Côte d’Ivoire: 50 000 personnes attendues à l’inauguration du stade olympique d’Ebimpé

Le stade olympique d’Ebimpé, situé au Nord-ouest d’Abidjan, et dont l’inauguration est prévue samedi, accueillera « 50.000 personnes sur 60.000 places que compte le complexe sportif », a indiqué mardi le ministre ivoirien des Sports et loisirs, Paulin Danho.Selon M. Paulin Danho, il est prévu « 50.000 places gratuites » et « l’entrée est gratuite ». En outre, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est attendu le 3 octobre 2020 au stade olympique d’Ebimpé pour l’inauguration du complexe sportif.

Le stade olympique d’Ebimpé, d’un coût d’investissement d’environ 143 milliards Fcfa, a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards Fcfa et 63 milliards Fcfa.

Un match de gala devrait opposer l’Africa sports d’Abidjan et l’Asec Mimosas, deux grands clubs de football dont la rencontre suscite toujours des émotions chez les supporters.

En dépit de la crise interne à l’Africa sports d’Abidjan où l’on constate deux équipes dirigées par chacun des deux dirigeants, le ministre a rassuré que la Fédération ivoirienne de football (FIF) a « saisi les clubs et tout se passera bien ».

Outre le derby Africa-Asec,  il est prévue une course de relais, des prestations d’artistes à cet événement qui se veut une fête et un feu d’artifice pour « magnifier le bonheur que nous avons », a dit M. Danho.

Ce stade a été « pensé » en 1974 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat , dans sa vision prospective et c’est Alassane Ouattara qui l’a « réalisé »  a fait remarquer le ministre des sports et loisirs.

Une cité olympique devrait être aménagée autour du stade olympique d’Ebimpé sur une superficie de 287 hectares. Cet ambitieux projet prévoit un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5.000 places.

Ce stade a précisément une capacité de 60.012 places et comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m.  Il est totalement couvert et bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés.

Il comprend également deux salons présidentiels,  une salle de contrôle anti dopage. Ce joyau architectural intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’organisation de cette CAN 2023, un vaste chantier de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives est en cours dans le pays.

Plusieurs stades sont en cours de construction, notamment le stade de Korhogo (Extrême nord), le stade de Yamoussoukro (Centre), le stade de San-Pedro (Sud-ouest), trois cités CAN de 32 villas chacune, et un hôtel.

Côte d’Ivoire: l’Etat « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, dans le centre du pays (officiel)

L’Etat de Côte d’Ivoire « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mardi l »inspecteur général de la Santé, Ekissi Ablé, lors de la célébration de la 12e journée mondiale du coeur, à l’espace Inch’Allah à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.Selon l’inspecteur général de la santé, Ekissi Ablé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, une projection de 23 millions de nouveaux cas de maladies cardio-vasculaires est estimée pour 2030 dans le monde.

Ce deuxième institut de cardiologie, outre celui d’Abidjan devrait permettre de prévenir les maladies cardio-vasculaires. La Côte d’Ivoire veut déjà se doter d’infrastructures médicales pour faire face aux AVC qui handicapent nombre de personnes dans le pays.

Cette édition de la journée mondiale du cœur se déroule dans un contexte marqué par la Covid-19. Le thème retenu est : la pandémie de Covid-19, les maladies du cœur et les AVC (Accidents cardio-vasculaires).

Le représentant résident de l’OMS, Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir qu’une récente étude de l’organisation menée en mai 2020 dans 155 pays, ressort que la pandémie a affecté davantage les pays à faibles revenus.

L’offre des services de santé, dira-t-il, a été « partiellement ou complètement perturbée dans de nombreux pays à cause de la Covid-19 ». En outre, dans 53% des pays enquêtés, les services de traitement de l’hypertension sont en partie ou totalement affectés.

Dans 49% des pays, ce sont les services de traitement du diabète et de ses complications qui ont été touchés et dans 42% des États, les services de traitement anticancéreux contre 31% pour les services d’urgences cardiovasculaires, a-t-il poursuivi.

Nestlé Côte d’Ivoire, une firme agroalimentaire, partenaire de cette journée a dressé des stands pour conseiller les populations sur les risques de maladies liés aux AVC. Elle vient de mettre sur le marché ivoirien Maggi tablette Light, un bouillon culinaire, réduit de son taux de sel, et intégrant une solution de régulation de la tension artérielle. 

 « On a réduit le taux de sodium et substitué une partie de cette baisse de chlorure de sodium par du chlorure de potassium, et les deux mis ensemble, font une très bonne combinaison pour réguler la tension artérielle », a dit à la presse Rosine Kouassi, responsable de la marque.

Ce nouveau bouillon, mis en vente depuis fin août 2020, comprend « 15% de sel en moins », a indiqué Mme Rosine Kouassi, en marge de la célébration de cette 12e Journée mondiale du cœur, tenue mardi à l’espace Inch’Allah, à Kouamassi, dans le Sud d’Abidjan. 

« C’est une très bonne association », le chlorure de sodium et de potassium, a rassuré Mme Rosine Kouassi, soutenant que ce bouillon garde « le même bon goût de Maggi tablette » en termes de saveur, et en outre « on gagne en termes de nutrition et de santé ».

« Pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sel, c’est le même goût Maggi », a renchéri le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire Thomas Caso, ajoutant « on a fait beaucoup de recherches pour réduire le taux de sel avec les mêmes produits naturels qu’on connaît ».

L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 17,3 millions de personnes sont décédées en 2008 de maladies cardio-vasculaires, telles que les AVC et les quatre-cinquième (4/5) de ces décès surviennent dans les pays à revenus faibles.

La célébration de cette journée a été soutenue par des partenaires, entre autres la Fondation Didier Drogba, l’Institut de cardiologie d’Abidjan et Nestlé Côte d’Ivoire. Grâce à leurs appuis, des populations ont bénéficié de dépistages gratuits de la tension et de la glycémie.

Football: la distinction du président de l’UEFA décernée à Didier Drogba

La distinction du président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) 2020, récompensant « l’excellence professionnelle et des qualités personnelles exemplaires» a été décernée à l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le président de l’UEFA Alexsander Ceferin, dit avoir choisi  d’attribuer cette récompense à  l’ex-attaquant de Chelsea « pour sa volonté d’excellence sur le terrain et en dehors ».

Selon lui, l’ex-buteur des Eléphants de Côte d’Ivoire (l’équipe nationale ivoirienne) qui est « un pionnier et un leader» est aussi « un héros pour des millions de supporters de football pour les résultats qu’il a obtenus lors de sa brillante carrière de joueur».

Agé de 42 ans, Didier Drogba qui a évolué pendant une vingtaine d’années dans le monde du football professionnel, a annoncé sa retraite sportive en 2018. Il a obtenu plusieurs distinctions dont celle de vainqueur de la coupe d’Angleterre avec l’équipe de Chelsea en 2007, 2009, 2010 et 2012.

Plus de 10 millions de Sud-africains au chômage (Agence)

Le taux de chômage en Afrique du Sud a diminué pour atteindre 10,3 millions de personnes, soit 23,3% de la population active au cours du deuxième trimestre 2020, a déclaré mardi l’institut de statistiques sud-africain.Ce taux est inférieur aux 30,1% enregistrés au cours du premier trimestre de cette année, a indiqué l’agence.

 Selon Stats SA, le chiffre du chômage reflète l’impact négatif de la pandémie Covid-19 sur l’économie suite au durcissement des mesures de confinement qui ont interrompu la plupart des activités économiques de mars à juin.

 Avec une économie plus ouverte maintenant, bien qu’avec des restrictions allégées, le troisième trimestre de 2020 devrait voir une plus grande amélioration des taux d’emploi, indique l’agence.

 L’analyste sud-africain du travail, Terry Bell, a cependant déclaré que la croissance économique ne suffirait pas à baisser le taux de chômage du pays.

 La longue histoire de croissance sans emploi du pays appelle plutôt à une nouvelle approche, comme la réduction de la masse salariale des ministres et des dirigeants d’entreprises du secteur privé.

 « Je veux dire, si vous commencez au sommet en regardant le Parlement où les ministres sont payés plus de 100.000 dollars US juste en termes de salaires mensuels – plus tous les avantages en termes de frais de transport et de logement. Il en va de même pour les entreprises du secteur privé », a déclaré M. Bell.

 

Et d’ajouter : « nous devrions examiner la santé de l’économie, la santé en termes de personnes ayant un emploi décent à un salaire décent. Et peut-être devrions-nous sérieusement commencer à envisager de combler l’énorme écart de salaire et de protection sociale des travailleurs du pays ».

Jules Ngankam nommé directeur général du Groupe African Guarantee Fund

Le Camerounais Jules Ngankam a été nommé au poste de directeur général de African Guarantee Fund (AGF) lors d’une session du Conseil d’administration du Groupe tenue le 22 septembre dernier, rapporte un communiqué transmis, mardi à APA.La nomination de M. Ngankam intervient dans un contexte où les banques à travers le continent ont un besoin urgent d’instruments de couverture de risque afin de soutenir leurs activités de prêt auprès des Petites et moyennes entreprises (PME).

« Je suis très honoré de pouvoir occuper ce poste. Au cours de ces dernières années, AGF a réussi le pari de permettre aux PME africaines de contribuer davantage à la croissance des économies africaines, et nous travaillerons à obtenir des résultats encore plus importants », a-t-il déclaré.

Le Conseil d’administration de AGF a également approuvé le plan d’implémentation du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA), une initiative implémentée conjointement avec la Banque africaine de développement visant à réduire le déficit de financement qui affecte les femmes entrepreneures en Afrique.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil d’administration, le nouveau président, M. Felix Bikpo, a félicité M. Ngankam et lui a souhaité du succès dans ses nouvelles fonctions. Il a également remercié le Conseil d’Administration pour le soutien continu apporté au Groupe en faisant référence à l’approbation du programme AFAWA qui va changer la donne pour les femmes entrepreneures d’Afrique.

