Energie, éducation et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’énergie solaire, l’école de demain, le congé parental sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Le Matin+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) ont annoncé le lancement, à compter du 1er janvier 2021, de l’appel à projets relatif au programme solaire multi-sites Noor PV II – Phase 1.

Lancé suite à l’Appel à manifestation d’intérêt relatif et compte tenu du fort intérêt exprimé par les opérateurs nationaux et internationaux, cet appel à projets, qui concerne le programme d’allocation de capacités dans des sites qualifiés et pré-équipés par Masen pour le développement de projets photovoltaïques, d’une puissance totale d’environ 400 MW, constitue la deuxième et dernière étape du processus de sélection des opérateurs privés dans le cadre de cette 1ère phase dudit Programme, précise Masen dans un communiqué.

La date limite pour la soumission des dossiers de demande de retrait du document d’appel à projets est fixée au 31 janvier 2021 à 16h00, heure marocaine, précise le communiqué, cité par le quotidien.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que quand il y a quelques années une armée d’experts se penchait sur la réforme de l’éducation, l’idée était de tenter de dessiner ce à quoi devait ressembler l’école du Maroc de demain.

« Une école hybride, des classes virtuelles généralisées, des cursus sans examens mais juste avec du contrôle continu… toutes ces idées qui auraient pu paraître comme étant farfelues ont pourtant été la réalité de l’école en 2020 et encore probablement pour une partie de 2021 », poursuit la publication.

Un examen n’est qu’un outil parmi d’autres pour donner forme à un concept plus large qui est l’évaluation, explique le journal, relevant que cette dernière peut être réalisée autrement que par des examens tels qu’on les connaît aujourd’hui.

Sous le titre « Congé parental et évolution des rôles dans la famille », +L’Opinion+ fait savoir que les papas travaillant pour une entreprise japonaise à Casablanca auront désormais droit à 5 mois de congé parental.

Le gouvernement travaillait, en juillet 2019, sur un projet de loi visant à permettre aux nouveaux pères de bénéficier d’un congé paternité d’un mois, contre trois jours actuellement, rappelle la publication, notant que « la décision prise par l’entreprise japonaise constitue alors un modèle pour le législateur marocain qui continue à tergiverser ».

Il s’agit d’une mesure qui ne contraint en rien le législateur marocain, mais elle doit constituer un exemple et un modèle à suivre, ajoute-t-il, soulignant que l’enjeu est donc de rendre la mesure applicable face aux réticences de certains employeurs et de passer d’un droit proclamé à un droit réel.

Le FPI, parti de Gbagbo, réaffirme sa participation aux élections législatives ivoiriennes de mars

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a réaffirmé dimanche sa participation aux élections législatives de mars 2021, au terme d’une décision de son Comité central tenue en décembre 2020, selon un communiqué.

« Le FPI réaffirme, au terme de la décision du Comité central du 12 décembre 2020, sa participation » aux élections législatives, dans un communiqué signé par son secrétaire général et porte-parole, Issiaka Sangaré. 

La confirmation de cette décision intervient après la libération de Affi N’guessan, le président du FPI. Le 30 décembre 2020, suite à son audition par le juge d’instruction du 9e Cabinet d’Angré, dans l’Est d’Abidjan, il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire.

Toutefois, en attendant l’évolution du dossier, le FPI « se réjouit de la libération de son président, le premier ministre Pascal Affi N’guessan » et « réaffirme son engagement à faire prospérer le dialogue politique » impliquant le gouvernement et l’opposition, poursuit le texte. 

Le parti encourage en outre le gouvernement à « continuer dans la voie de la décrispation en libérant les autres détenus » et dit rester convaincu que la mise en œuvre des recommandations pertinentes issues du dialogue politique contribuera au renforcement de la démocratie et participera à la cohésion nationale.

Il « remercie » le gouvernement, la classe politique, la société civile, la plateforme des partis de l’opposition, la communauté internationale, le Parti socialiste français et le Parti communiste français pour la convergence des actions ayant abouti à la libération de M. Affi.  

Les élections législatives ont été fixées au 6 mars 2021. L’ouverture du dépôt des dossiers de candidatures débute le 4 janvier pour s’achever le 20 janvier 2021, un délai jugé relativement court par des organisations de la société civile.  

A l’issue du dialogue politique, ayant réuni le gouvernement,  la société civile et l’opposition,  les différentes parties ont arrêté des conditions pour la bonne tenue du scrutin et un meilleur fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI). 

Présidentielle au Niger: Mahamane Ousmane, le revenant

L’ex-président nigérien renversé par l’armée en 1996 est arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle organisée dimanche dernier et est qualifié au second tour prévu fin février.Ousmane est apparemment un bon cavalier. Après son score de 6% à la présidentielle de 2016, il vient de tripler ce résultat lors du scrutin organisé dimanche 27 décembre 2020. Selon les chiffres officiels publiés samedi 2 janvier, 811.836 parmi ses compatriotes ont voté pour lui. Ce qui représente un taux de 17%, le classant deuxième après le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec lequel il est qualifié pour un second tour dont l’issue est incertaine. Bazoum qui espérait pourtant  passer par « un coup KO », c’est-à-dire une élection dès le premier tour, a récolté  39,33%, soit 1.879.543 voix. Un score qui l’installe très loin devant, mais qui devrait inévitablement le contraindre à des tractations sans doute complexes pour obtenir le soutien de certains parmi les candidats battus. 

Né le 20 janvier 1950 à Zinder (sud), Mahamane Ousmane a été le premier président démocratiquement élu du Niger, en 1993. Mais trois ans plus tard, une crise politique, provoquée par la défaite de son parti aux élections législatives de janvier 1995, se termine par un coup d’État militaire. Le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, qui prend alors le pouvoir, se fait élire à la présidence le 8 juillet suivant. Il dirige le pays jusqu’à son assassinat dans une embuscade à l’escadron militaire de l’aéroport de Niamey en avril 1999, ouvrant la voie à de nouvelles élections présidentielle et législatives dans la foulée. 

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Ousmane est alors élu président de l’Assemblée nationale, poste qu’il occupe durant dix ans. En avril 2004, il est désigné à la présidence du comité interparlementaire sur les droits de l’homme de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il est aussi élu président du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en novembre 2006.

 Soutien contre soutien

 Ainsi, face à un candidat du pouvoir qui recueille déjà près de 40% des voix et qui bénéficie des moyens presque illimités de son parti et du soutien des services de l’Etat, selon ses adversaires, a-t-il des chances de revenir au pouvoir ? Avec 17%, le candidat du Renouveau démocratique et républicain (RDE-Tchanji) dispose en revanche du soutien de son ancien Premier ministre et actuel chef de file de l’opposition écarté de la présidentielle 2020 à cause de démêlés judiciaires: Hama Amadou. 

Ousmane l’avait soutenu lors de la présidentielle de 2016, sans pour autant réussir à détrôner Mahamadou Issoufou, réélu au second tour avec une écrasante majorité. 

Depuis 1993, date du premier scrutin présidentiel pluraliste dans ce pays, aucun chef de l’Etat nigérien n’a été élu au premier tour. L’opposition parvient à chaque fois à imposer son candidat au final. Sera-t-il le cas pour Mahamane Ousmane, qui aujourd’hui porte ce costume-là, lorsque le 20 février prochain il sera seul au second tour face au candidat du pouvoir, Mohamed Bazoum? 

Mais l’union entre les deux poids lourds de l’opposition semble avoir déjà fait mouche. Avant le premier tour du 27 décembre, Tatiana Smirnova, chercheuse russe spécialiste du Niger, confiait à APA que le soutien d’Amadou à Ousmane « peut théoriquement compromettre » les chances de Bazoum.

Statisticien économique formé en France puis au Canada, Mahamane Ousmane a critiqué les dix années de gestion du président sortant. Selon lui, Mahamadou Issoufou n’a pas réussi à extirper le Niger du rang de « dernier pays de la planète en termes d’indices du développement humain ». En plus de cela, ajoute Ousmane, « l’insécurité, l’absence d’éducation, l’absence d’emploi » sont d’autres points noirs du régime sortant.

