Décès Gon Coulibaly: Ouattara exprime son «immense douleur» à un hommage du Rhdp au défunt

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a exprimé mercredi son « immense douleur » en mémoire de Amadou Gon Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage du parti au Premier ministre défunt, au Palais des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.«Ma douleur est immense, elle est profonde », a dit M. Ouattara dans un bref discours, indiquant que la dépouille du Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait « quitter Abidjan cet après-midi  pour Korhogo (nord ivoirien), la ville qu’il adorait, qui l’enthousiasmait ».  

« Nous avons arrêté de faire le 40e jour du décès de Amadou Gon Coulibaly à Korhogo (sa ville natale) le dimanche 16 août 2020 », a annoncé M. Ouattara, avant d’ajouter « d’ici là j’aurais récupéré partiellement et il me sera possible de rendre un hommage particulier à ce grand homme d’Etat».  

Venus de divers horizons, les militants, par milliers, ont rendu un vibrant hommage au Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, président du directoire de la formation politique, en présence de Alassane Ouattara et son épouse. 

Sur une bannière portée par un portique, abritant la loge officielle, est gravé « Merci le lion, merci AGC (Amadou Gon Coulibaly). Ministres, présidents d’institutions et autorités administratives et politiques proches du pouvoir sont venus nombreux exprimer leur adieu au Premier ministre défunt. 

Les militants ont pris d’assaut le terrain du Palais des Sports de Treichville pour pleurer le lion, Gon Coulibaly, le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Certains, arborant des casquettes et  T-shirts sur lesquels l’on pouvait lire « adieu AGC » ou « à jamais dans nos cœurs ». 

Plusieurs cadres du Rhdp se sont succédés au pupitre pour témoigner du Premier ministre défunt qui a tiré sa révérence, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres des suites d’un malaise cardiaque. Parti le 2 mai à Paris pour des soins, il est rentré dans son pays le 2 juillet 2020. 

« Nous étions prêts pour une campagne (électorale) de grande classe, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré le ministre-gouverneur Robert Mambé, dans un discours, laissant transparaître des émotions : « va en paix, frère, que la miséricorde de Dieu soit avec toi ». 

Anne Ouloto, ministre de la Salubrité et de l’assainissement, « ce jour (hommage du Rhdp à son président du directoire du parti) est un jour de pénitence et d’épreuve, de même que le jour de son décès ».

 Prêter sa voix à une oraison, dit-elle, est un supplice de voir que son « grand frère, le lion (comme l’on le surnomme), a cessé d’émettre son rugissement ». Pour elle, il a été bel et bien le meilleur profile désigné pour représenter le Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020.

Kobenan Adjoumani, un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, le Rhdp devra remporter cette élection dès le premier tour, car se sera « le plus bel hommage » que le parti puisse rendre à son illustre disparu. 

Bien que cette perte peut susciter quelques inquiétudes chez certains militants, les membres du Rhdp n’ont aucune raison de se laisser convoquer au tribunal du doute, a-t-il lancé, invitant tous les militants à garder la sérénité et à supporter le deuil sans crainte. 

« La présence du président Ouattara à la tête du Rhdp est une source de réconfort et un gage de sécurité qui donne des frissons à nos adversaires déjà agités », a-t-il rassuré, déplorant que des personnes mal intentionnées trouvent dans ce deuil l’opportunité de semer la division du Rhdp en distillant de fausses rumeurs.

« Le Rhdp ne connaîtra pas de saignée parce que nous sommes des Houphouëtistes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les militants à retrousser les manches pour les prochaines joutes électorales. 

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, lui, a laissé entendre comme des pleurs, Amadou Gon Coulibaly, fils du patriarche Peleforo Gbon Coulibaly, « où es-tu, tu nous avais dit que tu es revenu prendre ta place aux côtés de Ouattara ». 

Sa disparition, brusque, a été une onde de choc pour le Rhdp, et perturbe le calendrier du parti au pouvoir, qui devra au plus vite trouver un candidat consensuel pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décrété un deuil national de huit jours, du 10 au 17 juillet 2020. Son « fils » politique, Gon Coulibaly, un collaborateur depuis 30 ans, quitte les siens à l’âge de 61 ans. Il devrait être inhumé vendredi à Korhogo, sa ville d’origine. 

Le Japon octroie une aide médicale d’une valeur de 4,8 millions de dollars au Maroc pour faire face à la Covid-19

Le gouvernement japonais vient d’octroyer une aide médicale d’urgence d’une valeur de 4,8 millions de dollars (46,5 millions de DH) au Maroc pour faire face à la pandémie de la Covid-19.L’accord de don a été signé par le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Shinozuka Takashi.

Cette aide se compose d’équipements médicaux destinés aux hôpitaux provinciaux (appareils de radiographie numérique mobile, systèmes à ultrasons, systèmes de radiographie, scanners CT,…).