M. Ngankam qui a été nommé directeur général par intérim du Groupe début juillet dernier, a rejoint AGF en 2013 en tant que directeur financier. Nommé directeur général adjoint en avril 2017, il est diplômé en statistique et économie de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris.

Jules Ngankam est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence espagnole de coopération et de développement international (AECID) et la Banque africaine de développement (BAD).

L’Agence française de développement (AFD), le Fonds nordique de développement (NDF), le Fonds d’investissement pour les pays en développement (IFU) et la KfW Development Bank sont les autres actionnaires.

Le ministre marocain des AE rencontre à Bamako les responsables de la transition malienne

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’est rendu mardi à Bamako où il a rencontré le président de transition malien Bah N’Daw avant de s’entretenir avec le vice-président malien, le Colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre de transition, M. Moctar Ouane.M. Bourita a également rencontré des personnalités maliennes en dehors du champ politique. Parmi elles, Bouye Haidara, chef de la confrérie tijaniya au Mali.

Le ministre marocain a également rencontré le leader religieux et politique, Mahmoud Dicko, leader du Mouvement 5 juin qui a mené la contestation contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita..

Avant cette visite, le Maroc avait appelé au mois d’août à la mise en place d’ « une transition pacifique et civile du pouvoir » en vue de restaurer la stabilité du pays.

Le 22 septembre, le diplomate marocain Moha Ouali Tagma a été désigné par la présidente de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en tant que membre de la délégation de haut niveau chargée de soutenir la transition démocratique au Mali. Celle-ci sera pilotée par l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidiane Gadio.

Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, nouvel émir du Koweït

Le prince héritier du Koweït, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah est devenu le nouvel émir de l’État suite au décès de Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a annoncé mardi le Conseil des ministres.Conformément aux dispositions de la Constitution et de l’article 4 de la loi relative à la succession, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah devient l’émir de l’Etat du Koweït, a précisé le Conseil des ministres dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle Kuna.

L’émir du Koweit cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, à l’âge de 91 ans a annoncé la télévision d’Etat koweitien.

Né le 17 juin 1929, le défunt était devenu l’émir du Koweït le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Côte d’Ivoire: les travailleurs appelés à «rester sourds» aux appels à la désobéissance civile

Le Mouvement des travailleurs engagés pour la paix (MTP), une organisation qui dit promouvoir la paix en Côte d’Ivoire, a appelé les travailleurs ivoiriens « à rester sourds» à l’appel à la désobéissance civile lancé par certains acteurs politiques estimant que « sans travail nous n’avons pas de dignité ». « Au moment où s’élèvent des voix pour appeler à la violence et à la désobéissance civile, le MTP demande à tous ses membres sur  toute l’étendue du territoire national, de prendre toutes les dispositions utiles pour maintenir la continuité du travail afin de sauvegarder nos acquis et  préserver la paix sur les lieux de travail. Restons sourds à tout appel à la violence et au chaos», a exhorté Innocent Koffi, le président du MTP dans une déclaration transmise mardi à APA.

« Sans travail, nous n’avons pas d’existence. Sans travail, nous n’avons pas de dignité. Sans travail, nous sommes la proie de tous les vices. La politique ne doit donc pas nous pousser à détruire les fruits de notre travail », a soutenu M. Koffi interpellant les acteurs politiques à la mesure et au sens élevé de l’intérêt de la nation.

Poursuivant, il a appelé avec insistance à la nécessité d’un climat électoral apaisé en Côte d’Ivoire, estimant que ce sont les travailleurs qui ont payé le plus lourd tribut pendant les crises politiques précédentes dans le pays.

Dans la foulée, M. Koffi a salué les acquis économiques réalisés par la Côte d’Ivoire et le climat social apaisé dans le pays depuis près d’une décennie. Selon lui, « il n’est donc pas souhaitable que cette paix soit encore perturbée à cause des échéances électorales prochaines».

Depuis plus d’une semaine, l’opposition ivoirienne qui conteste les décisions des institutions électorales, notamment la validation de la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, a appelé les populations à observer la désobéissance civile dans le pays.

Des experts en réflexions pour mobiliser des fonds et garantir les produits contraceptifs en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique ont ouvert mardi à Grand-Bassam (Sud-est d’Abidjan), un atelier pour élaborer un plan d’action pays à l’effet de mobiliser des ressources en vue de la sécurisation des produits contraceptifs et de la planification familiale en Côte d’Ivoire.Ce conclave dénommé «Atelier de mobilisation et d’orientation des acteurs sur la mise en œuvre du Matching Fund Grant en Côte d’Ivoire» a, entre autres, pour objectifs de présenter la situation de la mobilisation des ressources pour l’achat de produits contraceptifs en Côte d’Ivoire et élaborer un plan d’action pays pour le cadre de concertation et de coordination pour le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques.

« La Côte d’Ivoire veut tirer profit de son dividende démographique. Et la santé Mère-enfant est un axe stratégique de son développement », a dit dans un discours d’ouverture de ces assises, Pr Mamadou Samba, le directeur général de la santé. 