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Aujourd’hui, « tout le monde s’attend à une alternance démocratique pacifique », estime-t-il. Et il n’y a aucun doute que cela ne puisse pas se réaliser « s’il s’agit d’élections libres, inclusives, transparentes, honnêtes, sans trucage ». Dans ce cas, « Monsieur Bazoum n’a absolument aucune chance de gagner », a prévenu l’ancien président sur RFI.

S’il est élu le 20 février prochain, Mahamane Ousmane indique que la première priorité de son programme sera « de traiter et de résoudre, en grande partie, la question tout simplement de l’eau, dans ce Niger sahélien désertique, enclavé, de manière à gérer les questions de l’agriculture, de l’élevage, de l’alimentation et de la lutte contre l’exode rural et de l’émigration, c’est très important ce premier point ».

Ousmane promet de s’attaquer ensuite à la question de l’éducation, et de « faire en sorte que nos jeunes, plutôt que d’être désœuvrés et très réceptifs aux sirènes des jihadistes et autres, soient dans des structures de travail soit au niveau de l’État, soit au niveau du privé, soit dans les champs, qu’ils soient donc occupés ».

Soro dénonce le « caractère arbitraire » des arrestations de ses proches pour le « faire chanter »

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, actuellement hors de son pays, a dénoncé vendredi le « caractère arbitraire » des arrestations de ses proches pour le « faire chanter », dans un message à l’occasion de l’an 2021.

« Je dénonce le caractère arbitraire de ces arrestations, car manifester est un droit constitutionnel, on maintient en prison des femmes, des mamans, qui auraient mérité l’attention du plus insensible », a dit M. Guillaume Soro, dans une vidéo postée sur Facebook. 

« On enferme des compagnons et des frères, juste pour faire mal, des otages, pour me faire chanter », a ajouté le président du mouvement citoyen Génération et peuples solidaires (GPS), leur exprimant toute son affection et sa solidarité.

Il a en outre demandé « la libération de tous les détenus politiques civils ainsi que les membres des forces de défense et de sécurité incarcérés depuis la crise postélectorale de 2010 ». 

« Malgré la terreur et la répression, je plaide pour que nous ne devoyions pas la valeur sacrée de notre engagement en faveur de la démocratie », a-t-il souligné, invitant ses partisans à « garder espoir, car malgré tout, rien n’est perdu pour notre pays ».

Selon le président de GPS, 2020 a été aussi « l’année de la perpétration des pires exactions contre les droits humains et partant contre la démocratie » en Côte d’Ivoire, car « la Constitution a été violée ».

M. Soro, à l’instar des leaders de l’opposition estiment que le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a brigué un troisième mandat contrairement à la loi fondamentale. Selon le Conseil constitutionnel il s’agit de son premier mandat de la IIIe République. 

Pour M. Soro, en aucun cas l’on ne peut « légitimer un passage en force, car c’est piétiner les principes universels de la démocratie pour féliciter l’imposture et demander à l’opposition politique de s’y conformer au nom d’une certaine stabilité ».  

« Comment peut-on espérer bâtir une stabilité durable basée sur une farce, croit-on qu’ on aurait ainsi créé les conditions de la paix, ne croit-on pas qu’ on crée plutôt les conditions de la fragilisation de notre pays », s’est-il interrogé. 

L’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, soutient qu' »il ne peut jaillir autre chose que du désordre et de l’instabilité ». Il envisage de « faire la politique autrement avec l’innocence de l’idéal nourri depuis des décennies ».

Niger: Bazoum contraint à un second tour

Mohamed Bazoum, acteur clé de la vie politique au Niger depuis trente ans et candidat du pouvoir à l’élection présidentielle n’a pas été élu dès le premier tour comme il l’espérait.Il arrive. Drapé dans un boubou blanc, la tête coiffée d’un bonnet rouge, Mohamed Bazoum s’avance vers le bureau de vote numéro un, à l’hôtel de ville de Niamey, la capitale. Après avoir glissé son bulletin de vote dans l’urne, le candidat et président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya, au pouvoir) à l’élection présidentielle dont le premier tour se jouait au Niger ce jour-là, dimanche 27 décembre, parle déjà comme un chef d’Etat établi. 

Le candidat du pouvoir, 60 ans, grand favori de ce scrutin dont il ne sortira finalement pas vainqueur par « un coup KO », c’est-à-dire une victoire dès le premier tour, comme il l’espérait, déclare devant la presse sa « grande fierté ». Il se dit frappé par « le grand patriotisme » des Nigériens et l’efficacité des Forces de défense et de sécurité, sans manquer de saluer la « prouesse » de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’instance chargée d’organiser le scrutin. 

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Selon lui, c’est pour  « la première fois » depuis qu’il participe à des élections, que « des bureaux de vote ont été mis en place » dès la veille du scrutin, « dans les coins les plus reculés, comme la circonscription de Tesker », le village de ses parents où il a passé son enfance après sa naissance à Bilabrine, non loin de Diffa et de la frontière avec le Tchad. 

Issu de la tribu arabe minoritaire des Ouled Slimane, Bazoum est souvent attaqué sur ses origines par certains de ses opposants qui mettent en cause la nationalité de ses parents. Mais pour lui, le Niger n’a pas besoin de ce genre d’accusations. « D’un point de vue symbolique, mon élection éventuelle à la tête du Niger pourrait servir de bel exemple à beaucoup de pays africains pour dépasser ce genre de querelles inutiles et avancer vers la consolidation des liens entre les différentes communautés nationales. C’est un des sens que je donne d’ailleurs à ma candidature et je pense que l’écrasante majorité de mes compatriotes ont déjà largement dépassé ces considérations tribales et ethniques », confiait-il récemment à Apa lors d’une tournée électorale menée au pas de charge dans la région d’Agadez, non loin des frontières avec la Libye et l’Algerie.

Serein malgré le second tour

Bazoum, le candidat du pouvoir est celui qui a visité le plus de localités lors de la campagne électorale pour le premier tour. Grâce aux immenses moyens de son parti « mais aussi de l’Etat » selon la rumeur, il s’est rendu dans 238 des 266 communes du Niger, ce vaste Etat sahélien de près de 20 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres du monde par l’ONU. Mais l’ancien ministre des Affaires étrangères puis de l’Intérieur assume toutefois le bilan du président sortant, Mahamadou Issoufou, que la Constitution impose de s’en tenir à ses deux quinquennats. 

S’il est élu d’ailleurs, Bazoum compte s’inscrire dans « la continuité du travail entrepris par Mahamadou Issoufou », dont il a été le bras droit et éminence grise tout au cours de ses deux mandats à la tête du pays. 

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Pourtant, rien ne les prédestinait à devenir si liés. Bazoum, l’Arabe du Sud-est du pays qui à fait son lycée à Zinder dans le Sud, puis des études philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal, est enseignant de profession. Son aîné de huit ans, Issoufou, est un Haoussa (ethnie majoritaire au Niger) de la région de Tahoua dans le Centre-ouest, qui a fait des études en mathématiques et en ingénierie des mines entre  Niamey et la France, avant d’occuper plusieurs postes dans la haute fonction publique. 

Leurs liens doivent beaucoup à ces hasards dont seule l’histoire a parfois les secrets. En 1990, un puissant vent de revendication démocratique souffle un peu partout en Afrique. Le Niger n’y échappe pas. Une « conférence nationale  souveraine » à laquelle participent les différentes organisations politiques et de la société civile y est convoquée en 1991. Bazoum qui après son retour au pays et son entrée à l’Education nationale est alors un des dirigeants du SNEN (Syndicat national des enseignants du Niger) et membre du Bureau exécutif de l’USTN (Union syndicale des travailleurs du Niger). A ce titre, la centrale syndicale le désigne pour la représenter à cette fameuse conférence, à l’issue de laquelle des élections générales démocratiques sont décidées, dont une présidentielle. Celle-ci est tenue en 1992. Issoufou y participe au nom du PNDS-Tarayya que Bazoum et lui avaient fondé deux ans plus tôt. 

L’ancien ingénieur des mines arrive troisième derrière le candidat de l’ancien parti unique Mamadou Tandja et Mahamane Ousmane. Un second tour est prévu entre les deux premiers. Issoufou et Bazoum décident de soutenir Mahamane Ousmane finalement élu, mais très vite balayé par un coup d’état militaire  quelques années plus tard. 

Par une étrange ironie du sort, l’ex président renversé est aujourd’hui dans la posture du principal adversaire du binôme Issoufou-Bazoum, ses anciens soutiens. 