Pour rappel, Tokyo a également mobilisé plus de 5 millions de DH (1 dollar = 9,6 DH) à travers sa coopération avec l’UNICEF au Maroc pour contribuer au financement des interventions ciblées visant la prévention de la transmission de la maladie et l’atténuation de l’impact de l’épidémie.

Covid-19: un ministre sud-africain et son épouse testés positifs

Le ministre sud-africain des Ressources minérales et énergétiques, Gwede Mantashe et son épouse Nolwandle ont été testés positifs pour la Covid-19, annonce la présidence de la République.Le Bureau du président a déclaré que Mantashe a reçu, hier mardi, les résultats de leurs tests revenus positifs, et que lui et sa femme sont maintenant en isolement. Le ministre à la présidence, Jackson Mthembu, a déclaré que Mantashe travaille à domicile jusqu’à sa guérison.

« Nous souhaitons au ministre et à Mme Mantashe un prompt rétablissement, et nous adressons les mêmes vœux aux milliers de Sud-Africains et à leurs familles qui luttent également contre le coronavirus », a déclaré Mthembu.

Il a ajouté : « Pour vaincre ce virus, nous devons tous continuer à observer les protocoles de l’Organisation mondiale de la santé à travers le lavage régulier des mains, le port du masque et le respect de la distance physique ».

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Nomination d’un nouveau PDG de la South African Airways

Le gouvernement sud-africain a choisi Phillip Saunders pour prendre les rênes de la South African Airways (SAA) en tant que président-directeur général intérimaire, à un moment où la compagnie aérienne poursuit sa reprise dans le cadre du processus de sauvetage des entreprises publiques.Le ministère des Entreprises publiques a annoncé que la nomination de Saunders fait suite à un vote en faveur d’un plan de sauvetage des entreprises pour la SAA, qui a été décidé hier mardi lors d’une réunion que les praticiens en sauvetage d’entreprise (BRP) avaient convoquée pour parler de la situation de la SAA à court d’argent.

Saunders était à l’International Air Transport Association avant de rejoindre la SAA. Lors du vote, environ 86% des créanciers ont voté en faveur du plan de sauvetage de la compagnie aérienne publique.

« Le ministère estime que le vote favorable est un bien meilleur résultat pour les créanciers et les employés de la SAA que la liquidation. Le gouvernement reste convaincu que la mise en œuvre du plan de sauvetage permettra d’équilibrer les droits et les intérêts de toutes les parties », a indiqué le ministère.

Selon lui, ses priorités seront désormais de donner effet aux engagements de financement par le gouvernement pour le plan de sauvetage et de nommer un nouveau Conseil intérimaire reconfiguré pour la SAA.

En soutenant le plan, le gouvernement s’est engagé à mobiliser les ressources nécessaires pour financer la transition, a ajouté le ministère.

Il s’agit notamment des indemnités de départ volontaires convenues avec les syndicats et répondant aux exigences minimales des lois du travail et de l’emploi.

« Le ministère espère qu’une nouvelle SAA pourra récupérer des parts de marché, tout en luttant pour être plus compétitive sur le marché émergent malgré l’impact de la pandémie de Covid-19, qui pèsera encore pendant un certain temps sur l’industrie aéronautique », a conclu le ministère.

Maroc : Régression de 29% des accidents mortels durant les 5 premiers mois de 2020

Les accidents mortels au Maroc ont régressé de 29% durant les 5 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données fournies par l’agence marocaine de la sécurité routière (NARSA).

 Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873. Les accidents mortels, qui se sont chiffrés à 802, ont diminué de 29,28%.

Pour leur part, les accidents corporels ont subi une diminution de 30,79%, soit 28.394. A noter que la plus forte baisse (- 36,89%) a été enregistrée au niveau des blessés graves qui se sont établis à 2.073.

Quant aux blessés légers, leur nombre a diminué de 32,85% en s’établissant à 36.864.

Durant le mois de mai 2020, les principaux indicateurs de la sécurité routière ont baissé de manière drastique, précise NARSA, soulignant que le nombre de tués qui s’est chiffré à 135 a régressé de 43,98% au mois de mai 2020 en comparaison avec les données du mois de mai 2019.

Il en va de même pour les accidents mortels qui ont enregistré une diminution de 40,19% en s’établissant à 128. Cette chute spectaculaire de la mortalité routière s’explique par la mise en place des mesures de confinement sanitaire à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

L’analyse des statistiques provisoires du mois de mai 2020 comparées à celles d’avril 2019 fait ressortir une diminution de 61,97% des accidents corporels qui se sont établis à 3.281. 