Rappelant l’objectif de la Côte d’Ivoire qui est d’avoir une prévalence contraceptive de 36%, Pr Samba a regretté que malgré les efforts du gouvernement ivoirien, les défis de la santé mère-enfant « restent importants » dans le pays. Toutefois, il a estimé que la Côte d’Ivoire est dans la « bonne dynamique ».

Pr Samba a conclu son adresse en insistant sur la nécessité de renforcer le plaidoyer pour sécuriser les produits contraceptifs dans le pays et travailler à réduire la mortalité infantile. Avant lui, Alain Akpadji, le représentant adjoint de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, a soutenu que la planification familiale est une « porte d’entrée pour le développement, surtout pour le développement de la femme ».

C’est pourquoi, il s’est félicité de la tenue de ce conclave et a réitéré l’engagement de son institution à poursuivre son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur de la planification familiale. « Cette initiative est une excellente approche qui vient à point-nommé pour booster la planification familiale dans nos pays », a indiqué M. Akpadji.

Cet atelier qui réunit des acteurs du système de santé ivoirien, l’UNFPA, des représentants de plusieurs départements ministériels, des partenaires financiers et techniques ainsi que des organisations de la société civile, durera trois jours.

La région ouest-africaine a la croissance démographique la plus rapide au monde (2,96%) malgré les techniques contraceptives et plus de 64% de la population ouest-africaine a moins de 24 ans. En Côte d’Ivoire, plus de 75% de la population a moins de 35 ans.

Sénégal : l’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire (Macky)

L’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire de l’économie nationale lourdement affectée par la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, mardi à Diamniadio (Dakar), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.Jugeant « inadmissible » que l’on importe encore des seringues ou du coton sanitaire, le président Macky Sall a indiqué « qu’il est temps que certains médicaments soient fabriqués sur place et que la production rizicole puisse nourrir le Sénégal ». 

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance économique, Macky Sall a aussi souligné qu’ « Il nous faut également booster l’industrie et l’économie numérique, le tourisme, le logement en favorisant l’équité sociale et territoriale, mais aussi l’inclusion social ».

Le chef de l’Etat sénégalais a par ailleurs assuré de la poursuite de la politique d’investissement massif dans la réalisation d’infrastructures notamment routières.

« L’Etat ne va pas abandonner sa politique de construction des infrastructures et va les poursuivre dans la mise en œuvre du deuxième Plan d’actions prioritaires(PAPII) du Plan Sénégal émergent(PSE) », a-t-il indiqué.

« La construction des infrastructures va se poursuivre. Nous n’allons pas abandonner la construction d’infrastructures notamment le système routier à travers une articulation des pistes de productions avec routes et les autoroutes », a-t-il dit.

Le coronavirus a révélé des vulnérabilités potentielles qui exposeraient tout pays à de pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins, a rappelé le président Macky Sall. 

Partant de ce constat, il a indiqué que « ces enseignements doivent  nous pousser à réarticuler nos politiques économiques. D’abord à pouvoir produire ce que nous consommons. Car Il est temps que cette question soit réglée ». 

Par ailleurs, tout en saluant les efforts fournis par les services du fisc pour recouvrer les ressources internes, il a invité les régies financières à œuvrer davantage pour la collecte des impôts et taxes. 

« On ne peut pas continuer à s’endetter si nous-mêmes, on ne peut pas générer les ressources qu’il faut pour assurer le fonctionnement de l’Etat et participer de façon active au financement de l’investissement », a fait remarquer Macky Sall.

A en croire le président sénégalais, aucun partenaire ne peut soutenir durablement un pays qui ne fait pas l’effort de mobiliser son épargne national et de créer ses recettes pour pouvoir être sur une trajectoire vertueuse de développement.

Le chef de l’Etat a par ailleurs signalé que le Plan d’actions prioritaire (PAP II) nécessitant un financement de 22,3 milliards d’Euros ne se substituait pas au Plan Sénégal émergent, lequel demeure la référentielle en matière de développement économique et social du pays. 

L’IPS-CGRAE apporte une subvention à cinq associations des retraités de Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), M. Abdrahamane Berté, a procédé à Abidjan à la remise de chèques à cinq associations récemment affiliées au Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI), rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.D’une valeur totale de dix millions FCFA à raison de deux millions FCFA pour chacune des cinq associations, ces chèques représentent la subvention de soutien aux activités du second semestre pour les associations membres du CONARECI qui, en raison des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, n’avaient pas pu fournir à temps, les documents administratifs requis lors des remises de dons de l’IPS-CGRAE au cours du mois d’avril 2020, explique cette note d’information.

Il s’agit de l’Association des retraités des forces armées de Côte d’Ivoire (ARFACI), de l’Association nationale des enseignants à la retraite (ANER), de la Maison fédérale des retraités de Côte d’Ivoire (MAFERECI), de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), et de la Mutuelle des retraités de Bondoukou (MUREB).

Dans son adresse au cours de cette cérémonie de remise qui a eu lieu le 22 septembre dernier, M. Abdrahamane Berté s’est réjoui de l’arrivée de ces nouveaux membres dans « la grande famille des partenaires sociaux dévoués au bien-être des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat à la retraite ».