Ce samedi 2 janvier 2021, la Ceni a crédité Bazoum de 39.33% des voix contre 17%  en faveur de Mahamane Ousmane, rendant impossible ce fameux « Un coup KO » dont ses partisans et lui rêvaient, surtout après la publication des résultats des communales et régionales organisées le 13 décembre et remportées par le parti au pouvoir. « Ce résultat traduit le rapport de force réel sur le terrain entre mes adversaires et mes partisans. Je peux donc croire à une victoire dès le premier tour, même si je ne crains pas non plus d’aller à un second tour », confiait-il à Apa lors de sa tournée électorale dans le Nord du pays. 

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane doivent s’affronter lors d’un second tour prévu le 20 février. Le dauphin du président sortant Issoufou devra tout de même convaincre les 28 autres candidats qui étaient dans la course pour fortifier son avance et réaliser son rêve présidentiel.

Sénégal: on rejoue dans les stades après 10 mois d’arrêt

Les compétitions de la Ligue sénégalaise de football professionnelle (LSFP), arrêtées en mars dernier en raison de la pandémie de Covid-19, reprennent ce week-end.Trois matchs sont au programme ce samedi 2 janvier : Diambars-Niary Tally, AS Douanes-CNEPS et US Gorée-Génération Foot. Ils se joueront à huis clos, a décidé la Ligue professionnelle qui a pris une série de mesures pour préserver la santé des acteurs de football.

Selon l’Agence de presse sénégalaise, les académiciens (Diambars) recevront comme d’habitude sur leurs installations de Saly Portudal mais avec un nouveau technicien à la barre, à savoir l’ancien international Mbaye Badji, qui a pris le relais de Pape Boubacar Gadiaga.

Présent depuis 2009 sur le banc du club, ce dernier, adjoint de l’entraineur Alain Giresse chez les Lions, de 2013-2015, s’est récemment engagé en faveur de l’académie fédérale du Maroc.

Les deux autres matchs AS Douanes-CNEPS et US Gorée-Génération Foot auront lieu respectivement aux stades Ibrahima Boye et Amadou Barry, dans les départements dakarois de Rufisque et Guédiawaye.

Deux autres rencontres se joueront le lendemain dimanche. Le Stade de Mbour accueillera Dakar Sacré Cœur au complexe de Toubab Dialaw, en lieu et place du stade Caroline Faye, en état de délabrement. L’autre match programmé ce jour oppose le Ndiambour à l’AS Pikine au stade Alboury Ndiaye de Louga (centre).

Les rencontres Jaraaf-Mbour PC et Teungueth FC-Casa Sports ont été repoussées en raison des déplacements des équipes du Jaraaf et de Teungueth FC respectivement en Côte d’Ivoire et au Maroc pour les compétitions Interclubs.

La Ligue 2 aussi va reprendre ce samedi avec les matchs Thiès FC-DUC, Jamono-US Ouakam, Port-Keur Madior. Dimanche, il y aura Renaissance-EJ Fatick, Sonacos-Africa Promo Foot, Guédiawaye FC-Amitié FC et lundi il y aura Demba Diop FC-Linguère à Saly.

Par ailleurs, les rencontres de la LSFP seront retransmises encore cette année par la télévision nationale RTS. Selon le directeur commercial et marketing de la chaîne publique, Oumar Nguebane, « le dossier est en cours de signature et le même schéma sera reconduit », à savoir la retransmission d’un match de Ligue 1 par journée.

Le directeur exécutif de la LSFP, Amsatou Fall, a confirmé la nouvelle, assurant qu’ils ont « demandé un renouvellement de l’accord, celui de l’année dernière n’était pas arrivé à son terme à cause de l’arrêt des compétitions ».

Déjà en novembre 2018, la LSFP avait signé avec le groupe médiatique chinois StarTimes, un accord pour la couverture télévisuelle de ses rencontres. Le contrat décennal devait rapporter à la Ligue plus de six milliards FCFA. Mais à cause d’un différend avec un groupe médiatique local, il n’a pas été exécuté.

Cependant, le président de la LSFP, Saër Seck, a révélé sur le site spécialisé Wiwsport que le « dossier n’est pas encore mort » parce que « StarTimes continue de négocier avec l’Etat pour une nouvelle convention ».

Pour M. Seck, l’aboutissement d’un tel dialogue permettrait « de pérenniser le football » local sénégalais, qui peine à se professionnaliser concrètement malgré onze années d’exercice.

Législatives ivoiriennes: l’ONG GOFEHF appelle à une prorogation du dépot des candidatures jusqu’au 31 janvier

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), souhaite que le dépot des candidatures pour les législatives ivoiriennes soit repoussé jusqu’au 31 janvier 2021 vu « la lenteur » pour obtenir les documents administratifs, a dit samedi sa présidente, Rachel Gogoua, face à la presse.

Le GOFEHF invite « le gouvernement qui voudra bien à travers la CEI (Commission électorale indépendante) repousser la date de dépôt de candidatures jusqu’au 31 janvier 2021, compte tenu de la lenteur administrative dans la production des documents administratifs », a indiqué samedi Mme Rachel Gogoua. 

L’ONG milite pour une participation massive des femmes aux prochaines élections législatives ivoiriennes. Pour ces législatives, l’organisation envisage de former 75 candidates, 75 suppléantes et 75 directeurs ou directrices de campagne.  

A l’issue de cette formation, le GOFEHF s’engage à accompagner toutes ces femmes dont les candidatures seront retenues et prévoit aussi d’aller dans les circonscriptions où elles sont candidates et bien implantées, a-t-elle assuré.

De ce fait, la plate-forme lance un appel à « toutes les femmes désireuses d’être candidates et qui sont sur le terrain depuis un certain nombre d’années (1 à 15 ans) et avoir fait une pre-campagne, de venir s’inscrire auprès du GOFEHF », a déclaré Mme Rachel Gogoua.

A l’endroit des partis politiques, elle a exhorté les dirigeants à bien vouloir faire sienne la loi sur le quota et son décret d’application afin que les listes des femmes candidates soient alternées femmes-hommes ou homme-femme et qu’il y ait au moins 30% des femmes pour le scrutin uninominal. 

Mme Gogoua s’est félicitée de ce que le chef de l’Etat Alassane Ouattara est le premier président francophone « He for she », engagé pour l’égalité de genre, avec le vote de la loi de 30% sur le quota des femmes aux postes électifs et son décret d’application.

Elle a appelé en outre l’administration fiscale à faire diligence dans la délivrance de l’attestation de régularité fiscale aux femmes candidates, et au Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, de « faire preuve de sa disponibilité pour la cause de la femme ».  

Lors des législatives de 2016, le GOFEHF a mis en œuvre un projet pour accompagner les femmes candidates aux législatives, a rappelé Mme Mada Sangaré, conseillère politique de Mme Gogoua, qui a co-animé la conférence de presse.

Au cours de ce projet, soulignera-t-elle, plus de 170 femmes ont été formées sur plusieurs thématiques en rapport avec les élections. Au terme de cette formation, 41 femmes parmi les candidates féminines retenues ont été accompagnées par le GOFEHF. 

Pour réussir ce projet, le GOFEHF a mobilisé des ressources financières auprès de bonnes volontés pour un appui minimum aux candidates sur le terrain. Concernant ces législatives, l’ONG sollicite des dons auprès des partenaires techniques et financiers.

Mme Sangaré a fait observer que, déjà, une quinzaine de femmes se sont inscrites pour bénéficier de l’accompagnement du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme.  

La presse locale a rapporté ces derniers jours que le dépôt des candidatures pour les élections législatives en Côte d’Ivoire est prévu du 4 au 20 janvier 2020. Le scrutin est fixé au 6 mars 2021. 

Mali : décès de l’ancien Premier ministre Modibo Keïta

Le chef de gouvernement malien de 2015 à 2017 est décédé samedi à 78 ans, au lendemain des obsèques de Soumaïla Cissé.Deux fois Premier ministre sous les régimes de Alpha Oumar Konaré et Ibrahim Boubacar Keïta, Modibo Keïta tire donc sa révérence de ce monde en ce début d’année 2021. Les circonstances de son décès ne sont pas évoquées par les nombreux médias qui ont fait état de sa disparition. Mais l’homme d’Etat vient remplir une liste de personnalités politiques maliennes récemment décédées.