Pour leur part, les blessés graves ont régressé de 56,60% en se chiffrant à 286. Il en va de même pour les blessés légers qui ont baissé de 65,22% en se chiffrant à 4.039.

Somalie: incertitudes sur l’organisation des prochaines élections

Les élections historiques de la Somalie initialement prévues entre fin 2020 et début 2021 pourraient être reportées, ont annoncé les présidents régionaux du pays.Réunis à Dhusamareb, la capitale de l’Etat de Galmudug , ces présidents de régions ont convenu que le pays n’est pas encore prêt à tenir des élections cruciales qui devraient permettre aux Somaliens d’élire leur président et leurs représentants au prochain parlement.

Selon eux, la situation en Somalie exige un pragmatisme qui rend la tenue d’élections indirectes plus pratique que le vote individuel envisagé pour tous les Somaliens éligibles.

Ainsi, une déclaration issue de la réunion a exclu la tenue d’un scrutin dans lequel les citoyens éligibles votent directement pour élire des représentants au Parlement fédéral en octobre prochain et le prochain président en février 2021.

Ce serait de la première élection de ce type en Somalie depuis cinquante ans, mais les présidents régionaux ont conclu que la tenue d’un tel scrutin serait impossible compte tenu du manque de temps.

Au cours des discussions, certains se sont prononcés en faveur du retour à l’ancien système d’organisation des élections en invitant les anciens du clan à désigner des délégués.

Le président fédéral Mohamed Farmaajo et son Premier ministre ont été invités à envisager une alternative à la tenue d’élections directes.

Halima Ismail, la présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a récemment mis en doute la volonté du pays de tenir des élections en déclarant que la CENI n’avait pas les moyens financiers, la législation et le soutien politique nécessaires à cette fin.

Les rapports de l’IGE toujours au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, continuent de traiter les rapports de l’Inspection générale d’Etat publiés en début de semaine, aux côtés d’autres sujets.« Ces autres +cafards+ débusqués des tiroirs de l’Etat », affiche L’Observateur soulignant qu’« Ils (les rapports de l’Ige) ne sont pas à vider en deux coups de cuiller à pot. (Car) quelle que soit l’expoitation qu’on en fait, il restera toujours à piocher dans les rapports de l’Ige sur la gouvernance et la reddition des comptes au Sénégal, sur la période 2016-2019. Tellement le crime financier est énorme et le modus ingénieux ». 

Après le premiers jet de « cafards » publié hier, le journal revient sur ce qu’il qualifie d’« autres +meurtres+ perpétrés contre l’argent public et signale qu’au ministère de l’Education nationale « Les dossiers d’appels d’offres (ont été) vendus et l’argent +détourné+ dans un compte secret ». 

A l’hopital Principal de Dakar, L’Observateur révèle qu’« Un écart de plus d’un milliards FCfa (a été noté) dans les acquisitions). A l’Entente Cadak-Car et Union de gestion des déchets (UCG), « Un compte bancaire parallèle (a été) ouvert, 8 employés (y) retirent 780 millions de FCfa », ajoute le journal. Ce dernier note par ailleurs les manquements dans la gestion des municipalités et pointe du doigt « Les libertés des maires sur les voitures de fonction et le carburant ».

Sous le titre « La face cachée des prisons », WalQuotidien revient sur le « surpeuplement, les mauvaises conditions de détention, les logements indus… » que dénoncent les rapports de l’Inspection générale d’Etat et le journal Vox Populi qui soutient que « Les prisons s’enferment dans leurs errements ». WalfQuotidien fait, en outre, état du « folklore qui dérange » les vérificateurs de l’Etat à l’occasion des cérémonies de passation de services. 

EnQuête consacre également sa parution du jour aux rapports de l’Ige en mettant le focus sur le Sommet de la Francophonie organisé en 2015 et la construction du Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) et arbore ce titre : « Emblèmes de la mal gouvernance ». 

« Abdoulaye Wade avait son Fesman. Macky Sall tient son triste Sommet de la Francophonie. Et le plus cocasse, c’est que le maitre d’œuvre de cette machine à enfreindre la législation n’est autre que Jacques Habib Sy, un des chantres de la transparence au Sénégal. L’homme ne s’est pas contenté d’attribuer à tout-va des marchés par entente directe. Une lecture approfondie du rapport 2017 de l’Inspection générale d’Etat (Ige) laisse paraitre une véritable bamboula à la Délégation générale à la Francophonie qu’il avait l’honneur de diriger de 2012 à 2015 », écrivent nos confrères. 

Ces derniers, en scrutant les rapports de l’Ige, montrent en plus « comment l’Etat a enrichi Richard Attias (époux de l’ancienne première dame française Cécilia Sarkozy) en renonçant même parfois à des offres gratuites de services de la part de pays partenaires ». 

