La CotonTchad SN condamne la vente frauduleuse des engrais et du coton-graine par les cultivateurs de coton au Tchad.
Au moins 3,5 millions de personnes cultivent le Coton au Tchad. Cette activité fait face à d’énormes difficultés depuis des années. L’entreprise qui fournit les outils et engrais aux planteurs et de commercialiser (CotonTchad SN) décide d’expliquer les causes de cette stagnation.
Ainsi, le 23 novembre 2022, le secrétaire général chargé du commerce de la société, Ibrahim Malloum a organisé un point de presse. . Il fait savoir qu’en plus de la Covid-19, les difficultés liées à la campagne 2021-2022 sont également le retard des pluies et de fortes hausses sur engrais NPK, urée, insecticides.
La CotonTchad SN décrie également la mauvaise pratique des paysans qui ne favorisent pas le développement du secteur du coton et affectent l’économie du pays. Il s’agit entre autres, des ventes frauduleuses des engrais et du coton-graine le long de la frontière avec le Cameroun à des rabatteurs pour exporter au Nigéria.
La plus grosse difficulté fut : « la rupture de la livraison de gasoil par la raffinerie de N’Djamena. L’entreprise a dû importer du Cameroun pour couvrir ses besoins en gasoil à des prix très élevés. », explique Ibrahim, Malloum.
Quant aux fraudes, la CotonTchad SN, confi qu’elle est en pourparlers avec l’UNPCT pour mobiliser et conscientiser les cultivateurs de coton.
L’entreprise dispose de sept usines d’égrenage à Léré, Pala, Kélo, Moundou, Koumra, Sarh et Kyabé. Elle annonce la construction d’une huilerie/savonnerie, une usine de délintage pour la production de semences délintées.