Après Soumaïla Cissé, éminente figure de l’opposition et trois fois candidat malheureux au second tour de la présidentielle, mort en décembre de la Covid-19, les présidents Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré se sont éteints également en septembre et novembre. 

Le Premier ministre Modibo Keïta, à ne pas confondre avec le premier président du Mali (1915 – 1977), avait pris ses fonctions dans le contexte de dégradation sécuritaire consécutif à la poussée indépendantiste et djihadiste de 2012 dans le nord du Mali. D’avril 2014 jusqu’à sa nomination, il avait été le haut représentant du président Ibrahim Boubacar Keïta pour les pourparlers de paix à Alger entre le gouvernement et les groupes rebelles du nord à dominante touarègue.

Né le 31 juillet 1942 à Koulikoro (centre-ouest), Modibo Keïta fut d’abord instituteur avant d’exercer de multiples fonctions au sein de l’administration et du gouvernement du Mali, comme ministre, ambassadeur et secrétaire général de la présidence.

Moctar Ouane, Premier ministre de la transition au Mali, s’est dit « affligé ce matin par la nouvelle du décès » de son prédécesseur. « Je salue la mémoire du grand commis de l’Etat et de l’homme pétri de nos valeurs ancestrales de probité, d’honneur et de dignité. J’exprime à sa famille mes condoléances émues et prie pour le repos de son âme », a-t-il écrit sur sa page Twitter.

Sur le même réseau social, Soumeylou Boubeye Maïga, devenu Premier ministre du Mali en 2017 après la démission du défunt, a adressé ses « condoléances attristées » pour le décès de Modibo Keïta. « Tout au long de son parcours, il s’est illustré comme un grand serviteur de l’Etat. Que son âme repose en paix », a-t-il indiqué.

Au plan sociopolitique, l’année 2020 fut très éprouvante pour le pays. Le pouvoir est depuis le 25 septembre entre les mains d’un régime de transition, suite au renversement le 18 août du président IBK par une junte militaire, après plusieurs jours de manifestations de civils.

Economie, sociale et culture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la ZLECAF, la solidarité à l’ère du coronavirus et l’intérêt des musées en cette période de crise sanitaire sont les principaux sujets évoqués par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Economiste+ rapporte que les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra (Ghana).

Ce lancement officiel a été décidé en décembre dernier par les hefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.

Il constitue une étape importante dans l’intégration économiques dans un espace commercial des plus importants au monde avec 1,2 milliard de consommateurs actuellement et qui devront atteindre près de 2,5 milliards en 2050.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’au début de la crise sanitaire, le Maroc a fait parler de lui dans le monde entier. Sa gestion proactive, inspirée des hautes orientations royales, a été exemplaire ».

Très vite, le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus a été créé donnant ainsi une nouvelle preuve que la solidarité reste une valeur sûre dans le Royaume, poursuit la publication. Le Maroc s’est aussi démarqué par sa capacité à mobiliser ses propres forces créatrices pour assurer, rapidement, son autosuffisance en masques, rappelle la publication, soulignant que des jeunes ont pu montrer leur aptitude à innover en créant des respirateurs, des appareils de stérilisation et d’autres outils nécessaires pour contrer la propagation du virus.

Aux derniers jours de 2020, en plus de la proclamation officielle de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’accord historique tripartite signé par le Maroc avec les États-Unis et Israël en faveur de la paix et du co-développement est venu clore cette année qui a assurément mal commencé, mais qui s’est terminé sous le signe de la joie et de l’espoir, estime-t-il.

Pour sa part, +La Vie éco+ relève que l’enseignement majeur de cette crise pandémique est sans doute l’importance de l’esprit collectif.

Les opérateurs économiques, notamment dans le secteur privé, ont été contraints de reconsidérer en profondeur leurs visions de l’avenir, leur sens des priorités et leur engagement citoyen au-delà des approches purement « business », explique l’hebdomadaire, ajoutant que les entreprises sont des piliers de la construction socioéconomique qu’il faut renforcer et soutenir.

« Si le Maroc a pu faire preuve de résilience, c’est peut-être parce que très tôt et face à la crise, les acteurs ont tous, sans exception, et fort heureusement, compris que l’épreuve ne pouvait être gagnée que collectivement », insiste-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les musées se sont voulus une échappatoire pour les férus de l’art, en ces circonstances de pandémie.

Après environ trois mois de confinement, ces espaces ont aidé ces passionnés à échapper à l’angoisse de cet isolement en programmant des expositions virtuelles. C’est le cas de « César : Une histoire méditerranéenne » organisée auparavant au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain et mise en ligne par la Fondation nationale des musées, fait savoir le quotidien.

Présidentielle au Niger: second tour entre Bazoum et Mahamane

Le second tour de l’élection présidentielle du Niger va opposer Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane.Selon les résultats publiés samedi matin par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), M. Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya, au pouvoir) a récolté 1.879 543 des voix, soit 39.33%. Son principal challenger à la présidentielle du 27 décembre, le candidat du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR), l’ancien président Mahamane Ousmane a obtenu 811.836 voix, soit 17%.

Conformément au Code électoral, le second tour de la présidentielle doit se tenir au plus tard le 20 février prochain.Depuis 1993, date du premier scrutin présidentiel pluraliste dans ce pays, l »élection du chef de l’Etat au Niger s’est toujours jouée en deux tours. L’opposition politique arrive souvent à chambouler les cartes. 

Pour ces dernières élections, plus de 7 millions de Nigériens étaient appelés aux urnes ce dernier dimanche de l’année 2020 pour élire 171 députés de l’Assemblée nationale, mais aussi un nouveau président de la République. Ce dernier scrutin opposait une trentaine de candidats, dont plusieurs anciens ministres et présidents.

Côte d’Ivoire: «Bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé » ( Soro)

L’opposant ivoirien, par ailleurs, président du mouvement citoyen «Générations et peuples solidaires » ( GPS), Guillaume Kigbafori Soro, a soutenu vendredi soir dans une adresse de nouvel an adressée à ses compatriotes, que « bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé». 

« Bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé. Une ère de justice, de concorde, de fraternité prendra le pas sur ces temps dramatiques et tragiques », a affirmé M. Soro dans cette adresse solennelle diffusée sur Facebook.

Réagissant sur la troisième phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire qui s’est achevée récemment, M. Soro a estimé qu’il a souhaité cela il y a plusieurs années. 

« Que nous y participions ou pas, l’essentiel est que la Côte d’Ivoire soit  au-devant et au cœur de nos actes  », a-t-il indiqué.

Auparavant, il a dénoncé la réélection de M. Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier estimant « qu’il n’y a eu que simulacre ».

Depuis sa démission de la présidence du parlement ivoirien en février 2019, M. Soro  qui est en exil en Europe, a rejoint les rangs de l’opposition ivoirienne.

Afrique: Démarrage effectif de la ZLECAF

Par Hicham Alaoui — Les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra au Ghana.Il s’agit d’une étape importante dans l’intégration économiques au sein d’un espace commercial potentiel avec 1,2 milliard de consommateurs qui attendront les 2,5 milliards en 2050.

Ce lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF a été décidé en décembre dernier par les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.

La Zone de libre-échange continentale pour l’Afrique (ZLECAF) est l’« un des projets les plus emblématiques de l’agenda africain », selon les termes du président du Niger, M. Issoufou Mahamadou, prononcés lors de la phase opérationnelle de ce projet à Niamey en juillet 2019.

La ZLECAF est entrée en vigueur le 30 mai 2019 avec comme objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements.

Tant attendu, cet espace constitue un marché de 1,2 milliard de personnes et créera un marché de près de 3.000 milliards de dollars, sans aucun droit de douane ni restriction à la frontière, selon les données fournies pas ses concepteurs.

Actuellement, le commerce intra-africain représente actuellement environ 16% du commerce total du continent, soit 2% du commerce mondial, alors que les flux commerciaux intra-européens sont à hauteur de 67%.

La ZLECAF est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l’UA. Elle vise à stimuler le commerce intra-africain en offrant un Accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence.