S’agissant de la gestion du Fonds d’aide aux artistes et au développement de la culture, L’AS quotidien signale que là également « L’Ige décèle de graves micmacs ». « En effet, précise le journal, l’exploitation des relevés des opérations du compte de dépôt du Fonds (…) ouvert au Trésor a permis de découvrir plusieurs situations caractéristiques d’une utilisation inadéquate des ressources financières ». 

Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le bras de fer entre le patron de la Sedima Babacar Ngom et les populations de Ndengler autour du foncier et informe que « Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, tente de désamorcer la bombe ». 

Le Quotidien accorde quant à lui un entretien au ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, et affiche « AKS braise la polémique ». Celle-ci portait sur un transfert de quelques gazelles oryx d’un parc national vers la ferme privée du ministre. Une opération au cours de laquelle un des animaux a trouvé la mort. Ce qui avait provoqué l’indignation de plusieurs Sénégalais. 

Dans les colonnes du journal, le ministre déplore le fait que les gens aient « parlé de ce sujet parfois avec beaucoup d’émotions » et clôt le débat en ces termes : « J’en ai terminé sur ce sujet… C’est de la politique politicienne… ». 

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur les obsèques du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, hier à Abidjan, et informe que « Macky Sall a partagé le deuil des Ivoiriens ». 

Vox Populi s’intéresse de son côté sur l’impact de la Covid-19 sur le plus grand marché hebdomadaire d’Afrique de l’Ouest et affirme que « Diaobé perd 5 milliards en 8 semaines ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades met le focus sur le « choc des étoiles africaines ce soir » qui aura lieu lors de la rencontre entre Arsenal et Liverpool, deux clubs de la Premier Ligue anglaise, et informe que le trio Mané-Salah-Keïta (sociétaires de Liverpool) feront face au duo Aubameyang-Pépé d’Arsenal.

Examens de l’enseignement technique ivoirien: début des épreuves orales et pratiques avec 17 084 candidats

Quelque 17 084 candidats dont 7891 filles répartis dans 52 centres sur l’ensemble du territoire ivoirien, ont débuté mardi les épreuves orales et pratiques des examens à grand tirage 2020 de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA,  ces épreuves ont été officiellement lancées au Lycée professionnel de Jacqueville (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) par Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi.

 Ce dernier a exhorté les candidats à donner « le meilleur d’eux-mêmes » pendant ces examens. Ce sont 17 084 candidats qui prennent part à ces épreuves orales et  pratiques qui s’achèveront le 17 juillet prochain. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 21 au 24 juillet prochain. 

Mardi dernier, dans le cadre de la session 2020 de ces examens de l’enseignement technique ivoirien, 16 473 candidats ont pris part aux épreuves physiques et sportives (EPS).

Maroc : Report de toutes les activités et cérémonies prévues à l’occasion de la fête du trône

Prenant en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du Covid-19, les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI, ont été reportées, indique mardi un communiqué de la maison royale, du protocole et de la chancellerie.Dans ce cadre, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le souverain à cette occasion, ainsi que la cérémonie de prestation de serment des nouveaux lauréats des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

Il a également été décidé de reporter la cérémonie d’allégeance, ainsi que la retraite au flambeau organisée par la garde royale et tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens.

Le Roi adressera un discours au peuple, qui sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Il présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise la même source.

Af’Sud : 600 pilotes bloquent le démantèlement de South African Airways

-Le gouvernement sud-africain a exhorté mardi 600 pilotes de la compagnie South African Airways à accepter les indemnités de départ que le Plan de sauvetage des entreprises (BRS) leur a proposées.Les mêmes propositions ont été aussi faites à d’autres travailleurs avant que la compagnie aérienne ne soit démantelée pour former une nouvelle entité.

 Le ministère des Entreprises publiques a chargé le BRS de sauver de la faillite SAA à court de liquidités afin de sauver les emplois des quelque 4 700 membres du personnel, dont les 600 pilotes.

 Si les autres représentants des travailleurs ont accepté les indemnités de départ volontaire, le syndicat des pilotes ne l’a pas fait et réclamait des indemnités de départ volontaire plus élevées pour se séparer de la compagnie aérienne. 

Selon le gouvernement, le syndicat des pilotes a également demandé le maintien d’un plus grand nombre de pilotes dans la nouvelle compagnie aérienne – une proposition qui, selon le ministère des Entreprises publiques, transférerait une charge financière à une nouvelle compagnie aérienne qui doit émerger du processus de sauvetage de l’entreprise.

 Selon un communiqué du ministère, « les 600 pilotes de SAA représentent 13% du personnel des compagnies aériennes, et pourtant ils consomment 45% de la masse salariale ».

