gestion, « est relevé de ses fonctions ». De ce fait, le Comité de normalisation gère l’organisation, notamment les affaires courantes (l’administration et les charges courantes).   

Selon M. Veron, le Comité de normalisation a pour mandat la gestion des affaires courantes de la FIF, la mise « à plat des textes (règlement, statut et code électoral) afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la Commission d’enquête conjointe FIFA/CAF (Septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau Comité exécutif ».  

Il a en outre précisé que « le Comité de normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement ». Le ministre des Sports a toutefois souhaité que le Comité accompagne la reprise du championnat national et la participation des équipes ivoiriennes aux compétitions continentales et internationales afin de soulager les clubs et les sportifs.

M. Danho a exprimé le vœu de l’Etat de Côte d’Ivoire, à savoir « le retour rapide à la normalité » de la FIF, tout en les rassurant, en ce qui le concerne, de sa disponibilité à tout mettre en œuvre afin que la normalisation se déroule le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions.

Il a rappelé le cadre légal qui lie l’Etat ivoirien à la FIF, à qui un mandat appuyé par une convention d’objectifs pluriannuelle a été donné pour le développement du football en Côte d’Ivoire. Ce cadre fait d’ailleurs « obligation » à la tutelle d’avoir un regard privilégié sur les activités de la fédération.

Concernant la reprise des compétitions nationales, la mission a non seulement salué ce vœu, mais rappelé que la FIFA n’a jamais demandé l’arrêt de celles-ci malgré la crise, insinuant qu’elle a annoncé un soutien spécial Covid-19 pour aider les clubs.

« Sans club, il n’y a pas de FIFA, sans club, il n’y a pas de FIF », a déclaré M. Veron. Il a soutenu que les membres de cette administration provisoire sont choisis selon des critères de probité.

Législatives ivoiriennes: la CEI dévoile le chronogramme du processus électoral

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a présenté jeudi à Abidjan le chronogramme des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, lors d’une rencontre avec les représentants des partis et groupements politiques.

« Nous allons publier la liste définitive des candidats le 31 janvier et ensuite transmettre cette liste au Conseil constitutionnel le 1er février 2021 », a indiqué M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, annonçant que la campagne est ouverte du 26 février au 04 mars 2021.

Depuis le 4 janvier 2021, la CEI, institution chargée d’organiser ces élections, réceptionne les candidatures. Le dépôt des candidatures qui s’achève le 20 janvier, est jugé court par l’opposition, mais les autorités avancent le respect des délais fixés par la Constitution.

Selon le calendrier, la campagne électorale, prévue sur une semaine, s’ouvre le 26 février et prend fin le 4 mars, après la phase de formation des commissaires locaux et des agents électoraux, qui a lieu sur trois semaines.     

« Nous proclamons les résultats provisoires le 09 mars », a-t-il fait savoir, soulignant qu’en cas d’éventuelles égalités parfaites entre les candidats, un nouveau scrutin aura lieu le 24 mars et le résultat sera proclamé le 25 mars 2021.  

En vue d’éviter l’homonymie, il est requis qu’on mette le numéro de la carte d’électeur dans le dossier de candidature, toutefois « ce n’est pas une condition de recevabilité mais des modalités pratiques d’exécution d’une tâche », a-t-il expliqué.

« Quand j’entends que c’est seulement aux militants du FPI (Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’on demande cela, ce n’est pas ça l’objectif », a-t-il dit, avant d’ajouter que « si tel est le cas on a dévié « .

« On a voulu faciliter la tâche à ceux qui payent, (car) le numéro de la carte est unique pour chacun. C’est pour cette raison que les agents ont demandé cela, ce n’est pas pour éliminer quelqu’un. Mais, si tel est le cas, portez les faits avec l’identité des personnes ayant posé cela à notre connaissance à l’effet pour nous d’en tirer toutes les conséquences », a-t-il rassuré.  

Interrogé par la presse en marge de la rencontre, Jean Gervais Tchéidé, représentant de EDS, coalition dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé à l’examen d’un report du scrutin, une révision du découpage électoral en raison des « disparités trop criardes », ainsi qu’un audit de la liste électorale.   

Pour ces élections législatives, il est fait obligation à chaque parti ou groupement politique de respecter le taux de 30% de sièges au profit des femmes selon les dispositions légales. L’opposition dans son ensemble a décidé d’aller pour ce scrutin en rang serré avec une stratégie commune.