La ZLECAF, nouveau cycle économique africain

La Zone supprimera progressivement les droits de douane et fera baisser les barrières non tarifaires. Elle aidera à améliorer les infrastructures de qualité déplorable et les postes frontaliers inefficaces et facilitera aussi la circulation des marchandises, des ressources humaines ainsi que des fonds au sein de la région, et stimulera la croissance commerciale en reliant les économies fragmentées du continent dans un marché intégré de plus d’un milliard de clients potentiels.

Il est à signaler que la Zone de libre-échange continentale est l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA qui constitue un cadre commun pour une croissance inclusive et un développement durable pour l’Afrique à réaliser au cours des cinquante prochaines années.

Indubitablement, la création de la ZLECAF permettra la libéralisation des échanges économiques inter-états et d’augmenter le niveau de commerce intra-africain de près de 25% à moins terme pour atteindre 52 %, à long terme. Tout sachant qu’aujourd’hui, seulement 16 % du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent et que ce dernier ne représente que 2% du commerce mondial.

Certes, la ZLECAF aura des effets bénéfiques très importants pour les pays africains et permettra à ce titre de générer une croissance plus grande en termes de PIB des différents pays et impactera les Investissements Directs Etrangers (IDE) interafricains et entre l’Afrique et les autres continents.

Compte tenu des tendances socioéconomiques à long terme, la Zone de libre-échange continentale africaine permettra aussi à l’Afrique de tirer parti du dynamisme de son marché qui vit sous le rythme d’une croissance économique rapide dans plusieurs pays.

Selon les estimations, la production manufacturière de l’Afrique pourrait presque doubler, passant de 500 milliards de dollars en 2016 à 930 milliards en 2025.

Les trois quarts de ce montant pourraient provenir de la satisfaction de la demande intérieure, principalement en denrées alimentaires, boissons et autres produits transformés similaires.

De plus, à l’heure de la mondialisation et face à la menace de possibles « guerres commerciales », une telle approche pourrait contribuer à atténuer certaines des incertitudes liées à la conjoncture mondiale. Cette stratégie de diversification pourrait s’avérer particulièrement importante pour l’Afrique, où les exportations reposent dans une large proportion sur les produits de base, rendant le continent vulnérable à l’effondrement des cours de ces produits.

Défis et perspectives de la ZLECAF

Force est de constater que l’Afrique est fortement tributaire de préférences unilatérales sur les principaux marchés d’exportation. Les communautés économiques régionales (CER) africaines ont progressé à un rythme inégal sur la voie de l’intégration et de la consolidation régionales et la Zone de libre-échange continentale africaine est l’occasion de réduire les droits de douane et les coûts du commerce entre ces communautés.

Les pays du continent pourraient alors tirer profit de leur intégration régionale en réalisant des économies d’échelle plus importantes, et en exploitant les complémentarités commerciales qui existent entre de grandes économies et sous-régions dont les échanges se font, à l’heure actuelle, principalement sur la base du traitement de la nation la plus favorisée.

Abidjan accueille 2021 en lumière avec des feux d’artifices éclatés

Des mortiers d’artifices ont été tirés vendredi de façon éclatée dans le ciel abidjanais, peu après minuit, pour célébrer l’entrée en l’an 2021.

Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, a accueilli la cérémonie officielle de lancement de cet événement, dénommé « Abidjan ville lumière ».

Cette année, expliquera le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Mambé, ce spectacle haut en couleurs a été décentralisé auprès des communes en accord avec la marraine, la Première dame, Dominique Ouattara.

Et ce, pour éviter la propagation de la Covid-19. Pur ce faire, les différents maires des communes d’Abidjan ont pris les dispositions pour faire respecter les mesures barrières.

Le maire de Koumassi, Cissé Bacongo, s’est félicité de ce que sa commune accueille pour la première fois Abidjan ville lumière, au grand bonheur de ses administrés. 

Le thème de « Abidjan ville lumière » cette année est intitulé « la cohésion sociale autour des institutions de la République ».

Les feux, ensemble, créent une harmonie et « c’est un symbole pour dire que si les Ivoiriens se mettent ensemble, ils peuvent faire de bonnes choses », a soutenu M. Mambé.

Bédié exige la libération des « détenus politiques et militaires » pour faciliter le dialogue

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a exigé jeudi la libération « des détenus politiques et militaires » pour faciliter un « dialogue national inclusif », dans un message à la veille du nouvel an.Selon M. Bédié, « la violence inouïe qui a caractérisé la période pré et post-électorale a occasionné un bilan lourd de pertes en vies humaines, en nombre de blessés et de détenus extrajudiciaires ».

« La nation n’oubliera jamais ses martyrs ! Quant aux détenus politiques et militaires, nous exigeons sans condition, leur libération pour faciliter le dialogue national inclusif que j’ai préconisé au nom de l’ensemble de l’opposition ivoirienne », a déclaré M. Bédié.

Évoquant l’année 2020 qui vient de s’écouler, il a estimé que le Plan de sauvetage Covid-19 de 1.700 milliards de FCFA initié par le gouvernement « n’a été, en réalité, qu’une simple annonce sans effets ».

En conséquence, ajoutera-t-il, « les petites et moyennes entreprises, ainsi que le secteur informel et le monde rural sont plongés dans un naufrage sans nom ». Et, cela est une réalité que la vie sociale du pays est « en forte régression ».  

« Les organismes internationaux nous confirment que nous ne sommes pas dans un « imaginaire » comme les dirigeants actuels veulent nous le faire croire », alors que « le RHDP nous avait prédit une année 2020 qui serait celle de l’émergence », a -t -il relevé. 

Outre la pandémie de Covid-19, « en cette année 2020 qui vient de finir, la Côte d’Ivoire a aussi assisté, à la tentative obstinée de démolition de l’État de droit ; que nous nous évertuons à consolider depuis l’indépendance de notre pays », a-t-il affirmé.    

Le pouvoir RHDP, par ailleurs, a « usé d’actes de menaces de tout genre, notamment la violation de notre Constitution, la violence physique et morale, l’atteinte aux libertés des citoyens, y compris des pressions sur les opposants et sur la majorité silencieuse que sont les Ivoiriens », a-t -il poursuivi. 

M. Bédié,  chef de file de l’opposition, a fait savoir qu' »il est important de noter que la terreur utilisée comme arme de combat par le régime actuel, n’a nullement entamé la combativité du peuple ivoirien (à) défendre sa liberté, ses droits, son indépendance et son honneur ».

Le président du Pdci, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avait refusé de participer au scrutin, avec le chef du Front populaire ivoirien  (FPI), Affi Nguessan, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des heurts et des décès, puis mis un Conseil national de transition en place, qui a été freiné dans son élan par des arrestation. 

Aujourd’hui, l’opposition a abandonné son projet de désobéissance civile et de Conseil national de transition, sensé notamment se substituer aux institutions, laissant place au dialogue politique. Elle demande la libération de ses responsables pour des débats fructueux.

La crise pandémique et l’avènement du nouvel an au menu des quotidiens marocains

Les enseignements de la crise pandémique et l’avènement du nouvel an sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que la crise pandémique a constitué une occasion idoine pour mettre en avant ses atouts et les capacités des Marocains à innover.

À l’ère du Coronavirus, le Royaume est passé à la vitesse supérieure, a franchi des étapes importantes sur la voie du progrès et su surmonter toutes les difficultés, a ajouté le quotidien, rappelant à cet effet la création du Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19, sur hautes instructions royales, et le dépôt de plusieurs brevets d’invention dans le domaine de la santé.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que si le monde se réjouit à l’idée de tourner la page, il serait plus utile de considérer l’année 2020 comme une période riche en enseignements.

Les stigmates intergénérationnels laissées par cette période inédite risquent de perdurer de longues années durant, prévient le journal, appelant à analyser et remettre en question plusieurs sujets pour que « l’après Covid-19 » marque un véritable sursaut des consciences.

La publication déplore le fait que plusieurs chefs d’entreprises ont sauté sur l’occasion pour des réductions de salaires sauvages, des fraudes à l’assurance maladie et des licenciements abusifs. « Une fois encore l’État devra être de tous les combats et pourra dresser des bilans concernant ces sociétés qui pleuraient misère mais qui débutent 2021 sous les meilleurs auspices », fait-il remarquer.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance : « heureusement, 2021 est aujourd’hui perçue comme le bout de ce tunnel et l’avènement de la lumière ».