 « Le moins payé des 170 pilotes seniors de la SAA gagne 200.000 dollars par an, hors avantages et incitations. Sur le budget de 130 millions de dollars proposé pour les indemnités de départ volontaire (VSP), les 600 pilotes recevront plus de 58 millions de dollars », explique le communiqué.

 En tant qu’actionnaire de la compagnie aérienne nationale, le gouvernement a déclaré qu’il était « déçu que les pilotes n’aient pas compris que la SAA était financièrement épuisée, que la compagnie était en cours de redressement et se battait pour sa survie ».

 « Le gouvernement appelle les pilotes à accepter les VSP de la South African Airways et à rejeter les demandes avides de leur syndicat, qui semblent moins que magnanimes », conclut la déclaration du ministère. 

La BAD appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés

La Banque africaine de Développement (BAD) a appelé les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.Selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord, publiée, ce mardi, dont copie est parvenu à APA, la BAD insiste sur la nécessité d’un développement de l’agro-industrie pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales.

Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon le rapport, la pandémie de la Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains et ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique.

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020.

Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %.

Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région.

Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois.

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport.

Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Sénégal : Macky Sall reçoit trois rapports « introspectifs » de l’IGE

L’Inspection générale d’Etat (IGE) du Sénégal a publié lundi trois rapports annuels épinglant la gestion d’entités publiques et vus par le président Macky Sall comme une invite « à l’introspection et à la responsabilité ».Les rapports susmentionnés que beaucoup d’observateurs demandaient déjà la publication, concernent les périodes 2016, 2017 et 2018-2019. Ce mardi, plusieurs quotidiens ont relégué le coronavirus au second plan pour titrer sur cette actualité. 

« L’IGE sort de sa quarantaine », souligne Le Quotidien là où L’AS note que « l’IGE expose les manquements de l’administration ». Ils concernent entre autres les procédures d’acquisition des marchés, la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses de l’enseignement supérieur.

Le premier rapport présente dans sa conception une triple orientation « à la fois éclectique, thématique et didactique », écrit le Vérificateur général François Collin. Il fait état des dysfonctionnements relevés par les rapports des différentes missions de contrôle, conduites par l’IGE entre avril 2015 et juillet 2016, sur diverses entités constituées de quelques administrations centrales, de plusieurs agences d’exécution, d’un certain nombre d’établissements publics de santé et des collectivités locales. 

« Ces dysfonctionnements se rapportent non seulement à la gestion administrative de ces structures, mais encore à leur gouvernance économique et financière », note l’IGE.

Pour sa part, le rapport de 2017 couvre l’intervalle de temps compris entre août 2016 et décembre 2017. Il s’articule sur l’Administration centrale et sur diverses administrations décentralisées et autres organismes publics. La gouvernance de ces différentes entités est analysée aussi bien sous l’angle de la gestion administrative que sous celui de la gestion financière.

Enfin, pour le rapport 2018-2019 qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, il se consacre à l’Administration centrale et aux administrations décentralisées dans leur « sens fonctionnel ou technique ».

Mais de façon ramassée, « les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’IGE invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant », a twitté le chef de l’Etat Macky Sall peu après la publication des trois documents.

Il a par ailleurs magnifié « la compétence, l’expertise, la loyauté, la réserve et la culture du secret » des Inspecteurs généraux d’Etat. « Je tiens à les féliciter pour l’appropriation remarquable de ces valeurs fondamentales d’éthique et de déontologie ».

L’IGE est une institution administrative supérieure de contrôle placée sous l’autorité directe du président de la République. Il reçoit primo le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes qui est le moyen pour l’IGE de rendre compte de la gestion publique, durant une période donnée, « dans le respect du secret qui caractérise ses travaux ».

L’Alliance du G5 Sahel s’engage dans la bataille du développement

L’Alliance du G5 Sahel s’est engagée dans la bataille du développement, une décision actée au dernier sommet de Pau ( France) qui s’est tenu en janvier dernier avec la création de la « Coalition pour le Sahel», une organisation visant à œuvrer, en plus de l’action militaire, au développement de cette région, indique une note d’information transmise mardi à APA.« Le Sommet de Pau a permis d’acter les défaillances tant civiles que militaires dans la bande sahélo-saharienne dont la situation paraissait s’enliser de manière croissante. La situation militaire maintenant redressée va permettre le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de la coalition internationale», souligne cette note. 

Selon le texte, le sommet de Pau a acté la création de la « coalition pour le Sahel », une organisation de coordination légère destinée à devenir la cheville ouvrière de la stratégie actualisée du G5 Sahel, de la France et de leurs partenaires internationaux. Cette coalition est organisée autour de quatre piliers que sont le combat, la formation militaire, la gouvernance et le développement. 

« La coalition pour le Sahel inscrit son action dans un continuum sécurité/développement sensé articuler le maintien de l’ordre et le retour en puissance des états du G5 vers la résolution à long terme de la crise», ajoute le texte. 

