Certains leaders de mouvements politico-militaires ont fixé des conditions préalables à leur participation au dialogue national inclusif. C’était à l’issue d’une rencontre avec le comité spécial chargé des négociations avec eux.
Du 22 au 23 octobre, une mission parti du Tchad a rencontré des responsables des politico-militaires à Paris. Les leaders des groupes armés ont fixé des conditions en vue d’un pré-dialogue. Pour ces factions rebelles, le dialogue doit obéir doit « obéir à des règles basées sur la sincérité et la confiance mutuelle ».
Les mouvements politico-militaires rencontrés sont entre autres, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), le Conseil national de la résistance pour la démocratie (CNRD), le Front de la nation pour la démocratie et la justice au Tchad (FNDJT) et l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD).
Le CCMSR et le FNDJT ont donné leur accord de principe en vue du pré-dialogue, qui se tiendra dans un pays tiers. Dans un communiqué, les deux mouvements ont précisé les conditions préalables. Le FNDJT a insisté sur la durée de la transition (18 mois). Il invite les autorités en place à tout mettre en œuvre pour une réussite du processus. Le CCMSR invite le CTS à une « attitude neutre et professionnelle ». Le mouvement entend observer le processus avec la plus grande vigilance.