De nombreux signes donnent l’espoir que l’année qui commence sera synonyme de fin de la pandémie, estime la publication, faisant savoir qu’avec le début de la vaccination massive, et avec elle un retour progressif à la vie normale, on s’acheminera vers la fin de cette peur contre un ennemi invisible, minuscule mais mortel et dévastateur.

Pour le journal, l’espoir est ainsi permis surtout avec la programmation d’ores et déjà d’un chantier important au Maroc avec le démarrage effectif de la généralisation de la couverture sociale pour tous les Marocains.

Maroc : Réunion de la commission consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19

La commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 s’est réunie, jeudi à Rabat, pour discuter de la question de l’autorisation du vaccin suédo-britannique AstraZeneca au Maroc.Selon la directrice des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé, Mme Bouchra Meddah, la commission s’est penchée sur toutes les informations et données internationales relatives au vaccin d’AstraZeneca, notant que la commission étudie le bon respect des normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Elle a par ailleurs relevé que l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé a donné son feu vert pour la mise sur le marché de ce vaccin, notant que le Maroc a adopté la procédure de l’OMS relative à l’autorisation d’utilisation du vaccin dans un contexte d’urgence sanitaire.

Pour sa part, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca Moulay Mustapha Ennaji, a souligné que les échanges scientifiques de la commission permettent d’étudier de manière exhaustive les différentes informations relatives au vaccin AstraZeneca, notamment les données pharmaceutiques et les procédés de fabrication. « La commission prendra une décision définitive au sujet de ce vaccin dans les plus brefs délais », a fait savoir M. Ennaji.

De son côté, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi a rappelé la certification et l’autorisation d’utilisation des vaccins de Sinopharm et AstraZeneca par les gouvernements de leurs pays d’origine, soulignant que la commission nationale étudie les données du vaccin AstraZeneca en vue de prendre la décision adéquate dans toute transparence.

Pour rappel, le Maroc a commandé 65 millions de doses des deux vaccins. 25 millions ont été commandés auprès d’AstraZeneca et 40 millions chez le Chinois, Sinopharm.

Devant le parlement, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

C’est ainsi qu’une stratégie de vaccination a été mise en place tant sur le plan national que régional et local. Côté ressources humaines, les professionnels du secteur de la santé seront épaulés si nécessaire par d’autres équipes (militaires, secteur privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination (cheminement des vaccins, gestion sur le terrain, suivi d’éventuels effets secondaires…).

La campagne de vaccination donnera la priorité aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables. Après cette première étape, le Maroc se donnera trois mois pour vacciner 80 % des Marocains de plus de 18 ans, soit 20 millions de personnes, et ce sur la base du volontariat.

A ce jour, le Maroc recense 439.193 cas confirmés au Covid-19, dont 7.388 décès et 407.504 rémissions, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé.

Côte d’Ivoire: Ouattara accorde une grâce collective à environ 2000 prisonniers

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir, à la faveur de sa traditionnelle adresse de nouvel an à la nation, qu’il a signé un décret accordant une grâce collective à environ 2000 prisonniers condamnés pour des infractions mineures.«(…) J’ai procédé également à la signature d’un décret accordant une grâce collective à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures», a indiqué M. Ouattara dans un message solennel à la nation diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Auparavant, il s’est félicité de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.  

« Je suis confiant qu’avec l’implication de tous, ce grand chantier de la réconciliation sera conduit avec succès», a espéré le président ivoirien affirmant que « pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour garantir la paix et la stabilité à nos concitoyens».

Pascal Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Atteinte autorité de l’Etat: Ouattara se « réjouit » de la mise en liberté conditionnelle des opposants inculpés

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est « réjoui » jeudi de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains opposants inculpés pour atteinte à l’autorité de l’Etat, dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020, dans un discours à la Nation à la veille du nouvel an. »Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés, détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020″, a dit M. Ouattara.

Il a  fait observer que « les violences à la désobéissance civile de certains partis de l’opposition se sont hélas soldées par des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants ».

« Bien évidemment, la justice fera son travail afin que les responsabilités soient situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a déclaré le président ivoirien, s’inclinant à nouveau devant la mémoire des 87 victimes de ces violences. 

Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Lors de sa prestation de serment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait instruit son Premier ministre Hamed Bakayoko afin de relancer le dialogue politique avec l’opposition et la société civile. 

Les discussions se sont déroulées du 21 au 29 décembre 2020 en vue de la préparation des élections législatives qui doivent avoir lieu « impérativement » selon M. Ouattara au mois de mars 2021. Le rapport final a requis la libération des responsables de l’opposition incarcérés.

M. Ouattara a salué l’adhésion de toutes les parties concernées à ce dialogue qui a enregistré la participation de tous les partis et groupements politiques et la société civile, tout en se félicitant de la « qualité du dialogue inclusif et des points de convergence qui se sont dégagés ». 

Côte d’Ivoire : Ouattara annonce la construction de 33 ponts et échangeurs

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi dans une adresse de nouvel an à la nation, l’intensification des activités portant sur les infrastructures routières en 2021 avec la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs dans le pays.

« L’année 2021 verra l’intensification de nos activités sur les infrastructures routières et nos interventions porteront sur un minimum de 1313 km de routes en cours de bitumage et la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs», a fait savoir M. Ouattara dans ce message solennel diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Rappelant son bilan à la tête du pays depuis près d’une décennie, il s’est félicité de ce que les actions menées par son gouvernement ont permis d’améliorer de manière substantielle les conditions d’accès à la santé, à la protection sociale, à l’éducation, à l’électricité, à l’eau potable et à l’assainissement. 

« Le programme social du gouvernement se poursuivra tout au long de l’année 2021 en mettant l’accent sur l’accroissement des opportunités d’emplois, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ainsi que l’autonomisation des femmes », a promis M. Ouattara. 

Ainsi, il a soutenu que les efforts de l’exécutif ivoirien au cours de ces dernières années ont permis d’inverser la courbe de la pauvreté en la faisant passer d’environ 55% en 2011 à 39,4% en 2018. Un taux, qui devrait selon lui, continuer de baisser pour se situer aux environs de 35% en 2020. Par ailleurs, M. Ouattara qui s’est engagé à œuvrer au bien-être de ses concitoyens, a souligné  « qu’au cours de ce nouveau mandat, la priorité sera donnée à la consolidation du tryptique paix, sécurité et cohésion».

Le PIB de la Côte d’Ivoire reste positif à environ 2% à fin 2020 en dépit de la Covid-19

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire est resté positif en dépit de l’impact de la Covid-19 affichant un taux d’environ 2% à fin 2020, a indiqué le président Alassane Ouattara, dans son discours à la Nation à la veille de l’an 2021.

« L’appareil productif de notre pays a connu un ralentissement avec une révision du taux de croissance du Produit intérieur brut à environ 2% cette année 2020 contre environ 7,2% initialement prévue », a dit M. Ouattara. 

La Côte d’Ivoire, à l’instar des pays du monde entier, a été touchée par la pandémie de la Covid-19. Cette pandémie a bouleversé le mode de vie et de travail des populations dont certaines ont malheureusement succombé du virus. 

« Beaucoup de nos concitoyens ont vu leurs activités s’arrêter, d’autres se sont retrouvés en congés forcés, en chômage partiel ou ont expérimenté le télétravail et certains en sont malheureusement décédés », a-t-il déploré. 

Dès l’apparition du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, le gouvernement en a fait une priorité. L’Etat a mis en place un plan de riposte sanitaire d’urgence d’une valeur de 95, 8 milliards Fcfa, avant de déployer un plan de sauvetage  de 1700 milliards Fcfa. 

Sénégal: Macky Sall pour l’éthique dans l’acquisition des vaccins anti-covid

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi soir l’acquisition de vaccins contre la Covid-19, mais dans le respect de l’éthique. »Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre  combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention », a-t-il dit dans son discours du nouvel an.

Il a souligné que son pays compte actuellement de 72 Centres de traitement des épidémies  (CTE), contre un au début de la pandémie de Covid-19 arrivée dans le pays le 2 mars 2020.

Selon lui, « la responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public ».

« En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba.
33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis », a indiqué le président sénégalais.

Il a aussi promis que six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25.