Le directeur général a rappelé que l’ambition de l’IPS-CGRAE est de rendre à tout fonctionnaire ou agent de l’Etat sa véritable place dans la société, en particulier celle de leader d’opinion disposant d’une influence positive sur les nouvelles générations.

Aussi, a-t-il exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cet appui financier reçu tout en respectant les préconisations de lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, afin de vivre une retraite encore plus épanouie.

Les bénéficiaires, par la voix du Président du CONARECI, M. Issa Diakité, ont salué l’acte de haute portée sociale de l’IPS-CGRAE et affirmé que les subventions mises à leur disposition seront rigoureusement utilisées pour soulager les adhérents les plus vulnérables de ses associations dans cette période si sensible.

Dans la même lancée, M. Raymond Ottraud, Président de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), qui a réitéré les remerciements des cinq associations bénéficiaires des chèques, s’est félicité de la bienveillance de l’IPS-CGRAE à l’endroit de ses assurés sociaux, matérialisée notamment par la déconcentration des activités de l’Institution, la réduction du délai de traitement des dossiers et la mise en œuvre prochaine du régime de retraite complémentaire des fonctionnaires et agents de l’Etat.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Présidentielle ivoirienne: la liste électorale définitive compte 7.495.082 électeurs pour 10.815 lieux de vote

La liste électorale définitive qui servira pour le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre prochain compte 7 495 082 électeurs pour 10 815 lieux de vote, a annoncé mardi à Abidjan la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« A l’issue du contentieux de la liste électorale, qui du reste a enregistré un nombre significatif de réclamations (13 307 au total), la Commission électorale indépendante est heureuse de vous annoncer qu’elle a arrêté, le jeudi 24 septembre 2020, la liste électorale définitive (LED) qui servira pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger », a annoncé Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a précisé que le nombre total de lieux de vote est de 10 815 avec 10 759 en Côte d’Ivoire et 56 à l’étranger. Poursuivant M. Ebrottié qui révélait ainsi les statistiques de la liste électorale définitive a fait savoir que le nombre total de bureaux de vote est de 22 381 dont 22 135 en Côte d’Ivoire et 246 à l’étranger. 

Auparavant, le porte-parole de la CEI a souligné une hausse de 13,6% du nombre d’électeurs sur la liste électorale de 2020 et a rappelé que la Commission électorale indépendante a procédé du 15 au 22 septembre 2020, au renouvellement des bureaux de ses Commissions électorales locales en Côte d’Ivoire et à l’étranger. 

La liste électorale provisoire ivoirienne de 2020, rappelle-t-on,  était de 7 503 095 électeurs avec 907 305 nouveaux inscrits. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue en Côte d’Ivoire, le 31 octobre prochain.

Décès de l’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah

L’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, a annoncé la télévision d’Etat koweïtien à l’âge de 91 ans.Né le 17 juin 1929, le défunt est l’émir du Koweït depuis le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Véritable homme fort du Koweït qu’il dirige de facto depuis plusieurs années, il a accédé au trône après de longues tractations à la suite de la destitution par le Parlement, pour cause d’incapacité, de Cheikh Saad al-Abdallah al-Sabah, le successeur désigné de Jaber III.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Sénégal : Macky Sall espère un taux de croissance à deux chiffres dès 2023

Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie sénégalaise, cette dernière devrait réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021 et devrait atteindre plus de 13 % dès 2023 grâce à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal émergent (PSE), a soutenu, mardi à Diamniadio (Dakar), le président Macky Sall.« J’ai les pieds sur terre. Je ne parle pas dans les nuages. Nous allons reprendre la croissance de 5, 2%dès l’année prochaine, 7,2% en 2022 et en 2023 si toutes les conditions sont réunies, le pays va atteindre pour la première fois une croissance à deux chiffres, notamment 13, 7 % », déclaré le chef de l’Etat sénégalais.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie sénégalaise, Macky Sall a indiqué que cette croissance du PIB à deux chiffres prévue en 2023 sera le résultat de la première année d’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie Covid-19 et de la sécheresse

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus et de la sécheresse, a estimé lundi le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun.

 Selon le ministre, qui s’exprimait en commission parlementaire, la loi de finances pour l’année 2020 tablait sur un taux de croissance de +3,7% et un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% du PIB. A ce titre, le Maroc va perdre 100 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de PIB, ce qui se traduit par la perte de 1 milliard DH pour chaque jour de confinement

Le ministre a indiqué que la majorité des secteurs liés aux chaînes de valeur mondiales ont enregistré un recul estimé à -50% de valeur ajoutée pour le tourisme au lieu de -20%, -12% pour le secteur du transport au lieu de -9,6%, et 9,1% pour le commerce au lieu de -8%.

Pour ce qui est du financement de l’économie, il a fait part d’une accélération des crédits bancaires due à une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées en rapport notamment avec le recours des entreprises affectées par la crise aux ressources de financement.

Quant à l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%.

Le marché de travail, principal pourvoyeur des revenus des ménages, a été sévèrement touché par les retombées négatives de la crise. Il a connu une perte de 589.000 postes, dont 520.000 postes situés en milieu rural et 69.000 postes en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois dernières années.

