Tchad : les victimes de l’affaire «Arche de Zoé» demandent réparation

Mineurs à l’époque au moment des faits (2007), les victimes de l’affaire «Arche de Zoé» se sont réunis, pour revendiquer  des dédommagements de la part du gouvernement tchadien.

Ce qui est appelé depuis plus de 15 ans affaire «Arche de Zoé», est un fiasco humanitaire qui a tenu en haleine, la sphère publique internationale en octobre 2007. Une association française, portant la dénomination éponyme à ladite affaire, tentait  d’exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants tchadiens, présentés comme orphelins du Darfour. Cette opération illégale a échoué et les enfants ont regagné leurs familles respectives après le dénouement.

Suite à une entente entre la France et l’ancien président tchadien, Idriss Deby Itno, il a été convenu qu’un montant de 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts soit versé «solidairement» aux familles des enfants. Non sans inculpés membres de l’association Arche de Zoé, à Paris du 3 au 12 décembre 2012 pour «escroquerie», «exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption» et «aide au séjour irrégulier». Au Tchad, six français impliquées dans l’affaire avaient été reconnues coupables de : «tentative d’enlèvement» par la Cour criminelle de N’Djamena. Et les sept espagnols à bord de l’avion qui devait transporter les enfants pour «complicité »

Des dédommagements

Dans un premier temps, le feu président tchadien,  a débloqué entre 1,5 et 2 milliards de francs CFA (2 et 3 millions d’euros) pour les familles en 2009. Bien qu’une une partie a été utilisée pour payer les honoraires des avocats. Le montant restant n’a pas été versé jusqu’à ce jour.

Majeurs à ce jour, les victimes se sont regroupés pour revendiquer les « dédommagements de la part du gouvernement tchadien. »

Dans la lettre adressée au président de transition, ces victimes devenus adultes revendiquaient le paiement de leur dédommagement de 2 milliards de francs CFA, arrêté par le président défunt Idriss Déby Itno.

Il est à préciser que sont pour toutes les familles qui revendiquent.