À la date du 31 décembre 2020, le Sénégal a enregistré 19.140 cas de coronavirus dont 17.254 guéris, 410 décès et 1475 patients sous traitement.

Affi appelle à la libération des « camarades en prison » après une rencontre avec Bédié

Le porte-parole de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, qui bénéficie d’une liberté conditionnelle, a appelé jeudi à la libération des « autres camarades en prison », après une rencontre avec Henri Konan Bédié à sa résidence à Cocody (Est Abidjan).

M. Affi, désigné porte-parole de la plate-forme des partis politiques et groupements de l’opposition par l’ancien président Henri Konan Bédié, le chef de file de l’opposition, a dit juger bon de lui dire « merci » pour le leadership exercé et tout le soutien apporté en détention. 

Cette entrevue de M. Affi avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, intervient au lendemain d’une mise en liberté conditionnelle du porte-parole de la plateforme l’opposition ivoirienne.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, avait été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 à la suite d’un appel de l’opposition à la désobéissance civile et la mise sur pied d’un Conseil national de transition (CNT).    

Il avait refusé de participer à l’élection présidentielle avec M. Bédié, tous deux jugeant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. Alors que l’opposition s’apprêtait à instaurer un gouvernement de transition, certains de ses leaders ont été interpellés. M. Affi, lui sera arrêté plus tard.  

Sa libération a également lieu après la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ».

M. Affi a salué ce dialogue politique, tout en souhaitant qu’il s’inscrive dans « un processus de réconciliation nationale, de restauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire et de la réconciliation entre les fils et les filles de ce pays ».

« Et qu’après moi, tous les autres camarades qui sont en prison soient libérés et toux ceux qui sont en exil puissent rentrer dans leur pays et que la situation de Gbagbo, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo trouvent une solution », a-t-il lancé.

Pour lui, « la paix et la réconciliation, ce n’est pas seulement la libération de Affi qui va mettre fin à tous ces problèmes qui nous divisent ». Il faut permettre au pays de retrouver une paix et une vie démocratique « durables ». 

« Il ne faut pas que ce dialogue se limite à la préparation des législatives, mais qu’il s’inscrive dans un processus de normalisation durable et de réconciliation nationale », a fait observer M. Affi Nguessan, qui avait à ses côtés une délégation de son parti.  

Côte d’Ivoire: un gendarme tué à Doropo dans le nord-est lors d’une attaque

Les forces de défense et sécurité ( FDS) ivoiriennes en patrouille au poste frontalier de Koguiénou sur l’axe Doropo ( nord-est ivoirien) à la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées mercredi aux environs de 21h ( heure locale et GMT) par des inconnus causant la mort d’un gendarme ivoirien, a appris APA jeudi de source sécuritaire.

Selon  «Police Secours», une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui rapporte l’information, la patrouille des soldats ivoiriens a été prise pour cible par des inconnus « qui au vu des circonstances pourraient être des passeurs  ».

Un gendarme en service à la brigade de Doropo a perdu la vie pendant cette attaque. Au plan matériel, un fusil Kalachnikov a été emporté par les agresseurs, une moto a également été calcinée, 47 étuis des assaillants et neuf munitions de AK ont été saisis sur les lieux.

En juin dernier, une attaque terroriste perpétrée à Kafolo (nord-est ivoirien) sur une position des forces de défense et de sécurité ivoiriennes a causé la mort de 13 soldats ivoiriens.

Sénégal : les travaux d’extinction du puits de gaz de Ngadiaga débute le 2 janvier (communiqué)

Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar demain, annonce un communiqué conjoint de l’opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou (Fortesa) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), parvenu ce jeudi à APA.Les populations de Ngadiaga vont devoir patienter encore 48h pour voir le démarrage des travaux d’extinction de l’incendie du puits de gaz SA-2. En effet, les principaux équipements nécessaires à ces opérations n’arriveront à Dakar que demain vendredi pour un début des travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site à partir du samedi 2 janvier 2021.

L’incendie sur un puits de gaz étant différent des incendies ordinaires, sa maîtrise nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux, d’où le recours à la société américaine Halliburton.

A en croire la note, Halliburton a dépêché, depuis le 23 décembre dernier, 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation.

En parfaite coordination avec les techniciens de Fortesa, de Petrosen et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu), poursuit le document.

Lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits, le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue sur ce puit de gaz très peu connu des Sénégalais, provoquant de vives inquiétudes au sein des populations locales.

Depuis lors, soutient le communiqué, les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour neutraliser le feu et l’éruption, souligne la note, ajoutant qu’avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de Fortesa, de Petrosen et de la Société africaine de Raffinage (Sar), « la zone a pu être sécurisée ».

Covid-19 en Afrique : l’OMS alerte avec les nouveaux « variants »

L’Afrique doit renforcer la surveillance et l’analyse génomique afin de détecter toutes nouvelles mutations du virus de la covid-19, exhorte l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).Les nouveaux variants de la Covid-19 apparus récemment dans la Région africaine auraient, selon plusieurs études, une transmissibilité plus forte que les souches précédentes. L’Afrique, qui a jusque-là était la région la moins touchée dans le monde, pourrait voir les cas exploser si rien n’est fait.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle donc les pays à renforcer la surveillance et l’analyse génomique à travers le réseau africain de laboratoires de séquençage du génome afin de détecter toutes nouvelles mutations et de renforcer les efforts pour enrayer la pandémie.

« L’apparition de nouveaux variants de la Covid-19 est un phénomène courant. Néanmoins, ceux avec une vitesse supérieure de transmission ou une potentielle pathogénicité élevée sont préoccupants. Des enquêtes essentielles sont en cours pour pleinement comprendre le comportement des nouveaux virus mutants et adapter la riposte en conséquence », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

L’Afrique du Sud a récemment détecté un nouveau variant du SARS-CoV-2, qui semble se transmettre plus facilement et est probablement lié à l’augmentation actuelle d’infections à la Covid-19 dans le pays. Davantage d’analyses sont en cours pour déterminer la signification épidémiologique de cette mutation. Le Nigeria procède aussi à plus d’investigations sur le variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre.

« Alors que la surveillance et la détection de la Covid-19 sont des éléments cruciaux de la riposte à la pandémie, les mesures de santé publique telles que le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque demeurent essentielles pour limiter les infections », a soutenu Dr Moeti. Elle signale aussi que « les mesures actuelles de prévention sont aussi efficaces pour les nouveaux variants de SARS-CoV-2 ».

Les nouveaux variants sont apparus alors que les infections à la Covid-19 sont en augmentation dans les 47 pays de la Région africaine de l’OMS, approchant le pic atteint en juillet 2020. Au cours des 28 derniers jours, l’Algérie, le Botswana, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont enregistré les plus hauts nombres de nouveaux cas, représentant 90 % de toutes les infections de la Région africaine.

En septembre 2020, l’OMS et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) ont lancé un réseau de 12 laboratoires en Afrique pour renforcer le séquençage du génome du SARS-CoV-2. À la date du 23 décembre, 4948 séquences ont été produites dans la Région, représentant uniquement 2 % des 295 101 séquences réalisées dans le monde jusqu’à présent.

L’Afrique du Sud, qui est à l’origine de la plupart des 4948 séquences, a identifié 35 lignées du SARS-CoV-2, et le Nigeria 18. Regrouper les virus de différents pays au sein d’une même lignée ou d’une même sous-lignée permet de mettre en évidence les liens ou l’importation de virus entre pays.

Le Botswana et la Namibie appellent au calme face aux tensions frontalières

Le Botswana et la Namibie ont appelé au calme et à la patience, suite au climat de tension née de la fusillade du mois dernier dans laquelle trois Namibiens et un ressortissant de la Zambie ont été tués par les Forces de défense du Botswana (BDF).Les quatre victimes ont été abattues par des soldats des BDF en début novembre, du côté botswanais de la rivière Chobe. Ils étaient accusés d’être des braconniers.

Dans une déclaration commune mercredi soir, le Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et son homologue namibien Hage Geingob ont appelé les citoyens des deux pays voisins de l’Afrique australe à rester calmes et à s’abstenir de toute action de représailles.

Une enquête conjointe a été convenue et est en cours d’examen par les deux gouvernements, indique le communiqué.