Dans ce contexte, le ministre a noté qu’en moyenne, 10.000 postes d’emplois ont été perdus par jour lors du confinement. Dans ces conditions, le taux de chômage a atteint durant le deuxième trimestre 2020 un pic historique, depuis 2004, de 12,3%, en augmentation de 4,2 points par rapport à l’année précédente. Un pourcentage qui pourrait malheureusement atteindre 13% à la fin de cette année.

Par rapport à l’exécution de la Loi de Finances 2020 lors des six premiers mois, l’argentier du Royaume a indiqué que l’évolution des dépenses et des recettes ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de près de 16 milliards DH à fin août, contre 12,9 milliards à fin juillet, traduisant une accélération du rythme d’exécution des dépenses ordinaires par rapport à celui des recettes.

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont atteint 39,9 milliards DH, correspondant à un taux de réalisation de 56,4%, soit une de 4,7% comparée à la même période de 2019.

Economie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’exécution de la loi de finances 2020 et à la préparation de la loi de finances 2021, la reprise de l’activité théâtrale et course vers le titre du championnat marocain de football.+L’Economiste+ relève que l’exécution de la loi de Finances au titre de l’exercice 2020 fait ressortir, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant.

Dans le détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 milliards de DH (au terme des huit premiers mois l’année. Pour sa part, l’impôt sur le revenu (IR) se replie de 1,9 milliard de DH, la TVA de 3,7 milliards de DH, la taxe à la consommation de 2,5 milliards de DH et les droits d’enregistrement et timbres de 2,4 milliards DH, tandis que les recettes non fiscales ont baissé de 2,3 milliards de DH.

Concernant les dépenses, elles ont cru de 9 milliards de DH (+5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 milliards de DH. Le taux d’achèvement atteint ainsi 56,4%. Dans ce contexte, le déficit budgétaire se creuse de 15,8 milliards DH. Hors fonds spécial Covid19, ce déficit monte à 55,5 milliards de DH, soit une hausse de 25%.

+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que le projet de loi de Finances 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams.

Selon lui, L’élaboration du projet de loi de finances 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après plus de six mois d’arrêt de ses activités, bien avant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le monde du théâtre et du spectacle est parmi les secteurs les plus sévèrement affectés par la crise sanitaire.

Pour pouvoir sortir de cette impasse, les professionnels appellent à accélérer la réouverture des salles du théâtre et du spectacle, dont dépend un grand nombre du monde du show, de techniciens et autres.

Et ce à l’instar de la plupart des autres pays qui ont déjà connu la reprise de leurs activités culturelles et artistiques avec le strict respect des restrictions sanitaires en vigueur en cette période exceptionnelle. « Nous nous engageons à respecter le taux de la capacité autorisée pour l’assistance, la distanciation physique, le port de masque de protection,… Nous avons hâte de monter sur scène et de reprendre nos activités comme c’était le cas en temps normal », a dit Rachid Amahjour, directeur de la Troupe du spectacle possible et directeur du Festival de Tanger des arts de marionnettes et de performances, cité par la publication.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que les derniers matchs en retard que compte encore le championnat de football ont eu lieu dimanche dernier. Si le leader, le Raja Casablanca, a remporté son duel face au Rapide Oued Zem, le Wydad a été tenu en échec à Tétouan (1-1) et a dû céder sa deuxième place à la Renaissance sportive de Berkane qui a battu la lanterne rouge, le Raja Béni Mellal. Ce dernier peut dire cette fois-ci adieu à la première division.

Le Raja conserve donc sa première place au classement avec 52 points, suivi par la Renaissance de Berkane avec 50 points, tandis que le Wydad ferme le podium avec un total de 49 points. Le 4e du classement, à savoir le Mouloudia d’Oujda, est à huit points derrière (41 points), devant le Fath de Rabat, 5e avec 40 points.

La lutte fait donc plus que jamais rage entre les trois premiers qui aspirent au sacre final. Berkane, qui n’a jamais gagné le championnat de son histoire, se verrait bien remporter son premier titre cette saison. Surtout que l’équipe a son destin entre ses mains.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’IFC signe un partenariat avec OCP Africa pour renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, annonce la mise en place d’un partenariat avec OCP Africa, filiale du Groupe marocain OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, en vue de renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal et de contribuer à l’amélioration du niveau de vie de milliers de petits producteurs, indique lundi un communiqué du groupe OCP parvenu à APA.Ces cultures, indispensables pour garantir la sécurité alimentaire de ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, opèrent à des rendements bien inférieurs à leur plein potentiel en raison notamment d’un manque de professionnalisation, de pratiques agricoles inadaptées et d’un accès insuffisant au financement.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC va fournir des services-conseils aux agriculteurs et aux groupements agricoles membres du programme Agribooster d’OCP Africa avec l’ambition de faire bénéficier, d’ici 2022, près de 12 000 agriculteurs ivoiriens et sénégalais.

L’objectif de ce projet est de renforcer les compétences techniques, financières et managériales des coopératives et d’améliorer les pratiques agricoles en intégrant des solutions intelligentes relatives au changement climatique pour la gestion de l’eau et des sols.

