Le gouvernement a mis sur pieds sur certain nombre de mesures dans le but de stopper la propagation du coronavirus notamment l’interdiction aux minibus de circuler à N’Djamena.
Au Tchad, la circulation des bus et minibus a été interdit par le gouvernement samedi 21 mars 2020. Une qui entrait en vigueur ce même samedi n’a pas été respecté par les conducteurs de ces engins.
Le non-respect de cette décision suscite la colère des autorités. « La discipline a sauvé la Chine face au coronavirus, l’indiscipline et l’incivisme risquent de nous éclabousser ici, si l’on n’y prend garde », a réagi dimanche le président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire, le ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet.
« Nous avions interdit la circulation des bus et minibus ce 21 mars, quelle ne fut ma surprise de constater ce dimanche, en venant au bureau, que des clients continuent allègrement à emprunter ce moyen de transport. Nous allons passer à la vitesse supérieure », a-t-il ajouté.
« Nous allons passer à la vitesse supérieure pour faire respecter les mesures », a souligné pour sa part le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense, le général Mahamat Abali Salah, au cours d’une rencontre tenue avec des responsables sécuritaires et militaires ce dimanche.
« Les forces de sécurité, même par la force doivent faire respecter les mesures », a précisé le général Mahamat Abali Salah.
« Si on ne fait pas attention, ce qu’on voit à la télévision va se produire chez nous », a mis en garde le ministre de la Santé publique, Mahamoud Khayal Youssouf.