«La coalition pour le Sahel semble avoir appliqué des solutions réalistes et diplomatiquement consensuelles afin de se diriger vers une véritable sortie de crise. Des années seront encore nécessaires pour y parvenir mais les premiers effets devraient se ressentir d’ici début 2021, lors du prochain sommet», a fait savoir le texte. 

Le sommet de Nouakchott, tenu le 30 juin dernier a permis de donner une nouvelle impulsion au développement dans le Sahel suivant une stratégie de ciblage spatial et une priorisation des projets. Cela afin de mieux se coordonner avec les avancées militaires, précise le texte. 

l’Alliance pour le Sahel gère environ 800 projets et 12 milliards de fonds. « Elle est la personnification du quatrième pilier (développement de la coalition) et coordonne l’action des autres organismes internationaux concernés par les questions de développement dans la sous-région (Agence française de Développement, Pacte pour la sécurité et la stabilité au Sahel – P3S), etc», conclut le texte.

Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Covid19: le Botswana autorise sous conditions les rassemblements

Le Botswana a levé l’interdiction de tenir des rassemblements, des ateliers et des conférences, pourvu que les organisateurs veillent à ce que ces événements n’entraînent pas une hausse du nombre de cas de coronavirus dans le pays.Dans un communiqué officiel publié lundi soir, le directeur des Services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que les Botswanais sont désormais autorisés à organiser des réunions, des ateliers et des conférences à condition que les rassemblements « ne comptent pas plus de 75 personnes à tout moment (et) qu’une personne ne traverse pas les zones Covid-19 pour participer à une réunion, un atelier ou une conférence ». 

« L’hôte d’une réunion, d’un atelier ou d’une conférence peut opérer lorsqu’il a convaincu le directeur des services de santé, ou toute personne autorisée par le directeur à cette fin, qu’il a la capacité de se conformer aux directives pour la prévention de la propagation de la Covid-19 émises par le directeur des services de santé », précise le communiqué. 

Parmi les conditions à remplir, il y a la nécessité pour tous les participants à ces rassemblements de porter un masque, de se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique. 

Les organisateurs doivent veiller au respect de la distanciation physique d’au moins deux mètres entre les participants et doivent prévoir des pauses de 30 minutes toutes les deux heures pendant les réunions afin de permettre la ventilation des locaux.

Les locaux où se dérouleraient ces réunions, ateliers ou conférences seraient fermés « au moindre soupçon raisonnable qu’une personne quiy a eu accès a été en contact avec une personne qui a été testée positive à la Covid-19 ou une personne infectée ». 

Aux fins de la recherche des contacts, les organisateurs de réunions seraient tenus de rempkir des registres contenant les données personnelles et les coordonnées de toutes les personnes ayant accédé aux locaux, et le registre serait ouvert à l’inspection des responsables de la santé ou des agents des services répressifs. 

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 399 cas de Covid-19 pour un décès.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

Barrage de la renaissance : Fin des négociations tripartites

Mohamed Fayed – Par Les négociations tripartites entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan sur le géant barrage de la Renaissance se sont achevés lundi et chaque pays devra soumettre un rapport à l’Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine.Ces négociations, ayant duré 11 jours, ont été tenues à l’initiative de l’Afrique du Sud et l’Union africaine, en présence de onze observateurs, dont les Etats-Unis et l’Union européenne.

À l’issue de la réunion, les ministres de l’eau des trois pays ont convenu que chaque pays soumettrait mardi son rapport final sur la voie des négociations à l’Afrique du Sud en tant que président actuel de l’Union africaine en vue de la tenue du mini-sommet africain.

Il convient de noter que les réunions les plus récentes des comités techniques entre les trois pays ont eu pour objectif de parvenir à un accord sur les points d’achoppement dans les deux voies. Les négociations ont toujours buté sur les divergences persistantes sur les principales questions concernant les règles de remplissage et de fonctionnement du barrage de la Renaissance.

Appelé à devenir le plus grand édifice hydroélectrique d’Afrique avec une capacité de production de plus de 6 000 mégawatts, le chantier a provoqué de vives tensions entre l’Ethiopie et ses voisins égyptien et soudanais.

Khartoum et Le Caire craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l’eau lorsque le réservoir commencera à être rempli en juillet, selon la date initialement indiquée par l’Ethiopie.

Le 26 juin dernier, l’Egypte et le Soudan avaient assuré que la mise en eau serait reportée jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. Mais l’Ethiopie a réaffirmé le lendemain sa volonté de commencer à remplir le réservoir de son gigantesque barrage « dans les deux prochaines semaines », tout en s’engageant à essayer de conclure un accord définitif avec l’Egypte et le Soudan pendant cette période, sous l’égide de l’UA.