En conséquence, les deux chefs d’Etat souhaitent exhorter les citoyens et les résidents de la République du Botswana et de la République de Namibie à rester calmes, patients et à maintenir leurs liens historiques fondés sur leur culture commune et leur respect mutuel,” poursuit le communiqué.

L’assassinat des quatre personnes avait soulvé des tensions entre les deux pays, les Namibiens organisant des manifestations qui ont entraîné la destruction de biens et la perturbation des mouvements transfrontaliers.

La presse sénégalaise tire un bilan sombre de 2020

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA jeudi, tirent essentiellement le bilan sombre de l’année 2020 marquée par la pandémie du coronavirus et son lot de conséquences désastreuses.« 2020, une année à oublier » barre le journal L’AS dans sa Une sur fond sombre comme pour dire que l’année qui vient de s’écouler a été noire à tout point de vue.

La Tribune parle de « 2020 malédictions » et « 2021 d’incertitudes» qualifiant l’année qui s’achève +d’année de toutes les turpitudes, drames et tristesses+.

« 2020, l’an pire du Djoloff » titre L’Observateur qui parle d’une année marquée par la pandémie de la Covid-19 avant de dégager les perspectives pour 2021 . +Société, culture, sport et justice, les maux de l’année exprimés par des spécialistes + dans le journal.

« Maux dits 2020 » titre Le Quotidien qui évoque l’apparition de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses conséquences. Le journal estime que « les médias n’auront eu aucun mal à déterminer l’Homme de l’année ou l’Evènement de l’année », puisque « la Covid-19 s’est imposée d’elle-même».

Walf Quotidien évoque «  le casse du siècle » pour évoquer « une année 2020 Covidée » qui pourrait aussi être qualifiée d’année de « combines politiques » avec le dialogue national qui a favorisé l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr dans le gouvernement.

« Plus jamais 2020 » regrette EnQuête qui la qualifie « d’année de malheurs, de morts et de desolation ».

La fin de l’année, c’est aussi un moment choisi par le Chef de l’Etat pour s’adresser à la Nation. Sud Quotidien parle de la +gouvernance politique, économique et sociale+ comme les principaux « chantiers de Macky pour 2021 ».

Pour L’Observateur « Macky (fait) face aux enjeux de 2021 ». Le journal d’ajouter « ce que les secteurs prioritaires attendent du Chef de l’Etat ».

La Culture occupe la Une du Soleil avec une photo Youssou Ndour et Coumba Gawlo Seck en communion. Le journal informe que « la loi sur le statut de l’artiste est voté au Sénégal». Le Soleil indique qu’il a fallu dix ans pour faire aboutir le projet de loi n° 32/2020 portant sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture au Sénégal.

Vox Populi s’arrête sur le clin d’oeil de Macky à Wade et signale que  +l’Université du Futur africain+ portera le nom de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade, selon une décision prise en Conseil des ministres par le Président Macky Sall.

Libération met en évidence les bisbilles entre l’Artp (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes » et certains médias ayant reçu des sommations de payer des titres redevances. A ce titre, le journal informe que « l’Artp s’abat D-Media, Gfm, Walf, Sud, Vibe et Saphir Fm ».

En Sport, Stades évoque « les défis fous des Lions pour 2021 » avec leurs clubs. Sadio Mane qui veut tout rafler avec Liverpool, Kalidou Koulibaly qui espère soulever son premier scudetto pour honorer Diego Maradona et Gana Guèye qui espère convaincre son nouveau coach Pochettino entre autres challenges.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination, l’avènement du nouvel an et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ s’interroge « Mais où sont donc passés les vaccins annoncés ? », ajoutant que l’opinion publique s’impatiente alors que les images de démarrage de campagnes de vaccination se multiplient dans le monde.

« Nous voilà dépourvus et à la merci de fournisseurs aux agendas incontrôlables, pensent les uns. C’est probablement en relation avec la fiabilité des produits, répondent les vaccino-sceptiques. Le sujet prend un tour tragique compte tenu des derniers développements : l’apparition d’une souche de virus qui plaide pour l’accélération des vaccinations de manière à éviter des catastrophes plus grandes encore », écrit-il.

Ce n’est pas la première fois que la réponse à la pandémie est conditionnée par une question d’approvisionnement et/ou des stocks disponibles, rappelle la publication, avant de marteler qu’il est « toujours possible de se consoler en observant que la shortlist des fabricants est peu fournie… Lorsque les interrogations sont loin d’être exotiques et que  les enjeux engagent la souveraineté d’un pays,  le pire cependant serait de n’en tirer aucun enseignement ».

+Al Bayane+ écrit qu’« on a tous vraiment hâte de quitter cette année 2020 qui rend, fort heureusement, ses ultimes soupirs ».

On aura vécu, tout au long du reste, le spectre d’un fléau pandémique terrible porteur de mal et de désarroi, démolisseur des turbos de l’économie et ravageur de la vie et de l’avenir, explique la publication, notant que la crise virale aura sans doute, constitué une belle leçon de conscience pour remettre en cause nombre de conduites au niveau de la précarité des politiques publiques, notamment de la santé et de l’éducation nationale.

« Une nouvelle année qui aura rompu, sans répit, avec un tas de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques ralentisseurs de la bonne marche de notre pays », ajoute le journal.

« C’est de cette nouvelle année-là qu’on voudra si ardemment pour que son lugubre homologue ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que le lendemain soit synonyme de santé, de prospérité et de progrès », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le chantier de la généralisation de la couverture sociale a pris une tournure inattendue et dommageable dès qu’il est arrivé dans la sphère des politiques. Depuis quelques jours, les députés et les conseillers sont en train de se disputer le statut de chef de file du projet en matière de législation, rappelle le quotidien, déplorant que le sujet principal ne concerne plus le contenu de la réforme en elle-même mais plutôt qui est habilité à la piloter au niveau des textes de lois qui devront la régir.

Guinée: Cellou Dalein « empeché» d’effectuer un voyage vers le Mali pour les obsèques de Soumaïla Cissé

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo dit avoir été « empêché » d’effectuer un voyage de Conakry ( Guinée) pour Bamako au Mali où il devrait prendre part aux obsèques de l’opposant malien Soumaïla Cissé. 

« Mon voyage d’aujourd’hui sur Bamako via Dakar a été empêché par Alpha Condé. Rappelons que j’y allais pour prendre part aux obsèques de mon ami Soumaïla Cissé dont le corps est attendu demain jeudi à Bamako et l’inhumation prévue le vendredi après la grande prière », a écrit mercredi M. Cellou dans une note d’information transmise jeudi à APA. 

Selon M. Cellou, une fois à l’aéroport de Conakry, son directeur de protocole n’a pu régler  les formalités liées à son voyage vers Bamako  « sur instruction du commissaire de l’aéroport  ».  

« Je me suis dirigé vers le bureau du commissaire. Mais ce dernier était introuvable jusqu’à la fermeture du vol. Je décidai alors de revenir tranquillement à la maison, déçu d’ avoir été empêché, arbitrairement,  d’aller à Bamako accompagner mon ami Soumi à sa dernière demeure », a déploré M. Cellou.

 Ancien Premier ministre, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée ( UFDG) et plusieurs fois candidats malheureux à l’élection présidentielle en Guinée, Cellou Dalein Diallo est considéré comme le principal opposant  au régime du président Guinéen Alpha Condé. 

Candidat malheureux à la présidentielle guinéenne du 18 octobre dernier, M. Cellou a recueilli selon l’institution électorale guinéenne 33,5% des voix contre 59,49% pour le président sortant Alpha Condé. 

Côte d’Ivoire: le poste de péage de Thomasset attaqué par des individus armés

Le poste de péage de Thomasset sur la route de l’Est ivoirien, a été attaqué jeudi aux environs de 3h du matin ( heure locale et GMT) par des individus non encore identifiés, rapporte un communiqué de la Direction générale du Fonds d’entretien routier (FER) parvenu à APA.

« Cette attaque a occasionné de nombreux dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée », a expliqué le FER précisant que les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan de cette attaque.

Par ailleurs, assure le communiqué, des mesures sécuritaires d’urgence ont été prises en vue de renforcer la sécurité de la gare de Thomasset et de ses environs.

La direction générale du FER conclut en rassurant les usagers et les populations que les dispositions ont été également prises pour sécuriser l’ensemble des gares.