Aussi, il vise à accélérer la digitalisation des systèmes de paiements dans les deux chaînes de valeur et le développement d’un outil de notation pour améliorer l’accès au financement des agriculteurs.

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec OCP Africa, fervent contributeur au développement de l’agriculture en Afrique, qui vise à promouvoir une agriculture plus responsable et respectueuse de l’environnement, » souligne Xavier Reille, directeur d’IFC pour le Maghreb, citée par le communiqué

« Ce partenariat concrétise notre vision de libérer durablement le potentiel de l’agriculture africaine à travers une approche holistique, impliquant des acteurs clés de la chaîne de valeur, au profit des petits fermiers » indique Mohamed Anouar Jamali, directeur général de OCP Africa.

Filiale du Groupe OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, OCP Africa, avec qui l’IFC a signé en janvier 2020 un accord de principe en vue d’une collaboration renforcée, est un acteur stratégique en Afrique pour le développement d’une agriculture durable et intelligente qui valorise le travail des petits producteurs et renforce la sécurité alimentaire.

Pour rappel, OCP Africa est une filiale d’OCP, leader mondial dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés. OCP Africa entend contribuer activement au développement agricole du continent africain et envisage de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour y parvenir. Elle développe des solutions d’engrais adaptées aux conditions locales et aux besoins des cultures à travers l’agronomie, la recherche et le développement, le renforcement de capacités et la distribution.

OCP Africa travaille avec des partenaires locaux notamment les gouvernements, les organisations à but non lucratif, des institutions de recherche, les entreprises privées pour connecter les petits fermiers aux services, connaissances et ressources agricoles existantes dont ils ont besoin pour améliorer leur productivité et passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture pérenne.

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

Ethiopian Airlines : 3,9 milliards de dollars de chiffres d’affaires malgré la pandémie

Ethiopian Airlines a déclaré avoir réalisé un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars au cours de l’exercice financier éthiopien qui s’est achevé le 7 juillet 2020 sur fond de pandémie de coronavirus.Lors d’un examen annuel de la performance de la compagnie effectué dimanche, il a été noté que la compagnie avait atteint 82% de son objectif de chiffre d’affaires annuel, qui était de 4,28 milliards de dollars.

Selon l’Agence d’administration des entreprises publiques (PEHAA), différentes stratégies mises en place par les compagnies aériennes l’ont aidé à surmonter l’impact de la pandémie sur ses revenus.

Parmi les stratégies figurent le passage du passager au fret, la diversification des systèmes de génération de revenus (entretien et hôtels) et l’application de méthodes de réduction des coûts, ce qui lui a permis d’économiser plus de cinq milliards de birrs.

La compagnie s’est tournées vers les vols de fret et la maintenance après que l’activité de transport de passagers s’est arrêtée pendant la pandémie de Covid-19.

Ethiopian Airlines a doublé sa capacité de chargement en transférant 20 avions de passagers dans des avions cargo en plus des dix avions cargo Boeing existants.

Depuis que la Covid-19 a forcé la fermeture des frontières et restreint les voyages, l’industrie du tourisme a connu une forte chute, affectant particulièrement le transport aérien. 

Cependant, certains transporteurs ont réussi à gagner de l’argent, ou du moins à couvrir les coûts, en 2020.

Par ailleurs, la compagnie aérienne a annoncé lundi son intention de commencer le service de fret vers l’île Maurice à compter du 2 octobre 2020.

Ethiopian Airlines a affirmé qu’elle dispose d’un réseau panafricain de transport de passagers et de fret et dessert 127 autres destinations internationales sur les cinq continents avec une flotte qui comprend des avions modernes et respectueux de l’environnement.

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Maroc : Un budget additionnel de plus de 461 millions d’euros pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Il semble que les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont poussé le gouvernement marocain à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation. Ainsi, un budget additionnel de 461,8 millions d’euros sera consacré à ces secteurs dans le projet de loi de finances 2021, a annoncé lundi  le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.Lors de son intervention en commission parlementaire, l’argentier du Royaume a souligné que l’élaboration du projet de loi de finances-2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

Le ministre a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et de 3 milliards au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 millions DH pour le secteur de la santé et 528 millions DH pour celui de l’éducation.

Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 milliards DH au titre de la masse salariale une hausse de 1,5 milliard DH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 milliards DH au titre des charges de la compensation et de 1,6 milliard DH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée..

Au-delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaîtrait un repli de 20 à 25 milliards DH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.

S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), M. Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.

Des agents de Ecobank Côte d’Ivoire en grève pour protester contre une réduction de primes

Le Syndicat national des travailleurs de Ecobank Côte d’Ivoire (Synteco) a entamé lundi une grève de 72h pour dénoncer un « harcèlement » de la direction générale visant à amener les employés à signer de nouveaux contrats comportant des réductions de primes. »Nous manifestons aujourd’hui, principalement, à cause du harcèlement qui se fait », a dit à APA le secrétaire général du Synteco, M. Jean-Paul N’Da, rapportant que « le 8 septembre 2020, la direction générale a envoyé un e-mail informant tous les employés qu’ils avaient 72h pour répondre afin d’avoir leur avis pour la signature ».  