Le 20 juin, alors que des négociations qui avaient repris se trouvaient au point mort, Le Caire avait appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir. L’Egypte considère ce projet comme une menace « existentielle » et le Soudan a mis en garde contre des « grands risques » pesant selon lui sur la vie de millions de personnes. L’Ethiopie voit la construction de cet ouvrage comme essentiel à son développement et à son électrification.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la santé souligne la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a souligné la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention préconisées par les autorités afin de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, suite à la montée en flèche de l’augmentation du nombre de décès et des cas critiques.Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que le nombre croissant des décès et des cas critiques d’infection à la Covid-19, enregistrés durant la deuxième phase de la levée progressive des mesures de confinement, est dû au non respect des mesures préventives instaurées par les autorités, notamment le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique, le lavage régulier des mains et l’utilisation de l’application « wiqaytna » (notre protection).

Le département a relevé la sous-estimation par certaines personnes des risques de la Covid-19 et le non respect des mesures préventives ont contribué à la propagation du virus surtout parmi les catégories les plus vulnérables à ses complications, en particulier les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale et l’asthme.

Le ministère a dans ce sens réitéré son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement les mesures préventives et porter correctement le masque, respecter la distanciation physique, laver régulièrement les mains et télécharger l’application « wiqaytna », en plus d’éviter les rassemblements et le crachat dans les espaces publics afin de limiter la propagation de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.936 cas confirmés au coronavirus, dont 255 décès et 12.934 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le déficit commercial se chiffre à 7,6 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois de 2020

Le déficit commercial du Maroc se chiffre à 7,6 milliards de dollars (73,7 milliards de dirhams) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, soit un allègement de 12%, selon l’Office marocain des changes.Cet allègement s’explique par les baisses respectives accusées par les importations et les exportations de marchandises de 16,9% à 174,58 milliards DH (1 dollar = 9,7 DH) et de 20,1% à 100,88 milliards DH, précise l’Office des changes dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs à fin mai, notant qu’en glissement trimestriel, la baisse est de 21,5% pour les importations et de 31% pour les exportations.

En revanche, le taux de couverture a enregistré une perte de 2,3 points à 57,8%, ajoute la même source. 

Le recul des importations de biens est due à la baisse des importations de produits finis de consommation, de biens d’équipement, de produits énergétiques, de demi produits et de produits bruts. En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de 5,162 milliards DH.

Quant aux exportations, ils ont connu un repli suite à la diminution des ventes de la quasi-totalité des secteurs, notamment l’automobile, le textile et cuir, l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’aéronautique, les autres extractions minières, les phosphates et dérivés, l’électronique et l’électricité et autres industries.

Covid-19: fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir de mercredi prochain

La mesure d’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) de l’intérieur de la Côte d’Ivoire et du reste du monde en raison de la Covid-19, prend fin à partir de mercredi 15 juillet prochain après plus de trois mois d’application, a appris APA lundi de source officielle.« (…) Au regard de ce qui précède et de l’opérationnalisation des cinq hubs régionaux de prise en charge à l’intérieur du pays que sont Bouaké, San-Pédro déjà opérationnel et Gagnoa, Korhogo et Abengourou en voie d’achèvement,  le Conseil national de sécurité ( CNS) a décidé après avis du conseil scientifique de la fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir du 15 juillet 2020», a rapporté le communiqué final d’une réunion du CNS présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

En outre, le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs autres mesures, notamment le maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit et lieux de spectacle ainsi que  le maintien de l’état d’urgence jusqu’au 30 juillet prochain. 

Déplorant le non-respect des mesures barrières contre la Covid-19 par les populations  à l’intérieur du pays et dans le Grand Abidjan où moins de 10% de la population porte le masque, le CNS a décidé du contrôle systématique du port de masque dans les véhicules et les lieux publics ainsi que l’application des mesures coercitives définies par décret. 

Auparavant, le communiqué a expliqué que le nombre de cas positifs de la Covid-19 continue de croître  dans le pays en raison du nombre de personnes testées par jour, mais le taux de positivité enregistre une baisse relative pour s’établir en moyenne autour de 15% à 20% contre 41% à la mi-juin 2020. 

Par ailleurs, le CNS s’est  satisfait du taux de décès qui est resté à 0,7%, soit l’un des plus faibles en Afrique.« Les mesures sanitaires et sécuritaires ont été renforcées à l’aéroport international d’Abidjan avec la réouverture des frontières aériennes», assure le communiqué appelant à la responsabilité individuelle et collective des populations sur l’obligation du port du masque et du respect de la distance physique nécessaire pour briser la chaîne de transmission de la Covid-19. 

La capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la pandémie ( avec 96% des cas confirmés),   a été isolée du reste de la Côte d’Ivoire par les autorités ivoiriennes depuis le 29 mars dernier pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. A la date du 13 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 12 872 cas de maladie à Covid-19 dont 6810 guéris et 84 décès.

Duncan remercie Ouattara pour avoir finalement accepté sa démission

Daniel Kablan Duncan a remercié lundi le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour avoir « voulu finalement accepter » sa démission, en qualité de vice-président de la République, après des rencontres et sa « deuxième lettre de démission » présentée le 27 février 2020.M. Duncan, un proche collaborateur de M. Ouattara depuis une trentaine d’années, a remercié le président de la République pour « avoir bien voulu finalement accepter », après plusieurs rencontres, sa deuxième lettre de démission qu’il lui a  présentée le 27 février 2020, dans un communiqué.

Cette acceptation, selon le communiqué, s’est traduite par sa lettre datée du 8 juillet 2020 et remise dans la soirée de ladite date. Elle montre que M. Ouattara a accédé à ce départ, le jour du décès du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude de l’opportunité qu’il a bien voulu m’offrir de travailler, notamment à deux reprises, à ses côtés pour servir notre pays », a déclaré le vice-président démissionnaire.

M. Duncan est un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Il a rejoint le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, présidée par M. Ouattara. Il a ensuite créé le mouvement « Pdci-Renaissance ».

Selon M. Duncan la création de Pdci-Renaissance vise à « servir de courroie de transmission, de liant entre tous les citoyens et notamment entre ceux qui partagent les valeurs de dialogue, d’union, de justice et de progrès du Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny ». 

La naissance officielle du Rhdp a eu lieu le 26 janvier 2019 à l’issue d’un congrès constitutif tenu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de l’organisation politique. Il y a plus de six mois M. Duncan a déposé sa démission. 

De 2011 à 2020, M. Duncan a été nommé successivement en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre, chargé de l’Économie et des finances (novembre 2012 à décembre 2016) et vice-président de la République de janvier 2017 à juillet 2020.

Lorsque M. Ouattara avait été nommé Premier ministre par Félix Houphouët-Boigny, il a appelé M. Duncan à ses côtés, le nommant ministre de l’Économie et des finances, et ensuite comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des finances, du plan, du développement et du Commerce. 

Création d’une «Zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme

Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, la création d’une «zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour renforcer les capacités des troupes déployées aux frontières et lutter contre le terrorisme.« Cette Zone opérationnelle Nord permettra de passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une forte capacité de réversibilité en mission offensive en vue d’empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le territoire national», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien dans un communiqué transmis à APA à l’issue de cette réunion.

Poursuivant, il a fait savoir que la «zone opérationnelle Nord» aura ainsi plusieurs objectifs.

Elle permettra entre autres de, renforcer les capacités opérationnelles des troupes déployées dans le cadre de l’opération « Frontières étanches », particulièrement dans la partie Nord de la Côte d’Ivoire,  de disposer d’un commandement unique pour les opérations militaires et pour toutes les activités relevant de la défense opérationnelle du territoire en vue d’une meilleure coordination entre l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité en service dans la zone concernée et d’organiser la défense civile en matière de lutte contre le terrorisme, et d’en assurer la coordination avec les opérations militaires.

 La création de cette zone opérationnelle intervient un mois après l’attaque terroriste contre une position des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Kafolo dans le Nord-Est du pays  le 11 juin dernier qui a causé la mort de 14 soldats ivoiriens et 05 blessés. Les autorités ivoiriennes ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Covid-19: l’Af’Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

Côte d’Ivoire: démission du vice-président Daniel Kablan Duncan

Daniel Kablan Duncan a démissionné du poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire pour des raisons de «convenance personnelle », une décision acceptée par le président Alassane Ouattara après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le 07 juillet dernier, a appris APA lundi de source officielle.« Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République Alassane Ouattara sa démission du poste de vice-président de la République pour des raisons de convenance personnelle par une correspondance en date du 27 février 2020», a annoncé Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence dans un communiqué.

« Après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le mardi 07 juillet 2020, le président de la République a pris acte de cette démission et a procédé le mercredi 08 juillet 2020 à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de M.  Daniel Kablan Duncan en qualité de vice-président de la République conformément à la constitution », a précisé M. Achi.

« Le président de la République voudrait rendre hommage à un grand serviteur de l’État, un homme de devoir et d’engagement. Le chef de l’État félicite M. Daniel Kablan Duncan pour son importante contribution à ses côtés et au service de la nation », a conclu le secrétaire général de la présidence de la République.

 Le 10 janvier 2017, Daniel Kablan Duncan a été nommé vice-président de la République par le chef de l’État Alassane Ouattara.  Auparavant il avait occupé les postes de ministre des Affaires Etrangères et de premier ministre.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.