La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) accuse le gouvernement de rester laxiste face à l’implication des forces de l’ordre dans certains conflits intercommunautaires.
Dans un communiqué de presse rendu public le 15 août 2021, Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme a condamné avec la dernière énergie le Conflit intercommunautaire sanglant qui a eu lieu le 07 et 08 Aout 2021 dans le village Kharadja département de Moyto dans la Province de Hadjer Lamis.
« Une fois de plus, des familles tchadiennes sont endeuillées par un conflit intercommunautaire qui a fait 23 morts et une vingtaine de blessés et dont le déroulement met clairement en évidence l’implication d’une haute autorité », s’indigne le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim. Deux agents de forces de l’ordre reconnus comme acteur du conflit ont été arrêtés et mis en garde à vue.
La CTDDH dénonce également : « le laxisme complice du gouvernement et des autorités locales alors que le conflit était sous-jacent ». Pour la convention, le gouvernement est responsable de ce bain de sang inadmissible.