« Et passé ce délai, la direction générale prenait les mesures qu’elle voulait, c’est-à-dire les licenciements », a-t-il ajouté,  dénonçant des « menaces », car toute modification de contrat de travail doit se faire avec l’employé.   

Il a fait savoir que depuis le 2 juin 2020, la direction générale a annoncé ces « mesures d’austérité liées à certains postes ». Mais, quatre points ont enregistré des désaccords,  notamment le 14e salaire qui devrait subir des modifications, voire jusqu’à la suppression.

La mesure touche également la prime de carburant qui devrait être réduite de 50%, de même celle pour la facture d’eau et d’électricité (au profit des employés), ainsi que le téléphone et la prime de responsabilité qui devrait être réduite aussi de 50%. 

Suite à des discussions au tribunal du travail, les deux parties ne sont pas tombés d’accord. Pour la signature de nouveaux contrats, « les employés disent non », et demandent pour l’heure une suspension de la mesure, a indiqué le secrétaire général du Synteco.  

La direction générale « a trouvé des voies et moyens pour obliger des employés à obtenir leur accord, ainsi ils ont mis la pression et harcelé les employés afin qu’ils puissent signer des avenants de contrats », s’est offusqué M. N’Da.  

Lorsque « vous demandez un simple prêt scolaire, on vous dit d’abord de signer le nouveau contrat », a-t-il fait remarquer,  avant d’ajouter que « certains agents ont déjà signé leur contrat mais ce n’est pas la majorité ».   

Selon M. Nda, le syndicat, après avoir demandé à la direction générale le motif de cette mesure, les dirigeants de la banque ont fait savoir que « c’était une vision du future afin que d’ici à un an les agents ne puissent pas perdre leurs emplois ».

« Nous venons de faire un résultat exceptionnel de plus de 28 milliards Fcfa en 2019 » et « on nous a dit que ça n’avait rien à voir avec la Covid-19 », a-t-il dit, s’interrogeant de l’enjeu réel de cette mesure. 

Sur place, au siège de la banque à Abidjan. Plusieurs cadres et des agents dont certains arboraient des banderole rouges, avaient abandonné leurs postes. 

Selon la presse locale citant M. Akpesse Martial, directeur juridique et secrétaire général, la direction générale a mené des consultations internes avec les employés. En outre, les échanges se sont déportés à  l’inspection du travail.

L’établissement bancaire a décidé de « continuer à conserver les avantages du personnel directement liés aux charges familiales (eau, électricité, scolarité) tout en proposant de restructurer d’autres avantages (téléphone, carburant) ».  

Ce mouvement de grève a perturbé les activités de l’établissement. Il a assuré que les clients de la banque peuvent toujours effectuer leurs opérations à travers les plateformes digitales, les guichets automatiques de billets. 

L’impact de la pandémie de la Covid-19, expliquera-t-il, a permis des mesures de revue de la stratégie du groupe bancaire panafricain qui devrait être accélérées pour « répondre aux objectifs de productivité » afin de garantir une stabilité de la banque. 

A Ecobank Côte d’Ivoire « nous sommes près de 698 employés », affirme le secrétaire général du syndicat de la banque, Jean-Paul N’Da dont l’organisation revendique « plus de 450 agents » dans l’effectif de l’établissement bancaire.  

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Zone Uemoa : la BCEAO table sur une croissance de 1,3%

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) devrait enregistrer une croissance de 1,3% en 2020, contre 6,1% en 2019, rapporte un communiqué de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) parvenu ce lundi à APA.La zone économique composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo n’entrera donc pas en récession malgré les chocs engendrés par la pandémie du nouveau coronacirus.

En effet, si la baisse de l’activité économique dans l’Union a été principalement impulsée par les secteurs tertiaire et secondaire dont les valeurs ajoutées ont baissé respectivement de 3,4% et 3,6% au deuxième trimestre 2020, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est quant à elle accrue de 3,1%, en raison de la bonne tenue de la production agricole.

Le secteur primaire, avec notamment la production agricole en termes d’occupation de la population active, étant l’activité économique dominante dans l’Union pourrait expliquer la relative bonne santé économique de l’espace communautaire.  

Par ailleurs, le communiqué qui rend compte de la réunion du Comité de Politique Monétaire du 21 septembre 2020 informe que le taux d’inflation est ressorti à 1,7% après 1,2% un trimestre plus tôt et que cette situation est essentiellement imputable au renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains, en raison de la perturbation dans les circuits de distribution due au contexte de la pandémie de Covid-19.

Selon les dernières projections, informe la note, le taux d’inflation est attendu en moyenne à 1,8% en 2020 et à 2,0% en 2021.

A l’horizon de huit trimestres, soit à fin juin 2022, le taux d’inflation devrait se situer à 2,3%, dans la fourchette cible (entre 1,0% et 3,0%) définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union, signale le document.

Partant de ces analyses, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,00% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,00%, niveaux en vigueur depuis le 24 juin 2020. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure inchangé à 3,0%, conclut la note.